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12 ans de prison pour la femme qui a tué à coups de pied un homme qui l'importunait

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Kyoshiro02

Messages recommandés

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 51ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 708 messages
51ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Sarkozix a dit :

Il n'était même pas un violeur ça se trouve ,

C’est pas ça se trouve , ça n’en était pas un sauf preuve du contraire 

il y a 2 minutes, Sarkozix a dit :

ça se trouve c'était juste un mec un peu lourd , désoeuvré et à qui on a collé le statut du pire gars de la terre pour justifier une barbarie.

Je n’ai pas lu que Vincent Cazeaux était désœuvré.

 

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Posté(e)
il y a 3 minutes, DroitDeRéponse a dit :

C’est pas ça se trouve , ça n’en était pas un sauf preuve du contraire 

Je n’ai pas lu que Vincent Cazeaux était désœuvré.

 

Donc c'etait un mec normal , nul besoin d'en arriver là avec lui.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 51ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 708 messages
51ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 8 minutes, Sarkozix a dit :

Donc c'etait un mec normal 

Ça on ne le sait pas non plus ;)

 

Modifié par DroitDeRéponse
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Invité
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Invité
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Il y a 3 heures, Arndal le beau a dit :

T'es dans un autre monde. Ta mère elle sort dehors, elle se fait violer il se passera rien. Si tu as pas compris ça, ça va être compliqué de discuter avec toi

Ou ta grand-mère ou ta soeur qui se font violer chez elles , pourquoi toujours celle des autres ? ça peut aussi arriver aux tiens non ? 

Modifié par Sarkozix
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Invité
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Invité
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Posté(e)
Il y a 3 heures, Arndal le beau a dit :

Bah ça va alors s'il était bourré ^^

 

C'est pas que la justice ne fait pas occasionnellement bien son travail. C'est juste que tu n'as pas compris qu'elle ne fonctionne pas. Ta mère, ta sœur, ta collègue ou ton amie se fait violer, les policiers même s'ils ont envie de l'aider il y a beaucoup trop de cas à traiter. 

Ou ta mère se fait violer dans les caves pendant qu'elle descend les poubelles , ça aussi c'est un exemple.

Modifié par Sarkozix
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Membre, 49ans Posté(e)
MarcThor Membre 2 219 messages
Forumeur vétéran‚ 49ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, Doïna a dit :

Justement, quand on se défend et qu'on est en état de choc, on ne réfléchit plus, on ne mesure pas ses coups, on se défend, c'est tout. Je puis en témoigner.

Et ce n'est vrai que pour les femmes?

Et cela justifierait qu'elle prenne moins de 12 ans ( au lieu de 30 , peine tenant déjà énormément compte de circonstances atténuantes)- donc elle n'en fera sans doute que 6 ???

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Membre, 49ans Posté(e)
MarcThor Membre 2 219 messages
Forumeur vétéran‚ 49ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, guernica a dit :

ça veut peut être dire que quand les femmes meurent sous les coups, ou brûlées vives, ou passées par la fenêtre.... On en fait pas toute une tartine....

mais bon, effectivement, ça arrive presque tous les jours... Du coup, on se dit "tiens ? Encore un féminicide !"

Justement c'est le contraire! On ne parle que des" féminicides(terme créé par les néoféministes pour invisibiliser les hommes tués et créer une distinction entre les victimes)...regarde les infos  et ce forum...qui parle des hommes tués par leur conjointe? Qui parle des 1300 pères qui se suicident chaque année car on les empeche de voir leur enfant( sur fond d'aliénation mentale, d'EVG etc , la justice n 'y faisant rien...)? etc etc

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Membre, 49ans Posté(e)
MarcThor Membre 2 219 messages
Forumeur vétéran‚ 49ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Sarkozix a dit :

Oui ça je sais je repondai aux dires de l'autre.

C'est pas qu'il y a forcement trop de cas à traiter, mais surtout que c'est extrêmement difficile à déterminer s'il y a eu viol , si la personne était ou pas consentante et en général cela tient plus des dires de l'auteur que de la victime , en France je crois par an seulement 3% des cas amènent à une condamnation. 

Et que dire des hommes violés? 

Là, il y a encore moins de plaintes, de plaintes prises en compte, d' enquêtes, et encore davantage quand le coupable présumé est une femme...

