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Présidentielle 2022 Jadot veut « investir 20 milliards » par an pour la transition écologique.

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goods Membre+ 35 581 messages
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Présidentielle 2022 Jadot veut « investir 20 milliards » par an pour la transition écologique.

Le député européen EELV prépare le terrain en vue de la présidentielle, en 2022. Yannick Jadot dévoile ses ambitions, autant sur le plan de la transition écologique que sur le plan social.

Yannick Jadot, député européen EELV, qui se « prépare » à la présidentielle, a proposé d’« investir 20 milliards d’euros par an dans l’innovation et l’économie » afin de « réussir la transition écologique », en présentant mercredi à la presse sa « plateforme d’idées » tournée vers la présidentielle.

« L’écologie est la force politique de l’avenir » et « on ne peut pas prendre cinq ans de plus dans les renoncements écologiques et sociaux », a affirmé Yannick Jadot, en soulignant « l’échec incroyable d’Emmanuel Macron », qui, selon lui, n’a pas su « tenir la promesse républicaine ».

Quinze propositions ont été mises en ligne sur sa plateforme, intitulée « 2022, l’écologie ».

Outre les 20 milliards d’euros consacrés annuellement à l’innovation et l’économie, l’eurodéputé veut également « proposer une Union d’action franco-allemande pour les transitions écologiques » ou de « sanctuariser la biodiversité ».

Un revenu citoyen de 665 € dès 18 ans

Sur le plan social, il souhaite « créer dès 18 ans un revenu citoyen pour les personnes en précarité », avec la fusion du RSA et de la prime d’activité.

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Membre, 24ans Posté(e)
Ohissa Membre 3 542 messages
Maitre des forums‚ 24ans‚
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il y a 10 minutes, goods a dit :

Présidentielle 2022 Jadot veut « investir 20 milliards » par an pour la transition écologique.

Le député européen EELV prépare le terrain en vue de la présidentielle, en 2022. Yannick Jadot dévoile ses ambitions, autant sur le plan de la transition écologique que sur le plan social.

Yannick Jadot, député européen EELV, qui se « prépare » à la présidentielle, a proposé d’« investir 20 milliards d’euros par an dans l’innovation et l’économie » afin de « réussir la transition écologique », en présentant mercredi à la presse sa « plateforme d’idées » tournée vers la présidentielle.

« L’écologie est la force politique de l’avenir » et « on ne peut pas prendre cinq ans de plus dans les renoncements écologiques et sociaux », a affirmé Yannick Jadot, en soulignant « l’échec incroyable d’Emmanuel Macron », qui, selon lui, n’a pas su « tenir la promesse républicaine ».

Quinze propositions ont été mises en ligne sur sa plateforme, intitulée « 2022, l’écologie ».

Outre les 20 milliards d’euros consacrés annuellement à l’innovation et l’économie, l’eurodéputé veut également « proposer une Union d’action franco-allemande pour les transitions écologiques » ou de « sanctuariser la biodiversité ».

Un revenu citoyen de 665 € dès 18 ans

Sur le plan social, il souhaite « créer dès 18 ans un revenu citoyen pour les personnes en précarité », avec la fusion du RSA et de la prime d’activité.

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Bonjour

Avec les bons de la Semeuse. Les agriculteurs n ont qu'à bien se tenir sinon il leur coupera leur kiki.

Bonne journée Goods.

 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 29 minutes, goods a dit :

Présidentielle 2022 Jadot veut « investir 20 milliards » par an pour la transition écologique.

Le député européen EELV prépare le terrain en vue de la présidentielle, en 2022. Yannick Jadot dévoile ses ambitions, autant sur le plan de la transition écologique que sur le plan social.

Yannick Jadot, député européen EELV, qui se « prépare » à la présidentielle, a proposé d’« investir 20 milliards d’euros par an dans l’innovation et l’économie » afin de « réussir la transition écologique », en présentant mercredi à la presse sa « plateforme d’idées » tournée vers la présidentielle.

« L’écologie est la force politique de l’avenir » et « on ne peut pas prendre cinq ans de plus dans les renoncements écologiques et sociaux », a affirmé Yannick Jadot, en soulignant « l’échec incroyable d’Emmanuel Macron », qui, selon lui, n’a pas su « tenir la promesse républicaine ».

Quinze propositions ont été mises en ligne sur sa plateforme, intitulée « 2022, l’écologie ».

