Aller au contenu

Invité JOSEPH DELETRE

Messages recommandés

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

A Partir du Néant

 

A priori, il serait logique qu’il n’y ait rien plutôt que quelque chose puisque rien ne saurait émerger du néant sans aboutir à une aporie.

Or, nous existons en ayant l’idée du néant.

Dès lors, la question de la conception du néant s’impose.

Concevoir le néant par l’esprit, c’est annihiler de façon récursive toute chose présente à soi.

Mais au paroxysme d’un tel processus, quelle que soit la réalité de départ, il faudrait malgré tout qu’il restât l’entité capable de tout annihiler qui aurait encore à juger de sa propre inconscience pour ne plus être alors présente à elle-même.

L’énergie rémanente de l’annihilation entre matière et antimatière en est sans doute l’allégorie car même à vouloir tout annihiler, il resterait encore quelque chose.

L’être doué de conscience correspondrait ainsi à l’acmé d’un processus d’annihilation perpétuel dont l’unique reliquat possible à juger, en l'absence de concept plus fondamental qu'être, serait jamais que l’ignorance d’être soi, cette métaphore sensible du néant que seule la mort inspire.

Car l’inconscience ne saurait être annihilée que par la conscience, la mort par la vie, de sorte que pour tout réduire à néant jusqu’à l’ignorance d’être soi, il faille enfin toujours créer paradoxalement.

La conscience pourrait ainsi s’expliquer logiquement à partir de l’inconscience dès lors que l’on fasse de ce qui est substantiel (ce qui est par soi pour n’avoir d’autre cause que soi à l’image de la nature particulière) une entité d’annihilation de toute chose présente à elle-même dont le renouvellement de chaque instant, nous donnant l’impression que « le temps passe », en serait la manifestation la plus évidente.

Enfin, le néant ne saurait donc être l’aporie d’un milieu ontologisant mais plutôt l’évocation sensible de l’inconscience.

Car sans conscience, au diable l’éternité puisque cela équivaudrait alors à n’être pas de sorte qu’aucune différence sensible ne pourrait être mise en évidence entre un tel état et le néant.

Texte intégral (cf. Pour Finir) : https://cequiunie.blogspot.com/

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 47
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 620 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
il y a 12 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Enfin, le néant ne saurait donc être l’aporie d’un milieu ontologisant mais plutôt l’évocation sensible de l’inconscience.

Je n'ai pas tout compris, mais c'est peut-être vrai ! :D

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
il y a 26 minutes, Enchantant a dit :

Je n'ai pas tout compris, mais c'est peut-être vrai ! :D

Moi j'ai compris la première et la deuxième ligne, après c'est devenu complétement flou, je pense que c'est un texte réservé aux abonnées, tu payes et il te donne la clé pour déchiffrer le reste du texte.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 39 minutes, Enchantant a dit :

Je n'ai pas tout compris, mais c'est peut-être vrai ! :D

L'annihilation est la seule explication logique. Le temps qui passe en est d'ailleurs la preuve puisqu'un instant n'existe plus sitôt qu'il est mesuré. Le temps qui passe recèle donc l'idée d'annihilation du présent.

Il faut simplement faire du néant l'évocation sensible de l'inconscience que seule la mort inspire. Il faudrait alors se connaître (être conscient) pour tout réduire à néant perpétuellement jusqu'à l'ignorance d'être soi.

A l'évidence, il est toujours possible de faire intervenir une figure transcendantale. Mais il faudrait alors quitter la raison.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
il y a 24 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

L'annihilation est la seule explication logique. Le temps qui passe en est d'ailleurs la preuve puisqu'un instant n'existe plus sitôt qu'il est mesuré. Le temps qui passe recèle donc l'idée d'annihilation du présent.

Donc t'es présentiste? et que dire du futur?

Citation

Il faut simplement faire du néant l'évocation sensible de l'inconscience que seule la mort inspire. Il faudrait alors se connaître (être conscient) pour tout réduire à néant perpétuellement jusqu'à l'ignorance d'être soi.

