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Qu'est ce que la conscience ?

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Invité hell-spawn

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
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« Qu’est-ce que la conscience ? »

C’est ce qui permet au JE de se distancier du NOUS …

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
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Il y a quelque chose de passionnant pour moi dans cette certitude dans laquelle se trouve   @aliaz quand elle pense que les modèles mathématiques de la physique sont observés à la manière d'objets réels. Cela me rappelle sans cesse ce prof à la fac qui se moquait d'un étudiant en train de chercher en vain une force sur un tableau. L'énorme majorité des étudiants ne comprenait pas que la force résultait d'un modèle, pas d'une réalité observée. Une telle incapacité à séparer l'imaginaire du réel permet de faire cette prédiction : celui-là sera doué en recherche appliquée mais nul en recherche fondamentale.

Mais mon contradicteur, ou contradictrice, est de bonne foi. Je ne pourrai pas lui faire comprendre ce que je tente de lui faire comprendre. Il ou elle ne parvient pas à distinguer imaginaire et réel. Tant pis.

Mais j'aurais tort de passer outre cette incompréhension. En effet il appert que l'imaginaire a un rôle, une fonction créatrice étonnante.

Il est possible aussi que l'imaginaire soit nécessaire à l’éclosion de la conscience.

Dans les sciences dites exactes c'est bien l'imaginaire qui les fait décoller. L'imaginaire mathématique. L'observation du physicien ne permet pas un tel décollage. C'est bien parce que les Grecs ont mis au point un imaginaire mathématique très élaboré que les physiciens ont pu ensuite prendre leur envol.

Quand je réfléchis au phénomène de la conscience je rencontre aussi l'imaginaire, ou plutôt l'imagination. Il est possible que l'imagination soit une faculté nécessaire à l’éclosion de la conscience.

 

 

 

Modifié par Annalevine
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Membre, 31ans Posté(e)
aliaz Membre 61 messages
Forumeur inspiré‚ 31ans‚
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Il y a 2 heures, Annalevine a dit :

Il y a quelque chose de passionnant pour moi dans cette certitude dans laquelle se trouve   @aliaz quand elle pense

Dès la première phrase vous affirmez encore quelque chose fondé sur rien du tout.

Ce n'est pas en cherchant par tout les moyens à me donner tort que vous aurez d'avantage raison.

Ce débat est devenu stérile et je n'ai plus le courage ni l'envie de vous renvoyer la balle en décortiquant toutes les âneries que vous citez en mon nom. 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
Le 16/05/2021 à 07:12, Annalevine a dit :

Certain ici parle de l’élite française  ( @hell-spawn)comme si elle en était restée à Descartes. Manifestement celui là ne fréquente pas l’élite . Car cette élite, qui parle et lit l’anglais, est tout à fait au courant des recherches anglo saxonnes. Elle modifie en conséquence la manière dont elle éduque et enseigne ses enfants. Ou elle les envoie poursuivre leurs études aux USA. 

Et si vous nous disiez l'apport des neurosciences dans le problème de la conscience ?

A moins que je ne me trompe, elles partent du principe que l'esprit, ou la conscience, est une création du cerveau, c'est a dire de la matière, rien que de la matière, bref que l'élément spirituel est a proscrire.

Alors que dire des expériences de "sorties de corps" ?

Ou si on veut rester dans la science, ce serait en contradiction avec certaines interprétation de la physique quantique, dans le probleme de la mesure notamment.

 

 

 

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Je répondrai à @hell-spawn après un développement inspiré  par  @aliaz

Qu'est ce qu'elle ne comprend pas ? Elle ne comprend pas qu'un modèle n'est pas le réel, que l'espace par exemple n'est pas un objet matériel observable.

Pour illustrer mon propos je vais ouvrir un ouvrage assez bien fait : "Relativité restreinte, des particules à l’astrophysique" par Eric Gourgoulhon (CNRS Éditions). Observons la démarche. Premier chapitre "ce premier chapitre est purement mathématique : il n'y est pas directement question d'objets physiques. Le but est de poser le cadre géométrique de la relativité restreinte, c'est-à-dire d’introduire l'espace-temps de Minkowski. Lorsque par la suite il sera question de physique les résultats d'opérations de mesure seront modélisés comme des opérations mathématiques dans cet espace".

