L’Homme et la Nature

La pandémie du Coronavirus me (re)fait penser à la question de l’impuissance de l’homme face à la nature. Nous observons aujourd'hui que le pouvoir de l’homme compte en effet que pour très peu en face de la nature. Dans ce contexte plusieurs questions :

- Alors que l’humain ne cesse de progresser en sciences et technologies pourquoi alors cette éternelle impuissance face à cette nature qu’il prétend pourtant maîtriser ?

- Ensuite, pourquoi cette inconscience de l’homme dans son quotidien face au pouvoir de la nature ? Bien que nous sachions que devant les catastrophes naturelles nous sommes complètement dépassés, nous faisons comme si nous en étions inconscients et nous préférons oublier cette impuissance.

- Enfin, n’y a-t-il pas là une solution à une grande partie des maux de la société humaine qui consisterait simplement à devenir conscient de notre impuissance (face à la nature) et de changer notre mentalité en fonction de cela ? Une reconnaissance salutaire qui consisterait à se souvenir de manière permanente que nous sommes rien face à la nature qui nous environne.

Il y a 1 heure, Groenland a dit :

La pandémie du Coronavirus me (re)fait penser à la question de l’impuissance de l’homme face à la nature. Nous observons aujourd'hui que le pouvoir de l’homme compte en effet que pour très peu en face de la nature. Dans ce contexte plusieurs questions :

- Alors que l’humain ne cesse de progresser en sciences et technologies pourquoi alors cette éternelle impuissance face à cette nature qu’il prétend pourtant maîtriser ?

- Ensuite, pourquoi cette inconscience de l’homme dans son quotidien face au pouvoir de la nature ? Bien que nous sachions que devant les catastrophes naturelles nous sommes complètement dépassés, nous faisons comme si nous en étions inconscients et nous préférons oublier cette impuissance.

- Enfin, n’y a-t-il pas là une solution à une grande partie des maux de la société humaine qui consisterait simplement à devenir conscient de notre impuissance (face à la nature) et de changer notre mentalité en fonction de cela ? Une reconnaissance salutaire qui consisterait à se souvenir de manière permanente que nous sommes rien face à la nature qui nous environne.

Ce n'est pas notre impuissance dont nous devrions prendre conscience, mais notre état de séparation. Nous sommes confiné dans une conscience de soi séparée, et anormalement hypertrophiée, toute l'année.

Que maîtrisons nous ? Pourrais tu simplement t'empêcher d'avoir soif ou d'avoir envie de dormir ? Nous procédons de la nature, nous sommes tissés dans sa chaire, nous sommes elle, nous sommes un point.

De temps en temps, le monde naturel parle plus fort pour que nous puissions l'entendre. En ce moment, les métropoles font (un peu) silence partout dans le monde. Peut-être allons nous entendre marcher les fourmis. 

NOus ne contrôlons rien de la nature c'est elle qui nous gouverne. Que serions nous sans l'eau, l'air,  la terre, et le soleil? Nous n'existerions pas nous l'homme.  Il faudrait cesser toutes nos conneries. Cesser cette mondialisation, rétablir les frontières, et faire revenir l'emploi dans nos pays, et enfin cesser de manger n'importe quoi

il y a 48 minutes, Lasko a dit :

Ce n'est pas notre impuissance dont nous devrions prendre conscience, mais notre état de séparation. Nous sommes confiné dans une conscience de soi séparée, et anormalement hypertrophiée, toute l'année.

Que maîtrisons nous ? Pourrais tu simplement t'empêcher d'avoir soif ou d'avoir envie de dormir ? Nous procédons de la nature, nous sommes tissés dans sa chaire, nous sommes elle, nous sommes un point.

De temps en temps, le monde naturel parle plus fort pour que nous puissions l'entendre. En ce moment, les métropoles font (un peu) silence partout dans le monde. Peut-être allons nous entendre marcher les fourmis. 

Oui la solidarité fait défaut de nos jours mais justement je pensais que nous avons là un point commun nous humains dans la reconnaissance de notre impuissance face à la nature, un point commun qui pourrait peut-être nous faciliter la tâche du vivre ensemble avec plus d'harmonie.

"L'homme ne triomphe de la nature qu'en lui obéissant." Alain

Nos ancêtres se croyaient étrangers à la nature. Et plus ils la saccagent, mieux ils comprennent son importance. Paradoxal.