C'est quoi la conscience? je ne crois pas que faire appelle à une notion encore plus floue, va m'aider à comprendre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, nyctalope, 39ans Posté(e)
Criterium Membre 2 852 messages
39ans‚ nyctalope,
Posté(e)
Il y a 3 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Or, nous existons en ayant l’idée du néant.

En disant imaginer le "néant", beaucoup imaginent plutôt quelque chose qui ressemble à un nuage noir.

Censé ne rien contenir, mais pourtant pas vraiment un néant; et en plus, encore descriptible. La perception d'un infini qui ne contient rien et — plutôt — qui n'est rien : si c'est réellement possible (?) cela n'aurait rien d'une pensée en l'air, mais plutôt tout de l'expérience mystique, comme l'indescriptible Ein Soph des kabbalistes.

(ou alors l'acmé d'un processus d'annihilation perpétuel...) :o

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Le En Sof de Louria est associé au néant dans une certaine circonstance. C'est dans un mouvement de retrait en lui-même (tsimtsoum) qu' En Sof laissa un espace vide, un espace primordial. Les particules infinitésimales du Jugement  se condensèrent dans l'espace primordial ce qui provoqua la création, le passage du néant à l’être. Ici le néant semble être identifié avec un espace vide.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 24 minutes, Criterium a dit :

En disant imaginer le "néant", beaucoup imaginent plutôt quelque chose qui ressemble à un nuage noir.

Censé ne rien contenir, mais pourtant pas vraiment un néant; et en plus, encore descriptible. La perception d'un infini qui ne contient rien et — plutôt — qui n'est rien : si c'est réellement possible (?) cela n'aurait rien d'une pensée en l'air, mais plutôt tout de l'expérience mystique, comme l'indescriptible Ein Soph des kabbalistes.

(ou alors l'acmé d'un processus d'annihilation perpétuel...) :o

L'être doué de conscience correspondrait à l'acmé d'un processus d'annihilation perpétuel dont l'unique reliquat possible (ce qui resterait après avoir tout annihilé) serait l'ignorance d'être soi, cette métaphore sensible du néant que seule la mort inspire. C'est la raison du vivant car la mort ne saurait être annihilée que par la vie, la raison de la conscience car l'ignorance d'être soi ne saurait être annihilée que par le sentiment d'être soi, de se connaître, de savoir sa propre existence.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 869 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Erudition exhibitionniste. Les gens vraiment intelligents savent expliquer simplement. La vulgarisation n'est pas méprisable; au contraire. Elle empêche certains imbéciles de se croire une élite.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Criterium a dit :

En disant imaginer le "néant", beaucoup imaginent plutôt quelque chose qui ressemble à un nuage noir.

Non pas forcément un nuage, pour moi le néant est un espace tridimensionnel complétement vide, et quand je dis vide, ça veut dire qu'il n'y a absolument rien à part moi pour l'observer, et un peu d'oxygène pour que je puisse respirer, et de l'eau, du café, du cannabis , des pizzas et une connexion wifi, c'est tout.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Géo Membre 993 messages
Forumeur forcené ‚
Posté(e)

Et c’est ainsi qu’on plane dans le néant ! :D

 

 

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 869 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)
Il y a 15 heures, riad** a dit :

rien à part moi pour l'observer,

Ca c'est fort : observer ce qu'il n'y a pas. C'est la définition du trou, un rien entouré de quelque chose. On déduit le rien par le quelque chose, mais on ne l'observe pas.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, Talon 1 a dit :

Erudition exhibitionniste. Les gens vraiment intelligents savent expliquer simplement. La vulgarisation n'est pas méprisable; au contraire. Elle empêche certains imbéciles de se croire une élite.

Oui, ça  en devient ridicule... :)

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 19 heures, Criterium a dit :

En disant imaginer le "néant", beaucoup imaginent plutôt quelque chose qui ressemble à un nuage noir.

C'est précisément là que mon approche diffère puisqu'il ne s'agit pas de faire du néant l'aporie d'un quelconque milieu tangible comme je l'écris.

Mais plutôt l'évocation sensible de l'inconscience.

Pour l'inconscient, qu'il s'agisse d'un sommeil profond, d'un coma, mille ans ne représenteraient qu'un instant en ouvrant les yeux sur le monde à nouveau.

