Sa petite fille trisomique refusée dans un club de vacances, un père alerte sur la place des enfants handicapés

Le 2 août, alors que la famille est en vacances dans un camping dans le sud de la France, Rémy et Caroline, ses parents, souhaitent emmener la petite fille au mini-club «pour souffler un peu». L'animatrice «a spontanément dit oui sans avoir regardé Louise de près», raconte son père au Figaro. Puis elle baisse les yeux et se rend compte que l'enfant porte une couche. «Si elle n'est pas propre, cela ne va pas être possible», répond l'animatrice en déclinant l'inscription de la petite fille. La maman tente d'expliquer que son enfant est porteur d'un handicap non contraignant et que pour trois heures dans la journée, la couche ne sera pas un obstacle pour les animateurs. Trop compliqué pour le club pour enfants, «et puis, un moment d'inattention, les animateurs ne sont pas vraiment formés...» Les parents, amers, repartent bredouille, leur petite fille à la main. «On sourit bravement, on se dit qu'on ne va pas pleurer, se désole la mère de la petite fille sur Facebook.

Détendus, les parents «avaient baissé la garde», le refus de l'animatrice sonne comme une «claque» qui les ramène à la réalité. Nouvelle tempête qui rappelle aux parents qu'ils naviguent en eaux troublées. «On s'excuse d'exister», déplore le père de famille. Depuis la découverte du handicap de leur fille, la traversée n'est pas sans difficulté. «Cette histoire est une goutte d'eau dans les combats que nous menons.»

Les parents font face à «milliers de variations sur le 'mais', des centaines de registres: le 'mais' ferme, le'mais' triste, le 'mais' désolé, le 'mais' empathique...», explique Caroline. «Mais» nous n'avons pas d'assistante à la vie scolaire (AVS), «mais» nous n'avons pas assez de personnel, «mais» nos encadrants ne sont pas assez formés, «mais» votre enfant ne parle pas assez bien : une bonne raison est très souvent avancée pour justifier l'impossibilité de recevoir Louise.

Les parents se battent pour que ces «mais» se transforment en «et». «Le 'oui mais' engendre un 'non' derrière, alors que si je dis 'oui et nous allons faire en sorte que cela soit possible', le message est tout autre», plaide Rémy, convaincu qu'un changement dans les mentalités est possible.

Être parents d'un enfant handicapé, c'est un quotidien rythmé de moments de bonheur, de fierté mais aussi d'angoisses et d'épuisement. Témoignage poignant et émouvant qu'offrent les parents sur les réseaux sociaux ou dans les deux livres écrits par Caroline, La vie réserve des surprises et L'effet Louise.

source

c'est bien triste .

à noter qu'elle a été refusée non pour sa trisomie , mais parce-que elle n'est pas " propre ".

que faire ? les animateurs/ices ne sont pas des puericultrices

il y a 12 minutes, tontonbon a dit :

c'est bien triste .

à noter qu'elle a été refusée non pour sa trisomie , mais parce-que elle n'est pas " propre ".

que faire ? les animateurs/ices ne sont pas des puericultrices

oh la jolie excuse...

1 - elle avait une couche

2 - il ne faut pas de diplôme pour changer la couche d'un enfant

3 - les parents ont dit que pour 3 heures, ça ne poserait pas de problème, donc pas de changes.

ce qui a gêné cette animatrice, c'est que ce soit une enfant porteuse de trisomie 21, c'est une discrimination et c'est honteux.

Je comprends la détresse et la lassitude de ces parents et de leur petite fille qui sont confrontés jour après jour aux "mais". J'essaie aussi de me mettre à la place de cette animatrice. Quel comportement adopter face à un handicap de l'on ne connaît pas ? C'est une lourde responsabilité les enfants, et des animateurs de vacances ne sont effectivement pas formés pour s'occuper de ceux qui sont différents...

Ah la différence, la base fondamentale de notre belle société.

il y a 2 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Je comprends la détresse et la lassitude de ces parents et de leur petite fille qui sont confrontés jour après jour aux "mais". J'essaie aussi de me mettre à la place de cette animatrice. Quel comportement adopter face à un handicap de l'on ne connaît pas ? C'est une lourde responsabilité les enfants, et des animateurs de vacances ne sont effectivement pas formés pour s'occuper de ceux qui sont différents...

