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Forte hausse des viols et violences intra-familiales en 2020


Mórrígan

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Le 29/01/2021 à 15:15, Mórrígan a dit :

Deux articles, afin de compléter celui du Figaro :

Le confinement, révélateur des violences conjugales

C'est le ministère de l'Égalité entre les femmes et les hommes, par l'intermédiaire de Marlène Schiappa, qui a chargé la MIPROF et l’auteure de ce rapport, Elisabeth Moiron-Braud, d’analyser les signalements pour violences conjugales pendant le confinement.

Entre mi-mars et le 10 mai, veille du déconfinement, le numéro 3919 (numéro destiné aux femmes victimes de violences) a reçu 44 235 appels. Une augmentation qui a connu un véritable pic en avril 2020, avec près de 30 000 appels pour le mois, soit trois fois plus qu'en février ou mars (voir graphique)

Selon Elisabeth Moiron-Braud, secrétaire générale de la mission et auteure du rapport, cette augmentation n’est pas une surprise. "Ces demandes étaient déjà en nette hausse suit au Grenelle sur les violences conjugales en novembre dernier, déclare t-elle. Cette courbe ascendante a continué, et les associations nous l'ont confirmé".
 

Cependant la secrétaire générale tient à préciser que le confinement n’a pas rendu les hommes plus violents - il a plutôt mis en lumière cette violence conjugale : "Le confinement n'a pas été déclencheur de violences, mais plutôt un révélateur", explique-t-elle. 

https://information.tv5monde.com/info/france-nette-augmentation-des-signalements-de-violences-conjugales-pendant-le-confinement

 

La crise : un facteur aggravant des violences intrafamiliales

Le confinement a constitué un facteur aggravant pour les violences intrafamiliales. Les appels au 119 (numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants) ont augmenté de 25 % par rapport au premier confinement. Adrien Taquet note cependant que « ce confinement est sensiblement différent parce que les écoles restent ouvertes », les signalements émanant souvent des équipes pédagogiques. Néanmoins, « la dégradation économique et sociale, la perte d’emploi peut générer des tensions au sein des foyers et souvent ces tensions peuvent avoir pour premières victimes les enfants et les femmes », prévient-il en soulignant qu’une rallonge budgétaire de 600 000 euros a été affectée au 119.

Les premières études consolidées sur les violences faites aux enfants pendant la première période de confinement arrivent sur le bureau du secrétaire d’Etat. Les statistiques des hôpitaux sont aussi un indicateur : « il y a eu moins 30 % d’hospitalisations d’enfants pendant le confinement mais la part des enfants hospitalisés pour faits de violence a, elle, augmenté de 50 % », rapporte Adrien Taquet.

Prostitution des mineurs : « Aujourd’hui, on est à 10 000 mineurs »

Autre sujet de préoccupation fort à la délégation aux droits des femmes : la prostitution des mineurs. Un phénomène en plein essor et facilité par les réseaux sociaux. « On parle d’un phénomène qui augmente énormément, quand vous avez commencé vos travaux on parlait de 3 000, 4 000 mineurs concernés, aujourd’hui on est à 10 000. On a du mal à évaluer parce que ce sont des formes nouvelles de prostitution », explique Adrien Taquet qui rappelle la création d’une task force sur le sujet dirigée par Catherine Champrenault, procureure générale de Paris. Un rapport est attendu d’ici mars pour l’élaboration d’une politique publique.

https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/la-part-des-enfants-hospitalises-suite-a-des-violences-a-augmente-de-50

Deux fléaux de la société, et les deux augmentent sans  que soient prises de vraies mesures.....  le "blabla" habituel des politiques et autres féministes...

 

Concernant la prostitution, les politiques hommes ET femmes ne font rien, puisque la prostitution, est dans les faits, pratiquée avec leur consentement....et probablement parce qu'ils sont également consommateurs et consommatrices!

 

La terrible augmentation des mineures prostitué-e-s est visiblement due d'une part à la précarité financière voulue et organisée par nos dirigeants, et d'un autre côté l'augmentation du célibat voulu et encouragé par les féministes.