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Membre, 105ans Posté(e)
LAKLAS Membre 12 923 messages
Maitre des forums‚ 105ans‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, boeingue a dit :

il faut tenir compte de ce qu'elle a subit avant !

Justement je pense qu'elle a voulu se défouler sur un individu à terre et diminué par l'alcool de tous les sévices qu'elle a enduré auparavant et c'est l'emmerdeur qui en a fait les frais. Il reste à savoir ce qu'il a fait ou dit à l'agresseuse car " il l'importunait " c'est plutôt vague !!

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Membre, 49ans Posté(e)
MarcThor Membre 2 219 messages
Forumeur vétéran‚ 49ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Doïna a dit :

Mais alors, qu'est-ce qu'elle attend ? :smile2: (Je plaisante).

Sauf que la peur n'est pas un trouble. On peut tous avoir peur, cela ne fait pas de nous des malades mentaux.

Donc , si je suis bien ta thèse au fil de tes réponses, un homme dont l'épouse lui dit qu'elle va divorcer et demander la garde des enfants ( voire le menacer de fausses allégations s'il n'obéit pas à toutes ses exigences) et qui a donc peur de ne plus voir ses enfants ( la pire des choses), le sexisme anti-père en justice familiale étant ce qu'il est, devrait etre acquitté en justice( puisqu'il a eu peur, a eu une montée d'adrénaline ...)???

Ce n'est pas ce que je pense; il faut dire que, moi, je suis pour l'égalité homme-femme dans TOUS les domaines( y compris en justice, en justice familiale etc)...

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Membre, 49ans Posté(e)
MarcThor Membre 2 219 messages
Forumeur vétéran‚ 49ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, Doïna a dit :

Agresser, c'est prendre des risques. Par contre, il ne faudrait pas non plus comparer ce qui n'est pas comparable : un mec qui se fait insulter par une femme ou par un gosse, ce n'est pas comparable à la femme ou au gosse qui se fait agresser par un mec.

Ben voyons...c'est toujours le même problème avec les féministes 2.0, les néoféministes, l'égalité homme-femme, c'est oui quand vous voulez et que cela vous arrange non quand vous ne voulez pas et que cela ne vous arrange pas ( discrimination positive, PMA/GPA, justice, justice familiale etc).

Je ne vois pas du tout ce que les "gosses" viennent faire là-dedans...un gosse qui se fait agresser par une femme ( CAS MAJORITAIR-voir enfance en danger), c'est différent d'un gosse qui se fait agresser par un homme??? 

SOURCE Enfance en danger:

http://enfanceendanger.unblog.fr/2015/01/27/les-chiffres-et-statistiques-de-la-maltraitance-infantile/

 

 

EED capture.PNG

Il y a 12 heures, Doïna a dit :

Tu n'es pas une femme pour comprendre ce qu'est la peur du viol. C'est quelque chose auquel une femme pense dès l'instant où un type commence à l'importuner.

Mais tu disgresses comme toujours et fais twister les propos de ceux qui ne vont pas dans ton sens, @Arndal le beau a raison, le mieux c'est de te laisser seul avec ton mépris crasse des femmes.

Ah parce que le viol ne concerne QUE les femmes???

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Membre, 42ans Posté(e)
hanss Membre 45 051 messages
Maitre des forums‚ 42ans‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, Kyoshiro02 a dit :

Et justement, après ce qu'elle a fait, pouvons-nous sérieusement la laisser dans la société ?

Il ne faut pas oublier que la peine maximale pour ces faits sont de 30 ans, qu'en général il y a des peines de 20 ans et qu'elle a pris "que" 12 ans.

De mon expérience je n’ai vu que 2 personnes condamnées à 30 ans, un homme et une femme ayant tué leur conjoint, le meurtre avait été prémédité et de sang froid avec tortures et sévices. 

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Animateur, Le gras c'est la vie, 35ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 20 351 messages
35ans‚ Le gras c'est la vie,
Posté(e)
Il y a 13 heures, Doïna a dit :

Agresser, c'est prendre des risques. Par contre, il ne faudrait pas non plus comparer ce qui n'est pas comparable : un mec qui se fait insulter par une femme ou par un gosse, ce n'est pas comparable à la femme ou au gosse qui se fait agresser par un mec.

On peut te féliciter pour ce post misandre.

Et il y a quoi d'autre aussi ? Un maghrébin qui agresse un noir n'est pas comparable au noir qui agresse un maghrébin ? Un peu de sérieux...