Outre les 20 milliards d’euros consacrés annuellement à l’innovation et l’économie, l’eurodéputé veut également « proposer une Union d’action franco-allemande pour les transitions écologiques » ou de « sanctuariser la biodiversité ».

Un revenu citoyen de 665 € dès 18 ans

Sur le plan social, il souhaite « créer dès 18 ans un revenu citoyen pour les personnes en précarité », avec la fusion du RSA et de la prime d’activité.

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Il.veut investir 20milliards par an.

Qu'est ce qu' il est riche!

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Membre, 75ans Posté(e)
hybridex Membre 8 333 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
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Il y a 2 heures, PASCOU a dit :

Il.veut investir 20milliards par an.

Qu'est ce qu' il est riche!

Tous les programmes politiques, tous partis confondus prévoiront des investissements, et heureusement. Le vrai débat est de savoir comment seront orientés ces investissements. 

Les investissements écologiques sont plus prometteurs que d'autres.

Si on veut avoir un avenir il faut investir dans l'écologie, la recherche, les hautes technologies, y compris la 5g, là je ne suis peut-être pas d'accord avec Jadot, la formation.

Il vaut mieux être exportateur net de produits bio à haute valeur ajoutée plutôt que tenter de fourguer à prix cassés des taurillons d'élevapge industriel nourris au soja importé et de l'alcool de betterave à bas prix grâce à des pesticides.

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Invité Jane Doe.
Invités, Posté(e)
Invité Jane Doe.
Invité Jane Doe. Invités 0 message
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il y a 11 minutes, hybridex a dit :

Tous les programmes politiques, tous partis confondus prévoiront des investissements, et heureusement. Le vrai débat est de savoir comment seront orientés ces investissements. 

Les investissements écologiques sont plus prometteurs que d'autres.

Si on veut avoir un avenir il faut investir dans l'écologie, la recherche, les hautes technologies, y compris la 5g, là je ne suis peut-être pas d'accord avec Jadot, la formation.

Il vaut mieux être exportateur net de produits bio à haute valeur ajoutée plutôt que tenter de fourguer à prix cassés des taurillons d'élevapge industriel nourris au soja importé et de l'alcool de betterave à bas prix grâce à des pesticides.

Je suis d accord avec vous mais j espère que lui et tous les autres ajouteront un paragraphe comment on va faire rentrer de l argent pour renflouer les caisses après l épidémie de covid.... 

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Membre, 75ans Posté(e)
hybridex Membre 8 333 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
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Il y a 2 heures, new caravage a dit :

Ils sont tous riches avec le pognon des autres. 

Tous les retraités, dont moi, sont "riches" avec le pognon des autres. Je ne connais personne qui râle quand la pension tombe, c'est toujours pour autrui que la solidarité coûte trop cher.

Pourtant, les mêmes râleurs n'accepteraient pas que des gens meurent de faim et compatiront quand quelques uns mourront de froid. Par quelle recette magique pourrait-on arriver à éviter ces détresses sans sortir du pognon?

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 28 minutes, Jane Doe. a dit :

Je suis d accord avec vous mais j espère que lui et tous les autres ajouteront un paragraphe comment on va faire rentrer de l argent pour renflouer les caisses après l épidémie de covid.... 

Mais comme toujours...

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Membre, 75ans Posté(e)
hybridex Membre 8 333 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
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il y a une heure, Jane Doe. a dit :

Je suis d accord avec vous mais j espère que lui et tous les autres ajouteront un paragraphe comment on va faire rentrer de l argent pour renflouer les caisses après l épidémie de covid.... 

Depuis 20 ans au moins, on fait un problème majeur de la dette publique, depuis quelques mois les mêmes nous expliquent doctement qu'on s'en fiche.

La dette publique n'est pas un frein aux investissements dès que ces investissements rapportent plus que les taux d’intérêts. Si on veut juguler la dette ce sont les dépenses de fonctionnement qu'il faudrait réduire.

Mais l'économie d'une nation ou de la zone euro ne se gère pas comme celle d'un ménage, les gouvernants ont différents choix de politique économique. La dette est en Euros, la confiance dans la monnaie et sa valeur d'échange sont des paramètres économiques bien plus importants que le niveau de la dette à un instant donné.

Les US se sont libérés d'une énorme dette en dollars sans que ça leur coûte, simplement en faisant marcher la planche à billets et sans provoquer d'inflation.