Et pour la mort, peu importe l'éternité de sorte qu'aucune différence sensible ne pourrait être mise en évidence entre un tel état et le néant pour ce qui est.

Or, s'il faut qu'il n'y ait rien à priori, alors l'ignorance d'être soi devrait être réduite à néant.

Comment?

Par la connaissance d'être soi : la conscience; si bien que pour tout réduire à néant, il faille enfin toujours créer paradoxalement.

Car l'annihilation d'un concept est de nature antithétique. Il ne s'agit pas simplement de prendre une pierre pour la détruire en la broyant.

L'erreur que nous faisons, c'est donc de penser qu'en faisant le vide, l'unique reliquat possible serait de nature tangible ou matérielle, qu'il s'agirait d'un milieu quelconque sans traiter de l'ignorance d'être soi, de cette métaphore sensible du néant incompressible dont il faudrait encore juger in fine.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 49ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 49ans‚
Posté(e)
Le 08/04/2021 à 12:37, JOSEPH DELETRE a dit :

Or, nous existons en ayant l’idée du néant.

Cela me semble contestable.

Nous avons l'idée d'un quelque chose que nous nommons néant, mais penser le néant c'est déjà déjà le faire exister, lui conférer une présence, or il ne saurait exister ou posséder un attribut sans qu'il s'anéantisse dans l'instant puisque, par définition, il ne saurait être.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 10 minutes, épixès a dit :

Cela me semble contestable.

Nous avons l'idée d'un quelque chose que nous nommons néant, mais penser le néant c'est déjà déjà le faire exister, lui conférer une présence, or il ne saurait exister ou posséder un attribut sans qu'il s'anéantisse dans l'instant puisque, par définition, il ne saurait être.

2 éléments de réponse:

1/ Il faut avoir l'idée d'une chose pour pouvoir discuter de la chose. Le fait que nous échangions sur le néant présuppose que nous ayons l'idée du néant. L'idée n'est pas la définition. Et force est de constater que nous existons en ayant cette idée.

2/ L'existence requiert une extension spatiale. Or, ce qui est de nature sensible ne peut être spatialisé. C'est précisément la raison pour laquelle le néant ne peut être appréhendé que par ce biais, et jamais comme l'aporie d'un quelconque milieu physique, de sorte que l'évocation de l'inconscience que seule la mort inspire puisse en devenir la métaphore sensible.

En vérité, tout est simplement sous nos yeux: le temps qui passe comme preuve d'une annihilation continue de ce qui est présent et la mort comme état d'inconscience équivalent au néant pour ce qui est.

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

2 éléments de réponse:

1/ Il faut avoir l'idée d'une chose pour pouvoir discuter de la chose. Le fait que nous échangions sur le néant présuppose que nous ayons l'idée du néant. L'idée n'est pas la définition. Et force est de constater que nous existons en ayant cette idée.

2/ L'existence requiert une extension spatiale. Or, ce qui est de nature sensible ne peut être spatialisé. C'est précisément la raison pour laquelle le néant ne peut être appréhendé que par ce biais, et jamais comme l'aporie d'un quelconque milieu physique, de sorte que l'évocation de l'inconscience que seule la mort inspire puisse en devenir la métaphore sensible.

En vérité, tout est simplement sous nos yeux: le temps qui passe comme preuve d'une annihilation continue de ce qui est présent et la mort comme état d'inconscience équivalent au néant pour ce qui est.

 

 

Pour vous comprendre il faut renverser votre exposé. En fait le point de départ c'est l'effet que le mot "mort" imprime dans votre sensibilité. Ce ressenti vous l'appeler néant. Vous me donnez l'impression de recopier Heidegger. Comment parler du néant ? en parlant de son action puisqu’il est impossible de parler de lui. Le néant néantise nous écrit le philosophe allemand. Le temps néantise.

C'est astucieux comme présentation. Sauf que nous avons beau tourner dans tous les sens le langage nous restons avec notre angoisse de la mort si nous croyons pouvoir la vaincre par les mots.

