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Qu'est ce que la conscience ?

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Invité hell-spawn

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Membre, 53ans Posté(e)
guernica Membre 22 261 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, hell-spawn a dit :

Comme pour un deuil que l'on a peur de ne pas pouvoir assumer ?  En France on est les champions du monde de la consommation d'anti dépresseurs.

Si on bannie le chagrin et la mort du champ de sa conscience, il n'y a plus de conscience.

 

en France il y a plein de gens qui ne prennent pas d'antidépresseurs...

Mais je suis un peu partiale, pour moi, la conscience nous fait calculer et l'âme nous fait aimer

Objets inanimés

avez-vous donc une âme

qui s'attache à notre âme

et la force d'aimer ?

 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
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il y a 1 minute, brooder a dit :

Il y a petites et grandes douleurs, celles explicables ne sont pas les plus intolérables !

 

L'existence n'est pas qu'une partie de plaisir et vouloir le nier en prenant des pilules c'est refuser la réalité.

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Membre, 53ans Posté(e)
guernica Membre 22 261 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, brooder a dit :

Il y a petites et grandes douleurs, celles explicables ne sont pas les plus intolérables !

 

On juge la douleur des autres à l'aune de la nôtre...

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
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à l’instant, hell-spawn a dit :

L'existence n'est pas qu'une partie de plaisir et vouloir le nier en prenant des pilules c'est refuser la réalité.

C'est justement le sens de la conscience, elle est avant tout une activité précurseur et créative. Quand l'on sort de la norme il n'y a plus personne pour nous justifier, c'est alors que l'on est hors-sol !

 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, brooder a dit :

C'est justement le sens de la conscience, elle est avant tout une activité précurseur et créative. Quand l'on sort de la norme il n'y a plus personne pour nous justifier, c'est alors que l'on est hors-sol !

 

Le sens de la conscience c'est de refuser la réalité ? De se mettre la tete dans le sable ?

Trés paradoxal !

Je dirais précisément le contraire: c'est appréhender la réalité des êtres et des choses, tout au moins des êtres.

 

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 1 minute, hell-spawn a dit :

Le sens de la conscience c'est de refuser la réalité ? De se mettre la tete dans le sable ?

Trés paradoxal !

Je dirais précisément le contraire: c'est appréhender la réalité des êtres et des choses, tout au moins des êtres.

 

Qui refuse la réalité, les fous ou les profiteurs ?! ... Nous ne sommes ni innocents ni inconscients alors comment sortir de se paradoxe ?! ... Tu comptes sur les profiteurs pour évoluer ?

 

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 18 minutes, guernica a dit :

en France il y a plein de gens qui ne prennent pas d'antidépresseurs...

Mais je suis un peu partiale, pour moi, la conscience nous fait calculer et l'âme nous fait aimer

Objets inanimés

avez-vous donc une âme

qui s'attache à notre âme

et la force d'aimer ?

 

Joue là à pile ou face ?!

 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, brooder a dit :

Qui refuse la réalité, les fous ou les profiteurs ?! ... Nous ne sommes ni innocents ni inconscients alors comment sortir de se paradoxe ?! ... Tu comptes sur les profiteurs pour évoluer ?

 

Les insensés, les lâches, les peureux, les  fainéants...

En début de sujet j'ai dis qu'il y avait les personnes qui ne juraient que par la raison ( ce qui ne les empêche pas de mal raisonner ) ou les personnes qui ne jurent ( ou jugent ) que par le coeur ( ce qui ne les empêche pas de mal juger ) et que la conscience ce n'était ni l'un ni l'autre mais un dialogue entre les 2.

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 2 minutes, hell-spawn a dit :

Les insensés, les lâches, les peureux, les  fainéants...

En début de sujet j'ai dis qu'il y avait les personnes qui ne juraient que par la raison ( ce qui ne les empêche pas de mal raisonner ) ou les personnes qui ne jurent ( ou jugent ) que par le coeur ( ce qui ne les empêche pas de mal juger ) et que la conscience ce n'était ni l'un ni l'autre mais un dialogue entre les 2.

Pile poil au milieu :D

On n'a tous un penchant. Sinon tu as raison dans le dégradé des insensés aux fainéants et cela dépend aussi chez chacun suivant son âge.

 

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, hell-spawn a dit :

Au sens philosophique (et non psychanalytique: conscient-inconscient ).

Aucune définition n'est a ce jour satisfaisante et on n'y remédiera pas ici, mais si je dis que la conscience c'est ce qui permet de faire dialoguer le coeur ( les sentiments ) et la raison, vous me donnez la moyenne ?

