Les délires de l'antiracisme

Vous saviez déjà sans doute que ça, c'est pas bien :

Al Jolson - Swanee (Rhapsody in Blue - 1945) - YouTube

(Al Jolson chantant "Swanee" en Blackface). 

Et pourtant, qu'est-ce que c'est beau!

Mais ce que vous ne saviez probablement pas (je viens de le découvrir), c'est que ça non plus c'est pas bien :

Opera: Madame Butterfly/Puccini/Un bel dì, vedremo- Mirella Freni (It/En/Fr Lyrics) - YouTube

(Mirella Freni, déguisée en japonaise, chantant "Un bel di, vedremo" de Puccini - extrait de "Madame Butterfly".)

C'est ce qu'on appelle un "Yellowface". Notons d'ailleurs que si l'on en juge par les idées en cours en ce moment aux États-Unis, Puccini n'aurait pu écrire aucun de ses principaux opéras, puisqu'après tout il n'est ni français, ni japonais, ni américain, ni chinois. Tout juste aurait-il pu composer "Tosca", qui se passe à Rome.

Qu'ils nous laissent apprécier la musique en paix, et qu'ils se foutent leurs idéologies où je pense. Ah les cons!

Allez, un dernier pour la route : Al Jolson, toujours en Blackface, chantant "Oh, Susanna!"

Al Jolson Blackface Minstrel Show - YouTube

Tu as oublié le génie français :

A cette époque,  il y avait Louis Amstrong, Duke Ellington, Count Basie, Cab Callaway, Sydney Bechett et l'incomparable Billie Holiday. Moi, je préfère, de très loin.

Pour ma part, je pense que le racisme n'est pas tant dans le grimage que dans ce que l'on fait dire ou faire au  personnage grimé. Il ne me semble pas que  Mme Butterfly véhicule des stéréotypes culturels négatifs sur le Japon. Et estimer qu'il y a du racisme à faire jouer ce personnage par une non asiatique, voire une non japonaise en fait, est difficilement défendable. Je fais nettement la différence entre un acteur blanc interprétant Othello et quelqu'un se déguisant en noir pour s'amuser.

Ceci étant dit, le premier des fléaux, bien avant "l'anti-racisme" (bouh crache crache pouah),  est le racisme. 

Il y a 2 heures, Panem&Circenses a dit :

Tu as oublié le génie français :

 

 

Sûr! Ses sketchs avaient d'ailleurs beaucoup de succès en Afrique.

Il y a 2 heures, Beebee a dit :

A cette époque,  il y avait Louis Amstrong, Duke Ellington, Count Basie, Cab Callaway, Sydney Bechett et l'incomparable Billie Holiday. Moi, je préfère, de très loin.

 

Pour ma part, je pense que le racisme n'est pas tant dans le grimage que dans ce que l'on fait dire ou faire au  personnage grimé. Il ne me semble pas que  Mme Butterfly véhicule des stéréotypes culturels négatifs sur le Japon. Et estimer qu'il y a du racisme à faire jouer ce personnage par une non asiatique, voire une non japonaise en fait, est difficilement défendable. Je fais nettement la différence entre un acteur blanc interprétant Othello et quelqu'un se déguisant en noir pour s'amuser.

Ceci étant dit, le premier des fléaux, bien avant "l'anti-racisme" (bouh crache crache pouah),  est le racisme. 

On pourrait faire remonter la tradition du "Blackface" aux carnavals, la notion de déguisement datant de l'Antiquité; mais aux États-Unis on voit ça surtout à une époque (XIXe siècle et début du XXe) où il commence à exister une "musique noire", mais où il était impensable que des artistes noirs se produisent devant un public blanc. On sait que les choses ont évolué assez lentement. Mais bien loin d'être du racisme, le Blackface a habitué les Blancs à voir des Noirs sur scène (d'abord des faux-Noirs, mais les vrais sont venus après). Mais bon, quand on veut voir du racisme partout, on en voit partout. C'est quasiment plus une maladie mentale qu'une idéologie. 

L'antiracisme est une excellente chose... sauf quand il devient à son tour une nouvelle forme de racisme. Je crois que les Américains en sont là. Et le pire, c'est que ça arrive en France.

Il y a 7 heures, Gouderien a dit :

Sûr! Ses sketchs avaient d'ailleurs beaucoup de succès en Afrique.

ça lui vaudrait quoi maintenant ? des procès à foison , autre temps autre moeurs