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12 ans de prison pour la femme qui a tué à coups de pied un homme qui l'importunait

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Kyoshiro02

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 471 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
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Il y a 1 heure, Doïna a dit :

Cela ne t'est jamais arrivé de partir en live en cas d'agression ?

Tu aurais réagi comment à la place de cette jeune fille ?

Tu oublies que cette jeune fille était encore une ado, elle venait d'avoir 18 ans au moment des faits et elle était très perturbée, vulnérabilisée. Est-ce qu'on pense à comment elle se sentait dans sa tête, elle ? Quelle sensation désagréable cela a pu lui faire dans cette situation de harcèlement ?

Justement, cette jeune fille avait déjà subi le viol, on ne va pas lui reprocher d'avoir eu la haine ?

Il faut garder son très jeune âge en mémoire. Et par rapport à sa condamnation, on ne m'empêchera pas de rappeler que bien des adultes se prennent des peines plus légères pour avoir tué leur propre enfant.

C'est de l'attaque personnelle, et des plus bêtes en prime.

Evite de faire dans l'attaque personnelle et la morale aux autres, cela pourrait facilement se retourner contre toi. Pas venant de @MarcThor et consorts évidemment, je me doute que ceux-là ils doivent bien t'aimer, te considérer comme une bonne fille.

Quelle justice sociale ? La justice sans plus, et elle a eu la main lourde.

 

Comme beaucoup de femmes, j'ai appris la conciliance avec les hommes. Parfois j'ai porté plainte, pour me protéger, voire protéger d'autres et suis passée devant des juges pour ce faire. J'ai été violée et frappée à maintes reprises et ai souhaité que justice se fasse, j'en ai encore des séquelles physiques actuellement (même si c'est temporaire) (et suis quoi qu'il en soit politiquement opposée à la peine de mort sauf légitime défense). Je suis répugnée par ces fausses victimes, la survictimisation, et triste pour les familles et les amis de leurs victimes. Il est tellement facile de surfer sur la vague du féminisme, que ça en est puant et décridibilisant. La vérité c'est que les pires frustré(e)s en usent et en abusent au point de victimiser celles à qui on a seulement dit "T'es bonne." (Franchement on s'en fout plus ou moins sauf si on aime se la jouer moi aussi je souffre (ha ha ha) alors qu'il y a bien plus grave si je puis dire mais je ne devrais même pas avoir à le préciser.), de noyer la justice par des plaintes et prétextes abusifs, au mépris de celles ou de ceux qui furent de vraies victimes (ne s'agissant donc pas que d"'importunées".). Et heureusement nombreux(ses) ne considèrent pas pour autant devoir devenir des criminels, voire aiment encore la vie et la justice, tout simplement. Mais sévissent inlassablement ces mêmes soi-disant féministes n'hésitant pas à complaisamment railler la dénonciation, la description, de faits bien plus graves et lourds de conséquences (bien qu'éventuellement relativement communs) sans aucun ne serait-ce que début de preuve à l'appui à leur encontre. Si tu as au moins un minimum de notions judiciaires, tu dois savoir que la légitime défense doit être mesurée, au-delà il s'agit d'un crime, comme estimé dans cette affaire par ceux la connaissant bien plus précisément encore.

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Invité
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Bonjour,

Citation

Tu aurais réagi comment à la place de cette jeune fille ?

C'est la question que je me pose (à moi-même) après lecture des huit pages de ce sujet. Si un agresseur devenait soudainement incapable de se défendre, irais-je jusqu'à lui nuire, voire lui porter sciemment un coup fatal ? Cette réflexion m'a déjà traversé l'esprit et elle le refera assurément.

Il y a 7 heures, sirielle a dit :

Comme beaucoup de femmes, j'ai appris la conciliance avec les hommes.

Pouah, quelle tristesse. =|

 

Reprenons les définitions du CNRTL :

- verbe concilier --> rapprocher des personnes en désaccord d'opinions ou d'intérêts pour les mettre d'accord / rapprocher des choses opposées, contraires pour les mettre en accord, les faire coexister harmonieusement, les rendre compatibles

- adjectif conciliant --> disposé de par son caractère à la conciliation, à l'entente entre les personnes
 

Non, je ne crois pas qu'une victime, peu importe son sexe, devrait "apprendre la conciliance avec" son agresseur. Travailler sur la capacité de résilience, d'accord. Mais "apprendre la conciliance avec" un agresseur... Sérieusement ?

 

Modifié par Nutkin
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Membre, 59ans Posté(e)
Ejainiste Membre 586 messages
Forumeur alchimiste ‚ 59ans‚
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Extrait;

" .... Appelés à la barre, des témoins font le récit glaçant de cette scène d’une violence aussi inouïe que gratuite. Le 2 décembre 2016, vers 22 h 20, Vincent Cazeaux, ivre mais « passif et calme », « inoffensif » s’est approché d’un groupe de jeunes, s’est fait repousser plusieurs fois, a même reçu une gifle. « Une fille sur un banc à l’arrêt de tramway lui a dit de ne pas aller voir ces gars car ils allaient le taper, elle l’a empoigné et conduit plus loin, mais il est revenu », explique un Bordelais présent ce soir-là ....."

 

12 ans, c'est mérité

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Membre, 47ans Posté(e)
garthriter Membre 5 438 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
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il y a 34 minutes, Nutkin a dit :

C'est la question que je me pose (à moi-même) après lecture des huit pages de ce sujet. Si un agresseur devenait soudainement incapable de se défendre, irais-je jusqu'à lui nuire, voire lui porter sciemment un coup fatal ? Cette réflexion m'a déjà traversé l'esprit et elle le refera assurément.

Mais en l'occurrence, il n'est même pas question d'agression...

Dans tous les articles que j'ai lu, ils disent "importuner". Aucun ne parle  ne serais-ce que d'un contact physique quel qu'il soit.

Et le fait que tu sembles sincèrement t'interroger si tu irais jusqu'à porter un coup fatal à quelqu'un (agresseur fut-il), dont tu sais qu'il n'est plus apte à se défendre (et donc encore moins à t'attaquer), me semble juste  hallucinant et je dirais même inquiétant. :gurp:

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à l’instant, garthriter a dit :

Et le fait que tu sembles sincèrement t'interroger si tu irais jusqu'à porter un coup fatal à quelqu'un (agresseur fut-il), dont tu sais qu'il n'est plus apte à se défendre (et donc encore moins à t'attaquer), me semble juste  hallucinant. :gurp:

L'on en reparlera le jour où vous vous ferez agresser (bien que je ne vous souhaite point cela), ok ?

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Membre, 47ans Posté(e)
garthriter Membre 5 438 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
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il y a 22 minutes, Nutkin a dit :

L'on en reparlera le jour où vous vous ferez agresser (bien que je ne vous souhaite point cela), ok ?

On peut en parler maintenant alors. Je me suis déjà fait agresser. Ou dans ma jeunesse, je me suis déjà battu à plusieurs reprises. A aucun moment je n'ai pensé à foutre un coup de pied à la tête d'un mec sans défense à terre.  Et encore moins à vouloir lui porter sciemment un coup fatal !! Et pourtant, je ne suis pas un saint et je ne suis pas quelqu'un de pacifique. Si tu me cherches trop, tu ne manqueras pas de me trouver. Un coup fatal à quelqu'un qui n'est plus d'aucun danger pour toi. Non mais te rends-tu compte de ce que tu dis ?

il y a 22 minutes, Nutkin a dit :

Si un agresseur devenait soudainement incapable de se défendre, irais-je jusqu'à lui nuire, voire lui porter sciemment un coup fatal ? Cette réflexion m'a déjà traversé l'esprit et elle le refera assurément.