"Je m'instruis autant par fuite que par imitation." Montaigne

bonjour

nous ne somme pas impuissant face à la Nature , la preuve en est que nous l'avons détraqué en partie .

nous faisons partie de cette Nature et nous devons prendre garde de ne pas devenir un virus pire que le covid 19 pour elle .

notre destin est inconnu , les erreurs se payent un jour ou l'autre .mais tout n'est pas perdus pour autant .

bonne journée

Il y a 1 heure, Groenland a dit :

Oui la solidarité fait défaut de nos jours mais justement je pensais que nous avons là un point commun nous humains dans la reconnaissance de notre impuissance face à la nature, un point commun qui pourrait peut-être nous faciliter la tâche du vivre ensemble avec plus d'harmonie.

Ce n'est pas de solidarité dont je parlais mais de conscience. La conscience du lien profond qui nous unis à l'autre, tout autre. Qu'il soit homme ou fourmis, tempête ou virus.

Nous savons déjà que nous sommes impuissants, c'est bien pour ça qu'on s'agitent derrières nos joujou technologiques et que l'on court au supermarché pour remplir notre caddie de pâte et de papier toilettes épaisseurs triples.

Bâtir des murs toujours plus haut, voilà la seul puissance que nous ayons trouvé.

il y a 20 minutes, le merle a dit :

bonjour

nous ne somme pas impuissant face à la Nature , la preuve en est que nous l'avons détraqué en partie .

nous faisons partie de cette Nature et nous devons prendre garde de ne pas devenir un virus pire que le covid 19 pour elle .

notre destin est inconnu , les erreurs se payent un jour ou l'autre .mais tout n'est pas perdus pour autant .

bonne journée

 

Mais nous sommes bien impuissant face à la nature ! Tout ce que nous savons faire c'est d'allumer la mèche qui va tout faire exploser tel un D. Trump tout fier avec son joli bouton rouge. Mais en fin de compte c'est à nous-mêmes et à nous seuls c'est à dire à l'humanité que le mal est fait.

D'ailleurs je n'ai jamais compris pourquoi l'homme au lieu d'essayer de se réconcilier avec sa planète essaie de trouver une autre planète habitable pour se barrer. Cette fuite en avant même si on ne le voit que dans la fiction ça en dit long sur la psychologie et la mentalité de l'homme moderne.

Cela me rappelle le Minotaure. 

De tous temps, les mythologies se sont intéressées à la Nature.

Le problème : après, il faut savoir la reconnaître.

Je veux dire : si du jour au lendemain, on me dit, le nouveau virus, en fait il est pas naturel, mais fait par l'homme, ben je sais pas...

Je serai à moitié étonné. Tout est dans cette Moitié, j'ai l'impression. Comment peut-on fractionner l'étonnement, me demanderez-vous..

il y a 21 minutes, narcejo a dit :

Cela me rappelle le Minotaure. 

De tous temps, les mythologies se sont intéressées à la Nature.

Le problème : après, il faut savoir la reconnaître.

Je veux dire : si du jour au lendemain, on me dit, le nouveau virus, en fait il est pas naturel, mais fait par l'homme, ben je sais pas...

Je serai à moitié étonné. Tout est dans cette Moitié, j'ai l'impression. Comment peut-on fractionner l'étonnement, me demanderez-vous..

Je ne croit sincèrement pas que cela soit un virus créé par l'homme. Parce que premièrement tous les scientifiques du monde disent que ce n'est pas le cas et deuxièmement, vu l'ampleur de la propagation qui est planétaire si on trouve un jour que c'est par exemple le Groenland (que dieu me pardonne !) qui a fait ça, eh bah je n'ose pas imaginer ce qu'il en restera !!! 

Ouais, le pire, je pense que les théories du complot ont en partie raison : le réchauffement climatique va fatalement avoir des conséquences, peut-être n'est-ce que la première ? 

il y a 34 minutes, Groenland a dit :

Mais nous sommes bien impuissant face à la nature ! Tout ce que nous savons faire c'est d'allumer la mèche qui va tout faire exploser tel un D. Trump tout fier avec son joli bouton rouge. Mais en fin de compte c'est à nous-mêmes et à nous seuls c'est à dire à l'humanité que le mal est fait.