 

 Dans les deux cas un double langage, celui des plateaux télé 'on va ceci et cela", et l'autre de l'inaction qui s'en suit.

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Membre, 41ans Posté(e)
zorba Membre 1 060 messages
Forumeur alchimiste ‚ 41ans‚
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Le 29/01/2021 à 10:39, Juliette-56 a dit :

C'est dingue ça, à chaque fois qu'on parle des conditions des femmes, il faut que tu nous ramènes sur ta victimisation des hommes ! Les femmes se sont battues pendant des millénaires, pour avoir le droit d'exister autant que les hommes. Alors tes discourts sur les pauvres hommes, franchement, je m'en explose le clito ! :)

si elles ont ce droit elles peuvent aussi vivre sans les hommes,bon débarras

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Membre, 41ans Posté(e)
zorba Membre 1 060 messages
Forumeur alchimiste ‚ 41ans‚
Posté(e)
Le 29/01/2021 à 10:55, Juliette-56 a dit :

Je ne remets pas ça en question, je remets en question le fait que quel que soit le sujet sur les femmes, il nous ramène la comparaison avec les hommes. C'est juste ça qui me fatigue ;)

ben oui c est çà l égalité homme femme;çà serait trop facile d etre un homme quand çà t arrange et une femme quand çà t arrange pas!!

Le 28/01/2021 à 15:28, K-sos a dit :

J'ai lu dans le temps un ouvrage de poche sur les violences à Paris sous Louis XV et Louis XVI. Sexuelles, ménagères... Rien n'a changé, en fait.

moi je t en écris aussi des arlequins sur un passé qui n existe plus!!pourquoi pas un torchon sur la femme de rohan pendant la préhistoire: çà marche du tonnerre avec les mythos!!

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Membre, 41ans Posté(e)
zorba Membre 1 060 messages
Forumeur alchimiste ‚ 41ans‚
Posté(e)

qu est ce que c est ces manières d aller étaler sa vie sexuelle ou privée aux yeux de tous?on se cache derrière les chiffres pour garantir l anonymat mais les clercs ,les juges, les éducs,les flics ont ils à savoir tout çà sans aucune vergogne..les memes sondages nous donnent les memes déballeurs ,réfractaires à l application covid pour cause de violation de leur espace privé et de leur intégrité physique;dès que la vie conjugale subit une contrariété,là on peut baisser son pantalon devant des inconnus pour accuser souvent un innocent?

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Membre, 38ans Posté(e)
Juliette-56 Membre 2 396 messages
Forumeur vétéran‚ 38ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, zorba a dit :

si elles ont ce droit elles peuvent aussi vivre sans les hommes,bon débarras

 

Il y a 9 heures, zorba a dit :

ben oui c est çà l égalité homme femme;çà serait trop facile d etre un homme quand çà t arrange et une femme quand çà t arrange pas!!

moi je t en écris aussi des arlequins sur un passé qui n existe plus!!pourquoi pas un torchon sur la femme de rohan pendant la préhistoire: çà marche du tonnerre avec les mythos!!

 

Il y a 9 heures, zorba a dit :

qu est ce que c est ces manières d aller étaler sa vie sexuelle ou privée aux yeux de tous?on se cache derrière les chiffres pour garantir l anonymat mais les clercs ,les juges, les éducs,les flics ont ils à savoir tout çà sans aucune vergogne..les memes sondages nous donnent les memes déballeurs ,réfractaires à l application covid pour cause de violation de leur espace privé et de leur intégrité physique;dès que la vie conjugale subit une contrariété,là on peut baisser son pantalon devant des inconnus pour accuser souvent un innocent?

Frustré ? victime d'une mère castratrice ? soumis à une femme autoritaire ? 

Vas y, épanche toi sur le net, si c'est le seul moyen pour toi de te donner l'illusion d'être un mec ! :smile2:

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Membre, 41ans Posté(e)
zorba Membre 1 060 messages
Forumeur alchimiste ‚ 41ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Juliette-56 a dit :

 

 

Frustré ? victime d'une mère castratrice ? soumis à une femme autoritaire ? 