Bonjour,

Vous, vous aimez les défis intellectuels.

Mais la plasticité de votre esprit est-elle au rendez-vous ?

 

Pour saisir l’idée de conscience, il faut d’abord faire son deuil d’un « quoi » analysable et de sa localité.

Rien dans la longueur d’onde de la couleur rouge n’est rouge.

Rien dans la chimie du chocolat n’a le goût du chocolat.

Toute analyse élémentariste aboutit à l’absurde :

A quoi ressemble le goût du chocolat, analytiquement ?

Il ressemble au goût du chocolat, irréductiblement.

Parce que le « qui » n’est pas un « quoi ».

 

La conscience est notionnelle, et sa prise mâle c’est l’évidence en tant que telle, et non en tant que bit ou autre formalisme.

Tout comme la vérité est la prise mâle de la véracité.

Voyez alors comme la matière est définitivement de nature exogène, jusqu’à même sa possible dénégation, par principe de simplicité.

En effet, le dualisme n’est pas une thèse stable, il oscille violemment entre le monisme de la matière et le monisme de l’esprit.

 

La conscience est finaliste.

Alors que la matière, telle qu’on l’enseigne en France, est mécaniste.

Dans un système mécaniste, c’est l’un qui détermine l’autre.

Dans un système finaliste, c’est Tout qui détermine tout.

Ainsi, la pensée n’est initialement pas une administration en amont, mais une invocation en aval.

 

Pour saisir cette conscience notionnelle, il est indispensable de saisir la notion de récursivité.

La récursivité, c’est comme un ensemble de machines capables de se construire les unes les autres.

La récursivité, c’est comme un dictionnaire dont les mots se définissent les uns les autres.

La conscience est une grammaire systématique.

Preuve en est la grammaire systématique de son langage.

 

Vous allez comprendre.

 

La récursivité de la conscience implose en une grammaire elle-même récursive :

_ La récursivité de la volonté : je veux vouloir systématiquement, et je ne peux pas vouloir ne pas vouloir.

_ La récursivité de la véracité : je crois croire systématiquement, et je ne peux pas douter du fait que je crois.

_ La récursivité du réalisme : j’ai l’impression de percevoir, et je ne peux pas dénier cette impression en tant que telle.

La symbiose de cette grammaire récursive aboutit à la récursivité du bien (propre) :

Il m’est impossible de m’administrer mon propre mal, conscientisé comme tel.

Si je me pince pour me faire mal, alors j’ai conçu une volonté transcendantale à ma perception.

J’ai donc fait mon bien propre.

 

Le moi n’est pas non plus un « quoi » réductible à son accidentalité.

Je ne suis pas moi-même, je suis l’évidence de moi-même.

Si bien qu’il m’est presque impossible de faire ou de dire quelque chose qui n’est pas représentatif de moi-même.

C’est un peu comme si mon verbe conscient était l’exécutif de l’assemblée de mon esprit.

La vigilance des mémoires, de cette assemblée, est totale.

Toutes les mémoires sont vigilantes en même temps et gratuitement.

Comment est-ce possible ?

Parce que ces mémoires sont rétroactives, et qu’elles n’ont donc pas besoin d’énergie ni de concentration pour exercer leur principe de non contradiction.

 

Il manque des éléments à mon discours, mais le format d'un forum ne permet pas de tout dire, et la conscience est toute une cosmologie difficilement réductible.

Cordialement, Fraction

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Membre, 53ans Posté(e)
guernica Membre 22 261 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

Vous, vous aimez les défis intellectuels.

Mais la plasticité de votre esprit est-elle au rendez-vous ?

 

Pour saisir l’idée de conscience, il faut d’abord faire son deuil d’un « quoi » analysable et de sa localité.

Rien dans la longueur d’onde de la couleur rouge n’est rouge.

Rien dans la chimie du chocolat n’a le goût du chocolat.

Toute analyse élémentariste aboutit à l’absurde :

A quoi ressemble le goût du chocolat, analytiquement ?

Il ressemble au goût du chocolat, irréductiblement.

Parce que le « qui » n’est pas un « quoi ».

 

La conscience est notionnelle, et sa prise mâle c’est l’évidence en tant que telle, et non en tant que bit ou autre formalisme.

Tout comme la vérité est la prise mâle de la véracité.

Voyez alors comme la matière est définitivement de nature exogène, jusqu’à même sa possible dénégation, par principe de simplicité.

En effet, le dualisme n’est pas une thèse stable, il oscille violemment entre le monisme de la matière et le monisme de l’esprit.

