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Comment peuvent tant s'associer intellectualisme et stupidité?

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sirielle

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
Le 09/06/2021 à 11:38, prisca* a dit :

Oui tout à fait.

Puisqu'il est faux de dire que l'honnêteté va de pair avec l'intelligence.

Le dire c'est dire un illogisme.

Mais le "vrai intelligent" est honnête aussi bien dans la morale qu'intellectuellement.

Sauf de vrais intelligents il n'y en a pas.

selon qu'il est écrit : Il n'y a point de juste, Pas même un seul;

Pas un seul homme n'applique la justice par conséquent que ce soit "les intelligents" comme "ceux qui ne le sont pas" il n'y a personne parmi nous qui ne soit "juste".

Etre juste c'est s'appliquer à prendre à coeur d'être honnête.

 

Le « vrai » intelligent … la prétention à savoir le vrai est la limite de l’intelligence, limite au delà de laquelle intelligence et imbécillité deviennent synonymes.. 

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Membre, Posté(e)
prisca* Membre 1 395 messages
Mentor‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Annalevine a dit :

Le « vrai » intelligent … la prétention à savoir le vrai est la limite de l’intelligence, limite au delà de laquelle intelligence et imbécillité deviennent synonymes.. 

Non les extrêmes dans ce domaine ne se rejoignent pas.

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Membre, Posté(e)
laurent pierre Membre 10 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

un philosophe a dit, la foi est lorsqu'on dépasse la croyance et la non croyance, les religions ne sont pas fiables dans leur fonction à partir de fonctionnement répété et non réfléchi de ce qu'elles proclament, la preuve, elle interdisent le chapitre à certains et pas d'autres, les religions ne sont qu'hypothétiques, quoi qu'on en dise, elles sont faites, pour les gens peu sûr d'eux; du curé au rabbin, c'est une colonne vertébrale pour des peu sûrs d'eux dans leurs vies, du curé au rabbin, ou autres

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 508 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, laurent pierre a dit :

un philosophe a dit, la foi est lorsqu'on dépasse la croyance et la non croyance, les religions ne sont pas fiables dans leur fonction à partir de fonctionnement répété et non réfléchi de ce qu'elles proclament, la preuve, elle interdisent le chapitre à certains et pas d'autres, les religions ne sont qu'hypothétiques, quoi qu'on en dise, elles sont faites, pour les gens peu sûr d'eux; du curé au rabbin, c'est une colonne vertébrale pour des peu sûrs d'eux dans leurs vies, du curé au rabbin, ou autres

Ce serait tellement vrai si les croyants étaient aussi stupides qu'"on" voudrait vainement le faire croire, et bien plus efficace alors du point de vue monopole de l'athéisme, mais non, encore raté... Tant sous-estimer son adversaire sert sa propre défaite. La vraie croyance (et donc non pas l'hypocrite) même inconsciente naît de la vérité, qu'elle soit ou non conforme aux attentes des uns ou des autres. La vraie croyance trouve sa vérité en chacun de nous, religieux et athées confondus.

Modifié par sirielle
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Membre, Posté(e)
Indigo Membre 1 836 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, sirielle a dit :

La vraie croyance trouve sa vérité en chacun de nous, religieux et athées confondus.

Exactement.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Salut.
C'est moi l'intelectuel stupide.
Je suis ouvert à toutes vos questions.

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Membre, Posté(e)
Indigo Membre 1 836 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a une heure, Sans nom sans visage a dit :

Salut.
C'est moi l'intelectuel stupide.
Je suis ouvert à toutes vos questions.

J'ai une question... Pourquoi es tu venu voir mon profil..?  ( Bonne fin de nuit..).

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Membre, 36ans Posté(e)
myst-ére Membre 94 messages
Forumeur survitaminé‚ 36ans‚
Posté(e)

Savoir n'est rien, savoir vivre c'est tout.

Confucius 

 

Y'a des gens qui ont une bibliothèque dans le crâne mais qui sont hautun, aigri et malheureux. Quand d'autres ignorent comment lire mais sont en paix avec eux même et vivent dans la joie.

Modifié par myst-ére
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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

L'intelligence n'est qu'un outil, c'est la capacité a résoudre des problèmes, mais muni de la seule intelligence on ne va pas loin, voir même nulle part.