Je t'encourage sincèrement à pousser ta réflexion plus loin parce que là, ne t'étonne pas ensuite de passer quelques décennies en prison le jour où tu te feras agresser (et rassure-toi, je ne te le souhaite pas non plus). Je sais à quel point c'est marquant. Pour ne pas dire traumatisant, quand bien même tu t'en tires bien. C'est quelque chose qu'on ne peut juste pas oublier et qui ressurgit sans prévenir de temps à autre.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 471 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
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Il y a 1 heure, Nutkin a dit :

Bonjour,

Citation

Tu aurais réagi comment à la place de cette jeune fille ?

C'est la question que je me pose (à moi-même) après lecture des huit pages de ce sujet. Si un agresseur devenait soudainement incapable de se défendre, irais-je jusqu'à lui nuire, voire lui porter sciemment un coup fatal ? Cette réflexion m'a déjà traversé l'esprit et elle le refera assurément.

Il y a 8 heures, sirielle a dit :

Comme beaucoup de femmes, j'ai appris la conciliance avec les hommes.

Pouah, quelle tristesse. =|

 

Reprenons les définitions du CNRTL :

- verbe concilier --> rapprocher des personnes en désaccord d'opinions ou d'intérêts pour les mettre d'accord / rapprocher des choses opposées, contraires pour les mettre en accord, les faire coexister harmonieusement, les rendre compatibles

- adjectif conciliant --> disposé de par son caractère à la conciliation, à l'entente entre les personnes
 

Non, je ne crois pas qu'une victime, peu importe son sexe, devrait "apprendre la conciliance avec" son agresseur. Travailler sur la capacité de résilience, d'accord. Mais "apprendre la conciliance avec" un agresseur... Sérieusement ?

J'ai écrit "avec les hommes" et non "avec les agresseurs". Déformer des propos n'a rien d'un argument recevable à mes yeux. Ce qui signifie que je fais la part des choses et que je différencie par exemple une drague un peu lourde d'une véritable agression, entre autres justement parce que je sais ce qu'est une véritable agression. Et personnellement, même si je prône sincèrement le respect dû aux femmes, je trouve avilissant pour elles de défendre un crime en leurs noms et au nom du féminisme. Elle aurait subi des violences par le passé comme de nombreux criminels en ont subies également, et bien d'autres aussi, mais ça n'excuse pas tout, fort heureusement.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 17 468 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 8 heures, sirielle a dit :

Comme beaucoup de femmes, j'ai appris la conciliance avec les hommes.

Perso, je n'ai jamais eu besoin d'apprendre la conciliance avec les hommes, je veux dire bien entendu : quand ils ont des comportements normaux, qu'ils sont bien éduqués, qu'ils me respectent. Je n'ai pas besoin de négocier une quelconque conciliance avec les autres êtres humains quel que soit leur sexe. Par contre, quand j'ai affaire à quelqu'un d'irrespectueux, homme ou femme, il n'est pas question d'être conciliante : personne n'a à tolérer d'irrespect envers soi, personne n'a à se montrer conciliant envers un/e agresseur, harceleur, individu insultant, qui nous impose ses manières grossières ou sa malveillance.

Il y a 8 heures, sirielle a dit :

Parfois j'ai porté plainte, pour me protéger, voire protéger d'autres et suis passée devant des juges pour ce faire. J'ai été violée et frappée à maintes reprises et ai souhaité que justice se fasse

Déposer plainte, oui, c'est ce qu'il faut faire, tout en sachant que la justice débordée sera longue à se manifester, si elle se manifeste. Il en faut peu pour débouter une victime, et c'est facile pour un agresseur qui n'en est pas à son coup d'essai de faire en sorte qu'il n'y ait pas de témoin, de se trouver des alibis.

Il y a 8 heures, sirielle a dit :

j'en ai encore des séquelles physiques actuellement (même si c'est temporaire)

Et les séquelles psychiques ? Chez beaucoup de victimes de viol, ce n'est pas temporaire, ou alors elles le croient parce que dans le déni. De ce fait, Kessy qui a été violée, devait souffrir de séquelles post-traumatiques, outre le désordre qui avait dû s'installer dans son psychisme à cause d'une ambiance familiale difficile.

Il y a 8 heures, sirielle a dit :

Je suis répugnée par ces fausses victimes, la survictimisation, et triste pour les familles et les amis de leurs victimes. Il est tellement facile de surfer sur la vague du féminisme, que ça en est puant et décridibilisant.

Qui sont les fausses victimes ? Comment prouver que quelqu'un soit une fausse victime ou une vraie ?

Quel rapport entre la vague du féminisme et l'affaire Kessy ? 

Toi tu dis comme tu réagirais en pareil cas, sauf que toi tu es une adulte d'âge mûr, tandis que cette jeune fille était une toute jeune ado, presque une enfant, au moment des faits. Et puis tu n'étais pas dans son cas, précisément, alors qu'est-ce qui te permet d'affirmer que toi tu aurais réagi comme ceci plutôt que comme cela ? Cela me fait penser à tous ces gens d'aujourd'hui qui prétendent que du temps de leur grand-père, ils n'auraient pas eu peur des boches, ils seraient entrés dans la résistance, alors que vivant à cette époque ils se seraient sans doute chié dessus comme la plupart des gens.

Ce qui me choque vraiment dans cette affaire, c'est qu'une ado perturbée, en souffrance, qui a sur-réagi soit punie plus lourdement que bon nombre d'infanticides commis par des adultes d'âge mûr.

12 ans, cela me semble par conséquent excessif. J'ai parfaitement le droit de le penser et personne n'a à m'insulter pour ça, en ce qui me concerne je n'insulte pas les autres parce qu'ils ne partagent pas mon avis. Je me fiche également de tous vos conseils de mémés, de pères et de mères la vertu.

Il y a 8 heures, sirielle a dit :

La vérité c'est que les pires frustré(e)s en usent et en abusent au point de victimiser celles à qui on a seulement dit "T'es bonne."

"T'es bonne", c'est grossier. Une femme qui entend ça du matin au soir sur son lieu de travail, effectivement cela doit être une souffrance pour elle et elle aura raison de ne pas l'accepter. Peut-être que toi tu seras plutôt du genre à ne rien dire, prenant le parti d'essayer de comprendre ceux qui s'adressent à toi comme à une moins que rien, c'est ton droit, mais tout le monde n'est pas comme toi, tout le monde n'a pas envie de te ressembler, de marcher dans tes pas, tu n'as pas à t'imposer en exemple de bonne conduite, c'est prétentieux. 

Il y a 8 heures, sirielle a dit :

Et heureusement nombreux(ses) ne considèrent pas pour autant devoir devenir des criminels, voire aiment encore la vie et la justice, tout simplement. Mais sévissent inlassablement ces mêmes soi-disant féministes n'hésitant pas à complaisamment railler la dénonciation, la description, de faits bien plus graves et lourds de conséquences (bien qu'éventuellement relativement communs) sans aucun ne serait-ce que début de preuve à l'appui à leur encontre. Si tu as au moins un minimum de notions judiciaires, tu dois savoir que la légitime défense doit être mesurée, au-delà il s'agit d'un crime, comme estimé dans cette affaire par ceux la connaissant bien plus précisément encore.

