Ce Matin en me rendant à mon Lycée, j'ai lu une chose qui m'a plus ou moins révoltée.

Des gens ont manifesté contre l'avortement, la pillule, la pillule du lendemain.

Alors une simple petite chose à exprimer: pour moi c'est le monde à l'envers. Bientôt ils interdiront aux gens de faire l'amour avant le mariage ou que sais-je encore. C'est du n'importe quoi!! C'est leur problème, s'ils veulent que leurs enfants ne procèdent jamais à ce genre de solution mais qu'ils ne nous fassent pas chier à vouloir une loi contre l'ivg. Parce que je pense que c'est bien que la femme est le droit de faire ce qu'elle veut de son corps. Qu'elle est le choix!

Maintenant, libre à chacun de penser que l'IVG est un crime, mais il faut laisser libre à chacune des femmes de ce pays de mener sa vie comme elle l'entend!!

Qu'en dites vous?

moaencoremoa....

ils etaient nombreux?

Trois mille personnes selon la police (quinze mille selon les organisateurs), dont des élus du front national et philippe de Villiers (MPF), ont défilé, hier à paris, entre la pace République et l'opéra garnier. Les manifestants ont appelé les présidentiables à se présenter contre le droit de l'interruption volontaire de grossesse (IVG), légal depuis 1974.

Voilà pour l'info

Ce sujet est encore plus d'actualité au Portugal.

L'IVG n'est toujours pas légalisée et un référundum doit avoir lieu cette année à ce sujet. Les avis sont très tranchés et le débat très animé ...

A vrai dire, je me souviens pas de la réaction des francais en 1974 lorsque la loi a été vôtée (p'tre parce que j'étais pas né!): il devait sans doute y avoir beaucoup de réticences chez certains.

L'IVG ne doit pas être un mode de contraception c'est un acte qui marque celle qui le vit.

Pour autant l'IVG ne doit pas être considérée comme un crime mais comme un acte responsable. Devenir parent c'est extra quand c'est voulu et pas subi. Si le gouvernement veut moins d'IVG qu'il se donne les moyens de donner une contraception dès que possible aux filles et que le préservatif soit plus abordable parce que les manix et compagnies c'est quand même pas donné!

L' IVG est un acquis d' une grande importance, il ne faut en aucun cas le supprimer.

Dans le cas d' une grossesse due à un viol par exemple, il n' est pas vivable d' assumer une grossesse jusqu' au bout !

Dans le cas d' une grossesse entraînant des malformation, comment supporter et laisser un enfant souffrir d' un handicap qu' il trainera comme un boulet toute sa vie ?

Cependant, il ne faut pas oublier que dans certains cas, l' avortement ne peut être toléré.

Je suis pour l'IVG.

Mais il faut que les parents responsabilisent leurs enfants.

Le fanatisme religieux est la première explication à ces militant anti-pillule et anti-IVG.

Le fanatisme religieux est la première explication à ces militant anti-pillule et anti-IVG.

C'est vrai. Beaucoup de religieux, qui ont souvent une haute estime de la vie humaine confondent l'estime de cette vie et la nécessité pragmatique. L'IVG est une avancée pour l'Homme (ou plutot pour la femme!). Et les pratiques de certains de ces religieux, comme dénoncer les femmes ayant eu recours à cette pratique, est scandaleux.

Cependant n'oublions pas que si l'IVG est un progrés, elle ne peut avoir de sens qu'avec une extreme vigileance. Ainsi, je trouve grave à notre époque l'éradication quasi-systématique des trisomiques 21 détécté par amniocentése. Cette épuration chromosomique ne peut qu'interpeler. Pourtant je ne peux juger ces familles qui ne peuvent assumer une telle responsabilité.

L' IVG est un acquis d' une grande importance, il ne faut en aucun cas le supprimer.

Dans le cas d' une grossesse due à un viol par exemple, il n' est pas vivable d' assumer une grossesse jusqu' au bout !