  • Merci 1
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Membre, 42ans Posté(e)
hanss Membre 45 051 messages
Maitre des forums‚ 42ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Kyoshiro02 a dit :

On peut te féliciter pour ce post misandre.

Et il y a quoi d'autre aussi ? Un maghrébin qui agresse un noir n'est pas comparable au noir qui agresse un maghrébin ? Un peu de sérieux...

Oui c est pas pareil :sleep:

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Membre, 49ans Posté(e)
MarcThor Membre 2 219 messages
Forumeur vétéran‚ 49ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Doïna a dit :

Tu n'es pas une femme pour comprendre ce qu'est la peur du viol. C'est quelque chose auquel une femme pense dès l'instant où un type commence à l'importuner.

Mais tu disgresses comme toujours et fais twister les propos de ceux qui ne vont pas dans ton sens, @Arndal le beau a raison, le mieux c'est de te laisser seul avec ton mépris crasse des femmes.

Pourtant des femmes sont aussi violées par des femmes et des hommes, mineurs ou majeurs, sont violés par des femmes :

 

https://www.madmoizelle.com/temoignage-viol-femme-760241

https://www.madmoizelle.com/viol-conjugal-homme-337616

https://www.madmoizelle.com/homme-victime-viol-490723

 

L' IMMENSE étude de LARA STEMPLE, juriste féministe, et de ses collègues, est édifiante. On en trouve heureusement quelques extraits sur des médias secondaires ; quelques extraits :

 

-L'an dernier, une surprenante statistique ressortait du National Crime Victimization Survey [enquête nationale sur les victimes de la criminalité]. Après avoir interrogé 40.000 foyers sur le viol et la violence sexuelle, l'enquête trouvait que 38% des victimes déclarées étaient des hommes.

 

-Si le calcul des données actuelles n'est pas encore adapté à cette nouvelle définition, Lara Stemple décortique d'autres enquêtes nationales dans son dernier article, «La victimisation sexuelle des hommes aux Etats-Unis: quand de nouvelles données contrarient d'anciennes hypothèses», écrit en collaboration avec Ilan Meyer et publié dans l'édition du 17 avril de l'American Journal of Public Health. L'une de ces enquêtes est la National Intimate Partner and Sexual Violence Survey de 2010, pour laquelle les CDC avaient inventé une nouvelle catégorie de violence sexuelle, la «contrainte à pénétrer». Cette définition inclut des victimes ayant été forcées à pénétrer quelqu'un avec des parties de leur propre corps, par la force physique ou la contrainte, ou quand la victime était ivre, droguée, ou autrement incapable d'exprimer son consentement.Quand de tels cas sont pris en compte, les chiffres relevant de contacts sexuels non consentis sont fondamentalement équivalents entre les sexes, avec 1,270 million de femmes et 1,267 million d'hommes déclarant avoir été victimes de violences sexuelles.

 

 

-Les femmes violent aussi

Mais alors, qu'est-ce qui peut donc pousser les hommes à se déclarer subitement victimes de violences sexuelles? Le moindre acteur a une blague sur le viol en prison et les procès de crimes sexuels perpétrés contre des hommes sont encore rares. Mais les normes genrées sont en train de se distendre et cette évolution permet aux hommes d'admettre –si les termes de l’enquête sont suffisamment subtils et spécifiques– leur vulnérabilité. Une récente analyse des données du BJS, par exemple, montre que 46% des victimes masculines l'ont été d'une personne de sexe féminin.

 

 

-Le dernier élément scandaleux de l'article de Stemple et Meyer concerne les détenus, qui n'entrent pas du tout dans les statistiques générales. Ces dernières années, le BJS a commandité deux études portant sur les prisons pour adultes, les centres de détention et les établissements pénitentiaires réservés aux mineurs. Des enquêtes méthodologiquement excellentes parce qu'elles respectaient l'anonymat des participants au sein des établissements, tout en posant des questions très précises et explicites («Est-ce qu'un détenu vous a physiquement forcé à lui faire ou à vous faire une fellation?»). Les résultats de ces enquêtes vont à l'encontre de nos a priori. Ici, les femmes sont plus susceptibles d'être agressées par d'autres détenues, et les hommes par des gardiens, dont beaucoup de gardiennes.