Il leur a suffit de contrôler la masse monétaire globale qui, pour un économiste, ne se limite pas à la monnaie fiduciaire (les dollars émis par exemple) mais comprend tout l'argent qui circule à court terme, comme par exemple les traites à court terme, les facilités de paiement en trois fois etc...

C'est cette circulation monétaire globale qui peut créer de l'inflation quand elle augmente trop vite, mais si on rembourse des dettes d'état par émission supplémentaire de dollars ou d'euros en gardant la masse monétaire globale constante on désintéresse ses créanciers sans perte de valeur de la monnaie et sans inflation. Il y a une contrepartie, qui est une limitation de la croissance puisqu'on limite la circulation monétaire.

C'est ce qu'a pratiqué Obama, après quoi Trump arrivant dans un pays libéré de sa dette a pu mener une politique de croissance active! 

Tout cet exposé n'est qu'un exemple de mode de gestion de la dette, il en existe bien d'autres, c'est un choix politique.

Peut-être que le choix de faire de la dette pendant 20 ans l'alpha et l'oméga de l'économie publique n'a été  rien d'autre qu'une forme d'enfumage politique!

 

 

 

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
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Il y a 2 heures, Jane Doe. a dit :

Je suis d accord avec vous mais j espère que lui et tous les autres ajouteront un paragraphe comment on va faire rentrer de l argent pour renflouer les caisses après l épidémie de covid.... 

On ne pourra pas relancer l'économie sans investir des milliards. Mais il faut les investir intelligemment pour qu'ils produisent les richesses de demain.

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Membre, 31ans Posté(e)
mig72 Membre 1 975 messages
Forumeur inspiré‚ 31ans‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, bibifricotin a dit :

On ne pourra pas relancer l'économie sans investir des milliards. Mais il faut les investir intelligemment pour qu'ils produisent les richesses de demain.

Dans une relance monétaire keynésienne dans l'économie circulaire ? Pourquoi ne pas investir dans la politique de la ville durable par une décentralisation participative pour parer aux difficultés de la crise du logement? Pourquoi ne pas investir aussi dans un service public de la justice durable pour en assurer sa continuité dans la durée face à la crise de la dette souveraine et au cout de fonctionnement de la justice privée comme l'arbitrage ?  

à l’instant, mig72 a dit :

Dans une relance monétaire keynésienne dans l'économie circulaire ? Pourquoi aussi ne pas investir dans la politique de la ville durable et de la compagne urbaine par une décentralisation plus participative que délibérative pour se concerter notamment faces aux difficultés de la crise du logement ou du prix du foncier? Pourquoi ne pas investir enfin dans un service public durable de la justice du 21ème siècle pour en assurer sa continuité dans la temps et ceux-ci face à la crise de la dette souveraine et au renforcement du cout de fonctionnement de la justice privée comme l'arbitrage ?  

 

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Membre, 31ans Posté(e)
mig72 Membre 1 975 messages
Forumeur inspiré‚ 31ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, hybridex a dit :

Depuis 20 ans au moins, on fait un problème majeur de la dette publique, depuis quelques mois les mêmes nous expliquent doctement qu'on s'en fiche.

La dette publique n'est pas un frein aux investissements dès que ces investissements rapportent plus que les taux d’intérêts. Si on veut juguler la dette ce sont les dépenses de fonctionnement qu'il faudrait réduire.

Mais l'économie d'une nation ou de la zone euro ne se gère pas comme celle d'un ménage, les gouvernants ont différents choix de politique économique. La dette est en Euros, la confiance dans la monnaie et sa valeur d'échange sont des paramètres économiques bien plus importants que le niveau de la dette à un instant donné.

Les US se sont libérés d'une énorme dette en dollars sans que ça leur coûte, simplement en faisant marcher la planche à billets et sans provoquer d'inflation.

Il leur a suffit de contrôler la masse monétaire globale qui, pour un économiste, ne se limite pas à la monnaie fiduciaire (les dollars émis par exemple) mais comprend tout l'argent qui circule à court terme, comme par exemple les traites à court terme, les facilités de paiement en trois fois etc...

C'est cette circulation monétaire globale qui peut créer de l'inflation quand elle augmente trop vite, mais si on rembourse des dettes d'état par émission supplémentaire de dollars ou d'euros en gardant la masse monétaire globale constante on désintéresse ses créanciers sans perte de valeur de la monnaie et sans inflation. Il y a une contrepartie, qui est une limitation de la croissance puisqu'on limite la circulation monétaire.