Qu'est ce que cela signifie ? Cela signifie que lorsque @aliaz dit que la matière déforme l’espace-temps cela se passe dans un modèle. Pas dans le réel . Mais elle n'est pas la seule à ne pas le comprendre. On peut lui pardonner. Gourgoulhon ajoute ensuite : tout se passe dans l’espace affine auquel nous associons un espace vectoriel (de meme dimension, ici dimension4, espace affine signifie : espace de points; on associe à des points des vecteurs). Tout se passe dans le modèle.

Le côté fantastique de la chose, le côté merveilleux, relevé par Einstein, c'est celui-ci : comment se fait-il que par son imagination mathématique l'homme puisse saisir le réel ?

L'incompréhension de @aliaz me fait riper vers les neurosciences. J'ai déjà dit ici que les neurosciences, notamment les études de Sperry avait modifié les techniques de l’enseignement. Les anglo saxons se sont rendus compte que nous avions deux manières d’appréhender le monde.  L'une par l’imaginaire, l'autre par l'analyse dont le domaine semble être ce que le Français appelle le réel. L'imagination produit le modèle. (l’imagination mathématique). Les Français refusent cette distinction peut être pour des raisons culturelles (dévalorisation de imagination).

Mais aujourd'hui, au vu des nouveaux programmes de sciences en terminales , je vois que le vocabulaire a changé. Enfin l’espace-temps est présenté comme un modèle ! nul doute que nos futurs scientifiques développeront un esprit plus fin que celui observé ici.

Mais quel rapport avec la conscience ?

Le rapport est illustré par cette formule verbale : certains prennent conscience que le modèle n'est pas le réel, d'autres non. Prendre conscience.

La distinction entre modèle et réel est le résultat d'une prise de conscience. La conscience apparait donc comme une faculté de distinction. Ce qui signifie aussi que si la conscience est une faculté, alors elle se développe, elle est elle-même susceptible de perfectionnement. Nous ne sommes pas tous au même niveau de conscience. Et nous évoluons aussi en conscience au cours du temps. A voir.

 

 

 

 

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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Il y a 2 heures, hell-spawn a dit :

Et si vous nous disiez l'apport des neurosciences dans le problème de la conscience ?

A moins que je ne me trompe, elles partent du principe que l'esprit, ou la conscience, est une création du cerveau, c'est a dire de la matière, rien que de la matière, bref que l'élément spirituel est a proscrire.

Alors que dire des expériences de "sorties de corps" ?

Ou si on veut rester dans la science, ce serait en contradiction avec certaines interprétation de la physique quantique, dans le probleme de la mesure notamment.

 

 

 

Bonjour Hell-spawn, poigne de mains

Tout le contraire, reprends les travaux de Mario de Beauregard un neuroscientifique, pour lui comme pour bien d'autre scientifique, c'est l'esprit qui crée la matière. Mais comme je sais que ce que je peux dire tu t'en cagues, tu n'iras pas voir les liens que je te mets, par ce que ça te dérange.

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Membre, 42ans Posté(e)
Tiseb Membre 8 messages
Forumeur Débutant‚ 42ans‚
Posté(e)

Allez, je me lance ! Pour moi, la conscience est ce qui contient toute expérience. Dans la conscience, il y a la perception des 5 sens, les sensations corporelles (réactions biochimiques de la peur, de la colère, de l'envie, etc....),les émotions et la pensée. À partir de là, ça se gâte ! Car si on admet que la conscience est un grand bol dans lequel on peut retrouver tous ces ingrédients, vous me direz alors que nous n'avons pas conscience de tout ce qui s'y trouve. En réalité, nous n'avons conscience que de peu de choses. En effet, nous passons le plus clair de notre temps à penser sans avoir réellement conscience que nous pensons. On se remémore le passé, on songe au futur, on réfléchi, on analyse, on tergiverse, sans pour autant avoir conscience de ce processus de pensée. Je ne dis pas "oh je suis en train de penser là" mais je suis absorbé par le contenu de ma pensée. À chaque instant pourtant, nous ressentons des sensations, des émotions, et nous y réagissons. Quand nous dormons et qu'un moustique nous pique, nous ne sommes "pas présent" mais notre esprit à perçu la piqûre et nous nous grattons dans avoir conscience de le faire. 

