Dis, c'est quoi un mec ?

il y a 1 minute, Auger a dit :

 

Je m'exprime bien mal, je pense que le mot "domination" est excessif dans son côté "totalitaire".

je veux exprimer plutôt une forme de dépendance, même imperceptible, qui sera d'autant plus forte et pesante que le besoin de protection le sera : comme si c'était le "prix" à payer...

Mais encore une fois, je m'exprime comme un bourrin de droite (n'est-ce pas @roux-avant ) et ce que je veux exprimer est un brin plus imperceptible...

Je crois que c'est  ici que se trouve le fond de nos incompréhension entre hommes et femmes, tu as tellement raison.

Nous sommes je crois, nous les hommes, élevés dans l'idée de devoir protéger, d'être ce soutien de la famille. Se mêle aussi cette petite musique sournoise que tout cela nous donne la permission et parfois même l'injonction de prendre, de saisir, de jouir de cette position (missionnaire ... ???).

Un mec, c'est comme moi, mais en mieux.

il y a 27 minutes, Tequila Moor a dit :

Un mec, c'est comme moi, mais en mieux.

Quelque chose me dit que tu as de beaux arguments d'homme ... et pas que physiologiques ...

il y a 35 minutes, Tequila Moor a dit :

Un mec, c'est comme moi, mais en mieux.

faux modeste va  

Il y a 8 heures, Greenouille a dit :

Quelque chose me dit que tu as de beaux arguments d'homme ... et pas que physiologiques ...

Si tu le dis.

Il y a 8 heures, roux-avant a dit :

faux modeste va  

Non mais vraiment, déso pas déso, mais si être un mec c'est avoir une bite ET un sens irraisonné des responsabilités, c'est trop pour moi. Soyez des mecs, je me contenterai d'avoir une bite : au moins, ça peut parfois servir.

Un mec, c'est un keum, tu vois

Il y a 9 heures, Greenouille a dit :

Nous sommes je crois, nous les hommes, élevés dans l'idée de devoir protéger, d'être ce soutien de la famille. Se mêle aussi cette petite musique sournoise que tout cela nous donne la permission et parfois même l'injonction de prendre, de saisir, de jouir de cette position (missionnaire ... ???).

Je sais pas trop si c'est si vrai que cela. Que les petits garçons soient élevés avec ces injonctions.

Ok d'accord c'est ce que l'on dit quand on parle de généralité ou dans la littérature 

Mais quand on regarde plus finement  le modèle familial dans lequel grandissent les garçons, cela va beaucoup dépendre de l'image et du rapport avec le père.

il y a 27 minutes, Tequila Moor a dit :

Si tu le dis.

Non mais vraiment, déso pas déso, mais si être un mec c'est avoir une bite ET un sens irraisonné des responsabilités, c'est trop pour moi. Soyez des mecs, je me contenterai d'avoir une bite : au moins, ça peut parfois servir.

je te chambrais  il te manque l'opinel dans l'attirail typique du mec et sa b...

Il y a 12 heures, Greenouille a dit :

 

On est au coeur du sujet :

Est-ce naturel, culturel que l'homme protège la femme ? Y a-t-il une nécessité à ce qu'un homme se développe en assumant ce rôle de dominant, de soutien ?

...

Depuis toujours, la maternité est une occupation intense qui permet d'assurer la descendance. Si l'espèce humaine veut assurer sa pérennité il faut "sauver les femmmes et les enfants d'abord". Donc un homme qui exercerait des contraintes fâcheuses et fatales sur les femmes agirait finalement contre sa "survie".

Donc la tradition de protéger les femmes est ancrée profondément dans nos traditions sociales. De nos jours, un homme "normal" a gardé cette "prévention" naturelle.

il y a 25 minutes, Répy a dit :

Depuis toujours, la maternité est une occupation intense qui permet d'assurer la descendance. Si l'espèce humaine veut assurer sa pérennité il faut "sauver les femmmes et les enfants d'abord". Donc un homme qui exercerait des contraintes fâcheuses et fatales sur les femmes agirait finalement contre sa "survie".

Donc la tradition de protéger les femmes est ancrée profondément dans nos traditions sociales. De nos jours, un homme "normal" a gardé cette "prévention" naturelle.

Salut doc, 

Je pense même que c'est l'origine du mariage d'amour , c'est le serment que tu te fais à toi même :

" oui, je me fais le serment de protéger cette femme jusqu'à la mort, quel qu'en soit le prix "

Je ne parle pas d'un contrat écrit ou d'un serment fait à l'assemblée, non, je parle d'une pensée, qu'on entend ou qu'on entend pas , selon qu'on soit plus ou moins sourd 

Dans quel monde celle et ceux que tu aimes seront ils plus à l'abri que dans un monde de paix ? 

Etre un vrai homme ou un homme normal  n'a pas de sens, l'important est d'être un homme vrai ... 

Il y a 1 heure, Répy a dit :

Depuis toujours, la maternité est une occupation intense qui permet d'assurer la descendance. Si l'espèce humaine veut assurer sa pérennité il faut "sauver les femmmes et les enfants d'abord". Donc un homme qui exercerait des contraintes fâcheuses et fatales sur les femmes agirait finalement contre sa "survie".