Oui, je sais : il faut se tourner vers la justice, et la justice n'aime pas que l'on se fasse justice soi-même. Sauf qu'actuellement, quand on se fait agresser, à l'instant même ou ça arrive on sait que l'agresseur aura de bonnes chances de s'en tirer sans même une petite contravention, alors on a tendance à tenter de se faire justice soi-même par tous moyens, c'est humain.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 471 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
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il y a 42 minutes, Doïna a dit :

Toi tu dis comme tu réagirais en pareil cas, sauf que toi tu es une adulte d'âge mûr, tandis que cette jeune fille était une toute jeune ado, presque une enfant, au moment des faits. Et puis tu n'étais pas dans son cas, précisément, alors qu'est-ce qui te permet d'affirmer que toi tu aurais réagi comme ceci plutôt que comme cela ?

C'est simple, j'ai été agressée plusieurs fois aussi au cours de mon adolescence entre autres, et relativement gravement, je sais donc précisément quelle fut ma réaction.

il y a 42 minutes, Doïna a dit :

"T'es bonne", c'est grossier. Une femme qui entend ça du matin au soir sur son lieu de travail, effectivement cela doit être une souffrance pour elle et elle aura raison de ne pas l'accepter. Peut-être que toi tu seras plutôt du genre à ne rien dire, prenant le parti d'essayer de comprendre ceux qui s'adressent à toi comme à une moins que rien, c'est ton droit, mais tout le monde n'est pas comme toi, tout le monde n'a pas envie de te ressembler, de marcher dans tes pas, tu n'as pas à t'imposer en exemple de bonne conduite, c'est prétentieux. 

Je ne prétends pas que ça ne peut dans aucun cas générer une souffrance mais les réactions sont censées être au moins à peu près à la hauteur de la provocation, appropriées, et non pas disproportionnées ni barbares. Cela dit, c'est un fait, de nombreuses femmes ont abusé de ces recours féministes afin de salir des gens, ou d'en tirer quelque profit plus ou moins caché. Et cela porte potentiellement préjudice aussi à celles dont les plaintes sont assez fondées.

Je donne simplement mon avis, que d'autres y adhèrent ou pas, et considère donc que la condamnation dans cette affaire d'homicide est possiblement tout à fait justifiée, en tout cas rien ne prouve le contraire à mes yeux. Et que des personnes connaissant à peine le dossier s'en offusquent alors même qu'il y a mort d'homme me paraît raccord d'avec l'extrémisme féministe ambiant fréquemment déploré socialement, que j'estime contre-productif.

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Doïna Membre+ 17 468 messages
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Il y a 1 heure, sirielle a dit :

Je ne prétends pas que ça ne peut dans aucun cas générer une souffrance mais les réactions sont censées être au moins à peu près à la hauteur de la provocation, appropriées, et non pas disproportionnées ni barbares.

La réaction peut être ainsi venant d'une personne qui en avait déjà gros sur la patate et avait la sensation de ronger son frein depuis trop longtemps. Les harceleurs jouent à la roulette russe et doivent le savoir : sur plusieurs fois, ils vont se régaler d'une victime qui reste tétanisée, puis un jour ils tomberont sur une personne qui leur met la tête au carré. Tant pis pour eux, ils n'ont qu'à pas jouer à ça.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 471 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, Doïna a dit :

La réaction peut être ainsi venant d'une personne qui en avait déjà gros sur la patate et avait la sensation de ronger son frein depuis trop longtemps. Les harceleurs jouent à la roulette russe et doivent le savoir : sur plusieurs fois, ils vont se régaler d'une victime qui reste tétanisée, puis un jour ils tomberont sur une personne qui leur met la tête au carré. Tant pis pour eux, ils n'ont qu'à pas jouer à ça.

Certes, mais question sexisme, j'ose présumer que les réactions auraient été fort différentes dans l'ensemble si c'était un homme qui avait écrasé la tête d'une femme qui l'importunait alors qu'il "en avait gros sur la patate".

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Il y a 3 heures, garthriter a dit :

On peut en parler maintenant alors. Je me suis déjà fait agresser. Ou dans ma jeunesse, je me suis déjà battu à plusieurs reprises. A aucun moment je n'ai pensé à foutre un coup de pied à la tête d'un mec sans défense à terre.  Et encore moins à vouloir lui porter sciemment un coup fatal !! Et pourtant, je ne suis pas un saint et je ne suis pas quelqu'un de pacifique. Si tu me cherches trop, tu ne manqueras pas de me trouver. Un coup fatal à quelqu'un qui n'est plus d'aucun danger pour toi. Non mais te rends-tu compte de ce que tu dis ?

Je t'encourage sincèrement à pousser ta réflexion plus loin parce que là, ne t'étonne pas ensuite de passer quelques décennies en prison le jour où tu te feras agresser (et rassure-toi, je ne te le souhaite pas non plus). Je sais à quel point c'est marquant. Pour ne pas dire traumatisant, quand bien même tu t'en tires bien. C'est quelque chose qu'on ne peut juste pas oublier et qui ressurgit sans prévenir de temps à autre.

Je réalise très bien ce que je dis (et pèse les mots que je choisis pour m'exprimer). Par conséquent, il convient de ne pas surinterpréter le modèle actantiel que j'ai utilisé : j'ai rebondi sur deux interventions précises (celles de @Doïna et @sirielle) et ne me suis point éternisée sur le sujet initial de ce fil, puisqu'il me semble que les avis pour/contre se révèlent assez nombreux et que la discussion générale se mue en impasse (comme lors de chaque fait divers clivant).

Donc, oui, des pensées "violentes" m'ont traversé l'esprit et je les assume. Il s'agit peut-être de ma part sombre, mais je n'y peux rien. Sachant qu'il existe un fossé entre les pensées/imaginations et les actes. Vous ai-je confié avoir franchi ledit fossé ? Non, parce que je n'ai rien franchi du tout. Car, heureusement, j'ai une conscience (ou un truc du genre que je ne parviens guère à nommer), mais sans aucun lien avec la "conciliance" évoquée plus tôt par sirielle).

[Au passage, merci pour ce ton presque condescendant ("Je t'encourage sincèrement à pousser ta réflexion plus loin parce que là, ne t'étonne pas ensuite de passer quelques décennies en prison le jour où tu te feras agresser") me donnant quasi l'impression d'être une décérébrée.]

Vu vos accords grammaticaux au masculin, j'en déduis que nos visions pourraient diverger. Tant pis. Voici une anecdote personnelle prise au hasard (la première à laquelle je songe en vous répondant car elle a l'intérêt de présenter une même soirée comportant une "agression", puis un "importunage", et apparemment des "états seconds" dans les deux cas).

Toulouse, hiver 2012, quasi minuit. Je sors du cinéma Gaumont Wilson de l'hypercentre. Nul transport en commun, alors je décide de rentrer à pied car j'aime la fraîcheur nocturne. Une vingtaine de minutes de marche en fermant bien mon manteau (moins par froid que pour éviter certains désagréments masculins) et en empruntant uniquement les grandes artères éclairées (elles sont presque désertes à ces moments, mais au moins lumineuses).