Donc, je dirais que la conscience est ce qui contient toute expérience perçue par notre esprit, que nous en soyons conscient ou pas. 

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, hell-spawn a dit :

Et si vous nous disiez l'apport des neurosciences dans le problème de la conscience ?

A moins que je ne me trompe, elles partent du principe que l'esprit, ou la conscience, est une création du cerveau, c'est a dire de la matière, rien que de la matière, bref que l'élément spirituel est a proscrire.

Alors que dire des expériences de "sorties de corps" ?

Ou si on veut rester dans la science, ce serait en contradiction avec certaines interprétation de la physique quantique, dans le probleme de la mesure notamment.

 

 

 

Justement c’est en cela que je m’interroge. Les neuroscientiques passent outre tout concept qui désigne un immatériel. Ils ne disent pas quand même que l’immatériel n’existe pas mais ils disent que cet immatériel, la pensée, le plaisir, la souffrance, tous les ressentis possibles, le son, l’image, etc. sont des productions finales, des effets finaux sans utilité. Que ce sont des productions du cerveau superfétatoires. Encore qu’ils ne savent pas comment ces immatériels parviennent à sortir de la matière. Ils ne comprennent pas l’existence même des événements mentaux. Leur grand argument : il n’est pas nécessaire d’etre  conscient d’avoir faim par exemple pour agir en conséquence. L’observation du cerveau   par elle meme  rend compte de l’émergence de phénomènes observables qui conduisent à l’action : chercher une proie sans qu’il soit nécessaire d’en être conscient. Intuitivement leurs arguments ne sont pas recevables mais ce n’est pas simple à démontrer ( démontrer qu’ils ont tort). Comment des phénomènes mentaux, immatériels, peuvent ils avoir une action dans le monde ? Comment des événements mentaux sont ils possibles si tout n’est que matière ? Bien sûr je peux affirmer volontairement qu’il existe un immatériel agissant dans le monde ( ce que je pense ) mais l’affirmer est un acte de volonté pas une démonstration.

Il y a 3 heures, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Hell-spawn, poigne de mains

Tout le contraire, reprends les travaux de Mario de Beauregard un neuroscientifique, pour lui comme pour bien d'autre scientifique, c'est l'esprit qui crée la matière. Mais comme je sais que ce que je peux dire tu t'en cagues, tu n'iras pas voir les liens que je te mets, par ce que ça te dérange.

Oui c’est vrai il existe des neuroscientifiques qui disent que l’esprit crée la matière et c’est très intéressant ce qu’ils disent. Je pense qu’ils exagèrent mais ils ouvrent des voies qui permettent de respirer.

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
il y a 47 minutes, Tiseb a dit :

Allez, je me lance ! Pour moi, la conscience est ce qui contient toute expérience. Dans la conscience, il y a la perception des 5 sens, les sensations corporelles (réactions biochimiques de la peur, de la colère, de l'envie, etc....),les émotions et la pensée. À partir de là, ça se gâte ! Car si on admet que la conscience est un grand bol dans lequel on peut retrouver tous ces ingrédients, vous me direz alors que nous n'avons pas conscience de tout ce qui s'y trouve. En réalité, nous n'avons conscience que de peu de choses. En effet, nous passons le plus clair de notre temps à penser sans avoir réellement conscience que nous pensons. On se remémore le passé, on songe au futur, on réfléchi, on analyse, on tergiverse, sans pour autant avoir conscience de ce processus de pensée. Je ne dis pas "oh je suis en train de penser là" mais je suis absorbé par le contenu de ma pensée. À chaque instant pourtant, nous ressentons des sensations, des émotions, et nous y réagissons. Quand nous dormons et qu'un moustique nous pique, nous ne sommes "pas présent" mais notre esprit à perçu la piqûre et nous nous grattons dans avoir conscience de le faire. 