C'est ce qu'a pratiqué Obama, après quoi Trump arrivant dans un pays libéré de sa dette a pu mener une politique de croissance active! 

Tout cet exposé n'est qu'un exemple de mode de gestion de la dette, il en existe bien d'autres, c'est un choix politique.

Peut-être que le choix de faire de la dette pendant 20 ans l'alpha et l'oméga de l'économie publique n'a été  rien d'autre qu'une forme d'enfumage politique!

 

 

 

Dans une relance monétaire keynésienne dans l'économie circulaire? Pourquoi aussi ne pas investir dans la politique de la ville durable et de la compagne urbaine par une décentralisation qui serait plus une décentralisation participative qu'une décentralisation organique pour pouvoir se concerter ensemble et notamment faces aux difficultés de la crise du logement ou du prix du foncier ou du développement de l'économie de proximité? Pourquoi ne pas investir après cela dans le service public durable et notamment dans l'organisation durable de la justice du 21ème siècle pour en assurer la continuité dudit service public? Faut-il aussi renforcer le poids des syndicats dans l'écologie par une  spécialisation des syndicats dans les corps de métiers écologiques ? Bref, tant l'écologie régalienne que l'écologie décentralisée à de l'avenir devant elle. Je ne sais pas si vous adhérer à ma réflexion et notamment de faire de la transition numérique et écologique un pilier de l'économie de proximité post-pétrolière    

 

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Membre, 33ans Posté(e)
Totof44 Membre 4 788 messages
Maitre des forums‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, new caravage a dit :

Ils sont tous riches avec le pognon des autres. 

A commencer par la macronie : https://www.bastamag.net/Les-assistes-de-la-France-d-en-haut-Observatoire-des-inegalites-niches-fiscales-reduction-impot?fbclid=IwAR3p9rzGUbQcsRG6XaEIvC36l2UYM5pdhSvQR56qrD00K1eScSPqf5yB4ns

Il y a 19 heures, Jane Doe. a dit :

Je suis d accord avec vous mais j espère que lui et tous les autres ajouteront un paragraphe comment on va faire rentrer de l argent pour renflouer les caisses après l épidémie de covid.... 

En allant chercher l'argent là où il est ?

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Invité Jane Doe.
Invités, Posté(e)
Invité Jane Doe.
Invité Jane Doe. Invités 0 message
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il y a 4 minutes, Totof44 a dit :

j'en sais rien. Mais @hybridex m'a apporté une réponse tout à fait intéressante.

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Membre, 33ans Posté(e)
Totof44 Membre 4 788 messages
Maitre des forums‚ 33ans‚
Posté(e)
à l’instant, Jane Doe. a dit :

j'en sais rien. Mais @hybridex m'a apporté une réponse tout à fait intéressante.

Je suis d'accord avec lui.

La dette n'est pas un problème. Aujourd'hui, à court terme, les taux d'intérêts sont négatifs, et restent faibles sur des termes un peu plus longs. Il faut parvenir à maintenir cette situation, et donc ne pas effacer les dettes ni trop aggraver les déficits. Pour les dettes qui nous coûtent, ne pourrait-il pas être envisageable de les faire racheter par la banque centrale et appliquer un taux d'intérêt de l'ordre de -0,5%, afin de créer une ardoise magique ?

Après il faut s'interroger sur les dépenses : investissements, services publics et solidarité et les recettes : quels impôts ?

Ceux-ci doivent idéalement couvrir les dépenses de fonctionnement et les intérêts de la dette. Sachant que les politiques d'austérité compriment l'économie et peuvent donc être contre-productives.

On notera aussi l'absurdité de brader les machines à cash telles que nos autoroutes ou la Française des jeux...

Augmenter les dépenses est envisageable si on augmente les recettes. Commençons par supprimer les innombrables niches fiscales qui nous privent de dizaines de milliards pour des effets trop limités, attaquons nous à la fraude et à l'exil fiscal, taxons les transactions financières, réformons l'impôt sur le revenu pour faire contribuer les plus riches à la hauteur de leurs moyens et et appliquons une taxe exceptionnelle sur les profiteurs de la crise.

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Totof44 a dit :

Macron nous a promis le ruissellement des riches vers l'économie réelle, alors pourquoi s'inquiéter ?

Bon, le ruissellement s'est inversé en allant des riches.....aux riches. Il suffit de patienter, promesse de Macron .