Dans le cas d' une grossesse entraînant des malformation, comment supporter et laisser un enfant souffrir d' un handicap qu' il trainera comme un boulet toute sa vie ?

voila les raisons qui font que l'IVG, il n'est meme pas concevable de le supprimer.des gens aux idées rétrogrades il y en aura toujours.

quant la loi a etait voté en 74 , au parlement si la gauche n'avait pas voté pour la loi elle ne serait pas passé , car la droite majoritaire a l'epoque avait voté en trainant les pieds et beaucoup de deputés de droite avaient voté contre , Madame Simone Weill c'est fait insulter ( elle est juive et ancienne deportée ) de la maniere la plus abjecte par ses propres amis et les cathos on deversés des tomberaux d'ordures sur elle , cette loi est toujour restée en travers de la gorge des curés et des fachots ( pléonasme ?? ) et ils n'ont pas changés depuis 30 ans

A vrai dire, je me souviens pas de la réaction des francais en 1974 lorsque la loi a été vôtée (p'tre parce que j'étais pas né!): il devait sans doute y avoir beaucoup de réticences chez certains.

Voilà une réaction : Christine Boutin s'est radinée à l'Assemblée Nationale en brandissant une Bible .

En fait, je me suis toujours demandé ce qui, dans les Ecrits, interdisait l'IVG. Est-ce que des religieux ne liraient pas ( par pure hazard ) ce qui les arrange ?

Le fanatisme religieux est la première explication à ces militant anti-pillule et anti-IVG.

Je suis assez de l'avis de Grenouille. J'irai même plus loin : je crois que l'obscurantisme religieux est une expression de la bêtise la plus crasse. Quelles que soit les raisons qui amènent une femme à pratiquer l'IVG, elle est bonne. Le corps de la femme ne doit pas être l'otage de principes ou de morales dogmatiques. Les conséquences d'une IVG seront certainement toujours moins lourdes que celles dues à une grossesse subie.

tout d'abord, salut marine

ça me fait plaisir de te revoir ici.

encore un sujet sur l'IVG, où les insultes vont finir inévitablement par fuser de toute part.

enfin, ça prouve que le sujet est toujours d'actualité.

l'IVG est un droit fondamental des femmes, obtenu de haute lutte.

je rappelle que la dernière femme condamnée à mort en france était une "faiseuse d'anges", comme on disait à l'époque.

je suis d'accord avec grenouille qui dit que l'extrémisme religieux est une des raisons d'être des anti-avortement.

mais ce n'est pas tout. certains cathos sont pour le droit de choisir.

et je vous rappellerais les propos d'un certains forumeur, mazaroumane, qui bien qu'agnostique convaincu, a sans doute dit les pires horreurs possibles sur ce forum à propos des femmes ayant subi un avortement

enfin, ça prouve que le sujet est toujours d'actualité.

Et je trouve cela dommage que ce soit encore et toujours remis en cause.

moi aussi

Le fanatisme religieux est la première explication à ces militant anti-pillule et anti-IVG.

Je suis assez de l'avis de Grenouille. J'irai même plus loin : je crois que l'obscurantisme religieux est une expression de la bêtise la plus crasse. Quelles que soit les raisons qui amènent une femme à pratiquer l'IVG, elle est bonne. Le corps de la femme ne doit pas être l'otage de principes ou de morales dogmatiques. Les conséquences d'une IVG seront certainement toujours moins lourdes que celles dues à une grossesse subie.

Parfait, rien à rajouter, une réponse intelligente et réfléchie, comme je les partage et les apprécie.

Et je trouve cela dommage que ce soit encore et toujours remis en cause.

En attendant, tant que certains remettrons en cause se principe fondamental, il faudra que d'autre restent vigilants et soient prêts à se battre.

Le fanatisme religieux est la première explication à ces militant anti-pillule et anti-IVG.