 

La conscience est finaliste.

Alors que la matière, telle qu’on l’enseigne en France, est mécaniste.

Dans un système mécaniste, c’est l’un qui détermine l’autre.

Dans un système finaliste, c’est Tout qui détermine tout.

Ainsi, la pensée n’est initialement pas une administration en amont, mais une invocation en aval.

 

Pour saisir cette conscience notionnelle, il est indispensable de saisir la notion de récursivité.

La récursivité, c’est comme un ensemble de machines capables de se construire les unes les autres.

La récursivité, c’est comme un dictionnaire dont les mots se définissent les uns les autres.

La conscience est une grammaire systématique.

Preuve en est la grammaire systématique de son langage.

 

Vous allez comprendre.

 

La récursivité de la conscience implose en une grammaire elle-même récursive :

_ La récursivité de la volonté : je veux vouloir systématiquement, et je ne peux pas vouloir ne pas vouloir.

_ La récursivité de la véracité : je crois croire systématiquement, et je ne peux pas douter du fait que je crois.

_ La récursivité du réalisme : j’ai l’impression de percevoir, et je ne peux pas dénier cette impression en tant que telle.

La symbiose de cette grammaire récursive aboutit à la récursivité du bien (propre) :

Il m’est impossible de m’administrer mon propre mal, conscientisé comme tel.

Si je me pince pour me faire mal, alors j’ai conçu une volonté transcendantale à ma perception.

J’ai donc fait mon bien propre.

 

Le moi n’est pas non plus un « quoi » réductible à son accidentalité.

Je ne suis pas moi-même, je suis l’évidence de moi-même.

Si bien qu’il m’est presque impossible de faire ou de dire quelque chose qui n’est pas représentatif de moi-même.

C’est un peu comme si mon verbe conscient était l’exécutif de l’assemblée de mon esprit.

La vigilance des mémoires, de cette assemblée, est totale.

Toutes les mémoires sont vigilantes en même temps et gratuitement.

Comment est-ce possible ?

Parce que ces mémoires sont rétroactives, et qu’elles n’ont donc pas besoin d’énergie ni de concentration pour exercer leur principe de non contradiction.

 

Il manque des éléments à mon discours, mais le format d'un forum ne permet pas de tout dire, et la conscience est toute une cosmologie difficilement réductible.

Cordialement, Fraction

C'est bon, j'ai pas lu le quart, mais je sais que je suis faite de neutrons, et que mon cerveau fait le lien pour que j'ai l'impression d'exister

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, guernica a dit :

C'est bon, j'ai pas lu le quart, mais je sais que je suis faite de neutrons, et que mon cerveau fait le lien pour que j'ai l'impression d'exister

Même en poursuivant le cheminement de l'onde électro-magnétique, rien dans votre cerveau n'est rouge en soi.

La couleur rouge et le goût du chocolat sont d'une nature exogène à la matière.

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Membre, Jimmy Guieu - Les sentiers invisibles, ans Posté(e)
Oniriajg Membre 32 901 messages
ans‚ Jimmy Guieu - Les sentiers invisibles,
Posté(e)

Faut être conscient pour pour entendre de telles conneries , arrange pas ce forum .

 

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Membre, 53ans Posté(e)
guernica Membre 22 261 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)
il y a 13 minutes, Fraction a dit :

Même en poursuivant le cheminement de l'onde électro-magnétique, rien dans votre cerveau n'est rouge en soi.

La couleur rouge et le goût du chocolat sont d'une nature exogène à la matière.

oui, bien sûr, mais ça rassure....

ok, je sors

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 24 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

Vous, vous aimez les défis intellectuels.

Mais la plasticité de votre esprit est-elle au rendez-vous ?

 

Pour saisir l’idée de conscience, il faut d’abord faire son deuil d’un « quoi » analysable et de sa localité.

Rien dans la longueur d’onde de la couleur rouge n’est rouge.

Rien dans la chimie du chocolat n’a le goût du chocolat.

Toute analyse élémentariste aboutit à l’absurde :

A quoi ressemble le goût du chocolat, analytiquement ?

Il ressemble au goût du chocolat, irréductiblement.

Parce que le « qui » n’est pas un « quoi ».

 

La conscience est notionnelle, et sa prise mâle c’est l’évidence en tant que telle, et non en tant que bit ou autre formalisme.

Tout comme la vérité est la prise mâle de la véracité.

Voyez alors comme la matière est définitivement de nature exogène, jusqu’à même sa possible dénégation, par principe de simplicité.