Ce n'est pas dans le langage que nous trouvons en nous la force de vaincre l'angoisse.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Annalevine a dit :

Pour vous comprendre il faut renverser votre exposé. En fait le point de départ c'est l'effet que le mot "mort" imprime dans votre sensibilité. Ce ressenti vous l'appeler néant. Vous me donnez l'impression de recopier Heidegger. Comment parler du néant ? en parlant de son action puisqu’il est impossible de parler de lui. Le néant néantise nous écrit le philosophe allemand. Le temps néantise.

C'est astucieux comme présentation. Sauf que nous avons beau tourner dans tous les sens le langage nous restons avec notre angoisse de la mort si nous croyons pouvoir la vaincre par les mots.

Ce n'est pas dans le langage que nous trouvons en nous la force de vaincre l'angoisse.

Au contraire, il ne faut pas renverser l'exposé mais précisément partir de l'être doué de conscience pour tout annihiler de façon récursive. In fine, que resterait-il sinon l'inconscience qu'inspire la mort? Or, s'il ne doit rien y avoir à priori, alors l'ignorance d'être soi doit être annihilée faisant ainsi de la conscience l'acmé d'un processus d'annihilation perpétuel. C'est le cycle de la vie. Enfin, je ne propose pas de vaincre l'angoisse de la mort mais de comprendre logiquement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 629 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Le 08/04/2021 à 12:37, JOSEPH DELETRE a dit :

A Partir du Néant

 

A priori, il serait logique qu’il n’y ait rien plutôt que quelque chose puisque rien ne saurait émerger du néant sans aboutir à une aporie.

Or, nous existons en ayant l’idée du néant.

Dès lors, la question de la conception du néant s’impose.

Concevoir le néant par l’esprit, c’est annihiler de façon récursive toute chose présente à soi.

Mais au paroxysme d’un tel processus, quelle que soit la réalité de départ, il faudrait malgré tout qu’il restât l’entité capable de tout annihiler qui aurait encore à juger de sa propre inconscience pour ne plus être alors présente à elle-même.

L’énergie rémanente de l’annihilation entre matière et antimatière en est sans doute l’allégorie car même à vouloir tout annihiler, il resterait encore quelque chose.

L’être doué de conscience correspondrait ainsi à l’acmé d’un processus d’annihilation perpétuel dont l’unique reliquat possible à juger, en l'absence de concept plus fondamental qu'être, serait jamais que l’ignorance d’être soi, cette métaphore sensible du néant que seule la mort inspire.

Car l’inconscience ne saurait être annihilée que par la conscience, la mort par la vie, de sorte que pour tout réduire à néant jusqu’à l’ignorance d’être soi, il faille enfin toujours créer paradoxalement.

La conscience pourrait ainsi s’expliquer logiquement à partir de l’inconscience dès lors que l’on fasse de ce qui est substantiel (ce qui est par soi pour n’avoir d’autre cause que soi à l’image de la nature particulière) une entité d’annihilation de toute chose présente à elle-même dont le renouvellement de chaque instant, nous donnant l’impression que « le temps passe », en serait la manifestation la plus évidente.

Enfin, le néant ne saurait donc être l’aporie d’un milieu ontologisant mais plutôt l’évocation sensible de l’inconscience.

Car sans conscience, au diable l’éternité puisque cela équivaudrait alors à n’être pas de sorte qu’aucune différence sensible ne pourrait être mise en évidence entre un tel état et le néant.

Texte intégral (cf. Pour Finir) : https://cequiunie.blogspot.com/

 

Bonjour,

La science établie n’est pas objectivement neutre, ni rationnellement impartiale.

Elle a fait des choix primordiaux, elle a axiomatisé des intuitions qui n’engagent qu’elle.

 

Parmi ces arbitrages, j’en trouve trois plutôt inquiétants, voire compromettants :

_ Notre perception est objectivable.

_ L’humanité n’est qu’un accident zoologique.

_ C’est la niche qui a créé le chien.

 

Les hommes de vérité cherchent la même chose : l’évidence.

L’évidence est la prise mâle de la conscience.

Et la conscience est une grammaire systématique.

