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problématique d'un texte


lamartinebae

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Membre, 23ans Posté(e)
lamartinebae Membre 58 messages
Forumeur inspiré‚ 23ans‚
Posté(e)

Bonjour j'ai un devoir mais je bloque sur la problématique, j'ai pensé a : en quoi peut on dire que cet extrait est burlesque ? Mais je la trouve trop large . Voici le texte:

<<Nous avons laissé Ragotin assis sur le pommeau d'une selle, fort empêché de sa contenance et fort en peine de ce qui arriverait de lui. Je ne crois pas que défunt Phaéton1, de malheureuse mémoire, ait été plus empêché après les quatre chevaux fougueux de son père que le fut alors notre petit avocat sur un cheval doux comme un âne ; et, s'il ne lui en coûta pas la vie comme à ce fameux téméraire, il s'en faut prendre à la fortune sur les caprices de laquelle j'aurais un beau champ pour m'étendre si je n'étais obligé en conscience de le tirer vitement du péril où il se trouve ; car nous en aurons beaucoup à faire tandis que notre troupe comique sera dans la ville du Mans. Aussitôt que l'infortuné Ragotin ne se sentit qu'un pommeau de selle entre les deux parties de son corps qui étaient les plus charnues et sur lesquelles il avait accoutumé de s'asseoir, comme font tous les autres animaux raisonnables ; je veux dire qu'aussitôt qu'il se sentit n'être assis que sur fort peu de chose, il quitta la bride en homme de jugement et se prit aux crins du cheval qui se mit aussitôt à courre. Là-dessus la carabine tira. Ragotin crut en avoir au travers du corps ; son cheval crut la même chose et broncha si rudement que Ragotin en perdit le pommeau qui lui servait de siège, tellement qu'il pendit quelque temps aux crins du cheval, un pied accroché par son éperon à la selle et l'autre pied et le reste du corps attendant le décrochement de ce pied accroché pour donner en terre, de compagnie avec la carabine, l'épée, et le baudrier, et la bandoulière. Enfin le pied se décrocha, ses mains lâchèrent le crin et il fallut tomber ; ce qu'il fit bien plus adroitement qu'il n'avait monté. Tout cela se passa à la vue des carrosses qui s'étaient arrêtés pour le secourir ou plutôt pour en avoir le plaisir. Il pesta contre le cheval, qui ne branla pas depuis sa chute et, pour le consoler, on le reçut dans l'un des carrosses en la place du poète, qui fut bien aise d'être à cheval pour galantiser à la portière où était Inézilla. Ragotin lui résigna2 l'épée et l'arme à feu qu'il se mit sur le corps d'une façon toute martiale. Il allongea les étriers, ajusta la bride et se prit sans doute mieux que Ragotin à monter sur sa bête. Mais il y avait quelque sort jeté sur ce malencontreux animal : la selle mal sanglée tourna comme à Ragotin et ce qui attachait ses chausses s'étant rompu, le cheval l'emporta quelque temps un pied dans l'étrier, l'autre servant de cinquième jambe au cheval, et les parties de derrière du citoyen de Parnasse fort exposées aux yeux des assistants, ses chausses lui étant tombées sur les jarrets. L'accident de Ragotin n'avait fait rire personne, à cause de la peur qu'on avait eue qu'il ne se blessât ; mais celui de Roquebrune fut accompagné de grands éclats de risée que l'on fit dans les carrosses. Les cochers en arrêtèrent leurs chevaux pour rire leur soûl et tous les spectateurs firent une grande huée après Roquebrune, au bruit de laquelle il se sauva dans une maison, laissant le cheval sur sa bonne foi.>>

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 887 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Ce Ragotin doit être un militaire empêtré dans ses armes. Et qui ne sait pas monter son cheval. La scène serait hilarante si elle était vue plutôt que lue.

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 9 703 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

lu que ceux qui avaient vu :

Citation

'accident de Ragotin n'avait fait rire personne, à cause de la peur qu'on avait eue qu'il ne se blessât ;

 

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