Donc la tradition de protéger les femmes est ancrée profondément dans nos traditions sociales. De nos jours, un homme "normal" a gardé cette "prévention" naturelle.

Oui, il est clair que cela persiste dans nos comportements d'homme : dans nos restes de galanterie par exemple, cette idée qu'une femme doit avoir son quotidien matériel "allégé" et qu'il existe une préséance naturelle.

Le "hic", c'est que le quotidien nous rappelle chaque jour que nous n'avons nul besoin de nous battre pour notre survie, que notre existence dépend finalement de notre organisation sociale ( notre individualité se trouve bien peu maître).

L'avancée de notre société semble même nous déposséder de certains attributs traditionnels : une femme peut faire un enfant "toute seule", ce qui dans le fond n'est pas une nouveauté.

On est toujours homme, mais le modèle est moins clair ...

Il y a 1 heure, bouddean a dit :

Salut doc, 

Je pense même que c'est l'origine du mariage d'amour , c'est le serment que tu te fais à toi même :

" oui, je me fais le serment de protéger cette femme jusqu'à la mort, quel qu'en soit le prix "

Je ne parle pas d'un contrat écrit ou d'un serment fait à l'assemblée, non, je parle d'une pensée, qu'on entend ou qu'on entend pas , selon qu'on soit plus ou moins sourd 

Dans quel monde celle et ceux que tu aimes seront ils plus à l'abri que dans un monde de paix ? 

Etre un vrai homme ou un homme normal  n'a pas de sens, l'important est d'être un homme vrai ... 

Oui, c'est tellement important de rappeler que nous sommes avant tout des êtres humains, quel que soit notre genre.

Néanmoins je me questionne sur ma nature de "mec" : il me semble que nous sommes beaucoup à nous référer à un modèle d'homme, qui serait comme une image sublimée et presque inatteignable ( peut-être que je tords un peu les propos de @Quasi-Modoet de @Tequila Moor).

Suis-je un homme, un VRAI ? Avec forcément le corollaire des questions intimes qui vont avec :

- Est-ce que ma bi ... fonctionne assez (qualité et quantité mon cher !)

- Suis-je ce gars qui pourrait, même à ma microscopique échelle, faire partie des Grands Hommes ?

Pour être Homme, je dois déjà être un ... homme.

Il y a 2 heures, ***LN*** a dit :

Je sais pas trop si c'est si vrai que cela. Que les petits garçons soient élevés avec ces injonctions.

Ok d'accord c'est ce que l'on dit quand on parle de généralité ou dans la littérature 

Mais quand on regarde plus finement  le modèle familial dans lequel grandissent les garçons, cela va beaucoup dépendre de l'image et du rapport avec le père.

Même dans le Mandalorian, cette brute de chasseur de prime va zigouiller 50 storm troopers par épisode pour protéger son petit Yoda à grands oreilles poilues ...

Je crois que ce modèle est partagé par tous, hommes, femmes, à l'école, à l'armée (houps, j'ai oublié ...) : toujours ce modèle de responsabilité.

Une mère rêverait-elle de voir son fils lui annoncer qu'il a envie de tracer sa route, tout quitter pour aller à Kathmandou en stop (en passant par l'Irak et l'Afghanistan), de rencontrer en chemin des femmes avec qui il ferait des tas de mômes mais qu'il compte bien ne pas reconnaître, de se camer à mort et de claquer sur le bord de la route ?

Tu as sûrement raison : nous sommes bien les fils de nos pères, on se construit ou se déconstruit par rapport à eux, mais nous sommes sacrément les fils de nos mères ...

Maman !!!!

il y a 6 minutes, Greenouille a dit :

 

 

Une mère rêverait-elle de voir son fils lui annoncer qu'il a envie de tracer sa route, tout quitter pour aller à Kathmandou en stop (en passant par l'Irak et l'Afghanistan), de rencontrer en chemin des femmes avec qui il ferait des tas de mômes mais qu'il compte bien ne pas reconnaître, de se camer à mort et de claquer sur le bord de la route ?

Tu as sûrement raison : nous sommes bien les fils de nos pères, on se construit ou se déconstruit par rapport à eux, mais nous sommes sacrément les fils de nos mères ...

Maman !!!!

Si on va dans le sens des extrêmes, aucune mère ne souhaiterait la même chose pour sa fille ! 

il y a 26 minutes, Greenouille a dit :

Est-ce que ma bi ... fonctionne assez (qualité et quantité mon cher !)

Je t'accorde que cette question semble universelle chez les hommes 

il y a 54 minutes, Greenouille a dit :

Le "hic", c'est que le quotidien nous rappelle chaque jour que nous n'avons nul besoin de nous battre pour notre survie, que notre existence dépend finalement de notre organisation sociale ( notre individualité se trouve bien peu maître).

Je voulais revenir vers toi pour discuter du " devoir de protection" dont nous nous sentons investis .