Vas y, épanche toi sur le net, si c'est le seul moyen pour toi de te donner l'illusion d'être un mec ! :smile2:

je ne suis ni un mac, ni un mec;je ne pratique pas ce verbiage pisse-vinaigre..utilisons svp les termes adéquats vous etes une dame pas une greluche ou une gourgandine que je sache,je suis un gentilhomme,ou un galant si vous préférez

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Membre, 38ans Posté(e)
Juliette-56 Membre 2 396 messages
Forumeur vétéran‚ 38ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, zorba a dit :

je ne suis ni un mac, ni un mec;je ne pratique pas ce verbiage pisse-vinaigre..utilisons svp les termes adéquats vous etes une dame pas une greluche ou une gourgandine que je sache,je suis un gentilhomme,ou un galant si vous préférez

ah c'est flagrant, je crois que c'est le premier message de votre part, que je lis sans que vous n'agressiez ou ne dénigriez votre interlocuteur !

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Membre, 63ans Posté(e)
K-sos Membre 3 420 messages
Maitre des forums‚ 63ans‚
Posté(e)
Le 01/03/2021 à 00:04, zorba a dit :

 

moi je t en écris aussi des arlequins sur un passé qui n existe plus!!pourquoi pas un torchon sur la femme de rohan pendant la préhistoire: çà marche du tonnerre avec les mythos!!

Ce livre sur les violences à Paris au 18ème siècle était fait de rapports de Police, pas de mytho ou de ceci ou de cela.

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  • 2 mois après...
Membre, 52ans Posté(e)
Globure Membre 5 858 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Hayange : meurtre d'une jeune femme à coups de couteau en pleine nuit, son conjoint a été arrêté

Stéphanie, une jeune femme de 22 ans, a été tuée dans la nuit de dimanche à lundi, ce 24 mai, à Hayange, en Moselle. Elle aurait été poignardée à proximité de son domicile. Son conjoint, le meutrier présumé, a été arrêté par la police judiciaire à Hayange. C'est le 43e féminicide en France en 2021.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/moselle/hayange/hayange-meurtre-d-une-jeune-femme-a-coups-de-couteau-en-pleine-nuit-son-conjoint-est-activement-recherche-2103484.html

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 7 690 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 06/02/2021 à 09:20, menon a dit :

Violences conjugales : pourquoi le décompte est difficile

Tu soulèves un vrai sujet au delà des chiffres bruts ...

... sur les 3 derniers féminicides médiatisés ces tout derniers jours ... l'un concernait un couple d'Algériens, le second un Erythréen qui a défoncé le crâne de son épouse à coups de marteau et le tout dernier un Serbe  ... euh pardon un gitan qui a massacré et poignardé sa compagne.

Le décompte n'est pas finalement si difficile que ça à faire, tout comme celui des viols, des cambriolages, des agressions et des incivilités en tous genre.

Lorsqu'il s'agit d'aborder véritablement les sujets qui fâchent, les féministes deviennent aussi compréhensives et attentives qu'un policier qui doit enregistrer la plainte d'une femme battue.:o°

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 910 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 8 minutes, Garlaban a dit :

Lorsqu'il s'agit d'aborder véritablement les sujets qui fâchent, les féministes deviennent aussi compréhensives et attentives qu'un policier qui doit enregistrer la plainte d'une femme battue.:o°

Compréhensives comme ceux qui ne se focalisant que sur les étrangers, de préférence bien colorés, qui battent et tuent, absolvent de facto tous les autres, tu veux dire ?

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 7 690 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 18 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Compréhensives comme ceux qui ne se focalisant que sur les étrangers, de préférence bien colorés, qui battent et tuent, absolvent de facto tous les autres, tu veux dire ?

Les faits sont là, ces crimes sont commis en grande majorité par des étrangers.

Alors que les féministes préfèrent se focaliser sur une inutile guéguerre hommes  / femmes ... Pour le symbole, en matière de macho violent mais convenable, il vaut mieux s'appeler Joe Star ou Youssoupha ! ce style de machos passent généralement bien...