L’évidence est une grammaire qui conjugue l’intuition, la raison, et l’objectivation.

Ses trois arguments sont donc respectivement l’argument sensible, l’argument démonstratif, et la preuve.

 

Malheureusement, les sciences positives ont tendance à traiter la preuve comme le préalable de l’étude.

Or, la physique quantique témoigne de la perversité rétroactive de la mesure.

C’est une brèche traumatique qui légitime toutes les extrapolations possibles jusqu’au monisme de l’esprit, et jusqu’à même l’hypothèse solipsiste.

En effet, dans un monde où la preuve est notre atome, que peut-on encore prouver ?

Dans un monde où la perception future façonne le passé, que reste-t-il du déterminisme chronologique ?

 

C’est par l’expérience personnelle de phénomènes inexplicables, orphelins de toute institution intellectuelle, que j’ai dû élaborer ma propre thèse.

Comme je le disais : l’évidence est la prise mâle de la conscience.

Le temps est un rapport de plasticité (et de contrainte) entre cet objet (l’évidence), et ce sujet (la conscience).

Je ne suis pas moi-même, je ne suis que l’évidence de moi-même, et il en va de même pour l’ensemble de mes objets et de mes environnements.

En d’autres termes : je ne suis pas un possible, mais un sensible, un pensable, et un crédible.

La conséquence la plus « précarisante », c’est que ma vie n’est pas une vie, mais un éveil.

Cordialement, Fraction

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 5 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

La science établie n’est pas objectivement neutre, ni rationnellement impartiale.

Elle a fait des choix primordiaux, elle a axiomatisé des intuitions qui n’engagent qu’elle.

 

Parmi ces arbitrages, j’en trouve trois plutôt inquiétants, voire compromettants :

_ Notre perception est objectivable.

_ L’humanité n’est qu’un accident zoologique.

_ C’est la niche qui a créé le chien.

 

Les hommes de vérité cherchent la même chose : l’évidence.

L’évidence est la prise mâle de la conscience.

Et la conscience est une grammaire systématique.

L’évidence est une grammaire qui conjugue l’intuition, la raison, et l’objectivation.

Ses trois arguments sont donc respectivement l’argument sensible, l’argument démonstratif, et la preuve.

 

Malheureusement, les sciences positives ont tendance à traiter la preuve comme le préalable de l’étude.

Or, la physique quantique témoigne de la perversité rétroactive de la mesure.

C’est une brèche traumatique qui légitime toutes les extrapolations possibles jusqu’au monisme de l’esprit, et jusqu’à même l’hypothèse solipsiste.

En effet, dans un monde où la preuve est notre atome, que peut-on encore prouver ?

Dans un monde où la perception future façonne le passé, que reste-t-il du déterminisme chronologique ?

 

C’est par l’expérience personnelle de phénomènes inexplicables, orphelins de toute institution intellectuelle, que j’ai dû élaborer ma propre thèse.

Comme je le disais : l’évidence est la prise mâle de la conscience.

Le temps est un rapport de plasticité (et de contrainte) entre cet objet (l’évidence), et ce sujet (la conscience).

Je ne suis pas moi-même, je ne suis que l’évidence de moi-même, et il en va de même pour l’ensemble de mes objets et de mes environnements.

En d’autres termes : je ne suis pas un possible, mais un sensible, un pensable, et un crédible.

La conséquence la plus « précarisante », c’est que ma vie n’est pas une vie, mais un éveil.

Cordialement, Fraction

La science est partiale, en effet, puisqu'elle prend le parti d'un instant zéro impossible tout en faisant émerger de la matière, le sensible; comme si de la pierre, le sentiment pouvait fleurir. Cependant, la science ne peut être blâmée pour cela car elle n'est que le reflet de notre propre nature et de cette volonté d'annihilation de toute chose qui en émane à notre insu. Car comment annihiler ce qui relève de la substance (ce qui est toujours par soi pour n'avoir jamais d'autre cause que soi) autrement que par l'instant zéro? Et comment annihiler la beauté du cœur si ce n'est en en faisant un cœur de pierre de façon originelle?