Par exemple, dans les centres pour mineurs et pour les abus perpétrés par des membres du personnel pénitentiaire89% des cas concernent des garçons abusés par une femme. Au total, le nombre d'abus perpétrés sur des détenus est astronomique: 900.000 cas déclarés.

 

Quelques articles abordant l’étude de Lara STEMPLE :

http://www.slate.fr/story/90153/hommes-viol

https://kassataya.com/2014/08/17/quand-les-hommes-sont-violes/

https://www.youtube.com/watch?v=xDR3daN4ig8&feature=youtu.be

 

 

En outre, les couples LGBT ne sont pas épargnés par la violence conjugale: la prévalence est la plus forte chez les femmes lesbiennes et bisexuelles:

 

La prévalence à vie de la violence conjugale chez les couples LGB semble être similaire ou supérieure à celle des hétérosexuels: 61,1% des femmes bisexuelles, 43,8% des femmes lesbiennes, 37,3% des hommes bisexuels et 26,0% des hommes homosexuels ont vécu de la violence domestique au cours de leur vie. Lorsque les épisodes de violence grave étaient pris en compte, la prévalence était similaire ou supérieure chez les adultes LGB (femmes bisexuelles: 49,3%; femmes lesbiennes: 29,4%; hommes homosexuels: 16,4%) par rapport aux adultes hétérosexuels (femmes hétérosexuelles: 23,6%; hommes hétérosexuels: 13,9 %).

SOURCE :

https://www.7millionsdemousquetaires.ca/post/quand-la-violence-conjugale-frappe-les-couples-de-meme-sexe

 

La légende néoféministe de « l’homme violent toujours coupable et de la femme toujours vertueuse pauvre victime » en prend un coup…

Sur les viols:

ONDRP 2019 , violences sexuelles, pages 80 à 86 :

Nous pouvons estimer que 185000 personnes ont déclaré avoir été victimes de telles violences en 2018. Rapportée à la population française, la proportion de personnes victimes est mesurée à 0,4% des individus âgés de 18 à 76 ans et résidant en France métropolitaine. Ces estimations sont en baisse comparées aux données de l’année précédente, année pour laquelle 265000 personnes avaient déclaré avoir subi des violences sexuelles par une personne non-cohabitante en 2017, ce qui représentaient 0,6% des 18-76 ans (baisse significative au seuil d’erreur de 5%). Toutefois, l’année 2017 avait été marquée par une forte hausse du nombre de victimes déclarées. Ainsi, l’estimation du nombre de victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits en 2018 retrouve le niveau mesuré pour l’année 2016. Notons que les comparaisons avec les années antérieures sont difficiles pour deux raisons principales. D’une part, la question portant sur le fait d’avoir subi ou non des violences sexuelles a été reformulée en 2017, ce qui peut avoir un impact sur cet indicateur. D’autre part, l’intégralité du questionnaire est traduite dans plusieurs langues50 depuis 2017. Les enquêtés non-francophones peuvent donc reporter les violences sexuelles hors ménage subies, augmentant de fait le nombre de personnes qui peuvent potentiellement déclarer en avoir été victimes. In fine, il est possible de comparer les tendances entre 2008 et 2015 et entre 2016 et 2018 mais une rupture statistique doit être relevée entre l’estimation du nombre de victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits en 2015 et celle de 2016. Par ailleurs, l’enquête CVS permet d’estimer que 67000 personnes ont déclaré avoir subi un viol ou une tentative de viol en 2018 par une personne non-cohabitante. Les évolutions du nombre de victimes de ce type d’agression suivent une tendance similaire à celle mesurée pour l’ensemble des victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits. En particulier, après avoir suivi une tendance à la baisse jusqu’en 2010, le nombre de victimes de viol ou de tentative de viol par une personne non-cohabitante a augmenté en 2011. Les estimations du nombre de victimes ont ensuite oscillé autour de 50000 personnes victimes jusqu’en 2015. Puis, comme pour l’ensemble des violences sexuelles hors ménage au moment des faits, le nombre estimé de victimes de viol ou de tentative de viol a augmenté, atteignant en 2017 son plus haut niveau depuis la création de l’enquête (93000 victimes estimées). En 2018, le nombre de victimes déclarées de viol ou de tentative de viol a baissé, se rapprochant du niveau atteint en 2016 (58000 victimes déclarées). ÉLÉMENTS DE PROFIL DES VICTIMES En compilant les données des enquêtes 2012 à 2019, il est possible d’apporter un éclairage plus précis sur les caractéristiques des personnes victimes. On observe ainsi que les femmes sont davantage victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits que les hommes. Plus précisément, 0,5% des femmes âgées de 18 à 76 ans en ont été victimes en moyenne chaque année sur la période 2011-2018 contre 0,2% des hommes. De ce fait, les trois quarts des victimes de violences sexuelles hors ménage sont des femmes. Les individus les plus jeunes sont également les plus touchés par ces violences. En particulier, les enquêtes CVS 2012-2019 permettent de montrer qu’en moyenne, chaque année, 0,8% des jeunes âgés de 18 à 29 ans se sont déclarés victimes de violences sexuelles par une personne non-cohabitante, contre 0,2% des personnes âgées de 30 à 76 ans. Ainsi, on estime que 45% des victimes sont des jeunes âgés de 18 à 29 ans. En croisant les données relatives au sexe et à l’âge des victimes, les résultats montrent que les jeunes femmes sont les plus touchées par les violences sexuelles hors ménage. La proportion de victimes parmi les femmes âgées de 18 à 29 ans s’établit en moyenne à 1,3% chaque année. On estime ainsi que 38% des victimes de violences sexuelles par une personne non-cohabitante sont des femmes âgées de 18 à 29 ans. Par ailleurs, les personnes résidant dans une grande unité urbaine52 sont également les plus concernées par ces violences. En effet, 0,5% des personnes résidant dans une agglomération de plus de 100000 habitants ont déclaré avoir subi des violences sexuelles hors ménage au moment des faits en moyenne chaque année entre 2011 et 2018. À l’inverse, les habitants de zones rurales semblent les moins touchés puisque 0,2% d’entre eux ont déclaré avoir subi de telles violences en moyenne chaque année.