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 910 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 31 minutes, Garlaban a dit :

Les faits sont là, ces crimes sont commis en grande majorité par des étrangers.

Hier, il y avait une soucoupe volante posée dans le champ derrière chez moi...

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Membre, 49ans Posté(e)
MarcThor Membre 2 219 messages
Forumeur vétéran‚ 49ans‚
Posté(e)
Le 29/01/2021 à 10:55, Juliette-56 a dit :

Je ne remets pas ça en question, je remets en question le fait que quel que soit le sujet sur les femmes, il nous ramène la comparaison avec les hommes. C'est juste ça qui me fatigue ;)

Et en quoi ce sujet est-il un sujet sur les femmes?

Non, il est sur les violences sexuelles et aborde les violences conjugales. 

 

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Membre, 49ans Posté(e)
MarcThor Membre 2 219 messages
Forumeur vétéran‚ 49ans‚
Posté(e)

Les données évoquées ici sont fausses car partielles et leur exploitation est partiale.

Pour aborder ce sujet dans sa globalité et le plus précisément possible, il faut se féférer aux grandes études annuelles CVS menées par l' ONDRP et l'INSEE...

ONDRP 2019 , violences sexuelles, pages 80 à 86 :

Nous pouvons estimer que 185000 personnes ont déclaré avoir été victimes de telles violences en 2018. Rapportée à la population française, la proportion de personnes victimes est mesurée à 0,4% des individus âgés de 18 à 76 ans et résidant en France métropolitaine. Ces estimations sont en baisse comparées aux données de l’année précédente, année pour laquelle 265000 personnes avaient déclaré avoir subi des violences sexuelles par une personne non-cohabitante en 2017, ce qui représentaient 0,6% des 18-76 ans (baisse significative au seuil d’erreur de 5%). Toutefois, l’année 2017 avait été marquée par une forte hausse du nombre de victimes déclarées. Ainsi, l’estimation du nombre de victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits en 2018 retrouve le niveau mesuré pour l’année 2016. Notons que les comparaisons avec les années antérieures sont difficiles pour deux raisons principales. D’une part, la question portant sur le fait d’avoir subi ou non des violences sexuelles a été reformulée en 2017, ce qui peut avoir un impact sur cet indicateur. D’autre part, l’intégralité du questionnaire est traduite dans plusieurs langues50 depuis 2017. Les enquêtés non-francophones peuvent donc reporter les violences sexuelles hors ménage subies, augmentant de fait le nombre de personnes qui peuvent potentiellement déclarer en avoir été victimes. In fine, il est possible de comparer les tendances entre 2008 et 2015 et entre 2016 et 2018 mais une rupture statistique doit être relevée entre l’estimation du nombre de victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits en 2015 et celle de 2016. Par ailleurs, l’enquête CVS permet d’estimer que 67000 personnes ont déclaré avoir subi un viol ou une tentative de viol en 2018 par une personne non-cohabitante. Les évolutions du nombre de victimes de ce type d’agression suivent une tendance similaire à celle mesurée pour l’ensemble des victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits. En particulier, après avoir suivi une tendance à la baisse jusqu’en 2010, le nombre de victimes de viol ou de tentative de viol par une personne non-cohabitante a augmenté en 2011. Les estimations du nombre de victimes ont ensuite oscillé autour de 50000 personnes victimes jusqu’en 2015. Puis, comme pour l’ensemble des violences sexuelles hors ménage au moment des faits, le nombre estimé de victimes de viol ou de tentative de viol a augmenté, atteignant en 2017 son plus haut niveau depuis la création de l’enquête (93000 victimes estimées). En 2018, le nombre de victimes déclarées de viol ou de tentative de viol a baissé, se rapprochant du niveau atteint en 2016 (58000 victimes déclarées). ÉLÉMENTS DE PROFIL DES VICTIMES En compilant les données des enquêtes 2012 à 2019, il est possible d’apporter un éclairage plus précis sur les caractéristiques des personnes victimes. On observe ainsi que les femmes sont davantage victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits que les hommes. Plus précisément, 0,5% des femmes âgées de 18 à 76 ans en ont été victimes en moyenne chaque année sur la période 2011-2018 contre 0,2% des hommes. De ce fait, les trois quarts des victimes de violences sexuelles hors ménage sont des femmes. Les individus les plus jeunes sont également les plus touchés par ces violences. En particulier, les enquêtes CVS 2012-2019 permettent de montrer qu’en moyenne, chaque année, 0,8% des jeunes âgés de 18 à 29 ans se sont déclarés victimes de violences sexuelles par une personne non-cohabitante, contre 0,2% des personnes âgées de 30 à 76 ans. Ainsi, on estime que 45% des victimes sont des jeunes âgés de 18 à 29 ans. En croisant les données relatives au sexe et à l’âge des victimes, les résultats montrent que les jeunes femmes sont les plus touchées par les violences sexuelles hors ménage. La proportion de victimes parmi les femmes âgées de 18 à 29 ans s’établit en moyenne à 1,3% chaque année. On estime ainsi que 38% des victimes de violences sexuelles par une personne non-cohabitante sont des femmes âgées de 18 à 29 ans. Par ailleurs, les personnes résidant dans une grande unité urbaine52 sont également les plus concernées par ces violences. En effet, 0,5% des personnes résidant dans une agglomération de plus de 100000 habitants ont déclaré avoir subi des violences sexuelles hors ménage au moment des faits en moyenne chaque année entre 2011 et 2018. À l’inverse, les habitants de zones rurales semblent les moins touchés puisque 0,2% d’entre eux ont déclaré avoir subi de telles violences en moyenne chaque année.