Une personne intelligente peut se fourvoyer dans les grandes longueurs ou se faire manipuler car il faut qu'il y ait quelque chose derrière cette intelligence pour la guider, la mettre sur de bonnes rails.

Par exemple, une personne égocentrique et pourtant intelligente sera très limitée dans la capacité a appréhender la réalité, dans une moindre mesure une personne égoiste aussi, cela interdira toute profondeur.

Alors comment appeler ce "quelque chose" qui surplombe l'intelligence ?

En tous cas c'est ce qui  certaines personnes les font regarder vers une transcendance.

 

Bon l'intellectualisme c'est pas le meme sujet que l'intelligence, cela se rapproche plus de la vanité intellectuelle donc de l'absence de spiritualité et donc de la bêtise.

 

Modifié par hell-spawn
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Membre, 36ans Posté(e)
myst-ére Membre 94 messages
Forumeur survitaminé‚ 36ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, hell-spawn a dit :

Alors comment appeler ce "quelque chose" qui surplombe l'intelligence ?

J'appel ça état ou niveau de conscience.

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 28 minutes, myst-ére a dit :

J'appel ça état ou niveau de conscience.

Oui ça a a voir avec la conscience, mais peut être aussi a ce qui en nous veut, cherche...et qui oriente l'intelligence dans ce sens.

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Membre, Posté(e)
laurent pierre Membre 10 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

j'ai lu un sujet sur internet qui plait beaucoup en France, le Satanisme, et bien, donc, selon les écrits, la Droite serait pure, la gauche impure, pour ma part, d'après ce que je constate, la Droite n'a le choix que d'être à droite, la gauche et nous le savons, fait ce qu'elle peut, nous voyons , les lobbys derrière datant d'avant les facs, je ne suis pas vraiment de gauche, mais je pense que les femmes de droites ne seraient pas de droites sans leurs mentors De Beauvoir, soit, mais sans une remise en question réelle des choses, ce qui n'existe pas forcément à droite, la France ne comprend plus si vous n'êtes pas "pro" ou pas "pro", ce sont  ses limites.

Et je m'aperçois que Simone De Beauvoir avait elle-même ses limites, justement par sa naissance, la droite aura toujours ses limites dans la vérité, la vie n'est pas, "je prends tout pour moi et on verra" c 'est une grande naïveté" de la croire

 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour Sirielle,

Le 05/06/2021 à 18:00, sirielle a dit :

Vous avez probablement déjà eu affaire à des intellectuels empreints d'une importante (et non pas anecdotique) stupidité. Comment l'expliquez-vous?

 

Bibliographie " personnelle " ( sans ordre particulier, hormis celui d'entreposage sur mon étagère ) :

 

Système 1 / système 2, de D. Kahneman et A. Tversky

Le gorille invisible, quand nos intuitions nous jouent des tours, de C. Chabris et D. Simons

Vous allez commettre une terrible erreur ! de O. Sibony

Pourquoi faisons-nous des choses stupides ou irrationnelles ? de S. Delouvé

Why smart people can be so stupid ? de R. Sternberg

Pourquoi les gens intelligents prennent aussi des décisions stupides ? de Y-A Thalmann

Les lois fondamentales de la stupidité humaine, de C. Cipolla

Pourquoi j'ai toujours raison, et les autres ont tort, de C. Tavris et E. Aronson

Le libre arbitre et la science du cerveau, de M. Gazzaniga

A short introduction to the history of human stupidity, de W. Pitkin ( non terminé; plus édité en France )

L'analogie, cœur de la pensée, de D. Hofstadter et E. Sander

L'erreur de Descartes, de A. Damasio

What the intelligence tests miss ? de K. Stanovich

Et si le cerveau était bête, de N. Chater

Le bug humain, de S. Bohler

L'empire des croyances, de G. Bronner

Psychologie de la connerie, sous la dir. de J-F Marmion

Petit cour d'autodéfense intellectuelle, de N. Baillargeon

Comment ne pas devenir un vieux con, de S.M. Larrouy

Que faire des cons, de M. Rovere

Lost in maths, de S. Hossenfelder

Le cerveau reptilien, sur la popularité d'une erreur scientifique, de S. Lemerle

Le cygne noir, de N. N. Taleb ( en cours de lecture )

Erreurs de Mathématiciens des origines à nos jours by Maurice Lecat ( non lu, en version pdf uniquement, introuvable en version papier )

 

:hi:

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Membre, 58ans Posté(e)
fleur75 Membre 301 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

Intellectuels, ne veut pas dire intelligents.