Ceci étant dit, s'il est possible de dire que la science est partiale, il n'en reste pas moins que la dernière des choses que l'on pourrait dire d'elle est qu'elle serait axiomatique. C'est, en effet, le contraire qui s'affirme lorsqu'en dépit de l'observation de l'horizon des événements d'un trou noir en 2019, elle continue à nous faire croire en l'expérimentation lorsque cet événement en signe précisément la fin par définition. Nous faisons donc aujourd'hui face à un scientisme qui se refuse à toute vérité non démontrable expérimentalement ce qui est le contraire de la démarche axiomatique.

Concernant l'objectivable, la science ne fait que se mentir à elle-même puisque la relativité restreinte met fin à l'idée de simultanéité (cf. expérience de pensée des wagons). En l'absence de présent universel, il n'y a que des durées propres et des observations propres. En d'autres termes, la science a acté de manière tacite, et plus ou moins inavouée, la fin de toute réalité objective.

Concernant la contingence (l'accident zoologique), je vous renvoie à mon texte (cf. Pour Finir) dans lequel j'explique le déterminisme de la conscience en raison d'une annihilation nécessaire de l'inconscience en vertu de la nature de ce qui est: une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même jusqu'à l'ignorance d'être soi au paroxysme de ce processus.

L'évidence n'est pas la vérité. La première présuppose une manifestation concrète aux sens tandis que la seconde s'en affranchit pour demeurer du domaine de l'absolu. Rechercher la vérité, c'est aboutir à un raisonnement déductif jugé parfaitement juste en toute sincérité (même si cela est déplaisant). Rechercher l'évidence, c'est percevoir et croire que c'est bien ainsi.

L'intuition doit être distinguée de la raison et de l'évidence. L'intuition relève d'une capacité innée à connaître ce qui n'est pas encore, une sorte de divination sensée tel que je l'écris. C'est une matière à réfléchir qui interroge et interpelle la raison qui elle relève de la pensée pure tandis que l'évidence se manifeste concrètement. Il faut donc d'abord qu'une intuition s'exprime (un avis premier spontané) pour que la raison ait une matière à réfléchir et que de cette pensée puisse émerger le réel.

La perversité que vous abordez naît de l'incompréhension de la mesure quantique qui ne fait que mettre en évidence la véritable nature du principe de causalité:

1/ A chaque cause est associée une conséquence de manière invariante;

2/ Une conséquence ne peut rétroagir sur sa cause;

3/ Plus fondamentalement (comme je l'écris dans mon texte), le passé est la conséquence de la mesure du présent et le futur en est la cause pour ne pas être encore avéré par cette dernière action. Or, une cause est antérieure à sa conséquence...

C'est en vertu de ce dernier point qu'il est impossible de connaître l'état d'une particule avant mesure car celle-ci relève alors du futur antérieur pour ne pas être encore avérée. En réalité, la mesure procède d'une annihilation instantanée de la causalité qui nous fait reconstituer la succession des événements dans un ordre "passé-présent-futur à venir (et non plus antérieur)" car c'est la seule façon que nous ayons pour rendre à nouveau les choses intelligibles lorsqu'elles ont été annihilées.

Pour être précis, le temps n'est ni la chronologie, ni la durée. Par abus de langage, nous en faisons tantôt l'un, tantôt l'autre. Je le fais d'ailleurs par facilité pour ne pas dire chronologie. Mais j'explique en détails dans mes précédents essais (en particulier "De la Vérité de l'Etre") que le temps est un berceau de conceptualisation pour la causalité, l'espace abstrait entre une cause et une conséquence. C'est donc l'univers des possibles d'ordre conceptuel avant qu'un instant ne soit avéré.

Je trouve la fin de votre propos très intéressant.

Je qualifierais pour ma part l'être humain de partie consciente d'une entité d'annihilation indivisible. Car l'éveil présupposerait qu'il y aurait une conscience endormie en amont ce qui ne peut être le cas dès lors qu'il faille connaître d'abord pour se connaître ensuite de façon pronominale. Il faut donc qu'il y ait nécessairement une nature inconsciente que nous contemplons pour nous connaître en ayant le sentiment de faire partie d'un tout.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×