C'est vrai. Beaucoup de religieux, qui ont souvent une haute estime de la vie humaine confondent l'estime de cette vie et la nécessité pragmatique. L'IVG est une avancée pour l'Homme (ou plutot pour la femme!). Et les pratiques de certains de ces religieux, comme dénoncer les femmes ayant eu recours à cette pratique, est scandaleux.

Cependant n'oublions pas que si l'IVG est un progrés, elle ne peut avoir de sens qu'avec une extreme vigileance. Ainsi, je trouve grave à notre époque l'éradication quasi-systématique des trisomiques 21 détécté par amniocentése. Cette épuration chromosomique ne peut qu'interpeler. Pourtant je ne peux juger ces familles qui ne peuvent assumer une telle responsabilité.

Dans ce débat, il faufrait mettre d'un côté ceux qui prennent systématiquement des positions "tout ou rien" et ceux qui savent réfléchir et nuancer les choses.

Que ce soit en 2007 ou 1974, on a jamais vu des responsables de l'Eglise obliger une femme à poursuivre sa grossesse lorsqu'il y avait un risque évident pour la mère ou pour les deux.

Seulement, ce débat, comme tant d'autres est un prétexte pour tous les anti-cléricaux, athées ou anti que sais-je, pour vomir leur idéologie et leur "fanatisme", en divulgant des conneries.

Il y a hélas des ultras et des intégristes partout, ceux-là, ils se font autant remarquer que les anticléricaux par leurs positions extrémistes.

Mais il serait peut-être temps d'arrêter de considérer l'Eglise pour ce qu'elle n'est pas.

Une gamine de 14 ans, si elle tombe enceinte après un viol, personne n'ira dire quoi que se soit contre une interruption volontaire de la grossesse ou un avortement ! De même pour une femme enceinte d'un foetus trysomique, l'Eglise ne lui impose pas, ni ne l'oblige pas à le garder malgré elle, arrêtez de dire des conneries, allez vous informer ou ravalez votre anticléricanisme primaire.

Il faut faire prendre conscience du fait qu'une décision d'interruption volontaire de grossesse ou un avortement n'est pas à prendre à la légère, car il en va d'une vie, qu'on le veuille ou non. Cette décision appartient à la mère qui s'appuie sur le corps médical qui l'entoure de ses compétences pour l'amener à prendre, ou pas, cette décision.

Toutes les femmes ne peuvent assumer de mettre au monde un enfant dont on sait d'avance qu'il aura de lourds handicaps. Ce n'est pas pour autant qu'il faut montrer du doigts, comme le font certains, celles qui se refusent à avorter, la liberté dans cette décision existe dans les deux sens.

Mais comme partout, on entend jamais la majorité silencieuse. Et même sur ce forum, les anti-morale et conscience humaine, dont je considère les opinions comme étant certainement minoritaires, prétendent être légion comme partout ailleurs.

Heureusement que dans la réalité, la majorité des jeunes ont une opinion plutôt mature sur sur le sujet. C'est sûr que personne n'est pour tout interdire ni tout juger ou réprimander, cela ne veut pas dire qu'il faut obliger à aller à l'encontre d'une certaine conscience au nom d'une certaine liberté. Une grande place est laissée à la responsabilisation de l'individu, et c'est tant mieux !

Même la religion catholique a compris cela depuis bien longtemps et se limite à son rôle de conseil et d'assistance. Heureusement que les positions de l'Eglise ne se limitent pas aux gros titres que lui donne la presse, car il faut plus d'une phrase pour interpréter une réflexion aussi importante.

Seulement on préfère toujours attaquer sur des demi phrases ou par des titres qui ne résument jamais la position de celui de qui on parle. J'en veux pour exemple la rediffusion de l'interview de L'abbé pierre et de fogiel hier sur la 3. Combien de fois fogiel a-t-il sorti, comme à son habitude : "vous avez dit ...ou vous avez écrit..." . Comment peut-on résumer en une ligne la position de quelqu'un qui prend plusieurs pages pour s'exprimer.