En effet, le dualisme n’est pas une thèse stable, il oscille violemment entre le monisme de la matière et le monisme de l’esprit.

 

La conscience est finaliste.

Alors que la matière, telle qu’on l’enseigne en France, est mécaniste.

Dans un système mécaniste, c’est l’un qui détermine l’autre.

Dans un système finaliste, c’est Tout qui détermine tout.

Ainsi, la pensée n’est initialement pas une administration en amont, mais une invocation en aval.

 

Pour saisir cette conscience notionnelle, il est indispensable de saisir la notion de récursivité.

La récursivité, c’est comme un ensemble de machines capables de se construire les unes les autres.

La récursivité, c’est comme un dictionnaire dont les mots se définissent les uns les autres.

La conscience est une grammaire systématique.

Preuve en est la grammaire systématique de son langage.

 

Vous allez comprendre.

 

La récursivité de la conscience implose en une grammaire elle-même récursive :

_ La récursivité de la volonté : je veux vouloir systématiquement, et je ne peux pas vouloir ne pas vouloir.

_ La récursivité de la véracité : je crois croire systématiquement, et je ne peux pas douter du fait que je crois.

_ La récursivité du réalisme : j’ai l’impression de percevoir, et je ne peux pas dénier cette impression en tant que telle.

La symbiose de cette grammaire récursive aboutit à la récursivité du bien (propre) :

Il m’est impossible de m’administrer mon propre mal, conscientisé comme tel.

Si je me pince pour me faire mal, alors j’ai conçu une volonté transcendantale à ma perception.

J’ai donc fait mon bien propre.

 

Le moi n’est pas non plus un « quoi » réductible à son accidentalité.

Je ne suis pas moi-même, je suis l’évidence de moi-même.

Si bien qu’il m’est presque impossible de faire ou de dire quelque chose qui n’est pas représentatif de moi-même.

C’est un peu comme si mon verbe conscient était l’exécutif de l’assemblée de mon esprit.

La vigilance des mémoires, de cette assemblée, est totale.

Toutes les mémoires sont vigilantes en même temps et gratuitement.

Comment est-ce possible ?

Parce que ces mémoires sont rétroactives, et qu’elles n’ont donc pas besoin d’énergie ni de concentration pour exercer leur principe de non contradiction.

 

Il manque des éléments à mon discours, mais le format d'un forum ne permet pas de tout dire, et la conscience est toute une cosmologie difficilement réductible.

Cordialement, Fraction

Ce ne sont pas précisément les défis intellectuels qui m'animent mais plutot la recherche de la vérité.

Je ne sais trop si vous écouter relève de la plasticité intellectuelle, pour moi vous avez un esprit qui ne peut s'empêcher d'emballer les choses a l'extrême, de les plier en quatre selon l'expression. Avec vous il faut déplier et déplier patiemment.

Sinon ce que vous dîtes la me fait penser a Kant, je les résumerais en interprétant ainsi :

La pensée ne peut pas se penser elle-même, il n'y a pas de pensée ou de conscience transcendante,tout est affaire de récursivité.

Vous attaquez le problème au niveau fondamental alors que moi je me contentais, moins ambitieusement, de dire ou se situe la conscience ( entre le coeur et la raison )

 

 

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Membre, 31ans Posté(e)
aliaz Membre 61 messages
Forumeur inspiré‚ 31ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, Fraction a dit :

La couleur rouge et le goût du chocolat sont d'une nature exogène à la matière.

Pour le dire plus généralement, tous nos sens produisent une construction mental dérivée et, subjective de la réalité.

Peut-on pour ainsi dire qu'il existe une "image" absolue de la réalité ?

Autrement dit, jamais nous (les êtres vivants sensibles) ne pourront voir la réalité telle qu'elle est véritablement ? Si la réponse est non, alors la vision du monde sera toujours une approche de la réalité de plus en plus proche d'elle sans jamais réussir à ne l'atteindre parfaitement.

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
il y a 33 minutes, aliaz a dit :

Pour le dire plus généralement, tous nos sens produisent une construction mental dérivée et, subjective de la réalité.

Peut-on pour ainsi dire qu'il existe une "image" absolue de la réalité ?

Autrement dit, jamais nous (les êtres vivants sensibles) ne pourront voir la réalité telle qu'elle est véritablement ? Si la réponse est non, alors la vision du monde sera toujours une approche de la réalité de plus en plus proche d'elle sans jamais réussir à ne l'atteindre parfaitement.