Acte 1. Au bout de cinq-dix minutes, je sens une présence derrière moi : une ombre calant ses pas sur les miens. Instinctivement (réflexe con ?), je tourne à la première bifurcation. La silhouette me suit. Et je comprends simultanément m'être engagée dans une impasse d'habitations, donc que le seul moyen de sortir de cette situation est d'effectuer un demi-tour. Comment agir à cet instant ? Quand un potentiel danger obscurcit votre dos et que tout peut basculer en quelques secondes. Je me retourne et décide de m'y confronter. Un homme légèrement plus âgé (35 ans environ), stature imposante, bien habillé type gendre idéal, architecte, médecin and co. Il me fixe. Un regard glauque, injecté et perçant, qui glace le sang et fait comprendre que la jeune femme devient proie. Je baisse alors les yeux et réalise qu'il tient son sexe (en pleine érection) et se masturbe ostensiblement. Je suis tétanisée de me retrouver seule ainsi dans une impasse et de voir nos deux corps juste séparés par de petits mètres (la longueur d'une voiture). Je ne sais plus si ma voix est ferme ou biaisée par des inflexions de peur, mais je lui demande de me laisser, de partir. Il répond négativement, en ajoutant des propositions (en gros ce qu'il imagine me faire "romantiquement" dans un premier temps --- là, on saisit par conséquent qu'un second temps différent succédera), toujours en me fixant et en se tripotant de plus en plus. Puis une avancée de son corps destinée à se rapprocher du mien. Quoi faire là, acculée contre une grille de jardin, sa main libre effleurant mes seins et ma taille (oui, "juste" "un" "effleurement", mais pour moi une limite franchie) ? Je cours vite, mais pas en talons. Et j'ai certainement de la force physique, mais suis plus proche de la danseuse que du rugbyman. Oui, il semble dans un état second (yeux injectés, attitude et voix particulières), mais je ne suis guère en mesure de jauger le danger restant. Ma voix ? Crier ? Téléphoner ? Oui, mais il est si près de moi que je délaisse cette option de crainte que les choses ne s'enveniment. Alors je passe mentalement en revue ce que je possède dans mon sac à main afin de me défendre si nécessaire et me souviens de ma platine de patin à roulettes. Une platine similaire à celle-ci, récupérée chez un coéquipier avant la séance de cinéma. Selon la manière dont un tel objet est tenu, ça peut faire très mal. Ça peut blesser, ça peut trancher, ça peut tuer. Que ce mec ait été dans un état second ou non, finalement dangereux ou non, ai-je imaginé lui asséner un coup en pleine tempe le laissant sur le carreau ? Oui, absolument. Ai-je imaginé lui frapper par surprise la gorge ou la nuque, en visualisant la plaie sanguinolente béante, puis l'achever ? Oui. Ces trois zones (tempe, gorge, nuque) auraient pu être fatales. Pourtant, c'est bien à elles que je songeais et non à un "simple" coup dans les c*uilles. Oui, des pensées extrêmement claires et violentes. Bref, je suis parvenue à maîtriser ma peur et la situation, puis à fuir.

Acte 2. Sous le choc de ces émotions, je choisis de terminer mon parcours en taxi (prendre un taxi seule la nuit ne me rassure guère, mais bon). Au premier passage piéton, soit moins de quelques minutes après m'être extirpée de l'impasse, des gars très avinés m'interpellent. Ils commencent à m'entourer et je sens des mains m'approcher, pénétrer mon "espace vital", mais sans me toucher. Puis des discours "particuliers" : de la drague relou d'abord, des termes plus dépréciatifs ensuite. Toujours des propos, aucun attouchement. Enfin, ce cercle masculin se resserre autour de moi. Il s'agit d'hommes de ma génération complètement bourrés et s'échauffant les uns les autres. Peut-être qu'une pichenette aurait suffi à les faire tomber tels des dominos ? Peut-être étaient-ils finalement inoffensifs ? Mais à 5 contre moi (sachant que j'étais encore tétanisée de l'impasse), je n'ai pensé à aucune approche "douce" et "non violente". Ai-je imaginé sortir de nouveau ma platine et l'utiliser ? Oui. Une spirale de gorges entaillées ? Oui. Aurais-je eu le cran de commettre cela ? Peut-être, je l'ignore. L'ai-je fait ? Non. Ainsi, encore une fois, j'ai réussi à me dégager sans savoir quels mécanismes salvateurs m'ont portée.

C'est en écho à ce genre de mauvaises expériences que je confirme avoir déjà songé à nuire sciemment à un agresseur/"importun", même si un état second (drogue et/ou alcool) aurait pu le rendre inoffensif (ou tout l'inverse car certains individus sont dangereux dans des états seconds). Et j'assume le fait d'avoir eu peur et d'avoir eu ces pensées. Je suis humaine. Vilipendez-moi si vous le souhaitez, mais je ne compte pas présenter des excuses pour des pensées, même hyper violentes, eues sous le choc.

Si quelqu'un tombe à l'eau, je suis la première à plonger pour essayer de sauver. Si un danger menace autrui, je me place spontanément entre autrui et le danger. Tout cela est du vécu : je sais de quoi je suis capable muée par l'adrénaline. Cependant, si je me retrouve seule face à un danger potentiel (je répète : un état second n'est pas forcément synonyme de disparition du risque), alors c'est l'autre ou moi. Et comme je suis souvent emm*rdée, "gentiment" ou non, eh bien oui, je songe à des mécanismes de défense et aussi d'attaque, bien que je sois d'une nature non violente.

 

Il y a 3 heures, sirielle a dit :

J'ai écrit "avec les hommes" et non "avec les agresseurs". Déformer des propos n'a rien d'un argument recevable à mes yeux. Ce qui signifie que je fais la part des choses et que je différencie par exemple une drague un peu lourde d'une véritable agression, entre autres justement parce que je sais ce qu'est une véritable agression. Et personnellement, même si je prône sincèrement le respect dû aux femmes, je trouve avilissant pour elles de défendre un crime en leurs noms et au nom du féminisme. Elle aurait subi des violences par le passé comme de nombreux criminels en ont subies également, et bien d'autres aussi, mais ça n'excuse pas tout, fort heureusement.

Un peu de sagacité, que diable : je ne "déforme" pas vos propos. Vous parlez d'agresseurs masculins, puis des hommes en général. L'on comprend que vous incluez les agresseurs, qui sont des hommes, dans lesdits hommes en général au contact desquels vous "apprenez la conciliance" (sinon, vous opéreriez une différence langagière). D'où ma remarque, aussi inspirée par tout ce que j'ai pu lire de vous ces derniers mois (je ne juge point votre e-personnage et vos e-attitudes ; je remarque simplement que vos déclarations sont sans ambages et l'on connaît donc la façon dont vous vous percevez et dont vous envisagez vos rapports à la gent masculine).

Que vous sépariez "drague un peu lourde" et "véritable agression" est un autre sujet : n'importe qui ayant un peu de jugeote se trouve capable d'une telle distinction.

Pour le reste, je ne suis guère "féministe". Je mets les hommes et femmes sur un même pied d'égalité. Je différencie seulement victimes et coupables, quels que soient les sexes. Et je me suis bien gardée de mentionner mon point de vue quant à la peine reçue par la jeune femme personnage central de ce fil de discussion : nul ne sait si j'estime que, à mes yeux, une telle peine de prison est "méritée" ou non.

 

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Doïna Membre+ 17 468 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 3 heures, sirielle a dit :

Certes, mais question sexisme, j'ose présumer que les réactions auraient été fort différentes dans l'ensemble si c'était un homme qui avait écrasé la tête d'une femme qui l'importunait alors qu'il "en avait gros sur la patate".

C'est ce qu'a fait Bertrand Cantat sur la personne de Marie Trintignant et il faut croire que ça n'a pas choqué tant que ça puisqu'il est remonté faire son kéké sur scène sitôt sa courte peine terminée.

Quoique Marie Trintignant "l'avait énervé" parce qu'il ne supportait pas qu'elle discute avec son ex en tant que père de ses enfants.