Enfin, les données des enquêtes CVS 2012- 2019 montrent que les personnes les plus pauvres sont davantage victimes de violences sexuelles par une personne non-cohabitante. En effet, 0,6% des personnes appartenant à un ménage dont le niveau de vie fait partie des 30% les plus modestes ont déclaré avoir été victimes de telles violences sexuelles, contre 0,3% des personnes issues de classes moyennes et 0,2% des personnes appartenant aux catégories aisées53. ÉLÉMENTS DE CIRCONSTANCES ET DE DÉROULEMENT DES ATTEINTES Afin de présenter une analyse plus fine du contexte de ces violences, les données portent à présent sur les personnes ayant déclaré avoir subi des violences sexuelles par un individu non-cohabitant au cours des deux dernières années, et non plus au cours de l’année précédente uniquement. On estime ainsi que parmi les personnes ayant déclaré avoir subi des violences sexuelles hors ménage au moment des faits sur la période 2010/2011-2017/2018, 22% ont subi un viol, 19% ont été victimes d’une tentative de viol et 29% ont déclaré avoir subi des attouchements sexuels54. Notons que dans 29% des cas, la nature des violences subies n’est pas spécifiée. Bien que les violences sexuelles dont il est question soient perpétrées par une personne ne vivant pas avec la victime au moment des faits, dans plus de la moitié des cas, elles sont commises dans une habitation (52%). Plus précisément, 24% des violences sexuelles hors ménage au moment des faits sont commises au domicile de la victime et 27% sont commises dans le logement de quelqu’un d’autre. Il est à préciser que 1% de ces violences ont lieu dans l’immeuble de la victime. Dans 10% des cas, les violences sexuelles hors ménage au moment des faits se sont déroulées sur le lieu de travail ou d’étude de la victime. Enfin, dans respectivement 9% et 7% des cas, les violences ont été commises dans la rue ou un transport en commun. Notons que 21% des victimes ont déclaré que les faits avaient eu lieu dans un autre endroit que ceux précédemment cités. Il peut alors s’agir d’un établissement commercial comme un bar ou un restaurant, d’un vestiaire sportif ou d’un autre type de lieu (voitures, forêts, etc.). Les violences sexuelles par une personne noncohabitante s’accompagnent de violences physiques dans 38% des cas et de l’usage ou la menace d’une arme dans 8% des situations55.