Donc, je dirais que la conscience est ce qui contient toute expérience perçue par notre esprit, que nous en soyons conscient ou pas. 

En vous lisant je constate que vous synthétisez bien nos représentations actuelles. Sauf qu’à mon avis vous faites de la conscience un synonyme de l’esprit. Pour vous la conscience est le contenant d’évènements mentaux. Certains emploient plutôt le mot esprit.

Mais en vous lisant je me rends compte aussi que, depuis quelque temps, je me pose cette question : comment des événements mentaux sont ils possibles ? Question à laquelle je n’aurai pas de réponse comme je n’aurai pas de réponse à la question : comment est il possible qu’il y ait quelque chose plutôt que rien ?

Il vaut mieux pour moi accepter le fait qu’il existe des réalités mentales immatérielles. La question alors qui me vient est celle ci : est ce que cet immatériel ( l’esprit ?) a une action dans le monde réel  et matériel, et si oui comment agit il ?

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Membre, 42ans Posté(e)
Tiseb Membre 8 messages
Forumeur Débutant‚ 42ans‚
Posté(e)
il y a 36 minutes, Annalevine a dit :

En vous lisant je constate que vous synthétisez bien nos représentations actuelles. Sauf qu’à mon avis vous faites de la conscience un synonyme de l’esprit. Pour vous la conscience est le contenant d’évènements mentaux. Certains emploient plutôt le mot esprit.

Mais en vous lisant je me rends compte aussi que, depuis quelque temps, je me pose cette question : comment des événements mentaux sont ils possibles ? Question à laquelle je n’aurai pas de réponse comme je n’aurai pas de réponse à la question : comment est il possible qu’il y ait quelque chose plutôt que rien ?

Il vaut mieux pour moi accepter le fait qu’il existe des réalités mentales immatérielles. La question alors qui me vient est celle ci : est ce que cet immatériel ( l’esprit ?) a une action dans le monde réel  et matériel, et si oui comment agit il ?

Bonsoir Annalevine ! 

Vous avez sans doute raison, je confond certainement esprit et conscience ! Vous soulèvez aussi pleins de questions qui font des noeuds au cerveau quand on y réfléchis 😲

Pour commencer, restons humble et reconnaissons notre ignorance ! La science n'a pas localisé la conscience dans le cerveau, et par ailleurs, il n'a pas été établi que la conscience se trouvait dans le cerveau! Les réponses, si nous les trouvons un jour auront peu de chances d'être découvertes sur un IRM, si nous partons de l'hypothèse que la conscience est immatérielle. Et pourtant, il me semble indispensable de comprendre comme nous fonctionnons. Car ce que nous vivons, les choix que nous faisons dépend de la qualité de notre conscience à chaque instant. Le pilote de formule 1 a de forte chance de finir dans un mur s'il se préoccupe en pleine course de ce qu'il va manger ce soir. C'est une image pour dire que si nous manquons de présence, d'attention à ce qui ce passe ici et maintenant, nous risquons de faire des erreurs, de faire de mauvais choix, ce qui nous fait prendre, à terme, des trajectoires de vie qui ne nous correspondent pas. Par ailleurs, si nous laissons notre esprit se faire contaminer par des négativités (colère, peur, jalousie, orgueil, etc...), il est fort probable que notre vie en fasse les frais. C'est ainsi que ce qui est immatériel prend forme dans le monde matériel. Tout part de la conscience ! 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 12 heures, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Hell-spawn, poigne de mains

Tout le contraire, reprends les travaux de Mario de Beauregard un neuroscientifique, pour lui comme pour bien d'autre scientifique, c'est l'esprit qui crée la matière. Mais comme je sais que ce que je peux dire tu t'en cagues, tu n'iras pas voir les liens que je te mets, par ce que ça te dérange.

Qu'est ce qu'il faut pas lire !  Mais je commence a en avoir l'habitude.

Je regarderai ta video a tête reposée parce ce que ça m'intéresse vu que ce n'est pas ce que je m'attends de la part des neurosciences.

 

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, Tiseb a dit :

Bonsoir Annalevine ! 