Nous ne connaissons la réalité que par les effets qu’elle produit sur nous. Et encore ce ne sont pas les effets premiers que nous connaissons ce sont les effets tels qu’ils sont traités par le cerveau ( l’inactivité cérébrale)   non conscient(e). Le rouge par exemple est le produit final construit par le cerveau inconscient à partir des effets sur nos sens d’une certaine onde électromagnétique. Laquelle est encore une construction mentale. Bref nous n’avons pas accès à la réalité. Mais cela il y a déjà assez longtemps que les neurosciences nous l’ont appris.

L’image, le son n’existent pas dans la réalité. Ce sont des produits, des événements mentaux. Je pense que cela est déjà acquis depuis longtemps chez les chercheurs et même déjà chez les philosophes de l’antiquité.

L’énigme  n’est pas là . L’énigme est la suivante : où l’image apparaît, où se produit le son ? J’ai beau observer le cerveau je ne vois pas d’image ou de son s’y manifester. 

Nous pouvons en conclure l’existence d’un immatériel. L’immatériel existe, ce qui, en soi n’est pas banal. La matière n’épuise pas la réalité du monde, le monde est aussi fait d’immatériel, c’est à dire de réalités non observables. L’immatériel n’est pas pur concept, l’immatériel est, existe. Le son est un immatériel, un réel immatériel, pas un concept. 

Certain pourrait objecter que l’âme est un immatériel. Oui mais c’est un immatériel conceptuel, donc c’est assez banal. Je peux créer conceptuellement une infinité d’immatériels de ce type.
 

Mais le son par exemple je ne le crée pas. Je peux donc observer l’existence d’un immatériel qui ne doit rien à mon activité conceptuelle. Un immatériel réel. Dont je peux observer l’existence  par le ressenti. 

Il y a là quelque chose de fantastique quand nous en prenons conscience. Et hop voici qu’apparaît la conscience. Un autre immatériel, mais un immatériel conceptuel. Ce qui n’est pas en soi extraordaire. C’est l’immatériel non conceptuel, l’immatériel réel, observable par le ressenti, qui est fantastique.

 

Modifié par Annalevine
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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

Question annexe : 

Peut-on être matérialiste et conscient ou, conscient et matérialiste ?

 

 

 

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
il y a 20 minutes, hell-spawn a dit :

Ce ne sont pas précisément les défis intellectuels qui m'animent mais plutot la recherche de la vérité.

Je ne sais trop si vous écouter relève de la plasticité intellectuelle, pour moi vous avez un esprit qui ne peut s'empêcher d'emballer les choses a l'extrême, de les plier en quatre selon l'expression. Avec vous il faut déplier et déplier patiemment.

Sinon ce que vous dîtes la me fait penser a Kant, je les résumerais en interprétant ainsi :

La pensée ne peut pas se penser elle-même, il n'y a pas de pensée ou de conscience transcendante,tout est affaire de récursivité.

Vous attaquez le problème au niveau fondamental alors que moi je me contentais, moins ambitieusement, de dire ou se situe la conscience ( entre le coeur et la raison )

 

 

Bonjour Hell*spawn, poigne de mains

Hier j'ai été chez le cardiologue, j'ai entendu mon cœur, c'est une pompe. J'ai pensé alors aux Shadocks, je suis parti d'un éclat de rire, et la cardiologue une bien charmante dame, m'a dit faut pas rire.

Le cœur, c'est une pompe, et pas plus. Par contre quand on a une émotions très violentes, c'est lui qui la ressent,  mais c'est pas lui qu'il l'a, c'est comme mon père quand j'étais enfant que je faisais un connerie et qu'il me foutait une baffe, ou un coup de pied au cul, c'était pas ma figure qui faisait la connerie, ni mon cul, mais c'est eux qui ressentait les conséquences.

Aujourd’hui on sait que le principal centre de nos émotions ce sont nos intestins, et toute la flore intestinale, nos propres microbes participes à ce que nous sommes,  la conscience c'est dans la tête principalement, alors j'ai liké par ce que tu demandes une moyenne, c'est vrai le cœur est entre notre tête et notre trou du cul.

 

Mais quand @aliazévoque le panpsychisme je pense aussi que ce pourrait être intéressant qu'il développe, j'ai pas envie. par ce que je suis assez partisan de cette conception, ou vision, je la trouve séduisante.

Hell la pensée est une femme. C'est une princesse c'est Ψυχή

 

 

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Membre, 53ans Posté(e)
guernica Membre 22 261 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)

y'a pas plus matérialiste et consciente que moi...

ça fait juste souffrir quand en plus on a une âme

un truc de Walt Disney que j'aime bien, les 4 saisons, dans Fantasia

 

 

Modifié par guernica
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