Faut pas confondre.

Intellectuel, c'est l'intellect, le mental, bourré d'informations.

L'intelligence, c'est qui réfléchit avant de tout gober bêtement, en s'appuyant sur des faits reconnus, sûrs.

La stupidité, c'est ceux qui osent tout. Et c'est même à ça qu'on les reconnaît.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 508 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
Le 23/06/2021 à 17:27, fleur75 a dit :

La stupidité, c'est ceux qui osent tout. Et c'est même à ça qu'on les reconnaît.

En même temps la stupidité peut aussi se retrouver dans la négligence ou la lâcheté par exemple. Mais en effet l'intelligence est censée être cadrée par une morale sûre, au-delà des limites de cette dernière l'intellect dégénère.  

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour Sirielle,

Le 27/06/2021 à 16:51, sirielle a dit :

Mais en effet l'intelligence est censée être cadrée par une morale sûre, au-delà des limites de cette dernière l'intellect dégénère.  

je n'ai absolument pas lu les interventions entre le sujet énoncé et cette dernière réponse de ta part, je risque donc d'être sans doute redondant avec ce qui a pu être abordé en chemin.

Cette même morale n'est pas sûre du tout, non plus, il suffit de regarder l'histoire et/ou d'interroger les camps adverses, chacun pensant agir pour le bien ! La morale peut donc être complètement dévoyée, il suffit pour cela d'appartenir à un clan quelconque, celui des hommes ou des femmes, des bien-portants ou des invalides, des " blancs " ou des colorés de peau, des riches ou des pauvres, de la noblesse ou de la populace, des chrétiens catholiques ou des musulmans, des célébrités ou des inconnus, des cols blancs ou des cols bleus, de l'occident ou de l'orient, des propriétaires ou des gens du voyage, ou bien des humains ou des non-humains, etc... Et comme disait Coluche, mieux vaut être " blanc ", riche, beau et bien-portant, que " noir ", pauvre, difforme et malade, c'est-à-dire que l'on peut cumuler les " distinctions " qui donneront le la au comparatisme, et donc à une morale clanique nécessairement, avec toutes les dérives ségrégationnistes ou discriminatoires possibles, voire souvent d'exploitation outrancière, sans pour autant en émouvoir le moins du monde le bénéficiaire/l'élu/le privilégié/l'épargné !

 

Le seul remède/rempart que j'ai trouvé à toutes ces perversions ou pathologies humaines ordinaires ou normales, c'est de faire preuve de sensibilité ou de réceptivité, d'être à l'écoute de la souffrance ( 1ère vérité de Bouddha ), et de cultiver le don de se mettre à la place d'autrui, c'est-à-dire l'empathie, tout en mesurant ce qu'une personne comme nous, avant cette transposition de rôle, peut induire ou impacter sur cette autre personne, dans laquelle on s'est mentalement immiscé. Ainsi, une fois que l'on accuse réception de cette souffrance induite sur quiconque, qu'on lui donne une valeur aussi importante que notre propre souffrance, alors on peut commencer à penser à agir correctement, de manière juste et la plus absolue que nous puissions. L'intellect est donc - aussi - là pour nous aider à mener à bien un tel projet d'éthique universaliste, il est donc complémentaire, ni au-dessus, ni au-dessous, tout comme n'importe quel organe de notre corps a un rôle à jouer dans le maintien de notre vie, tous sont importants en ce qui concerne notre survie, pas plus l'un qu'un autre si il y en a un de défaillant, nous avons ainsi autant besoin d'un ciboulot, que de poumons, d'un cœur, d'un tube digestif colonisé par notre symbiote, que d'un système immunitaire, etc... ils sont tous complémentaires les uns des autres ou en interaction vitale !