Vous avez sans doute raison, je confond certainement esprit et conscience ! Vous soulèvez aussi pleins de questions qui font des noeuds au cerveau quand on y réfléchis 😲

Pour commencer, restons humble et reconnaissons notre ignorance ! La science n'a pas localisé la conscience dans le cerveau, et par ailleurs, il n'a pas été établi que la conscience se trouvait dans le cerveau! Les réponses, si nous les trouvons un jour auront peu de chances d'être découvertes sur un IRM, si nous partons de l'hypothèse que la conscience est immatérielle. Et pourtant, il me semble indispensable de comprendre comme nous fonctionnons. Car ce que nous vivons, les choix que nous faisons dépend de la qualité de notre conscience à chaque instant. Le pilote de formule 1 a de forte chance de finir dans un mur s'il se préoccupe en pleine course de ce qu'il va manger ce soir. C'est une image pour dire que si nous manquons de présence, d'attention à ce qui ce passe ici et maintenant, nous risquons de faire des erreurs, de faire de mauvais choix, ce qui nous fait prendre, à terme, des trajectoires de vie qui ne nous correspondent pas. Par ailleurs, si nous laissons notre esprit se faire contaminer par des négativités (colère, peur, jalousie, orgueil, etc...), il est fort probable que notre vie en fasse les frais. C'est ainsi que ce qui est immatériel prend forme dans le monde matériel. Tout part de la conscience ! 

Bonjour Tiseb,

Pour nous, êtres humains, en effet, tout part de la conscience. C'est elle qui nous fonde dans le sentiment de notre existence. Nous commençons à exister en étant conscient que nous existons.

La conscience n'est en effet pas localisable dans le cerveau. Elle est souvent apparentée à une activité cérébrale. Mais s'il s'agit d'une activité cérébrale, ce que je pense, cette activité a tout de même besoin du cerveau pour exister. Sans cerveau pas de conscience.

Si nous la tenons pour une activité alors bien sûr elle n'est pas un objet matériel. Il s'agirait d'un mot assez parent avec le mot raison. La raison non plus n'est pas un objet, la raison c'est l'acte de raisonner, c'est une activité.

Si c'est une activité nous devons alors porter notre attention sur les résultats de cette activité. Ce sont les événements mentaux, c'est-à-dire tout ce que vous avez énuméré au début de ce dialogue (la pensée, les ressentis divers, le plaisir, la souffrance).

A partir de cette analyse nous pouvons alors définir l'esprit comme étant le lieu ou apparaissent les évenements mentaux et la conscience comme l'activité, qui, au sein de l'esprit, conduit à la formation de ces événements mentaux.

En effet nous faisons nos choix de vie en étant le plus attentif possible à nos conditions de vie. La conscience est alors une activité cruciale. J'ai identifié, à partir de ma propre expérience de vie, que je m'appuyais sur deux sources mentales pour décider : l'analyse, ce que nous pensons ressortir à intelligence, et l’inspiration, que nous pensons ressortir au génie (que, à mon avis, nous partageons tous d'une manière ou d'une autre). Dans l’analyse la conscience pilote mais, et c'est que vous disiez au début de ce dialogue, elle pilote au milieu d'évenements mentaux dont nous n'avons pas conscience. Dans l’inspiration la conscience se met en état de réception (en écrivant cela je n'assimile plus la conscience à une activité mais à un état). Je reçois. D'un côté je pilote, de l'autre je reçois. C'est à la faveur de l’inspiration que je me dis : il existe quelque chose. Mais quoi ?

Et je me rends compte en vous écrivant que tous mes efforts en fait tendent à cela : identifier ce "quelque chose" par la conscience. Avec cette intuition : je n'y arriverai pas.

Par l’analyse je tente de posséder cette "chose", mais je suis parfois  obligé de renoncer à l'analyse en me mettant dans un état inspiré. Alors cette chose me possède en "venant", elle vient sous la forme de pensées nouvelles, inattendues. Posséder, être possédé, c'est une oscillation qui empêche tout confort.

