En 25 ans la dette a doublé et son coût réel divisé par 2.

Concernant la France:

En 1995 la dette s'élevait à 56% du PIB/an, et nous coûtait à l'année 3,5% du PIB.

En 2020 la dette a grimpé à 115% du PIB/an, et nous a coûté à l'année 1,3% du PIB.

Pour faire simple, cela s'explique du fait de la renégociation des taux d'intérêts. [qui ont été divisés en moyenne par 4]

...la dette de qui?

Celle de la France. Je parle de notre cas à nous, enfin sauf ci vous êtes francophone mais d'une autre nationalité. J'ai réparé cette omission et l'ai rajouté en en-tête ^^'

Petite précision au passage: Notez que concrètement c'est plus complexe que ça et qu'il y a une multiplication de différents facteurs, mais c'est grosso modo tout de même les taux d'intérêts plus bas le facteur clef.

il y a 38 minutes, Vicen a dit :

Pour faire simple, cela s'explique du fait de la renégociation des taux d'intérêts, qui ont été divisés en moyenne par 4.

Depuis 2012, la France emprunte à des taux négatifs, ce qui n'était jamais vu avant : https://www.lemonde.fr/economie/article/2012/07/10/taux-negatifs-une-bonne-nouvelle-pour-la-dette-francaise_1731496_3234.html

il y a 43 minutes, Vicen a dit :

En 1995 la dette s'élevait à 56% du PIB/an, et nous coûtait à l'année 3,5% du PIB.

En 2020 la dette a grimpé à 115% du PIB/an, et nous a coûté à l'année 1,3% du PIB.

Intuitivement, j’ai le sentiment que d'analyser la dette d’un pays et comprendre un peu, c’est beaucoup plus complexe que cela ?

La notion d’augmentation des prix, dont le corolaire est l’inflation, n’entre pas en ligne dans votre schéma ici.

Pour me faire comprendre en 1996, nous étions encore en francs, l’Euro n’est devenu la monnaie officielle de l’UE pour 19 des 27 pays membres, seulement en 2002. De mémoire, l’euro faisait 6.54F, souvenez vous de ce que nous achetions à 1 franc et qui a augmenté au moins de trois fois, sinon 4 depuis ? (Indice d'évaporation de valeur)

Certes, les salaires ont augmenté aussi, bref le nombre de paramètres à prendre en compte me semble insuffisant pour évoquer la dette et son coût qui aurait baissé de façon aussi simpliste ?

il y a 15 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Depuis 2012, la France emprunte à des taux négatifs, ce qui n'était jamais vu avant : https://www.lemonde.fr/economie/article/2012/07/10/taux-negatifs-une-bonne-nouvelle-pour-la-dette-francaise_1731496_3234.html

Oui, effectivement.

Je me sui laissé biaisé dans mon raisonnement mathématique de bases en faisant le mauvais calcul. Quand on pose la mauvaise opération, on obtient le mauvais résultat. J'ai rayé mon erreur de mon message initial.

C'est déjà la seconde correction, sur deux réponses qui me sont faites ^^'

il y a 5 minutes, Enchantant a dit :

Intuitivement, j’ai le sentiment que d'analyser la dette d’un pays et comprendre un peu, c’est beaucoup plus complexe que cela ?

La notion d’augmentation des prix, dont le corolaire est l’inflation, n’entre pas en ligne dans votre schéma ici.

Pour me faire comprendre en 1996, nous étions encore en francs, l’Euro n’est devenu la monnaie officielle de l’UE pour 19 des 27 pays membres, seulement en 2002. De mémoire, l’euro faisait 6.54F, souvenez vous de ce que nous achetions à 1 franc et qui a augmenté au moins de trois fois, sinon 4 depuis ? (Indice d'évaporation de valeur)

Certes, les salaires ont augmenté aussi, bref le nombre de paramètres à prendre en compte me semble insuffisant pour évoquer la dette et son coût qui aurait baissé de façon aussi simpliste ?

Il faudrait dissocier l'économie réelle de l'économie spéculative, on verrait alors l'état réel du pays. Les points de PIB ne désignent rien hier le CAC40 était à un plus haut historique quand je suis monté en voiture. Il n'y a jamais eu autant d'argent sur le papier on n'a jamais ét éaussi riches. La vraie question est qui est "on".

Bonjour

Comme la dette roule en moyenne tous les 7 ans, que l 'inflation est morne, un rachat massif des dettes de états  de la BCE. Nous sommes entrés dans un monde dangereux où une crise de la dette deviendrait une bulle qui comme chacun s en rappelle la crise des " subprimes " à tétanisé le monde en 2008.