 

 

Modifié par deja-utilise
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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 508 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
Le 28/06/2021 à 20:30, deja-utilise a dit :

Bonjour Sirielle,

Bonjour deja-utilise,

Le 28/06/2021 à 20:30, deja-utilise a dit :

Cette même morale n'est pas sûre du tout, non plus, il suffit de regarder l'histoire et/ou d'interroger les camps adverses, chacun pensant agir pour le bien ! La morale peut donc être complètement dévoyée, il suffit pour cela d'appartenir à un clan quelconque, celui des hommes ou des femmes, des bien-portants ou des invalides, des " blancs " ou des colorés de peau, des riches ou des pauvres, de la noblesse ou de la populace, des chrétiens catholiques ou des musulmans, des célébrités ou des inconnus, des cols blancs ou des cols bleus, de l'occident ou de l'orient, des propriétaires ou des gens du voyage, ou bien des humains ou des non-humains, etc... Et comme disait Coluche, mieux vaut être " blanc ", riche, beau et bien-portant, que " noir ", pauvre, difforme et malade, c'est-à-dire que l'on peut cumuler les " distinctions " qui donneront le la au comparatisme, et donc à une morale clanique nécessairement, avec toutes les dérives ségrégationnistes ou discriminatoires possibles, voire souvent d'exploitation outrancière, sans pour autant en émouvoir le moins du monde le bénéficiaire/l'élu/le privilégié/l'épargné !

Certes la morale peut être pervertie, c'est pourquoi j'ai précisé sûre, car je crois qu'une telle morale existe même si elle n'est qu'évolutivement accessible et qu'elle est censée s'adapter au contexte, tenir compte donc de chaque cas particulier où elle doit intervenir. Et si l'intellect tâtonne parfois pour en définir précisément les contours, il en existe quand-même déjà des bases plus ou moins évidentes, communément reconnues, voire même instinctives. Et toute immoralité révèle un défaut d'intelligence, soit de la morale concernée, soit de celui qui la bafoue. Or, même si les causes, les raisons et les solutions en restent parfois plus ou moins obscures la stupidité se perçoit, consciemment ou non, par l'esprit et les sens, un peu comme la laideur, qu'on sache ou non l'expliquer, l'expliquer rigoureusement ou encore la résoudre ou non.

Le 28/06/2021 à 20:30, deja-utilise a dit :

Le seul remède/rempart que j'ai trouvé à toutes ces perversions ou pathologies humaines ordinaires ou normales, c'est de faire preuve de sensibilité ou de réceptivité, d'être à l'écoute de la souffrance ( 1ère vérité de Bouddha ), et de cultiver le don de se mettre à la place d'autrui, c'est-à-dire l'empathie, tout en mesurant ce qu'une personne comme nous, avant cette transposition de rôle, peut induire ou impacter sur cette autre personne, dans laquelle on s'est mentalement immiscé. Ainsi, une fois que l'on accuse réception de cette souffrance induite sur quiconque, qu'on lui donne une valeur aussi importante que notre propre souffrance, alors on peut commencer à penser à agir correctement, de manière juste et la plus absolue que nous puissions.

Réductrice est à mes yeux cette idée populaire selon laquelle on traiterait mieux les autres, grâce à la connaissance qu'on a d'eux, si on les traitait en conséquence tel qu'on se traite ou se traiterait soi-même dans leur situation, avec nos propres acquis stratégiques. Bien des gens sont pourtant bien plus nocifs envers eux-mêmes qu'ils ne le sont avec d'autres. Pour moi aussi l'humilité veut qu'on accorde une valeur équitable à chacun, avec ses propres besoins spécifiques. Mais certains ont tendance aussi à trop privilégier autrui, voire une communauté en particulier, à leurs dépens, et ainsi le déni de soi au nom de cette modestie est une dérive relativement courante socialement, où l'amour propre est souvent décrié. De ce fait transférer ce dernier, bien et/ou mal établi, sur autrui, peut s'avérer biaisé.

Le 28/06/2021 à 20:30, deja-utilise a dit :

L'intellect est donc - aussi - là pour nous aider à mener à bien un tel projet d'éthique universaliste, il est donc complémentaire, ni au-dessus, ni au-dessous, tout comme n'importe quel organe de notre corps a un rôle à jouer dans le maintien de notre vie, tous sont importants en ce qui concerne notre survie, pas plus l'un qu'un autre si il y en a un de défaillant, nous avons ainsi autant besoin d'un ciboulot, que de poumons, d'un cœur, d'un tube digestif colonisé par notre symbiote, que d'un système immunitaire, etc... ils sont tous complémentaires les uns des autres ou en interaction vitale !