Enfin, les données des enquêtes CVS 2012- 2019 montrent que les personnes les plus pauvres sont davantage victimes de violences sexuelles par une personne non-cohabitante. En effet, 0,6% des personnes appartenant à un ménage dont le niveau de vie fait partie des 30% les plus modestes ont déclaré avoir été victimes de telles violences sexuelles, contre 0,3% des personnes issues de classes moyennes et 0,2% des personnes appartenant aux catégories aisées53. ÉLÉMENTS DE CIRCONSTANCES ET DE DÉROULEMENT DES ATTEINTES Afin de présenter une analyse plus fine du contexte de ces violences, les données portent à présent sur les personnes ayant déclaré avoir subi des violences sexuelles par un individu non-cohabitant au cours des deux dernières années, et non plus au cours de l’année précédente uniquement. On estime ainsi que parmi les personnes ayant déclaré avoir subi des violences sexuelles hors ménage au moment des faits sur la période 2010/2011-2017/2018, 22% ont subi un viol, 19% ont été victimes d’une tentative de viol et 29% ont déclaré avoir subi des attouchements sexuels54. Notons que dans 29% des cas, la nature des violences subies n’est pas spécifiée. Bien que les violences sexuelles dont il est question soient perpétrées par une personne ne vivant pas avec la victime au moment des faits, dans plus de la moitié des cas, elles sont commises dans une habitation (52%). Plus précisément, 24% des violences sexuelles hors ménage au moment des faits sont commises au domicile de la victime et 27% sont commises dans le logement de quelqu’un d’autre. Il est à préciser que 1% de ces violences ont lieu dans l’immeuble de la victime. Dans 10% des cas, les violences sexuelles hors ménage au moment des faits se sont déroulées sur le lieu de travail ou d’étude de la victime. Enfin, dans respectivement 9% et 7% des cas, les violences ont été commises dans la rue ou un transport en commun. Notons que 21% des victimes ont déclaré que les faits avaient eu lieu dans un autre endroit que ceux précédemment cités. Il peut alors s’agir d’un établissement commercial comme un bar ou un restaurant, d’un vestiaire sportif ou d’un autre type de lieu (voitures, forêts, etc.). Les violences sexuelles par une personne noncohabitante s’accompagnent de violences physiques dans 38% des cas et de l’usage ou la menace d’une arme dans 8% des situations55.