 

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Il est manifeste qu’il existe tout un travail qui s’opère en soi, dans notre psyché, sans qu’il soit possible d’intervenir dans ce travail, ni même d’en prendre conscience. Il est nécessaire alors d’avoir confiance et de laisser faire ce travail. Soit en vaquant à d’autres activités, soit en dormant tout simplement. Il surgit alors, brusquement, dans notre conscience (nous prenons conscience) des pensées construites qui disent quelque chose sur nous et sur le monde. Parfois la complexité de ces pensées est sidérante, ainsi que la froide lucidité qui les accompagne. L’activité non-conscientisée de notre esprit est une activité féconde, capable de bâtir des architectures mentales que notre conscience ne peut pas bâtir. Nous avons affaire là à une « intelligence » étonnante. Les scientifiques qui font de la recherche fondamentale comme les artistes connaissent ce phénomène. Poincaré note que certaines de ses trouvailles mathématiques surgissent soudain de son esprit sans qu’il intervienne en conscience. Il y a révélation étonnante, chez lui, de complexités mathématiques parfois inouïes. Mais ce phénomène existe en chacun d’entre nous pour peu que nous ne fassions pas barrage aux révélations de cette activité non conscientisée. Pour peu que nous laissions venir…

La conscience, si je relève mon expérience, est parfois une source d’information. En bâtissant tel ou tel récit ou pensée consciente, je verse dans l’esprit non conscientisé une information qu’il fera tourner sans que ma conscience intervienne. Et il en sortira quelque chose qui se révélera à ma conscience.

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Membre, 36ans Posté(e)
Dodolabricot Membre 50 messages
Forumeur inspiré‚ 36ans‚
Posté(e)

La conscience

Cela pourrais etre le fait d etre spectateur de celle-inconsciamment. 
Je lit la philo depuis 3 jour mais medite dessus depuis toujours (je ne pensais pas y retrouver une tel similitude avec mes pensees)

Descarte dit je pense donc je suis. Pensee est la possibilité de libre arbitre donc de pouvoir de pouvoir choisir ce que l on pense selon moi.  
Etant donne que je ne peux m empecher de penser je ne suis pas a l origine de la creation de celle ci. 
Comment puis je etre sur d avoir le contrôle de ma pensee et qu elle ne m est pas imposee,tout comme l illusion que je la crée. 
Je viens de demarrer dans la philo je suppose que tt ca a deja ete dit. 
Mais je suis toute ouïe ou j en ais l impression du moin. 

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Membre, 36ans Posté(e)
Dodolabricot Membre 50 messages
Forumeur inspiré‚ 36ans‚
Posté(e)
il y a 32 minutes, Dodolabricot a dit :

La conscience

Cela pourrais etre le fait d etre spectateur de celle-inconsciamment. 
Je lit la philo depuis 3 jour mais medite dessus depuis toujours (je ne pensais pas y retrouver une tel similitude avec mes pensees)

Descarte dit je pense donc je suis. Pensee est la possibilité de libre arbitre donc de pouvoir de pouvoir choisir ce que l on pense selon moi.  
Etant donne que je ne peux m empecher de penser je ne suis pas a l origine de la creation de celle ci. 
Comment puis je etre sur d avoir le contrôle de ma pensee et qu elle ne m est pas imposee,tout comme l illusion que je la crée. 
Je viens de demarrer dans la philo je suppose que tt ca a deja ete dit. 
Mais je suis toute ouïe ou j en ais l impression du moin. 

Comme ca a la vas vite je dirais. 
Un ressentit de presence imposé fesant partit d un tout et donnant la  sensation de libre arbitre. 

Comme ca a la vas vite je dirais. 
Un ressentit de presence imposé fesant partit d un tout et donnant la  sensation de libre arbitre. 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
Le 28/05/2021 à 09:18, Annalevine a dit :