L'organisme détruit quand-même aussi naturellement en lui-même ce qui lui devient superflu voire qui n'a un rôle que temporaire pour lui-même. Et les dents de lait par exemple sont des organes voués à laisser la place aux dents définitives, lorsqu'elles y tardent trop elles peuvent générer des soucis dentaires. Mais effectivement s'il trie ainsi en lui-même c'est bien en principe pour optimiser son existence. De ce fait l'intellect ne se doit pas seulement d'être opérationnel, il doit être en effet relationnellement adaptable, ou assez adaptable à son environnement et son entourage, et à la dépendance qui les solidarise, quitte à muter et à se défaire d'une part de ce qu'il a pu être pour un autre contexte.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 070 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Un intellectuel réfléchit avant de parler...il réfléchit même sur l'utilité de réfléchir avant même de réfléchir

J'y ai longuement réfléchi  c'est un crétin.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour Sirielle,

tout d'abord je tiens à te remercier doublement, car d'une part je crois percevoir un effort de clarté et de précision venant de toi dans ton texte, je tenais donc à le saluer, et d'autre part, tu me donnes l'occasion de réfléchir plus avant aux idées abordées - à d'autres moments de la journée.

 

Le 04/07/2021 à 19:49, sirielle a dit :

Certes la morale peut être pervertie, c'est pourquoi j'ai précisé sûre

Peut-être me suis-je mal exprimé, c'est fort probable, il me parait difficile de pouvoir affirmer qu'une morale soit sûre, en effet soit c'est celle qui est d'actualité dans la socio-culture dans laquelle on baigne depuis toujours, et elle nous semble de facto " naturelle " ou couler de source, alors qu'elle a une dimension arbitraire, il y a donc un phénomène d'habituation dont il est particulièrement difficile de s'extraire, on n'y fait tout bonnement plus attention, un peu comme l'odeur de notre propre maison ou même d'un autre lieu, tôt ou tard on ne la perçoit plus, et vu le changement des mœurs au cours de l'Histoire et des cultures, on ne peut guère que constater une certaine volatilité de la morale, par exemple et non des moindre, dans la Grèce antique, aucun philosophe ne s'est particulièrement offusquer de l'esclavage, et que dire des gladiateurs de surcroit(?); inconcevables de nos jours sous nos latitudes. Ou soit, c'est une morale que l'on se construit, autrement dit une éthique, et dans ce cas, on est comme un aventurier ou un chercheur, on (la) découvre au fur et à mesure de notre avancement, avec l'âge ou le murissement de notre être,  elle n'est pas donc donnée d'avance, mais on compose avec bon an mal an pendant cette expérience pionnière d'investigation existentielle.

 

Citation

, car je crois qu'une telle morale existe même si elle n'est qu'évolutivement accessible et qu'elle est censée s'adapter au contexte, tenir compte donc de chaque cas particulier où elle doit intervenir. Et si l'intellect tâtonne parfois pour en définir précisément les contours, il en existe quand-même déjà des bases plus ou moins évidentes, communément reconnues, voire même instinctives.

Oui, il y a de cela. Pour être un peu plus rigoureux si tu le veux bien, je dirais que nous sommes tous - hors sociopathes - dotés d'une sensibilité au moins à l'injustice par innéité, simplement ce sont ensuite les modalités d'application qui sont différentes selon notre environnement éducatif ou d'élevage social. Autrement dit, dans le principe nous sommes tous réceptifs aux concepts de Bien et de Mal, mais nous ne donnons pas les mêmes valeurs aux différents éléments de notre existence ni aux objets qui nous entourent, pas plus qu'aux phénomènes que nous vivons ou percevons in fine.

Bref, nous avons chacun un système de valeurs, qui est relativement homogène/convergeant au sein d'un même groupe d'appartenance ou clan, et hétérogène/divergeant à mesure que l'on s'en distancie, pour toutes sortes de raisons déjà évoquées précédemment ( genre, ethnie, religion, politique, richesse, apparence, culture, espèce, sexualité, santé, etc... ).

 

Citation

Et toute immoralité révèle un défaut d'intelligence, soit de la morale concernée, soit de celui qui la bafoue.

C'est sans doute là que c'est difficile à entendre, mais si il suffisait de l'intelligence pour identifier à coup sûr l'immoralité, il y a belle lurette que cette dernière serait de l'histoire ancienne, 97% des humains sont - suffisamment - intelligents, seulement 3% sont déficients intellectuels, et justement parce qu'ils le sont, ils ne pourraient pas véritablement être dangereux volontairement, être machiavéliques encore moins.