PROFIL DU OU DES AUTEURS Dans la grande majorité des cas, les agresseurs ont agi seuls. En effet, 91% des victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits durant la période 2010/2011-2017/2018 ont déclaré que l’agression avait été commise par une seule personne, tandis que 8% des victimes ont précisé que plusieurs personnes avaient commis l’agression. Notons que 1% des enquêtés n’ont pas apporté de précisions à ce sujet. Les violences sexuelles sont commises par un agresseur ou un groupe d’agresseurs de sexe masculin dans 86% des cas. À l’inverse, 13% de ces violences sont perpétuées par au moins une femme. Plus précisément, dans 9% des cas, l’agresseur est une femme qui a agi seule et dans 4% des cas, il s’agit d’un groupe d’agresseurs composé d’au moins une femme. Comme précédemment, 1% des enquêtés victimes n’ont pas donné de précisions à ce sujet. Les victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits connaissaient leurs agresseurs avant les faits dans plus des deux tiers des cas (68%). Cette proportion est encore plus élevée lorsqu’il s’agit d’un viol puisque l’enquête CVS révèle que 84% des victimes de viol hors ménage au moment des faits connaissaient leur agresseur avant les violences subies. L’auteur des violences, ou au moins un des auteurs, était sous l’emprise d’alcool ou de drogue dans 39% des cas. SUITE ET CONSÉQUENCES DE LA VICTIMATION Parmi les personnes ayant déclaré avoir été victimes de violences sexuelles par un individu non-cohabitant sur la période 2010/2011- 2017/2018, 16% ont précisé s’être déplacées à la police ou à la gendarmerie pour reporter les faits subis. Une fois sur place, plus des trois quarts des victimes déposent plainte (78%) et 18% font une déclaration de type main-courante. Notons que 4% des personnes qui se sont déplacées à la police ou à la gendarmerie renoncent à faire une déclaration sur place. En définitive, le taux de plainte, parmi l’ensemble des victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits, est estimé à 13% tandis que 3% des victimes déposent une main courante. Les victimes de viol ou de tentative de viol ont davantage tendance à dénoncer les faits aux autorités. En effet, un peu plus d’un quart d’entre elles se déplacent à la police ou à la gendarmerie (26%). Le taux de plainte pour viol ou tentative de viol est estimé à 22% dans les enquêtes CVS. Notons que 3% des victimes de viol ou de tentative de viol font une déclaration de type main courante et 2% d’entre elles se déplacent au commissariat ou à la gendarmerie mais renoncent à faire une déclaration sur place. Les raisons évoquées par les victimes pour ne pas s’être rendues à la police, à la gendarmerie ou pour ne pas avoir fait de déclaration sont multiples. Le principal motif est que, selon les victimes enquêtées, cela n’aurait été d’aucune utilité. En effet, 73% des victimes de violences sexuelles hors ménage n’ayant pas fait de déclaration (qu’elles se soient ou non déplacées) estiment que «cela n’aurait servi à rien». Près des deux tiers des victimes disent avoir préféré une autre solution (65%) et 54% expliquent avoir souhaité éviter des épreuves supplémentaires, comme le témoignage et les confrontations avec l’agresseur. Les motifs «ce n’était pas grave» et «pour éviter que cela se sache» sont chacun cités par moins de la moitié des victimes de violences sexuelles hors ménage n’ayant pas reporté les faits (respectivement 46% et 43%). Enfin, près d’un tiers des victimes de ces violences qui ne se sont pas déplacées à la police/gendarmerie ou n’ont pas fait de déclaration ont dit avoir eu peur des représailles ou d’une vengeance (32%). À la suite de violences sexuelles hors ménage au moment des faits, 18% des victimes consultent un médecin et 6% passent au moins une nuit à l’hôpital. Les victimes consultent un psychiatre ou un psychologue dans un peu moins d’un quart des cas (24%). Dans la majorité des cas, les victimes en parlent à leur entourage. En effet, près des deux tiers des victimes de violences sexuelles par un individu non-cohabitant en parlent à des amis ou à leurs proches (65%). Enfin, il est à noter que 11% des victimes prennent contact avec une association ou un numéro gratuit d’aide aux victimes, et, dans une même proportion, parlent de leur situation à des services sociaux.