Pour se faire, je fais un bref retour en arrière,  il y a environ 20 000 ans, nous vivions dans des cavernes, des grottes ou des paillottes, et il y a des ours, des lions , des tigres et des éléphants qui viennent bouffer nos femmes et nos enfants, nous on est des hommes, on ne veut pas qu'on touche à nos nanas, allez hop, on va nettoyer tout ça .

Il y a un passage ou il faut les protéger des autres hommes, mais , si j'y viens, ce sera plus tard .

Revenons au jour d'aujourd'hui, qu'est ce que ça veut dire protéger une femme ? Comment et de quoi ? Et bien la première réponse est  : de nous même . La première des sécurité pour une femme est de savoir qu'elle peut compter sur toi , ce qui la rassure, c'est de savoir qu'en cas de besoin, tu seras là , et pour se faire, il faut commencer par prendre soin de toi ... 

il y a 11 minutes, bouddean a dit :

Je voulais revenir vers toi pour discuter du " devoir de protection" dont nous nous sentons investis .

Pour se faire, je fais un bref retour en arrière,  il y a environ 20 000 ans, nous vivions dans des cavernes, des grottes ou des paillottes, et il y a des ours, des lions , des tigres et des éléphants qui viennent bouffer nos femmes et nos enfants, nous on est des hommes, on ne veut pas qu'on touche à nos nanas, allez hop, on va nettoyer tout ça .

Il y a un passage ou il faut les protéger des autres hommes, mais , si j'y viens, ce sera plus tard .

Revenons au jour d'aujourd'hui, qu'est ce que ça veut dire protéger une femme ? Comment et de quoi ? Et bien la première réponse est  : de nous même . La première des sécurité pour une femme est de savoir qu'elle peut compter sur toi , ce qui la rassure, c'est de savoir qu'en cas de besoin, tu seras là , et pour se faire, il faut commencer par prendre soin de toi ... 

 

Oui !

Nous avons en nous cette ambivalence qui peut déboucher sur le meilleur comme le pire ...

- Bons pères de famille, plus simplement juste quelqu'un de bien, un gars bien.

- Sauf erreur, les familles mono parentales sont plutôt ... des femmes avec leurs enfants. Où sont les hommes ? Pourquoi tant de fuites et d'abandons, ces crises et cette fureur qui parfois conduit au pire ? Et ces crises de la quarantaine dévastatrices , ces mecs qui se détournent de leurs enfants alors qu'ils ont été présents et attentifs auparavant ?

Très honnêtement, je pense que nous avons tous en nous ces deux versants ... Je reconnais avoir cette part sombre qui me conduirait à vouloir plus de sexe, une autre vie, envoyer tout balader ... Mais je me calme, je prends soin de moi, comme tu le dis justement.

Et cela s'accompagne de douloureux renoncements. Est-ce celà, vieillir  ? Sûrement, mais ce n'est pas toute la solution.

il y a 40 minutes, bouddean a dit :

Je voulais revenir vers toi pour discuter du " devoir de protection" dont nous nous sentons investis .

Pour se faire, je fais un bref retour en arrière,  il y a environ 20 000 ans, nous vivions dans des cavernes, des grottes ou des paillottes, et il y a des ours, des lions , des tigres et des éléphants qui viennent bouffer nos femmes et nos enfants, nous on est des hommes, on ne veut pas qu'on touche à nos nanas, allez hop, on va nettoyer tout ça .

Il y a un passage ou il faut les protéger des autres hommes, mais , si j'y viens, ce sera plus tard .

Revenons au jour d'aujourd'hui, qu'est ce que ça veut dire protéger une femme ? Comment et de quoi ? Et bien la première réponse est  : de nous même . La première des sécurité pour une femme est de savoir qu'elle peut compter sur toi , ce qui la rassure, c'est de savoir qu'en cas de besoin, tu seras là , et pour se faire, il faut commencer par prendre soin de toi ... 

 

J'ai vu une vidéo récemment, où il semblerait que cette histoire d'hommes préhistoriques qui chassent et des femmes restant à la "grotte " soit fausse.

De récentes études montrent que les femmes chassaient, les femmes se battaient, peignaient etc etc.

il y a 1 minute, ***LN*** a dit :

J'ai vu une vidéo récemment, où il semblerait que cette histoire d'hommes préhistoriques qui chassent et des femmes restant à la "grotte " soit fausse.

De récentes études montrent que les femmes chassaient, les femmes se battaient, peignaient etc etc.

De même, entendu il y a quelques semaines sur France inter, que la différenciation se serait produit au Néolithique (-5000 ans).

Un chercheur comparait les os des femmes et constatait un affaiblissement de la constitution de leur corps par rapport à l'époque des chasseurs-cueilleurs: les amazones du Paléolithique étaient des athlètes !!! leurs restes portent les traces d'une musculature puissante .

Tout cela semble anecdotique, mais cela écorne vraiment l'image fondatrice que l'on a de nos ancêtres femmes : ce rapport de domination n'est pas "naturel", n'a pas forcément toujours eu lieu ...

Source : https://www.franceinter.fr/histoire/marylene-patou-mathis-les-femmes-prehistoriques-ne-passaient-pas-leur-temps-a-balayer-la-grotte