Les taux sont redevenus positifs pour la France si nous prenions un point de plus avec notre dette colossale comme nous la refinançons infiniment sans la contenir cela ferait très mal aux finances publiques donc à nous 

Bonne journée

il y a 9 minutes, Mr_Fox a dit :

Il faudrait dissocier l'économie réelle de l'économie spéculative, on verrait alors l'état réel du pays. Les points de PIB ne désignent rien hier le CAC40 était à un plus haut historique quand je suis monté en voiture. Il n'y a jamais eu autant d'argent sur le papier on n'a jamais ét éaussi riches. La vraie question est qui est "on".

Bonjour Mr fox

Principalement des fonds de retraites des états  qui n'ont pas choisi la répartition,

Bonne journée Monsieur

il y a 25 minutes, Enchantant a dit :

Pour me faire comprendre en 1996, nous étions encore en francs, l’Euro n’est devenu la monnaie officielle de l’UE pour 19 des 27 pays membres, seulement en 2002. De mémoire, l’euro faisait 6.54F, souvenez vous de ce que nous achetions à 1 franc et qui a augmenté au moins de trois fois, sinon 4 depuis ? (Indice d'évaporation de valeur)

Certes, les salaires ont augmenté aussi, bref le nombre de paramètres à prendre en compte me semble insuffisant pour évoquer la dette et son coût qui aurait baissé de façon aussi simpliste ?

Vous avez parfaitement raison, je me suis un peu trop précipité dans la création de ce sujet. J'y avais songé effectivement à cet aspect de l'inflation et la dévaluation de la monnaie, mais j'ai pas voulu me prendre la tête en voulant simplifier, à croire que j'ai laissé mon cerveau de côté aujourd'hui.

J'aurais dû prendre un peu plus de recul sur les données brutes. Mais je ne regrette pas d'avoir posté le sujet, car l'interaction m'aura permis de revoir les choses en perspective.

il y a 11 minutes, Vicen a dit :

J'aurais dû prendre un peu plus de recul sur les données brutes.

Cela n'a pas d'importance, ce qui compte c'est de dire et d'écrire ce que l'on pense sur le forum.

Je ne suis pas économiste, mais j’essaie de comprendre un peu l’économie.

En 1973, lors de la crise pétrolière ou le prix de l’énergie avait augmenté de 4 fois son prix, j’étais conducteur de travaux dans le domaine de l’étanchéité. Nos produits à base de résidu de pétrole avaient augmenté d’autant.

Comme je faisais aussi des devis pour la boite qui m’employait, j’étais persuadé que la concurrence allait nous tailler des croupières. Or qu’elle ne fut pas mon étonnement de voir que non seulement notre secteur était affecté, mais d’observer que tous les secteurs d’activités étaient confrontés au phénomène.

Puis d’avoir ce sentiment et cette sensation forte, qu’en économie, on se tenait tous par la barbichette et que nous étions tous, très dépendant les uns et les autres, de ce qui pouvait survenir en général.

Mon intérêt sur l'économie date de cette époque.

il y a 57 minutes, Ohissa a dit :

Les taux sont redevenus positifs pour la France si nous prenions un point de plus avec notre dette colossale comme nous la refinançons infiniment sans la contenir cela ferait très mal aux finances publiques donc à nous 

Prévisions de 2027, Bercy et les autres institutions ne sont pas d'accord sur les chiffres.

Sachant que ces dernières années Bercy a toujours fait des surestimations erronées (estimations qui sont utilisées pour justifier les coupes budgétaires et le démantèlement des services publiques).

On voit ici en rouge que les hauts fonctionnaires de Bercy, fidèles à leur habitude nous sortent encore une fois des projections surévaluées par rapport aux différents autres observateurs.

Ce qui va conduire à des coupes budgétaires de plusieurs dizaines de milliards. Et cette austérité va être amplifiée par des effets multiplicateurs. Les économistes s'accordent désormais sur le fait que c'est le plan d'austérité qui a empiré la crise de la Grèce en 2008 et que le remède a été pire que le mal. (Une crampe à la jambe ? On ampute)

En tout cas les coupe budgétaires ne font jamais sur ce qui nous coûte très cher: les élus politiques.

https://www.contrepoints.org/2016/08/22/41517-la-france-croule-sous-le-poids-de-ses-600-000-elus