L’un des résultats importants de cette analyse, résultant de la méthodologie spécifique de l’enquête CVS, est la proportion de victimes qui déclarent n’en avoir jamais parlé auparavant. En effet, l’enquête CVS est une enquête en population générale, ce qui signifie qu’elle interroge toutes les personnes potentiellement victimes, qu’elles aient ou non déposé plainte, qu’elles aient ou non contacté une association, un médecin, un psychologue, etc. Les enquêtés ayant répondu avoir été victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits mais n’en ayant pas parlé aux personnes citées dans l’enquête et mentionnées supra56 sont questionnés afin de savoir s’il s’agit de la première fois qu’ils évoquent les faits. On estime ainsi que 21% des victimes ont déclaré n’en avoir jamais parlé auparavant57. Autrement dit, une victime de violences sexuelles hors ménage au moment des faits sur cinq n’en a parlé à personne avant la passation de l’enquête. [56] À savoir, un service téléphonique ou une association ou d’aide aux victimes, les services sociaux, des amis, un psychiatre ou un psychologue. [57] Notons que, malgré le fait qu’ils aient déclaré n’en avoir parlé à personne, 2 enquêtés ont déposé une plainte ou une main courante (soit moins de 1% des 721 victimes déclarées).

 

Source-INHESJ /ONDRP 2019 de l’ONDRP parue en 2019, INTEGRALITE de l’enquête :

https://inhesj.fr/sites/default/files/publications/files/2019-12/RA_ONDRP_2019.pdf

 

 Données intéressantes:

https://inhesj.fr/publications/flashcrim/les-femmes-condamnees-pour-viol-en-france   (INHESJ)

https://inhesj.fr/sites/default/files/publications/files/2019-12/flash_25.pdf

 

 

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Membre, 38ans Posté(e)
Juliette-56 Membre 2 396 messages
Forumeur vétéran‚ 38ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, MarcThor a dit :

Et en quoi ce sujet est-il un sujet sur les femmes?

Non, il est sur les violences sexuelles et aborde les violences conjugales. 

 

Je te répondrais dans trois mois ! :smile2:

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Membre, 63ans Posté(e)
K-sos Membre 3 420 messages
Maitre des forums‚ 63ans‚
Posté(e)

Depuis la Nuit des Temps, la violence ! Et cela ne changera pas; à moins de droguer tout le monde à coup de cachets !

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 765 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 26/05/2021 à 09:00, Garlaban a dit :

Tu soulèves un vrai sujet au delà des chiffres bruts ...

... sur les 3 derniers féminicides médiatisés ces tout derniers jours ... l'un concernait un couple d'Algériens, le second un Erythréen qui a défoncé le crâne de son épouse à coups de marteau et le tout dernier un Serbe  ... euh pardon un gitan qui a massacré et poignardé sa compagne.

Le décompte n'est pas finalement si difficile que ça à faire, tout comme celui des viols, des cambriolages, des agressions et des incivilités en tous genre.

Lorsqu'il s'agit d'aborder véritablement les sujets qui fâchent, les féministes deviennent aussi compréhensives et attentives qu'un policier qui doit enregistrer la plainte d'une femme battue.:o°

Et sur les trois derniers jours, Claude (63 ans) a maquillé un double-homicide (celui de son ex-conjointe, Alexandra, trentenaire et sa mère Karine, 65 ans), Karim (38 ans) a battu à mort Aurélie (33 ans), André (83 ans) a abattue d’un coup de fusil sa femme (78 ans) et enfin Michel (73 ans) a abattue Jennifer (40 ans) avec un revolver de calibre 38 et blessé grièvement Rabah (60 ans) qui s’est interposé. 

Il n’y a pas de quoi faire les malins, franchement. 

Le 26/05/2021 à 09:24, Garlaban a dit :

Les faits sont là, ces crimes sont commis en grande majorité par des étrangers.

Alors que les féministes préfèrent se focaliser sur une inutile guéguerre hommes  / femmes ... Pour le symbole, en matière de macho violent mais convenable, il vaut mieux s'appeler Joe Star ou Youssoupha ! ce style de machos passent généralement bien...