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Membre, 49ans Posté(e)
MarcThor Membre 2 219 messages
Forumeur vétéran‚ 49ans‚
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Il y a 11 heures, Nutkin a dit :

Je réalise très bien ce que je dis (et pèse les mots que je choisis pour m'exprimer). Par conséquent, il convient de ne pas surinterpréter le modèle actantiel que j'ai utilisé : j'ai rebondi sur deux interventions précises (celles de @Doïna et @sirielle) et ne me suis point éternisée sur le sujet initial de ce fil, puisqu'il me semble que les avis pour/contre se révèlent assez nombreux et que la discussion générale se mue en impasse (comme lors de chaque fait divers clivant).

Donc, oui, des pensées "violentes" m'ont traversé l'esprit et je les assume. Il s'agit peut-être de ma part sombre, mais je n'y peux rien. Sachant qu'il existe un fossé entre les pensées/imaginations et les actes. Vous ai-je confié avoir franchi ledit fossé ? Non, parce que je n'ai rien franchi du tout. Car, heureusement, j'ai une conscience (ou un truc du genre que je ne parviens guère à nommer), mais sans aucun lien avec la "conciliance" évoquée plus tôt par sirielle).

[Au passage, merci pour ce ton presque condescendant ("Je t'encourage sincèrement à pousser ta réflexion plus loin parce que là, ne t'étonne pas ensuite de passer quelques décennies en prison le jour où tu te feras agresser") me donnant quasi l'impression d'être une décérébrée.]

Vu vos accords grammaticaux au masculin, j'en déduis que nos visions pourraient diverger. Tant pis. Voici une anecdote personnelle prise au hasard (la première à laquelle je songe en vous répondant car elle a l'intérêt de présenter une même soirée comportant une "agression", puis un "importunage", et apparemment des "états seconds" dans les deux cas).

Toulouse, hiver 2012, quasi minuit. Je sors du cinéma Gaumont Wilson de l'hypercentre. Nul transport en commun, alors je décide de rentrer à pied car j'aime la fraîcheur nocturne. Une vingtaine de minutes de marche en fermant bien mon manteau (moins par froid que pour éviter certains désagréments masculins) et en empruntant uniquement les grandes artères éclairées (elles sont presque désertes à ces moments, mais au moins lumineuses).

Acte 1. Au bout de cinq-dix minutes, je sens une présence derrière moi : une ombre calant ses pas sur les miens. Instinctivement (réflexe con ?), je tourne à la première bifurcation. La silhouette me suit. Et je comprends simultanément m'être engagée dans une impasse d'habitations, donc que le seul moyen de sortir de cette situation est d'effectuer un demi-tour. Comment agir à cet instant ? Quand un potentiel danger obscurcit votre dos et que tout peut basculer en quelques secondes. Je me retourne et décide de m'y confronter. Un homme légèrement plus âgé (35 ans environ), stature imposante, bien habillé type gendre idéal, architecte, médecin and co. Il me fixe. Un regard glauque, injecté et perçant, qui glace le sang et fait comprendre que la jeune femme devient proie. Je baisse alors les yeux et réalise qu'il tient son sexe (en pleine érection) et se masturbe ostensiblement. Je suis tétanisée de me retrouver seule ainsi dans une impasse et de voir nos deux corps juste séparés par de petits mètres (la longueur d'une voiture). Je ne sais plus si ma voix est ferme ou biaisée par des inflexions de peur, mais je lui demande de me laisser, de partir. Il répond négativement, en ajoutant des propositions (en gros ce qu'il imagine me faire "romantiquement" dans un premier temps --- là, on saisit par conséquent qu'un second temps différent succédera), toujours en me fixant et en se tripotant de plus en plus. Puis une avancée de son corps destinée à se rapprocher du mien. Quoi faire là, acculée contre une grille de jardin, sa main libre effleurant mes seins et ma taille (oui, "juste" "un" "effleurement", mais pour moi une limite franchie) ? Je cours vite, mais pas en talons. Et j'ai certainement de la force physique, mais suis plus proche de la danseuse que du rugbyman. Oui, il semble dans un état second (yeux injectés, attitude et voix particulières), mais je ne suis guère en mesure de jauger le danger restant. Ma voix ? Crier ? Téléphoner ? Oui, mais il est si près de moi que je délaisse cette option de crainte que les choses ne s'enveniment. Alors je passe mentalement en revue ce que je possède dans mon sac à main afin de me défendre si nécessaire et me souviens de ma platine de patin à roulettes. Une platine similaire à celle-ci, récupérée chez un coéquipier avant la séance de cinéma. Selon la manière dont un tel objet est tenu, ça peut faire très mal. Ça peut blesser, ça peut trancher, ça peut tuer. Que ce mec ait été dans un état second ou non, finalement dangereux ou non, ai-je imaginé lui asséner un coup en pleine tempe le laissant sur le carreau ? Oui, absolument. Ai-je imaginé lui frapper par surprise la gorge ou la nuque, en visualisant la plaie sanguinolente béante, puis l'achever ? Oui. Ces trois zones (tempe, gorge, nuque) auraient pu être fatales. Pourtant, c'est bien à elles que je songeais et non à un "simple" coup dans les c*uilles. Oui, des pensées extrêmement claires et violentes. Bref, je suis parvenue à maîtriser ma peur et la situation, puis à fuir.

Acte 2. Sous le choc de ces émotions, je choisis de terminer mon parcours en taxi (prendre un taxi seule la nuit ne me rassure guère, mais bon). Au premier passage piéton, soit moins de quelques minutes après m'être extirpée de l'impasse, des gars très avinés m'interpellent. Ils commencent à m'entourer et je sens des mains m'approcher, pénétrer mon "espace vital", mais sans me toucher. Puis des discours "particuliers" : de la drague relou d'abord, des termes plus dépréciatifs ensuite. Toujours des propos, aucun attouchement. Enfin, ce cercle masculin se resserre autour de moi. Il s'agit d'hommes de ma génération complètement bourrés et s'échauffant les uns les autres. Peut-être qu'une pichenette aurait suffi à les faire tomber tels des dominos ? Peut-être étaient-ils finalement inoffensifs ? Mais à 5 contre moi (sachant que j'étais encore tétanisée de l'impasse), je n'ai pensé à aucune approche "douce" et "non violente". Ai-je imaginé sortir de nouveau ma platine et l'utiliser ? Oui. Une spirale de gorges entaillées ? Oui. Aurais-je eu le cran de commettre cela ? Peut-être, je l'ignore. L'ai-je fait ? Non. Ainsi, encore une fois, j'ai réussi à me dégager sans savoir quels mécanismes salvateurs m'ont portée.

C'est en écho à ce genre de mauvaises expériences que je confirme avoir déjà songé à nuire sciemment à un agresseur/"importun", même si un état second (drogue et/ou alcool) aurait pu le rendre inoffensif (ou tout l'inverse car certains individus sont dangereux dans des états seconds). Et j'assume le fait d'avoir eu peur et d'avoir eu ces pensées. Je suis humaine. Vilipendez-moi si vous le souhaitez, mais je ne compte pas présenter des excuses pour des pensées, même hyper violentes, eues sous le choc.

Si quelqu'un tombe à l'eau, je suis la première à plonger pour essayer de sauver. Si un danger menace autrui, je me place spontanément entre autrui et le danger. Tout cela est du vécu : je sais de quoi je suis capable muée par l'adrénaline. Cependant, si je me retrouve seule face à un danger potentiel (je répète : un état second n'est pas forcément synonyme de disparition du risque), alors c'est l'autre ou moi. Et comme je suis souvent emm*rdée, "gentiment" ou non, eh bien oui, je songe à des mécanismes de défense et aussi d'attaque, bien que je sois d'une nature non violente.