D'ailleurs je n'ai jamais compris pourquoi l'homme au lieu d'essayer de se réconcilier avec sa planète essaie de trouver une autre planète habitable pour se barrer. Cette fuite en avant même si on ne le voit que dans la fiction ça en dit long sur la psychologie et la mentalité de l'homme moderne.

bonjour

notre civilisation est comme un enfant d'une dizaine d'années .elle commence à se poser des questions sur la réalité de la vie et des choses , tout en faisant n'importe quoi , car elle n'est pas encore mure pour aller plus loin .

le Président Trump est un homme d'affaires qui veut diriger l'Amérique et le monde comme un homme d'affaire .

l'homme n'est pas , en temps que tel , une entité qui agis et pense les même choses . la diversité des besoins et des espérances est ce qu'est la Nature , la diversité .

notre planète est exceptionnelle dans notre système solaire , mais l'herbe parait toujours plus verte ailleurs ? d'un autre coté , certains irons explorer notre galaxie dans les siècles à venir et cela est naturel .

une conscience collective d'une logique utile à tous est à découvrir ou à construire ?

mais les bases actuelles ne sont pas définis ?

bonne journée

il y a 18 minutes, le merle a dit :

l'homme n'est pas , en temps que tel , une entité qui agis et pense les même choses . la diversité des besoins et des espérances est ce qu'est la Nature , la diversité .

Oui tout à fait d'accord. Et que cela soit et reste ainsi autant que possible, car il en va du salut de toute l'humanité.

Le 22/03/2020 à 01:10, Invité Groenland a dit :

- Alors que l’humain ne cesse de progresser en sciences et technologies pourquoi alors cette éternelle impuissance face à cette nature qu’il prétend pourtant maîtriser ?

Nous ne sommes pas impuissants. Mais nous avons cru contrôler la rivière parce que nous parvenons à construire de petites digues qui nous permettent d'utiliser la force de l'eau. Simple erreur de jeunesse.

Le 22/03/2020 à 01:10, Invité Groenland a dit :

- Ensuite, pourquoi cette inconscience de l’homme dans son quotidien face au pouvoir de la nature ? Bien que nous sachions que devant les catastrophes naturelles nous sommes complètement dépassés, nous faisons comme si nous en étions inconscients et nous préférons oublier cette impuissance.

Parce que nous vivons dans une période faste et que nous ne souffrons que très peu de la nature. Pour que les choses changent, il va falloir que nous souffrions de la nature de façon prolongée, soit de façon directe (catastrophes, pénuries) ou de façon indirecte (sensibilité face aux remous que nous causons).

Le 22/03/2020 à 01:10, Invité Groenland a dit :

- Enfin, n’y a-t-il pas là une solution à une grande partie des maux de la société humaine qui consisterait simplement à devenir conscient de notre impuissance (face à la nature) et de changer notre mentalité en fonction de cela ? Une reconnaissance salutaire qui consisterait à se souvenir de manière permanente que nous sommes rien face à la nature qui nous environne.

Je pense que cette conception selon laquelle nous serions "face à la nature", qui est d'ailleurs au fondement de notre civilisation, constitue une bonne partie du problème. Nous ne sommes pas "face à la nature" mais bien "dans la nature". Et pour cette raison, nous ne sommes pas rien; nous participons plutôt à la beauté de la nature, à sa grandeur et à sa puissance. L'idée que nous serions "face à la nature" nous met en quelque sorte en compétition avec le monde qui nous entoure et cela est une attitude qui ne nous mènera nulle part. Par conséquent, nous allons devoir apprendre à intérioriser cette idée: "je suis ce qui m'entoure" et à développer une nouvelle conception de l'individualité qui intègre cette idée.

il y a 45 minutes, Dompteur de mots a dit :

Nous ne sommes pas impuissants. Mais nous avons cru contrôler la rivière parce que nous parvenons à construire de petites digues qui nous permettent d'utiliser la force de l'eau. Simple erreur de jeunesse.

Parce que nous vivons dans une période faste et que nous ne souffrons que très peu de la nature. Pour que les choses changent, il va falloir que nous souffrions de la nature de façon prolongée, soit de façon directe (catastrophes, pénuries) ou de façon indirecte (sensibilité face aux remous que nous causons).

Je pense que cette conception selon laquelle nous serions "face à la nature", qui est d'ailleurs au fondement de notre civilisation, constitue une bonne partie du problème. Nous ne sommes pas "face à la nature" mais bien "dans la nature". Et pour cette raison, nous ne sommes pas rien; nous participons plutôt à la beauté de la nature, à sa grandeur et à sa puissance. L'idée que nous serions "face à la nature" nous met en quelque sorte en compétition avec le monde qui nous entoure et cela est une attitude qui ne nous mènera nulle part. Par conséquent, nous allons devoir apprendre à intérioriser cette idée: "je suis ce qui m'entoure" et à développer une nouvelle conception de l'individualité qui intègre cette idée.

D'ailleurs E. Reclus a eu ces mots justes : "L'homme est la nature prenant conscience d'elle-même."