Il est manifeste qu’il existe tout un travail qui s’opère en soi, dans notre psyché, sans qu’il soit possible d’intervenir dans ce travail, ni même d’en prendre conscience. Il est nécessaire alors d’avoir confiance et de laisser faire ce travail. Soit en vaquant à d’autres activités, soit en dormant tout simplement. Il surgit alors, brusquement, dans notre conscience (nous prenons conscience) des pensées construites qui disent quelque chose sur nous et sur le monde. Parfois la complexité de ces pensées est sidérante, ainsi que la froide lucidité qui les accompagne. L’activité non-conscientisée de notre esprit est une activité féconde, capable de bâtir des architectures mentales que notre conscience ne peut pas bâtir. Nous avons affaire là à une « intelligence » étonnante. Les scientifiques qui font de la recherche fondamentale comme les artistes connaissent ce phénomène. Poincaré note que certaines de ses trouvailles mathématiques surgissent soudain de son esprit sans qu’il intervienne en conscience. Il y a révélation étonnante, chez lui, de complexités mathématiques parfois inouïes. Mais ce phénomène existe en chacun d’entre nous pour peu que nous ne fassions pas barrage aux révélations de cette activité non conscientisée. Pour peu que nous laissions venir…

La conscience, si je relève mon expérience, est parfois une source d’information. En bâtissant tel ou tel récit ou pensée consciente, je verse dans l’esprit non conscientisé une information qu’il fera tourner sans que ma conscience intervienne. Et il en sortira quelque chose qui se révélera à ma conscience.

C'est tout le problème de l'intuition, et l'exemple de Poincaré est bien choisi.

Alors qu'est ce que l'intuition ?  Certains diront que c'est une révélation ou une remontée soudaine de l'inconscient ( collectif ou non ), et que le phénomène peut surgir a un moment ou le mental est calme, fait silence, comme dans la méditation par exemple.

Mais justement cela montre bien que la conscience c'est autre chose que l'intelligence ou la capacité a résoudre les problèmes, peut etre que l'on peut dire que c'est ce qui nous amène a poser les problèmes, a s'interroger, et pour cela il faut ressentir.

 

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, hell-spawn a dit :

C'est tout le problème de l'intuition, et l'exemple de Poincaré est bien choisi.

Alors qu'est ce que l'intuition ?  Certains diront que c'est une révélation ou une remontée soudaine de l'inconscient ( collectif ou non ), et que le phénomène peut surgir a un moment ou le mental est calme, fait silence, comme dans la méditation par exemple.

Mais justement cela montre bien que la conscience c'est autre chose que l'intelligence ou la capacité a résoudre les problèmes, peut etre que l'on peut dire que c'est ce qui nous amène a poser les problèmes, a s'interroger, et pour cela il faut ressentir.

 

Ce que vous exposez là est l’exposé de ce que je pense aussi. La conscience à défaut de pouvoir la définir ou la décrire, nous pouvons l’approcher en étudiant ses fonctions. Il n’y a pas que l’intelligence qu’elle structure il y a aussi les ressentis dont elle est le siège.

Dans l’énumération des événements mentaux que désormais il est convenu de faire, nous rangeons pêle-mêle la pensée, les émotions, les sentiments et tous les autres ressentis, la souffrance, le plaisir notamment. Mais la pensée n’est pas homogène avec les ressentis. La pensée est action, le ressenti est réception. L’intelligence est associée à la pensée. Il y a dans cette activité, penser, une conscience créatrice ou productrice. Tout ce que nous bâtissons dérive de la pensée. Mais il y a aussi ce que nous « recevons », ce qui vient en nous, tous les ressentis qui ne sont pas la conséquence d’un vouloir qui nous serait propre mais la conséquence d’une autre activité que l’activé consciente, activité que j’appelle non-conscientisée et qui verse en nous, dans notre conscience, ses « produits ».

Ce qui vient en nous sous forme d’idées (je pense à Poincaré) nous l’identifions en nommant intuition cette capacité productrice. Pour ma part j’appelle prudemment activité non conscientisée cette activité qui verse en nous ces idées. Pourquoi non conscientisée plutôt qu’inconsciente? Parce que nous partons du principe, avéré, que nous ne sommes pas conscients dans l’élaboration de ces idées. Nous en prenons conscience quand elles viennent, mais nous ne participons pas consciemment à leur élaboration. Du coup nous transportons sur l’activité qui les forge le qualificatif d’inconscient qui est en fait un qualificatif qui concerne, en négatif, notre conscience. Mais cette activité est-elle, en soi, inconsciente ? Nous n’en savons rien. Nous ne savons pas, à l’heure actuelle, si cette activité n’a pas elle-même des facultés de réflexion, de retour sur soi, par exemple.