Je rappelle, qu'il existe des armées, des polices municipales comme nationales, des gendarmeries, des groupes d'intervention spéciaux, des institutions de justice comme les tribunaux, des Lois, etc... Si l'intelligence était suffisante, tout ceci n'aurait pas lieu d'exister !

De même, il est certain que les personnes qui ont perpétré ou fait perpétré des massacres ou génocides, que ce soit ceux des Tutsis ou des Juifs, n'étaient pas tous inintelligents, bien au contraire, lorsque l'on voit les moyens inventés ou déployés pour parvenir aux fins. Il faut bien comprendre que l'Intelligence n'est qu'un moyen vers un but, ce dernier n'étant pas fixé par cette première, il est en général déterminé par nos affects, c'est eux qui donnent la direction, et l'intelligence ne donne que les moyens d'y parvenir, que ce but soit noble ou non, bon ou mauvais.

Bien sûr, on peut toujours a posteriori réfléchir à ce qui s'est passé et tenter de donner des explications, mais ce serait comme de réécrire l'Histoire une fois qu'elle s'est faite, il y a un biais rétrospectif, en réalité quand on procède ainsi, on ne fait qu'inventer une histoire qui fait sens, on se donne une explication plausible, mais il n'y a en général pas de chaine de causalité comme on peut en voir en science dite dure, ce n'est bien souvent qu'un leurre ou une illusion produite par notre cerveau, qui lui " veut " savoir ou avoir une explication, quelle qu'elle soit à vrai dire, un peu comme celle ou celui qui va voir une voyante, il a besoin d'être rassurer, qu'importe la véracité des annonces, seul l'effet compte.

 

Je pourrais invoquer d'innombrables phénomènes qui montrent que l'intelligence ne nous préserve de rien, ni de tromper son compagnon ou sa compagne de vie, de mentir, d'être malhonnête, de la soumission à l'autorité, le besoin de faire corps, du conformisme, du mimétisme, de l'ignorance pluraliste, des biais, de la submersion par les émotions, etc... Il y a pléthore de voies qui nous poussent subrepticement vers l'erreur, car il y a une asymétrie très importante entre mal faire et bien faire, il est aisé et cela demande peu de faire n'importe quoi, mais c'est compliqué, énergivore et demande des ressources attentionnelles importantes, ainsi que de lutter avec acharnement et à tout instant contre des préjugés, des idées arrêtées, des stéréotypes, des habitudes, des mœurs, des exigences/expectatives sociales, ses envies, ses besoins, ses intérêts, etc, etc... pour les faire bien, ou du moins d'essayer. L'intelligence ne nous immunise absolument pas contre toutes ces dérives, au contraire, elle est à leur service ! Oui, notre intelligence est au service de nos différentes volitions inconscientes, et il faut mener une bataille continuelle pour avoir une petite chance de ne pas trébucher, et sous condition de ne pas être trop ignorant de toute la machinerie qui s'excite derrière la scène de notre conscience, où l'intelligence ne peut que s'exécuter d'ailleurs.

 

Citation

Or, même si les causes, les raisons et les solutions en restent parfois plus ou moins obscures la stupidité se perçoit, consciemment ou non, par l'esprit et les sens, un peu comme la laideur, qu'on sache ou non l'expliquer, l'expliquer rigoureusement ou encore la résoudre ou non.

Pour percevoir la beauté ou la laideur, tout comme ce qui est moral ou non, il faut un cadre de référence, et c'est précisément notre milieu de vie depuis notre plus tendre jeunesse qui nous l'aura inculqué, si profondément qu'on l'utilisera sans y penser, comme " on respire " en somme.