 

Un peu de sagacité, que diable : je ne "déforme" pas vos propos. Vous parlez d'agresseurs masculins, puis des hommes en général. L'on comprend que vous incluez les agresseurs, qui sont des hommes, dans lesdits hommes en général au contact desquels vous "apprenez la conciliance" (sinon, vous opéreriez une différence langagière). D'où ma remarque, aussi inspirée par tout ce que j'ai pu lire de vous ces derniers mois (je ne juge point votre e-personnage et vos e-attitudes ; je remarque simplement que vos déclarations sont sans ambages et l'on connaît donc la façon dont vous vous percevez et dont vous envisagez vos rapports à la gent masculine).

Que vous sépariez "drague un peu lourde" et "véritable agression" est un autre sujet : n'importe qui ayant un peu de jugeote se trouve capable d'une telle distinction.

Pour le reste, je ne suis guère "féministe". Je mets les hommes et femmes sur un même pied d'égalité. Je différencie seulement victimes et coupables, quels que soient les sexes. Et je me suis bien gardée de mentionner mon point de vue quant à la peine reçue par la jeune femme personnage central de ce fil de discussion : nul ne sait si j'estime que, à mes yeux, une telle peine de prison est "méritée" ou non.

 

Que tu puisses te défendre en cas d’attaque, qui songerait à te le reprocher ? Que tu prennes les devants en te projetant dans une potentielle future nouvelle agression est on ne peut plus sain.

Il est cependant clair (merci à @Ejainiste d’avoir confirmé cela par des sources) que, dans le cas qui nous occupe, il n’est question, ni de viol, ni d’agression, de la part de la victime, juste d’une personne complètement ivre qui importune un groupe sans violence aucune.

Le fait d’avoir peur (ce qui ne semble manifestement pas être le cas de la meurtrière dans cette histoire-ci) peut-il justifier une telle violence ?

Si c’était le cas, on pourrait raisonner par analogie (comme je l’avais fait, d’autres aussi)…et là, je vais prendre, comme toi ,  un exemple réel :

Celui d’ un ex-collègue (il y a 2 autres cas "très similaires" parmi mes connaissances) qui est rentré un soir chez lui (il pensait vivre l'amour parfait avec son épouse et son fils) et sa femme lui a dit : "Je vais partir à ...avec ...(rencontré dans le cadre des activités du fils); tu pourras venir voir ton fils 2 jours toutes les deux semaines, ce sera comme ça (plus quelques conditions financières, raisonnables certes)...sinon ,je t'accuserai de maltraitance à mon égard -nous en avons parlé avec mon avocat, ce sera ta parole contre la mienne, je gagnerai et tu ne le verras plus..."

...Il a fini par se plier au diktat...Nous avons craint qu'il en vienne au suicide…il s’est déplacé un WE sur deux à l'autre bout de la France ...

Pour te citer  « j'en déduis que nos visions pourraient diverger » en évoquant le fait que tu es une femme (si j’ai bien compris), mais sans trop d’effort, tu pourras imaginer la peur de cet homme, de ce père fou d'amour pour son fils,  à l’énoncé de ce chantage, la peur d’être privé définitivement de celui qui représente tellement plus que sa propre vie.

Cette peur n’est malheureusement pas fantasmagorique, le sexisme anti-père étant ce qu’il est, mais bien présente chez les pères qui divorcent, avec 24 pour cent d’entre eux qui ne voient plus leurs enfants après quelques mois de divorce  ( 1300000 enfants ne voient plus leur père , 2000000 très peu , davantage si l’on prend les enfants devenus majeurs) sur fond de non-présentations, d’ « Eloignement Volontaire de Garde »(EVG comme disent des avocats), d’aliénation mentale, avec une justice pro-mère malgré quelques timides évolutions.

Si on suit le raisonnement de certaines, « peur et montée d’adrénaline » auraient alors justifié une violence aussi inouïe que dans le cas évoqué dans ce sujet, conduisant à une mort et, ensuite, une grande clémence (basée sur le chantage, la peur et la montée d’adrénaline) d’un jury d’assises.

Ce n’est pas mon avis. Ce n’est évidemment pas non plus  celui de celles qui justifient les actes de la meurtrière et voudraient une clémence encore plus grande (elle a été grande déjà) mais pour des raisons bien  distinctes.

Cette différence de justification prend clairement sa source dans le sexe de la victime et celui du meurtrier.

Si l’on met de côté les partis pris idéologiques et sexistes, cette personne s’est tout simplement rendue coupable d’un meurtre perpétré avec une violence inouïe et une absence totale de respect de la vie humaine sur une personne qui ne l’ a jamais menacée et ne lui a jamais fait peur. Avec 12 ans au lieu de 30, elle a bénéficié d’une grande clémence de la part du jury.

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Membre, 25ans Posté(e)
Arndal le beau Membre 180 messages
Forumeur survitaminé‚ 25ans‚
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@Doïna T'es sensée, toi et moi on a très bien compris qu'elle a réagit correctement et normalement, que la justice est inapte à protéger ses citoyennes victimes de viols.

Mais on va te sortir le même discours "Gneugneugneu, il fallait pas qu'elle se défende, la violence c'est mal, il faut qu'elle aille en prison, blablabla"

Tu as beau à leur expliquer les faits, tu as raison, on va t'accuser de féminazie. Moi, je ne suis pas féministe et pourtant je défend cette femme.

C'est comme, il y a eu une histoire quand j'étais ado, des jeunes ont agressé un vieux pour lui prendre son fric. Pas de chance :) c'était un ancien champion en sport de combat... Un des agresseurs a perdu une testicule lors du combat et c'est le vieux qui a été condamné :) . Rappel-toi "La violence c'est pas bien gneugneugneu" tandis qu'un type qui tabasse son gosse jusqu'à la mort, il faut le comprendre, le gamin n'avait pas fait ses devoirs :).

 

@sirielleLà il faut être solidaire. Le viol dans notre société est un fléau. C'est le moment de changer de logiciel. Les hommes qui t'ont violée ne doivent plus avoir de pénis. Il faut nettoyer la société des violeurs et si les institutions n'y arrivent pas alors il faut faire un nettoyage. On a les caméra, l'intelligence artificielle, le Big Data, ect... Tous ceux qui ont commit des viols méritent de se faire buter. C'est le contexte qui est comme ça. Une fois qu'on a nettoyé la société, on peut commencer à réfléchir aux institutions.

C'est comme la sélection naturelle, sauf que cette fois-ci elle est consciente, pas de violeurs, pas de viols. Personnellement, oui je suis un partisan de la peine de mort.

 

Tu sais, plus je vois de femmes qui me disent qu'elles se sont faite violer, plus je me dis "c'est fréquent ce crime ?" et oui. Il y a plein de criminelles qui nuisent aux femmes et j'ai pas envie qu'un jour une femme de ma famille se fasse violer.

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Membre, 25ans Posté(e)
Arndal le beau Membre 180 messages
Forumeur survitaminé‚ 25ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, Nutkin a dit :

Je réalise très bien ce que je dis (et pèse les mots que je choisis pour m'exprimer). Par conséquent, il convient de ne pas surinterpréter le modèle actantiel que j'ai utilisé : j'ai rebondi sur deux interventions précises (celles de @Doïna et @sirielle) et ne me suis point éternisée sur le sujet initial de ce fil, puisqu'il me semble que les avis pour/contre se révèlent assez nombreux et que la discussion générale se mue en impasse (comme lors de chaque fait divers clivant).