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Membre, 75ans Posté(e)
hybridex Membre 8 333 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, Jane Doe. a dit :

j'en sais rien. Mais @hybridex m'a apporté une réponse tout à fait intéressante.

Je ne suis pas économiste. Ma seule formation dans le domaine c'est une année d'études en gestion d'entreprise et c'était en 1970.

Mon seul propos était de montrer qu'en économie les voies et solutions sont multiples, dépendantes des objectifs politiques et surtout pas le contraire. Résoudre les problèmes économiques que l'on rencontre est une contrainte qu'on ne peut pas négliger mais ce n'est pas un objectif en soi. Les solutions à apporter dépendent d'objectifs politiques plus larges.

Pour effacer l'impact de la dette on peut au moins soit:

  • La noyer dans une croissance massive, l'augmentation du PIB va la relativiser, c'est en gros l'option keynésienne.  En 1970 on nous enseignait que grâce à Keynes l'ère des crises économiques appartenait définitivement  au passé! C'est oublier les limitations de ressources de la planète. En 1973, le premier choc pétrolier a ruiné la thèse. Cependant on peut imaginer une croissance sobre en ressources naturelles
  • Choisir l'option que j'ai décrite plus haut, elle est compatible avec une  politique plus écolo car favorable à une croissance faible mais elle fait courir un risque important. Le peu de croissance pénalise les plus faibles par le risque de manque d'emplois et Faute de quoi on se retrouve avec une Trumpette "populiste", MLP ou Marion à la présidence aux élections suivantes.
  • Mener une politique d'austérité comme celle infligée à la Grèce il y a peu, qui ne préserve que les plus riches

Cette liste n'est pas limitative.

 

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Membre, 31ans Posté(e)
Fersi Membre 1 065 messages
Mentor‚ 31ans‚
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il y a une heure, hybridex a dit :

Je ne suis pas économiste. Ma seule formation dans le domaine c'est une année d'études en gestion d'entreprise et c'était en 1970.

Mon seul propos était de montrer qu'en économie les voies et solutions sont multiples, dépendantes des objectifs politiques et surtout pas le contraire. Résoudre les problèmes économiques que l'on rencontre est une contrainte qu'on ne peut pas négliger mais ce n'est pas un objectif en soi. Les solutions à apporter dépendent d'objectifs politiques plus larges.

Pour effacer l'impact de la dette on peut au moins soit:

  • La noyer dans une croissance massive, l'augmentation du PIB va la relativiser, c'est en gros l'option keynésienne.  En 1970 on nous enseignait que grâce à Keynes l'ère des crises économiques appartenait définitivement  au passé! C'est oublier les limitations de ressources de la planète. En 1973, le premier choc pétrolier a ruiné la thèse. Cependant on peut imaginer une croissance sobre en ressources naturelles
  • Choisir l'option que j'ai décrite plus haut, elle est compatible avec une  politique plus écolo car favorable à une croissance faible mais elle fait courir un risque important. Le peu de croissance pénalise les plus faibles par le risque de manque d'emplois et Faute de quoi on se retrouve avec une Trumpette "populiste", MLP ou Marion à la présidence aux élections suivantes.
  • Mener une politique d'austérité comme celle infligée à la Grèce il y a peu, qui ne préserve que les plus riches

Cette liste n'est pas limitative.

 

Ou une croissance de l'économie circulaire des territoires par une relance keynésienne schumpetérienne (développements des technologies futures de la croissance verte, renforcement des circuits-courts, coopération entre acteurs économiques locaux et les collectivités territoriales pour une croissance des échanges verts, construction de logements ou d'infrastructures publiques auto-suffisantes en production et consommation d'énergie, transports collectives éco-responsables etc...) Comme le dit mig faut-il aussi un service public durable de la justice pour renforcer l'Etat de droit ?  

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Membre, 33ans Posté(e)
Totof44 Membre 4 788 messages
Maitre des forums‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, hybridex a dit :

Choisir l'option que j'ai décrite plus haut, elle est compatible avec une  politique plus écolo car favorable à une croissance faible mais elle fait courir un risque important. Le peu de croissance pénalise les plus faibles par le risque de manque d'emplois et Faute de quoi on se retrouve avec une Trumpette "populiste", MLP ou Marion à la présidence aux élections suivantes.