Ce qui était effectivement instinctif jusqu'à nos trois ans environ, ne l'est plus par la suite, une fois que l'éducation et les manigances sociales se réalisent, des couches et des couches se superposent à ce qui était notre nature naïve/infantile, jusqu'à devenir l'inverse parfois de ce que nous étions très jeunes enfants, mais dont nous n'avons plus trace aujourd'hui. Une fois adulte, nous sommes formatés par notre culture, par les mentalités, les façons de penser qui nous entourent, aussi bien au sein de notre famille, qu'à l'école, que les copains que nous fréquentons en classe ou à l'extérieur, qui eux-mêmes subissent le même endoctrinement à la mode du moment, et ce, sans que personne ne l'est réellement décidé ou en contrôle l'application/émergence, cela se fait tout seul pour ainsi dire, une fois la fenêtre temporelle passée jusqu'à environ 7/8 ans, nous ne remettrons dès lors plus en cause notre façon d'appréhender le monde ou notre univers local, au même titre que l'apprentissage des langues naturelles, si le petit d'homme peut apprendre n'importe quelle langue du monde très petit, il perd rapidement cette capacité au fur et à mesure de son développement cognitif et auditif, il y a un épissage des fonctions non utilisées, qui seront définitivement perdues, et bien, notre plasticité à comprendre le monde suit une évolution identique, la sclérose est la norme plutôt que l'exception, et l'intelligence ne fait qu'utiliser ce qui reste de disponible pour atteindre des objectifs, elle n'a pas le pouvoir de se réinventer ou de créer, c'est le rôle de l'imagination que de briser les chaines et les carcans qui se sont construits tout autour de nous, quand bien même notre liberté - spirituelle - ne sera plus jamais aussi importante que dans notre prime jeunesse, nous ne pouvons plus que passer d'une prison étroite à une autre un peu moins exigüe, ou à des chaines un peu plus longues, et ce n'est que sur le tard, en regardant en arrière que l'on se rend compte du progrès accompli et qu'il n'y a aucune raison pour qu'il n'y en est pas encore autant à faire, si ce n'est plus, par extrapolation.   

 

Citation

Réductrice est à mes yeux cette idée populaire selon laquelle on traiterait mieux les autres, grâce à la connaissance qu'on a d'eux, si on les traitait en conséquence tel qu'on se traite ou se traiterait soi-même dans leur situation, avec nos propres acquis stratégiques. Bien des gens sont pourtant bien plus nocifs envers eux-mêmes qu'ils ne le sont avec d'autres. Pour moi aussi l'humilité veut qu'on accorde une valeur équitable à chacun, avec ses propres besoins spécifiques. Mais certains ont tendance aussi à trop privilégier autrui, voire une communauté en particulier, à leurs dépens, et ainsi le déni de soi au nom de cette modestie est une dérive relativement courante socialement, où l'amour propre est souvent décrié. De ce fait transférer ce dernier, bien et/ou mal établi, sur autrui, peut s'avérer biaisé.

Là encore j'ai dû mal partager mes idées, j'avais même fait un Topic à ce sujet ici-même, cela s'appelait la méta-empathie - ou métempathie sous les conseilles du forumeur nommé Zeugma, il n'est bien évidemment pas question de se mettre à la place d'autrui en restant soi-même ou avec sa sécurité physique en tête, il faut le faire, même virtuellement, en prenant effectivement sa place, en vivant sa vie dans ses conditions, ses contraintes, ses incapabilités ou impossibilités, dans les souffrances engendrées, les déceptions, les injustices, et ce que cela nous ferait aussi en étant coincé à une place équivalente à la sienne. Cette expérience a bien évidemment des limites, l'une d'elle et non des moindres, c'est que l'on ne peut vivre ou revivre mentalement que ce que nous avons nous-même déjà vécu ailleurs ou à un autre moment, celui qui n'a jamais été parent aura du mal à comprendre une mère ou un père, qui n'a jamais été enceint·e une femme en gestation, qui n'a jamais été battu par qui que ce soit ne pourra pas non plus bien se saisir de celle ou celui qui l'est ou l'a été, ou qui n'a jamais eu une maladie mortelle de comprendre une personne en sursis, etc... C'est-à-dire que l'empathie a des limites, et ses limites sont nos propres expériences limitées, comment se mettre à la place d'un migrant qui fuit son pays devenu dangereux pour sa vie et celle de sa famille, nous qui vivons en paix sur notre territoire et relativement à l'abri du besoin, du moins les plus élémentaires (?). 

Quand bien même on ne pourrait pas pleinement prendre la mesure de ce que ce quelqu'un d'autre endure réellement, il n'en demeure pas moins que l'on pourrait quand même savoir si nous accepterions d'être à sa place dans les mêmes conditions, quitte à minimiser largement les inconvénients, mais comme nous sommes particulièrement aversifs à la perte, cela nous permettrait malgré tout d'avoir une idée, certes infidèle, mais essentiellement bonne pour savoir si c'est une chose souhaitable ou non, et cela suffit pour que nous agissions convenablement, si tant est que notre empathie est plus forte que d'autres freins endogènes plus ou moins acquis. Cela permettrait au moins de sortir du déni ou de l'indifférence dans un premier temps.