PROFIL DU OU DES AUTEURS Dans la grande majorité des cas, les agresseurs ont agi seuls. En effet, 91% des victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits durant la période 2010/2011-2017/2018 ont déclaré que l’agression avait été commise par une seule personne, tandis que 8% des victimes ont précisé que plusieurs personnes avaient commis l’agression. Notons que 1% des enquêtés n’ont pas apporté de précisions à ce sujet. Les violences sexuelles sont commises par un agresseur ou un groupe d’agresseurs de sexe masculin dans 86% des cas. À l’inverse, 13% de ces violences sont perpétuées par au moins une femme. Plus précisément, dans 9% des cas, l’agresseur est une femme qui a agi seule et dans 4% des cas, il s’agit d’un groupe d’agresseurs composé d’au moins une femme. Comme précédemment, 1% des enquêtés victimes n’ont pas donné de précisions à ce sujet. Les victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits connaissaient leurs agresseurs avant les faits dans plus des deux tiers des cas (68%). Cette proportion est encore plus élevée lorsqu’il s’agit d’un viol puisque l’enquête CVS révèle que 84% des victimes de viol hors ménage au moment des faits connaissaient leur agresseur avant les violences subies. L’auteur des violences, ou au moins un des auteurs, était sous l’emprise d’alcool ou de drogue dans 39% des cas. SUITE ET CONSÉQUENCES DE LA VICTIMATION Parmi les personnes ayant déclaré avoir été victimes de violences sexuelles par un individu non-cohabitant sur la période 2010/2011- 2017/2018, 16% ont précisé s’être déplacées à la police ou à la gendarmerie pour reporter les faits subis. Une fois sur place, plus des trois quarts des victimes déposent plainte (78%) et 18% font une déclaration de type main-courante. Notons que 4% des personnes qui se sont déplacées à la police ou à la gendarmerie renoncent à faire une déclaration sur place. En définitive, le taux de plainte, parmi l’ensemble des victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits, est estimé à 13% tandis que 3% des victimes déposent une main courante. Les victimes de viol ou de tentative de viol ont davantage tendance à dénoncer les faits aux autorités. En effet, un peu plus d’un quart d’entre elles se déplacent à la police ou à la gendarmerie (26%). Le taux de plainte pour viol ou tentative de viol est estimé à 22% dans les enquêtes CVS. Notons que 3% des victimes de viol ou de tentative de viol font une déclaration de type main courante et 2% d’entre elles se déplacent au commissariat ou à la gendarmerie mais renoncent à faire une déclaration sur place. Les raisons évoquées par les victimes pour ne pas s’être rendues à la police, à la gendarmerie ou pour ne pas avoir fait de déclaration sont multiples. Le principal motif est que, selon les victimes enquêtées, cela n’aurait été d’aucune utilité. En effet, 73% des victimes de violences sexuelles hors ménage n’ayant pas fait de déclaration (qu’elles se soient ou non déplacées) estiment que «cela n’aurait servi à rien». Près des deux tiers des victimes disent avoir préféré une autre solution (65%) et 54% expliquent avoir souhaité éviter des épreuves supplémentaires, comme le témoignage et les confrontations avec l’agresseur. Les motifs «ce n’était pas grave» et «pour éviter que cela se sache» sont chacun cités par moins de la moitié des victimes de violences sexuelles hors ménage n’ayant pas reporté les faits (respectivement 46% et 43%). Enfin, près d’un tiers des victimes de ces violences qui ne se sont pas déplacées à la police/gendarmerie ou n’ont pas fait de déclaration ont dit avoir eu peur des représailles ou d’une vengeance (32%). À la suite de violences sexuelles hors ménage au moment des faits, 18% des victimes consultent un médecin et 6% passent au moins une nuit à l’hôpital. Les victimes consultent un psychiatre ou un psychologue dans un peu moins d’un quart des cas (24%). Dans la majorité des cas, les victimes en parlent à leur entourage. En effet, près des deux tiers des victimes de violences sexuelles par un individu non-cohabitant en parlent à des amis ou à leurs proches (65%). Enfin, il est à noter que 11% des victimes prennent contact avec une association ou un numéro gratuit d’aide aux victimes, et, dans une même proportion, parlent de leur situation à des services sociaux.