 

 

Sans doute cette petite fille aurait elle été acceptée dans la section des plus petits, avec des animateurs formés pour s'occuper d'enfants qui ne sont pas propres. Il y a un moment où il faut arrêter de crier à la discrimination pour tout. Dans les écoles maternelles, on ne prend pas les enfants, s'ils ne sont pas propres, même chose dans les centres aérés et centres de loisirs. Pourquoi devrait on faire une exception pour cette petite fille ? Le fait qu'elle soit trisomique ne donne pas de passes droits, d'autant qu'il ne faut pas oublier que ces enfants, à l'école, bénéficient d'une AVS, pour les aider dans leur quotidien. 

Cette petite puce avait une couche et très certainement une couche spéciale piscine, éh oui ça existe ce genre de couche .

Mais dans ce camping il doit bien y avoir un bassin ou piscine. La direction de ce camping doit quand même bien se douter que certains de leurs clients dits "normaux" pissent et crachent dedans à longueur de journée, mais là ça ne gêne pas.  Il faut arrêter le foutage de goule.

il y a 4 minutes, yourself91 a dit :

Ah la différence, la base fondamentale de notre belle société.

Ma vision de notre société, c'est plutôt que maintenant, il faudrait avoir le droit de tout. Et dès qu'il y a refus, pour des raisons logiques et légitime, c'est "vendu" dans les médias, où les mots "discrimination" et "racisme" sont affichés en grosses lettres, on accuse, on incrimine ... 

il y a 8 minutes, yourself91 a dit :

Ah la différence, la base fondamentale de notre belle société.

Oui, il y a des personnes différentes. Ce n'est pas une "base fondamentale de notre belle société", mais une réalité. Ce n'est ni mieux, ni moins bien, c'est juste différent. Et quand nous ne connaissons pas cette différence, ni comment l'appréhender, nous pouvons faire des erreurs.

Faut arrêter de voir le mal partout.

il y a 41 minutes, yourself91 a dit :

oh la jolie excuse...

1 - elle avait une couche

L'animatrice «a spontanément dit oui sans avoir regardé Louise de près», raconte son père au Figaro. Puis elle baisse les yeux et se rend compte que l'enfant porte une couche. «Si elle n'est pas propre, cela ne va pas être possible», répond l'animatrice en déclinant l'inscription de la petite fille.

Citation

2 - il ne faut pas de diplôme pour changer la couche d'un enfant

Elle a en charge de nombreux enfants . Elle les laisse sans surveillance le temps de changer la couche ?

Citation

3 - les parents ont dit que pour 3 heures, ça ne poserait pas de problème, donc pas de changes.

Et si elle fait caca ça ne pose pas problème ?

Citation

ce qui a gêné cette animatrice, c'est que ce soit une enfant porteuse de trisomie 21, c'est une discrimination et c'est honteux.

Non c’est qu’elle ne soit pas propre .

1 animateur pour x enfants d’une classe d’âge . Si l’enfant n’est pas propre les activités ne peuvent pas être les mêmes , le taux d’encadrement non plus 

Ce n'est pas parce qu'on a un enfant handicapé qu'on a droit de tout......il aurait mieux valu que les parents se renseignent auprès du camping au lieu d'ameuter les médias. On n'arrive pas comme un soleil avec un enfant trisomique en faisant comme si il n'y avait rien de spécial......c'est nier la réalité.

Il y a effectivement des règles concernant la propeté dans beaucoups d'endroits accueillant des enfants.......si on l'accepte elle, et bien il faut accepter tous les enfants pas encore propres.....y'a pas de raison......les animateurs ne vont pas passer leur temps à changer des couches.

La prochaine fois , il faudra se renseigner.

2 clics sur internet.....et on trouve des campings qui proposent l'accueil d'enfants avec des handicap, ou des associations qui peuvent aider pour en trouver.