Tous ceux et celles qui s'évertuent à avancer les conneries que j'ai lu plus haut me trouveront toujours pour dire le contraire de ce qu'ils veulent faire croire.

Et j'ai bien confiance dans la plupart des jeunes sur les questions qui touchent à l'ivg, l'avortement ou la contraception. Les positions de l'Eglise n'entre en rien dans leur décision, sinon qu'elle participe à leur réflexion et se limlite à cela.

Prenez un micro et faites un sondage verbal ou écrit (pas des cases à cocher) parmi des jeunes filles de 15/25 ans sur le thème du rapport pillule et cancer, laissez-les s'exprimer confidentiellement et non en groupe.....

Même sur ce forum, il m'est arrivé d'avoir des mp de forumeurs et forumeuses écoeurés qui jugeaient inutile par avance d'entrer dans certains débats monoplisés avec des soit-disant ultra-libertains

Dans ce débat, il faufrait mettre d'un côté ceux qui prennent systématiquement des positions "tout ou rien" et ceux qui savent réfléchir et nuancer les choses.

Que ce soit en 2007 ou 1974, on a jamais vu des responsables de l'Eglise obliger une femme à poursuivre sa grossesse lorsqu'il y avait un risque évident pour la mère ou pour les deux.

Alicja Tysiac, mère de deux enfants, souffrait d'une très forte myopie. Lorsqu'elle apprend, en février 2000, qu'elle est enceinte pour la troisième fois, elle craint pour sa santé. Elle consulte alors trois ophtalmologues, qui tous diagnostiquent une grossesse à risques. Mais aucun n'accepte de lui délivrer un certificat permettant de bénéficier d'un avortement thérapeutique. Au deuxième mois de grossesse, après l'avis favorable d'un médecin généraliste, elle est convoquée à l'hôpital public, afin de procéder à l'avortement. Mais le responsable du département lui refuse l'avortement thérapeutique, considérant que son cas n'est pas suffisamment grave. Elle donne donc naissance par césarienne à son troisième enfant en novembre 2000. Or, l'accouchement a causé une hémorragie rétinienne, qui l'a rendue quasiment aveugle. Elle élève désormais seule ses trois enfants, avec sa pension d'invalidité de 140 ¿/ mois.

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L'intégrisme religieux anti-avortement a parfois des conséquences funestes.

Mais il serait peut-être temps d'arrêter de considérer l'Eglise pour ce qu'elle n'est pas.

Une gamine de 14 ans, si elle tombe enceinte après un viol, personne n'ira dire quoi que se soit contre une interruption volontaire de la grossesse ou un avortement ! De même pour une femme enceinte d'un foetus trysomique, l'Eglise ne lui impose pas, ni ne l'oblige pas à le garder malgré elle, arrêtez de dire des conneries, allez vous informer ou ravalez votre anticléricanisme primaire.

Si, L'Eglise catholique romaine a recemment montrée qu'elle était opposée à l'avortement d'une jeune femme de 11 ans violée en excommuniant les médecins ayant pratiqué l'avortement.

Un responsable du Vatican a déclaré que l'Eglise catholique excommuniera une équipe médicale, qui a effectué le premier avortement légal en Colombie, sur une gamine de 11 ans, enceinte de huit semaines après avoir été violée par son beau-père.

Le cardinal Alfonso Lopez Trujillo, président du Conseil pontifical du Vatican pour la famille, a dit aussi aux médecins et aux infirmières que la mesure pouvait s'appliquer aux « proches, politiciens, et législateurs », qu'il a appelés « les protagonistes de ce crime abominable ».

La fillette, dont l'identité n'a pas été révélée, est « tombée aux mains de personnages infâmes », a dit le cardinal lors d'une interview de la TV locale, mardi.

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