Je vous suis quand vous pensez que ce qui nous « vient », peut venir non seulement d’une activité cérébrale non conscientisée, quelle peut venir d’ailleurs encore, un ailleurs que vous appelez inconscient collectif. Je ne retiens pas cette formule, inconscient collectif.

Vous tentez, à travers votre choix verbal, de toujours maîtriser ces révélations, de les soumettre à votre critique consciente, nourrie, au vu de vos choix verbaux, des considérations de tel ou tel auteur reconnu (Jung par exemple). Vous n’avez pas confiance dans les attendus de ces révélations. Ce manque de confiance vous conduit sans cesse à aller voir ailleurs ce qu’en pense tel ou tel « sachant ». Si vous recherchiez un vocabulaire qui vous soit propre alors vous commenceriez à ouvrir un chemin, qui serait le vôtre, vers cette source inconnue d’inspiration.

Vous laissez venir à vous les attendus de vos intuitions, de vos inspirations, mais vous les combattez aussitôt en arguant de raisonnements qui sonnent justes d’ailleurs, mais vous ne voyez pas que c’est la justesse rationnelle de vos arguments qui vous inhibe. Vous hésitez à passer par dessus la raison, vous faites plus confiance à votre intelligence qu’à votre inspiration.

 

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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il y a une heure, Annalevine a dit :

Vous tentez, à travers votre choix verbal, de toujours maîtriser ces révélations, de les soumettre à votre critique consciente, nourrie, au vu de vos choix verbaux, des considérations de tel ou tel auteur reconnu (Jung par exemple). Vous n’avez pas confiance dans les attendus de ces révélations. Ce manque de confiance vous conduit sans cesse à aller voir ailleurs ce qu’en pense tel ou tel « sachant ». Si vous recherchiez un vocabulaire qui vous soit propre alors vous commenceriez à ouvrir un chemin, qui serait le vôtre, vers cette source inconnue d’inspiration.

Vous laissez venir à vous les attendus de vos intuitions, de vos inspirations, mais vous les combattez aussitôt en arguant de raisonnements qui sonnent justes d’ailleurs, mais vous ne voyez pas que c’est la justesse rationnelle de vos arguments qui vous inhibe. Vous hésitez à passer par dessus la raison, vous faites plus confiance à votre intelligence qu’à votre inspiration.

Sans doute suis je un peu trop rationnel, ce qui m'empêche probablement de faire ces expériences de l'inconscient, ou comme il vous plaira de le nommer, j'ai également beaucoup de mal a faire taire mon mental.

A partir de la je m'appuie sur des personnes qui savent réfléchir et qui ont aussi ces expériences la, pas seulement les psychanalystes mais aussi les mystiques ou grands spirituels.

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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il y a 15 minutes, hell-spawn a dit :

Sans doute suis je un peu trop rationnel, ce qui m'empêche probablement de faire ces expériences de l'inconscient, ou comme il vous plaira de le nommer, j'ai également beaucoup de mal a faire taire mon mental.

A partir de la je m'appuie sur des personnes qui savent réfléchir et qui ont aussi ces expériences la, pas seulement les psychanalystes mais aussi les mystiques ou grands spirituels.

Vous avez trop besoin de savoir avant d'agir. Vous me faites penser à quelqu'un qui veut d'abord tout savoir de l’expérience qui s’offre à lui avant de se lancer. Quelqu’un qui n'en finirait pas, par exemple, d'apprendre le solfège, avant d'oser jouer par lui-même.  Parfois il est nécessaire de se lancer sans savoir. Dans votre cas ce choix exclusif pour ce que vous appelez : intelligence, vous inhibe. Dans ce recours exclusif à cette intelligence, je vois un manque de confiance en vous, en vos propres inspirations. Ou la crainte de l’échec. Ou la crainte du jugement d'autrui, je ne sais pas. Ou une volonté excessive de vouloir tout maitriser.

J’arrête de vous titiller !

Bonne journée.

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