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Des poissons sous Prozac montrent comment nos déchets marins les perturbent


Negmarron

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Membre, 30ans Posté(e)
Negmarron Membre 64 messages
Forumeur activiste‚ 30ans‚
Posté(e)

Les océans sont les poubelles du monde. On y trouve de tout. Du plastique bien sûr, mais aussi de nombreux médicaments sous forme de microparticules, pour le plus grand malheur de la faune marine.

Ingurgités par les êtres humains, les antibactériens, pilules contre la douleur, antidépresseurs et autres sont déversés dans les égouts, avant de transiter par des usines de traitement des eaux usées, rarement conçus pour traiter ces produits chimiques. Ces substances finissent dans les rivières, puis terminent leur périple dans les mers, où les poissons en tous genres avalent ce véritable cocktail pharmaceutique insidieux.

Cette «soupe de drogue», comme l'appelle le média Science Alert, n'est pas sans conséquence pour les espèces marines. Elle affecterait toute une pallette de comportements des poissons, jusqu'à les transformer en véritables zombies, selon une nouvelle étude dirigée par Giovanni Polverino de l'Université d'Australie-Occidentale et publiée dans le journal scientifique Proceedings of the Royal Society B.

L'équipe de Polverino s'est concentrée sur un médicament que l'on trouve dans les océans: la fluoxétine, connue sous la marque Prozac. Cet antidépresseur, indiqué également pour différents troubles d'anxiété, est parmi les plus prescrits aujourd'hui en France.

Les scientifiques ont observé pendant deux ans l'évolution comportementale de guppys, des poissons de la famille des Poeciliidae, soumis à une concentration de fluoxétine (Prozac) faible, égale à celle dans les océans, puis élevée. Les résultats font froid dans le dos.

À l'instar des guppys, d’autres espèces ont fait l’objet d’études similaires en laboratoire. Ainsi, sous antidépresseurs, la seiche aurait des problèmes de mémoire. Le Prozac ne sied pas plus à la crevette qui, une fois droguée, a tendance à nager vers les sources lumineuses -là où, en milieu naturel, se situent de nombreux prédateurs.

La tendance des médicaments rejetés dans les rivières et dans les mers ne devrait pas s'améliorer, bien au contraire. Les scientifiques estiment que le volume de produits pharmaceutiques présents dans l’eau douce pourrait plus que doubler d’ici à 2050, rapporte Le Temps.

http://www.slate.fr/story/201504/des-poissons-sous-prozac-montrent-comment-nos-dechets-marins-les-perturbent

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 457 messages
scientifique,
Posté(e)

parmi les molécules les plus souvent rencontrées en aval des égoûts ce sont les hormones féminines apportées par les pilules contraceptives.

Puisquelles ces hormones sont les mêmes pour tous les vertébrés, il y a des "évolutions" sexuelles inattentues chez les poissons et batraciens de nos rivières en particulier. Avec ce surdosage d'hormones femelles, le manque de "vrais" mâles se fait sentir et donc une baisse de leur fertilité. Il en résulte des baisses sensibles du nombre d'oeufs fécondés et au final un renouvellement insuffisant des populations.

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Membre, 74ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

le Prozac , le produit qui rend fou !

méme les poissons ,crevettes et autres !

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