On ne peut pas faire semblant avec le handicap......si on arrive avec son fauteuil roulant sans se renseigner sur l'accessibilité.....on ne vient pas pousser les hauts cris ensuite.

Ensuite, pourquoi ne pas réfléchir à embaucher des animateurs formés pour accueillir ces enfants.

De plus, c'est triste à dire, mais si on doit adapter toutes les animations au handicap de chaque enfant qui se présente.....les autres ne pourront pas faire certaines choses.....il faut donc pouvoir dédoubler les groupes.....

il y a 6 minutes, coucoucou a dit :

Ce n'est pas parce qu'on a un enfant handicapé qu'on a droit de tout......il aurait mieux valu que les parents se renseignent auprès du camping au lieu d'ameuter les médias. On n'arrive pas comme un soleil avec un enfant trisomique en faisant comme si il n'y avait rien de spécial......c'est nier la réalité.

Ils ont envoyé un mail au camping demandant si c'était possible avec leur petite fille trisomique, ils n'ont pas eu de réponse...

Pauvre petite abandonner et rejeter  des crèches,des écoles et même des centres aérer... j'imagine que les éducateur non aucune formation pour aider les enfants handicapé  . Le monde à oublier de se comporter humainement, les gens pensent uniquement a leur confort personnel il n’ont plus aucune honte a discriminer les personnes "différente".

Quels qu'un a l'adresse du camping ? Je ne veux pas risqué de mettre les pieds la bas...

il y a 36 minutes, yourself91 a dit :

Ah la différence, la base fondamentale de notre belle société.

Non ! quand on est "à part" ; il faut faire avec , c'est ça la différence et ne nous plaignons pas , il y a beaucoup de moyen de s'en sortir serait ce que par internet

à l’instant, Mite_Railleuse a dit :

Ils ont envoyé un mail au camping demandant si c'était possible avec leur petite fille trisomique, ils n'ont pas eu de réponse...

Et bien il fallait appeler......moi je n'aurai pas pris le risque que mon enfant ne soit refusé une fois sur place......d'autant qu'un mail dans cette période où les campings en reçoivent des tonnes avec le covid.....franchement!!!!!

il y a 43 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Quel comportement adopter face à un handicap de l'on ne connaît pas ? C'est une lourde responsabilité les enfants, et des animateurs de vacances ne sont effectivement pas formés pour s'occuper de ceux qui sont différents..

Ce n'est pas leur rôle. L'enfant a besoin de plus d'attention et d'une équipe spécialisée, je ne connais pas de club enfants adapté sur les lieux de vacances. Beaucoup de parents ne laissent pas leur enfant pour d'autres raisons, ils les gèrent. 

il y a 3 minutes, Petit ours a dit :

Pauvre petite abandonner et rejeter  des crèches,des écoles et même des centres aérer... j'imagine que les éducateur non aucune formation pour aider les enfants handicapé  . Le monde à oublier de se comporter humainement, les gens pensent uniquement a leur confort personnel il n’ont plus aucune honte a discriminer les personnes "différente".

Quels qu'un a l'adresse du camping ? Je ne veux pas risqué de mettre les pieds la bas...

Il n'est pas question de "confort personnel", mais de responsabilités. Si demain un chauffeur me demande de conduire son 38 tonnes parce qu'il s'est cassé le bras et qu'il risque de se faire renvoyer, je vais lui dire non. Parce que je ne sais pas conduire un 38 tonnes ! Et tu trouverais ça normal.

il y a 16 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Ils ont envoyé un mail au camping demandant si c'était possible avec leur petite fille trisomique, ils n'ont pas eu de réponse...

L’absence de réponse ne vaut pas réponse . Par ailleurs si je veux être sûr je décroche mon téléphone . Pas de réponse sur ma resa par mail , j’ai appelé et j’ai bien fait , étonnant non ?

Tant que la société ne sera pas inclusive les parents d enfants handicapés seront confrontés à ce genre de situations. L’animatrice n’est pas formée pour cela. S’occuper d’un enfant en situation de handicap est un job à plein temps tu ne fais rien d’autres. Tu ne peux rien faire d’autres que rester concentré sur le gamin.