 

Pour comprendre plus avant une personne lambda, il faudrait lui consacrer un temps considérable et nous serions encore à la merci de ce qu'elle veut bien nous dire, et nous-même nous ne nous connaissons pas aussi bien que nous le croyons de toute manière, bien que paradoxalement, nous sommes plus doués pour déchiffrer autrui que soi !

 

 

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De ce fait l'intellect ne se doit pas seulement d'être opérationnel, il doit être en effet relationnellement adaptable, ou assez adaptable à son environnement et son entourage, et à la dépendance qui les solidarise, quitte à muter et à se défaire d'une part de ce qu'il a pu être pour un autre contexte.

Je ne l'avais pas abordé, mais il existe plusieurs formes d'intelligence suivant les spécialistes en jeu, disons que l'intelligence émotionnelle est substantiellement différente de l'intelligence courante/ordinaire, chacune étant adaptée à une ou des situations qui tombent sous sa juridiction si je puis dire, toute ce qui concerne les relations interpersonnelles sont sous la dépendance de l'intelligence émotionnelle, tout ce qui concerne la résolution d'un problème ou l'atteinte d'un résultat plutôt sous le couperet du QI.

Toutefois la morale dont il est discuté, ne se résume pas à l'un ou à l'autre, ne serait-ce qu'avec ses histoires de familles ou de guerres étatiques, chacun pensant défendre justement son camp. Si la morale était une recette de cuisine, déjà connue, il lui faudrait peu d'intelligence comme ingrédient, beaucoup d'automatismes, et une dose certaine d'empathie, en revanche si cette recette était inconnue, alors, il faudrait cette fois-ci encore bien plus de sensibilité à la douleur et une certaine dose d'intelligence, et l'élimination autant que faire se peut des automatismes et autres réflexes conditionnés moraux arbitraires.

L'intelligence est donc parfois un ingrédient quasi-inutile - un minimum ( au même titre que l'esprit a besoin de la matière pour s'exécuter, c'est un simple pré-requis ) - et d'autres fois, absolument nécessaire à l'ouvrage, tout dépend alors de ce que l'on est en train de faire, même si la garantie de résultat est très incertaine, la bonne volonté de réussir fait partie de l'équation, par exemple la mauvaise foi est contre-productive même si une grande intelligence y est mêlée, on peut donc facilement ruiner la recette ou échouer à partir d'un simple grain de sable dans les rouages, l'échec est plus facile que la réussite, ici comme en toute chose...

Il y aurait bien d'autres ingrédients à ajouter pour parvenir à un résultat satisfaisant, comme l'honnêteté, la cohérence, la lucidité, l'entendement, le discernement par exemples, sont aussi de bons stabilisants et garants dans l'entreprise d'une morale qui tienne un tant soit peu la route, mais comme de bien entendu, cela se fait au prix d'efforts considérables, de temps plus importants, de difficultés conséquentes, d'embêtements en tout genre et de tout un florilège de contraintes supplémentaires, que peu sont en mesure d'endurer, ou même de simplement envisager ! C'est assez contraire à notre nature hormonale, toute puissante en nous et dont presque personne soupçonne l'étendue de son pouvoir omniprésent au quotidien, aussi bien intensivement que extensivement. Il est clair compte-tenu de tout ceci et empiriquement, que l'humain préfère de loin la facilité et la simplicité, ce qui est connu/habituel et de surcroit qui procure du plaisir, aller à l'encontre de cela, n'est pas à la portée de tout-un-chacun malheureusement, même si tout le monde en a les capacités, personne ne les exploite grosso-modo, du moins pas plus que nécessaire et qui fait consensus dans notre niche sociale ! Être adapté à son milieu socio-culturel ne relève pas nécessairement de l'intelligence mais bien souvent du mouvement moutonnier, qui lui se fait très bien à un niveau subconscient, donc sans passer par une quelconque réflexion soutenue et volontaire, c'est bien souvent l'inverse qui se fait jour, que d'être anti-conformiste s'appuie sur des pensées divergentes et fait carburer notre intelligence autrement que pour parvenir à ses fins sans risquer l'exclusion, et si en plus, ceci est accompagné de quelques vertus, alors une nouvelle morale peut se faire jour ou se faire quelque peu entendre, généralement plus englobante que la précédente, perçue dorénavant comme réductrice, voire barbare...

 

 

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