Alors qu’il s’agit de s’en tenir aux faits, nous avons à déplorer 48 fémininicides depuis le début de l’année. Certaines femmes avaient déposé plainte. Nombre de ces hommes étaient connus des services de police et multi-récidivistes. Certains hommes portaient des bracelets électroniques. 

25 féminicides sont du fait d’hommes au nom qui sonne bien français. 12 du fait d’hommes au nom plus « exotique » (dont des italiens, espagnols…). Il y a sûrement parmi ces derniers, des individus de nationalité française (malgré l’exotisme du patronyme), des natifs, et de culture latine. Pour 11 fémininicides, nous n’avons pas d’informations quant au nom de ces hommes. 
Si vous additionnez les deux derniers chiffres -et en ne soustrayant pas les hommes au nom italien ou espagnol (etc…) si vous les considérez comme les étrangers à pointer aussi- vous n’arrivez toujours pas à une grande majorité d’étrangers. 

Tant que la menace sera l’autre, tant que ce sera toujours la faute de l’autre, tant qu’il y aura des gens comme vous pour pointer de façon compulsive, indifféremment, l’arabe du coin, verser dans l’angélisme quand cela vous arrange d’autre part ; nous ne lutterons pas efficacement contre les féminicides et plus globalement contre les violences faites aux femmes. 

Des étrangers se sont rendus coupables de féminicides, effectivement, cependant majoritairement ce sont des individus au patronyme français qui s’en sont rendus coupables. Les violences faites aux femmes font aussi et malheureusement partie de notre culture.

Dans un passé pas si lointain -1804- « l’infâme » code civil (de Napoléon) comme le disait George Sand, a inscrit l’intériorité des femmes dans la loi. Longtemps, les femmes sont restées soumise à l’autorité du père et du mari. Avant cela, encore, il y a eu un droit de vie ou de mort sur les femmes et les filles, en France. Il y a un reste de cela, chez ces hommes qui commettent des fémicides. Leur (ex) conjointe est toujours vue comme une possession. 

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Garlaban Membre 7 690 messages
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Il y a 13 heures, Mórrígan a dit :

Tant que la menace sera l’autre, tant que ce sera toujours la faute de l’autre, tant qu’il y aura des gens comme vous pour pointer de façon compulsive, indifféremment, l’arabe du coin, verser dans l’angélisme quand cela vous arrange d’autre part ; nous ne lutterons pas efficacement contre les féminicides et plus globalement contre les violences faites aux femmes. 

Des étrangers se sont rendus coupables de féminicides, effectivement, cependant majoritairement ce sont des individus au patronyme français qui s’en sont rendus coupables. Les violences faites aux femmes font aussi et malheureusement partie de notre culture.

 

Contrairement à ce que tu affirmes, ce problème est bien pointer du doigt ... par le sommet de l'Etat lui-même.

Il ne sert à rien de négliger combien les héritages culturels, la langue, la structure familiale, les traditions, l'histoire pèsent sur les individus qu'ils soient par ailleurs français de papier ou non. Ci-joint un rapport très récent datant de 2020 du Sénat sur les violences faites aux femmes dans les outre-mer. Un problème très préoccupant qui réveille même les sénateurs « seuil de tolérance à la violence plus élevé dans les outre-mer » « à Mayotte, ces crimes ne sont pas même répertoriés »

- les violences faites aux femmes dans l'espace public mettent en évidence une importance plus marquée des agressions verbales en métropole, alors que les agressions sexuelles et physiques prévalent dans les outre-mer ;

- ces violences sont plus régulièrement déclarées par des femmes nées en métropole, qui ne sont pas habituées aux codes sociaux du territoire et sont habituées à sortir seules à tout moment de la journée"...

Les outre-mers sont Français me diras-tu... Un exemple parmi d'autres où le poids des coutumes, le silence des victimes, les stéréotypes sexistes, l'éducation / impunité ont une influence directe dans les comportements malsains envers les femmes. Ne pas évoquer cette question culturelle, c'est aussi faire perdurer les violences faites aux femmes

http://www.senat.fr/rap/r19-362/r19-362_mono.html

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