Donc, oui, des pensées "violentes" m'ont traversé l'esprit et je les assume. Il s'agit peut-être de ma part sombre, mais je n'y peux rien. Sachant qu'il existe un fossé entre les pensées/imaginations et les actes. Vous ai-je confié avoir franchi ledit fossé ? Non, parce que je n'ai rien franchi du tout. Car, heureusement, j'ai une conscience (ou un truc du genre que je ne parviens guère à nommer), mais sans aucun lien avec la "conciliance" évoquée plus tôt par sirielle).

[Au passage, merci pour ce ton presque condescendant ("Je t'encourage sincèrement à pousser ta réflexion plus loin parce que là, ne t'étonne pas ensuite de passer quelques décennies en prison le jour où tu te feras agresser") me donnant quasi l'impression d'être une décérébrée.]

Vu vos accords grammaticaux au masculin, j'en déduis que nos visions pourraient diverger. Tant pis. Voici une anecdote personnelle prise au hasard (la première à laquelle je songe en vous répondant car elle a l'intérêt de présenter une même soirée comportant une "agression", puis un "importunage", et apparemment des "états seconds" dans les deux cas).

Toulouse, hiver 2012, quasi minuit. Je sors du cinéma Gaumont Wilson de l'hypercentre. Nul transport en commun, alors je décide de rentrer à pied car j'aime la fraîcheur nocturne. Une vingtaine de minutes de marche en fermant bien mon manteau (moins par froid que pour éviter certains désagréments masculins) et en empruntant uniquement les grandes artères éclairées (elles sont presque désertes à ces moments, mais au moins lumineuses).

Acte 1. Au bout de cinq-dix minutes, je sens une présence derrière moi : une ombre calant ses pas sur les miens. Instinctivement (réflexe con ?), je tourne à la première bifurcation. La silhouette me suit. Et je comprends simultanément m'être engagée dans une impasse d'habitations, donc que le seul moyen de sortir de cette situation est d'effectuer un demi-tour. Comment agir à cet instant ? Quand un potentiel danger obscurcit votre dos et que tout peut basculer en quelques secondes. Je me retourne et décide de m'y confronter. Un homme légèrement plus âgé (35 ans environ), stature imposante, bien habillé type gendre idéal, architecte, médecin and co. Il me fixe. Un regard glauque, injecté et perçant, qui glace le sang et fait comprendre que la jeune femme devient proie. Je baisse alors les yeux et réalise qu'il tient son sexe (en pleine érection) et se masturbe ostensiblement. Je suis tétanisée de me retrouver seule ainsi dans une impasse et de voir nos deux corps juste séparés par de petits mètres (la longueur d'une voiture). Je ne sais plus si ma voix est ferme ou biaisée par des inflexions de peur, mais je lui demande de me laisser, de partir. Il répond négativement, en ajoutant des propositions (en gros ce qu'il imagine me faire "romantiquement" dans un premier temps --- là, on saisit par conséquent qu'un second temps différent succédera), toujours en me fixant et en se tripotant de plus en plus. Puis une avancée de son corps destinée à se rapprocher du mien. Quoi faire là, acculée contre une grille de jardin, sa main libre effleurant mes seins et ma taille (oui, "juste" "un" "effleurement", mais pour moi une limite franchie) ? Je cours vite, mais pas en talons. Et j'ai certainement de la force physique, mais suis plus proche de la danseuse que du rugbyman. Oui, il semble dans un état second (yeux injectés, attitude et voix particulières), mais je ne suis guère en mesure de jauger le danger restant. Ma voix ? Crier ? Téléphoner ? Oui, mais il est si près de moi que je délaisse cette option de crainte que les choses ne s'enveniment. Alors je passe mentalement en revue ce que je possède dans mon sac à main afin de me défendre si nécessaire et me souviens de ma platine de patin à roulettes. Une platine similaire à celle-ci, récupérée chez un coéquipier avant la séance de cinéma. Selon la manière dont un tel objet est tenu, ça peut faire très mal. Ça peut blesser, ça peut trancher, ça peut tuer. Que ce mec ait été dans un état second ou non, finalement dangereux ou non, ai-je imaginé lui asséner un coup en pleine tempe le laissant sur le carreau ? Oui, absolument. Ai-je imaginé lui frapper par surprise la gorge ou la nuque, en visualisant la plaie sanguinolente béante, puis l'achever ? Oui. Ces trois zones (tempe, gorge, nuque) auraient pu être fatales. Pourtant, c'est bien à elles que je songeais et non à un "simple" coup dans les c*uilles. Oui, des pensées extrêmement claires et violentes. Bref, je suis parvenue à maîtriser ma peur et la situation, puis à fuir.

Acte 2. Sous le choc de ces émotions, je choisis de terminer mon parcours en taxi (prendre un taxi seule la nuit ne me rassure guère, mais bon). Au premier passage piéton, soit moins de quelques minutes après m'être extirpée de l'impasse, des gars très avinés m'interpellent. Ils commencent à m'entourer et je sens des mains m'approcher, pénétrer mon "espace vital", mais sans me toucher. Puis des discours "particuliers" : de la drague relou d'abord, des termes plus dépréciatifs ensuite. Toujours des propos, aucun attouchement. Enfin, ce cercle masculin se resserre autour de moi. Il s'agit d'hommes de ma génération complètement bourrés et s'échauffant les uns les autres. Peut-être qu'une pichenette aurait suffi à les faire tomber tels des dominos ? Peut-être étaient-ils finalement inoffensifs ? Mais à 5 contre moi (sachant que j'étais encore tétanisée de l'impasse), je n'ai pensé à aucune approche "douce" et "non violente". Ai-je imaginé sortir de nouveau ma platine et l'utiliser ? Oui. Une spirale de gorges entaillées ? Oui. Aurais-je eu le cran de commettre cela ? Peut-être, je l'ignore. L'ai-je fait ? Non. Ainsi, encore une fois, j'ai réussi à me dégager sans savoir quels mécanismes salvateurs m'ont portée.

C'est en écho à ce genre de mauvaises expériences que je confirme avoir déjà songé à nuire sciemment à un agresseur/"importun", même si un état second (drogue et/ou alcool) aurait pu le rendre inoffensif (ou tout l'inverse car certains individus sont dangereux dans des états seconds). Et j'assume le fait d'avoir eu peur et d'avoir eu ces pensées. Je suis humaine. Vilipendez-moi si vous le souhaitez, mais je ne compte pas présenter des excuses pour des pensées, même hyper violentes, eues sous le choc.

Si quelqu'un tombe à l'eau, je suis la première à plonger pour essayer de sauver. Si un danger menace autrui, je me place spontanément entre autrui et le danger. Tout cela est du vécu : je sais de quoi je suis capable muée par l'adrénaline. Cependant, si je me retrouve seule face à un danger potentiel (je répète : un état second n'est pas forcément synonyme de disparition du risque), alors c'est l'autre ou moi. Et comme je suis souvent emm*rdée, "gentiment" ou non, eh bien oui, je songe à des mécanismes de défense et aussi d'attaque, bien que je sois d'une nature non violente.

 

Un peu de sagacité, que diable : je ne "déforme" pas vos propos. Vous parlez d'agresseurs masculins, puis des hommes en général. L'on comprend que vous incluez les agresseurs, qui sont des hommes, dans lesdits hommes en général au contact desquels vous "apprenez la conciliance" (sinon, vous opéreriez une différence langagière). D'où ma remarque, aussi inspirée par tout ce que j'ai pu lire de vous ces derniers mois (je ne juge point votre e-personnage et vos e-attitudes ; je remarque simplement que vos déclarations sont sans ambages et l'on connaît donc la façon dont vous vous percevez et dont vous envisagez vos rapports à la gent masculine).