L’un des résultats importants de cette analyse, résultant de la méthodologie spécifique de l’enquête CVS, est la proportion de victimes qui déclarent n’en avoir jamais parlé auparavant. En effet, l’enquête CVS est une enquête en population générale, ce qui signifie qu’elle interroge toutes les personnes potentiellement victimes, qu’elles aient ou non déposé plainte, qu’elles aient ou non contacté une association, un médecin, un psychologue, etc. Les enquêtés ayant répondu avoir été victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits mais n’en ayant pas parlé aux personnes citées dans l’enquête et mentionnées supra56 sont questionnés afin de savoir s’il s’agit de la première fois qu’ils évoquent les faits. On estime ainsi que 21% des victimes ont déclaré n’en avoir jamais parlé auparavant57. Autrement dit, une victime de violences sexuelles hors ménage au moment des faits sur cinq n’en a parlé à personne avant la passation de l’enquête. [56] À savoir, un service téléphonique ou une association ou d’aide aux victimes, les services sociaux, des amis, un psychiatre ou un psychologue. [57] Notons que, malgré le fait qu’ils aient déclaré n’en avoir parlé à personne, 2 enquêtés ont déposé une plainte ou une main courante (soit moins de 1% des 721 victimes déclarées).

 

Source-INHESJ /ONDRP 2019 de l’ONDRP parue en 2019, INTEGRALITE de l’enquête :

https://inhesj.fr/sites/default/files/publications/files/2019-12/RA_ONDRP_2019.pdf

 

 Données intéressantes:

https://inhesj.fr/publications/flashcrim/les-femmes-condamnees-pour-viol-en-france   (INHESJ)

https://inhesj.fr/sites/default/files/publications/files/2019-12/flash_25.pdf

 

Donc: moins de 1% des condamnations pour viol concernent des femmes. Pourtant, 13% de ces violences ( viols, agressions sexuelles)sont perpétuées par au moins une femme... On parle d'impunité???

 

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Animateur, Le gras c'est la vie, 35ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 20 351 messages
35ans‚ Le gras c'est la vie,
Posté(e)
il y a 3 minutes, hanss a dit :

De mon expérience je n’ai vu que 2 personnes condamnées à 30 ans, un homme et une femme ayant tué leur conjoint, le meurtre avait été prémédité et de sang froid avec tortures et sévices. 

C'est assez rare les condamnations à 30 ans. 20 ans dans la majorité des jugements. Avec 12 ans dans ce cas (6 en cas de remise de peine), on peut estimer que la justice est clémente dans cette situation.

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hanss Membre 45 051 messages
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il y a 5 minutes, Kyoshiro02 a dit :

C'est assez rare les condamnations à 30 ans. 20 ans dans la majorité des jugements. Avec 12 ans dans ce cas (6 en cas de remise de peine), on peut estimer que la justice est clémente dans cette situation.

Cela dépend des chefs d’inculpation retenus et des peines minimales et maximales pour chacun. Enfin bref il y a de quoi s’embrouiller l’esprit. Pas étonnant qu’il faille autant d’études en droit pour y voir plus clair. 

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hanss Membre 45 051 messages
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C’est bien la qualification pénale d’homicide volontaire qui a été retenue à l’encontre de Kessy ..... 22 ans, qui était jugée depuis ce jeudi 10 juin à Bordeaux. 
 

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Doïna Membre+ 17 448 messages
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Il y a 9 heures, MarcThor a dit :

Et ce n'est vrai que pour les femmes?

Les hommes aussi peuvent être en état de choc et subir une montée d'adrénaline en cas d'agression ou de danger imminent (mon terme n'est d'ailleurs pas "les femmes" mais "on" qui recouvre les humains). Mais par pitié qu'on aille plus me balancer que ce sont des montées d'adrénaline qui motiveraient tous ces féminicides, pour la plupart des meurtres prémédités, dont le mobile est la revendication de la possession de la femme, ce qui est un tout autre sujet que la réaction de la victime face à son agresseur.

Il y a 8 heures, MarcThor a dit :

Pourtant des femmes sont aussi violées par des femmes et des hommes, mineurs ou majeurs, sont violés par des femmes :

OK, je ne le nie pas, par contre est-ce que les hommes vivent avec la peur du viol tout comme une femme peut vivre avec ça ? Est-ce qu'un homme, quand il est importuné dans la rue, se met à avoir peur d'être violé pareil qu'une femme ? 

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Doïna Membre+ 17 448 messages
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De plus, quand on lit la presse, on ne compte plus les infanticides punis de sept ou huit années de prison. Avec les remises de peine, le parent qui tue son enfant ressort au bout de trois ans, il peut recommencer à engendrer comme si de rien ne s'était passé.

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