Je présage une candidate d'extrême droite au second tour de la présidentielle à venir, et son échec à ce second tour. Je ne crois pas qu'elle puisse réunir plus de 12 millions de voix, soit au grand maximum 1/4 des suffrages des inscrits. Quant bien même, elle gagnerait, ce ne pourrait être qu'avec une abstention massive et elle perdrait les législatives qui suivraient, donc on aurait une cohabitation. Bref, voter Le Pen, c'est faire gagner son adversaire quel qu'il soit.

Maintenant, pour l'emploi, on peut envisager plein de pistes :

1) Baisser le temps de travail

Les années qui ont produit le plus d'emplois ne sont pas les 30 glorieuses, mais les années qui ont suivi l'instauration des 35 heures. Sans croissance, c'est la seule méthode qui ait fait ses preuves. De plus, la robotisation a permis de produire plus avec moins de temps de travail, donc l'évolution du marché du travail de ces dernières années justifie une telle piste. On peut l'organiser de plusieurs façons, en permettant aux gens de partir en retraite plus tôt, en créant une 6ème semaine de congés payés, en créant un droit à une sabbatique après quelques années de travail (tous les 15 ans par exemple), ou en baissant la durée légale de travail hebdomadaire.

2) Relocaliser la production industrielle

Cela nécessite de restaurer un certain protectionnisme, en taxant les produits issus du dumping monétaire, fiscal, social et environnemental. Les débats sur la "TVA sociale" et le protectionnisme européen m'ont conduit à tirer la conclusion que, pour ne pas impacter le pouvoir d'achat des plus précaires, cela doit être accompagné d'une suppression de la TVA. Ainsi, les produits conçus chez nous verront leurs prix baissés grâce à cette taxe en moins, et ceux produits à l'étranger seront légèrement plus chers, donc moins compétitifs. Pour lutter contre le dumping intra-européen, il va falloir aller progressivement vers une harmonisation d'un certain nombre de normes. Par exemple, instaurer un salaire minimum partout, au moins équivalent à 50% du salaire moyen médian national et revu régulièrement à la hausse en fonction de l'inflation et de la croissance.

3) Créer des emplois publics

Si l'emploi doit plus être une conséquence de ces politiques qu'un objectif, je me permets de rappeler que le plus gros plan social jamais organisé le fut par l'équipe de Sarkozy et sa politique du 1 sur 2. Aujourd'hui, un trop grand nombre de territoires sont désertés par les services publics. Est-il normal d'exiger des contributions à des citoyens sans leur assurer les services qu'ils financent ? Enfin, je me permets de rappeler que le droit à l'emploi est constitutionnellement garanti depuis 1946, mais n'a jamais été effectif. Je suis donc pour que l'Etat soit employeur dernier ressort des chômeurs de longue durée qui le souhaitent.

4) Investir plus dans la formation professionnelle

Et plus intelligemment ? Je connais mal la question, mais je crois qu'on ne peut passer à côté dans une politique de l'emploi.

5) Interdire les licenciements boursiers

Quand une entreprise va mal au point de justifier un plan social, l'effort doit être partagé. Il me parait inconcevable que les actionnaires d'une entreprise en difficulté sacrifient des centaines d'emplois et maintiennent, voire augmentent leurs dividendes.

6) Favoriser le chômage partiel

L'Allemagne, je crois, l'a beaucoup fait. L'idée est de ne maintenir les salariés qu'à temps partiel pendant quelques temps, le temps d'écouler les stocks. Parallèlement, la collectivité leur paie la quasi-totalité de leur salaire et finance une formation professionnelle afin de permettre à ce personnel de s'adapter aux mutations du marché. A la sortie, les emplois sont maintenus, et la production de l'entreprise correspond à la demande.

7) Investir dans la transition écologique

C'est dans ce secteur qu'on peut envisager une politique de relance keynésienne. Nous sommes loin, très loin de l'équilibre et de l'harmonie. Plutôt que de nous bassiner à longueur de temps avec une dette qui est un faux problème, c'est bien le réchauffement climatique et ses conséquences, la disparition d'espèces, la montée des eaux, l'épuisement des ressources naturelles et la pollution des eaux qui menace les générations futures... et désormais des générations déjà nées. Construction de logements, de voies de chemin de fer, creusement de canaux, isolation thermique, conversion de l'agriculture intensive, etc. Les chantiers sont colossaux.

J'oublie certainement beaucoup de pistes, mais je crois tenir là les principales.

il y a une heure, Fersi a dit :

Comme le dit mig

Je pense que tu aurais pu écrire "comme j'ai écrit plus haut" ;)

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