Que vous sépariez "drague un peu lourde" et "véritable agression" est un autre sujet : n'importe qui ayant un peu de jugeote se trouve capable d'une telle distinction.

Pour le reste, je ne suis guère "féministe". Je mets les hommes et femmes sur un même pied d'égalité. Je différencie seulement victimes et coupables, quels que soient les sexes. Et je me suis bien gardée de mentionner mon point de vue quant à la peine reçue par la jeune femme personnage central de ce fil de discussion : nul ne sait si j'estime que, à mes yeux, une telle peine de prison est "méritée" ou non.

 

J'ai pris le temps de tout lire et je te dis tu n'as pas à te sentir mal de vouloir te défendre. Cet homme qui a sortit son pénis devant toi est un porc et tu étais dans ton droit de lui couper la queue.

 

Tu écoutes les gens dans ces situations, tu es tout le temps coupable. Si tu te défend on va dire """La violence c'est mal""", si tu ne fais rien on va dire """Oh la nulle, elle n'a pas dénoncé un violeur en liberté""". T'es toujours la coupable dans l'histoire, alors que c'est toi qui te fait agresser et qui n'a rien demandé.

 

La "drague lourde" ça existe pas. Là j'ai abordé une femme aujourd'hui, quand je lui ai demandé son numéro de téléphone elle s'est tout d'abord montrée hésitante. Je lui ai souhaité une bonne journée et je l'ai laissé partir. 2 min plus tard, elle me cours après pour prendre mon numéro de téléphone, me disant qu'elle est timide et qu'elle a du mal avec le flirt. Elle a prit mon numéro de téléphone et m'a envoyé un message. Je ne lui ai pas forcé la main. J'ai été respectueux. C'est ça la drague. Ces mecs là, ils menacent les femmes, les dénigrent, leur manquent de respect...

 

 

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 471 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, Nutkin a dit :

Un peu de sagacité, que diable : je ne "déforme" pas vos propos. Vous parlez d'agresseurs masculins, puis des hommes en général. L'on comprend que vous incluez les agresseurs, qui sont des hommes, dans lesdits hommes en général au contact desquels vous "apprenez la conciliance" (sinon, vous opéreriez une différence langagière). D'où ma remarque, aussi inspirée par tout ce que j'ai pu lire de vous ces derniers mois (je ne juge point votre e-personnage et vos e-attitudes ; je remarque simplement que vos déclarations sont sans ambages et l'on connaît donc la façon dont vous vous percevez et dont vous envisagez vos rapports à la gent masculine).

Que vous sépariez "drague un peu lourde" et "véritable agression" est un autre sujet : n'importe qui ayant un peu de jugeote se trouve capable d'une telle distinction.

Pour le reste, je ne suis guère "féministe". Je mets les hommes et femmes sur un même pied d'égalité. Je différencie seulement victimes et coupables, quels que soient les sexes. Et je me suis bien gardée de mentionner mon point de vue quant à la peine reçue par la jeune femme personnage central de ce fil de discussion : nul ne sait si j'estime que, à mes yeux, une telle peine de prison est "méritée" ou non.

 

 

Il y a 16 heures, Doïna a dit :

C'est ce qu'a fait Bertrand Cantat sur la personne de Marie Trintignant et il faut croire que ça n'a pas choqué tant que ça puisqu'il est remonté faire son kéké sur scène sitôt sa courte peine terminée.

Quoique Marie Trintignant "l'avait énervé" parce qu'il ne supportait pas qu'elle discute avec son ex en tant que père de ses enfants.

 

Il y a 6 heures, Arndal le beau a dit :

à il faut être solidaire. Le viol dans notre société est un fléau. C'est le moment de changer de logiciel. Les hommes qui t'ont violée ne doivent plus avoir de pénis. Il faut nettoyer la société des violeurs et si les institutions n'y arrivent pas alors il faut faire un nettoyage. On a les caméra, l'intelligence artificielle, le Big Data, ect... Tous ceux qui ont commit des viols méritent de se faire buter. C'est le contexte qui est comme ça. Une fois qu'on a nettoyé la société, on peut commencer à réfléchir aux institutions.

C'est comme la sélection naturelle, sauf que cette fois-ci elle est consciente, pas de violeurs, pas de viols. Personnellement, oui je suis un partisan de la peine de mort.

 

Tu sais, plus je vois de femmes qui me disent qu'elles se sont faite violer, plus je me dis "c'est fréquent ce crime ?" et oui. Il y a plein de criminelles qui nuisent aux femmes et j'ai pas envie qu'un jour une femme de ma famille se fasse violer.

En tout cas je considère que faire ici plus ou moins clairement ou implicitement l'apologie d'un homicide criminel condamné par la justice (à plus de dix ans de prison de surcroît) et sachant que la légitime défense n'a pu être retenue, s'apparente à mes yeux à de l'incitation à la haine sur réseau social. 

Modifié par sirielle
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Membre, 70ans Posté(e)
jacky29 Membre 37 949 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
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Le 12/06/2021 à 17:15, Kyoshiro02 a dit :

Âgée de 18 ans à l'époque des faits, elle a frappé deux fois à la tête la victime, qui l'avait importunée à plusieurs reprises.

https://www.bfmtv.com/police-justice/12-ans-de-prison-pour-la-femme-qui-a-tue-a-coup-de-pied-un-homme-qui-l-importunait_AD-202106120107.html

c'est un peu extrême!(sourire!) un tel comportement peut s'expliquer par le vécu de cette femme... j'espère que plus tard, elle aura appris à se connaître et à se maitriser sinon, elle passera sa vie en prison. 

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Membre, 25ans Posté(e)
Arndal le beau Membre 180 messages
Forumeur survitaminé‚ 25ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, sirielle a dit :

 

 

En tout cas je considère que faire ici plus ou moins clairement ou implicitement l'apologie d'un homicide criminel condamné par la justice (à plus de dix ans de prison de surcroît) et sachant que la légitime défense n'a pu être retenue, s'apparente à mes yeux à de l'incitation à la haine sur réseau social. 

T'es sérieuse ? Incitation à la haine, c'est attaquer les personnes en fonction de leur religion, de leur couleur de peau, de leur orientation sexuelle, de leur sexe. L'incitation à la haine se sont les propos xenophobe, transphobe, islamophobe, antisémite, anti-chrétien, ect...

 

Être pour la peine de mort n'est pas une incitation à la haine mais bon :)

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Membre, 47ans Posté(e)
garthriter Membre 5 438 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
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Il y a 1 heure, sirielle a dit :

En tout cas je considère que faire ici plus ou moins clairement ou implicitement l'apologie d'un homicide criminel condamné par la justice (à plus de dix ans de prison de surcroît) et sachant que la légitime défense n'a pu être retenue, s'apparente à mes yeux à de l'incitation à la haine sur réseau social. 

 

il y a 17 minutes, Arndal le beau a dit :

T'es sérieuse ? Incitation à la haine, c'est attaquer les personnes en fonction de leur religion, de leur couleur de peau, de leur orientation sexuelle, de leur sexe. L'incitation à la haine se sont les propos xenophobe, transphobe, islamophobe, antisémite, anti-chrétien, ect...

Être pour la peine de mort n'est pas une incitation à la haine mais bon :)

Faudrait aussi que tu apprennes à lire. Elle ne donne pas une définition officielle. Elle dit que POUR ELLLE, ça S'APPARENTE...

Non seulement elle précise que c'est son opinion personnelle, mais également que ça ressemble et non que c'est exactement la même chose.

Modifié par garthriter
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