France d'Outre Mer

Il y a 5 heures, pila a dit :

Vous semblez ignorer bien des points de l'Histoire ! Des centaines de milliers de morts entre le règne des Bourbons et la Présidence de Charles de Gaulle sont anodins pour vous ?

L'alcool tue, tout le monde le sait  !

Il y a 20 heures, Fraction a dit :

L'occidentalisme n'existe plus.

Nous convergeons vers un internationalisme multipolaire, fédéral, et régional.

 

Arrêtons de nous mentir et de nous auto-flageller.

La colonisation n'a été un crime que de façon marginale.

Son bien-fondé était majeur, alors que son mal-fondé était mineur.

 

C'est ainsi que s'est majoritairement déroulée la colonisation.

 

François Fillon, sors de ce corps !

Il y a 16 heures, Fraction a dit :

Mais si vous vous comparez à vos congénitaux africains, ne pensez-vous pas que votre culture est plus évoluée que la leur ?

Et si oui, à qui le devez-vous ?

Que connais-tu de la culture africaine avant colonisation ? Rien il me semble.

Il y a 19 heures, Fraction a dit :

Le droit n'est pas rétroactif, faute d'indignité.

Or l'état de droit est sujet à une évolution précaire, qui est concomitante à son ombre, à son néant.

Tu portes un jugement moral positif à l'égard de la colonisation, il faudra admettre inversement une critique verte de cette même colonisation.

En bref, je n'ai lu dans tes posts que de l'inéptie, qu'elle se présente sous la forme de formules se voulant alambiquées n'y change pas grand chose, c'est radicalement bêtifiant et conceptuellement affligeant.

il y a une heure, soloandsolo a dit :

François Fillon, sors de ce corps !

Que connais-tu de la culture africaine avant colonisation ? Rien il me semble.

Tu portes un jugement moral positif à l'égard de la colonisation, il faudra admettre inversement une critique verte de cette même colonisation.

En bref, je n'ai lu dans tes posts que de l'inéptie, qu'elle se présente sous la forme de formules se voulant alambiquées n'y change pas grand chose, c'est radicalement bêtifiant et conceptuellement affligeant.

Bonjour,

Sur des sujets aussi sensibles et passionnels, on voit souvent s’opposer le discours objectif au discours moral.

L’un n’empêche pas l’autre, mais on peut souvent constater une propension de la morale à réécrire l’histoire, et même les sciences humaines.

Je me positionne donc la plupart du temps, par rapport à mon interlocuteur, en antithèse qui se voudrait plus objective et froide.

 On peut me reprocher un certain manque de tact, ou une carence culturelle, mais votre conclusion ne me semble pas proportionnée, ni corrélée à votre argumentation.

Que les colons aient commis des crimes est incontestable et collectivement condamnable, mais ça manque d’argument à décharge.

Un homme, comme toute personne morale, se corrompt à son maillon faible, et jamais à son maillon fort.

Reste à le diagnostiquer, par une contextualisation qui n’équivaut pas à une justification.

En outre, indépendamment de l’observateur, l’information est biaisée en soi :

L’histoire évènementielle est formatée de telle sorte qu’elle ne retient que les crimes et les dysharmonies remarquables.

C'est comme l'approche analytique contrairement à l'approche synthétique.

Une lunette correctrice s’impose pour remédier à cette déformation naturelle.

Cordialement, Fraction

Il y a 20 heures, stvi a dit :

on leur a demandé plusieurs fois , et plusieurs fois la réponse a été négative ... t

Comme en Nelle-Calédonie ! Nouméa a dit oui  à la France; une ville ! Le reste du territoire géographique, majoritairement kanak, a dit non.

il y a une heure, Fraction a dit :

Bonjour,

Sur des sujets aussi sensibles et passionnels, on voit souvent s’opposer le discours objectif au discours moral.

L’un n’empêche pas l’autre, mais on peut souvent constater une propension de la morale à réécrire l’histoire, et même les sciences humaines.

Je me positionne donc la plupart du temps, par rapport à mon interlocuteur, en antithèse qui se voudrait plus objective et froide.

 On peut me reprocher un certain manque de tact, ou une carence culturelle, mais votre conclusion ne me semble pas proportionnée, ni corrélée à votre argumentation.

 

Que les colons aient commis des crimes est incontestable et collectivement condamnable, mais ça manque d’argument à décharge.

Un homme, comme toute personne morale, se corrompt à son maillon faible, et jamais à son maillon fort.

Reste à le diagnostiquer, par une contextualisation qui n’équivaut pas à une justification.

En outre, indépendamment de l’observateur, l’information est biaisée en soi :

L’histoire évènementielle est formatée de telle sorte qu’elle ne retient que les crimes et les dysharmonies remarquables.

C'est comme l'approche analytique contrairement à l'approche synthétique.

Une lunette correctrice s’impose pour remédier à cette déformation naturelle.

Cordialement, Fraction

J'étais aussi froid que l'acier par moins 15 en écrivant mon post et je vois que tu continues à enfoncer le sens dans la justification après-coup pour imaginer une post-colonisation bénéfique avec quelque chose comme "la fin justifie les moyens" : voyez le résultat. L'histoire de la colonisation n'est pas une civilisation qui prend la main à une autre pour la mener vers le meilleur, c'est d'abord l'éradication d'une civilisation en plein essor afin de la réduire à rien et ensuite seulement reformater ce rien en expliquant que grâce à cette réduction ce rien est devenu quelque chose de bien (car ça se pose toujours un peu sous le hangar de la morale préchi-précha ces histoires là, un peu de dieu ici et de philosophie occidentale des lumières par là).

La colonisation, au-delà des crimes de toute nature qui effectivement ne peuvent être jugés, marque la non-altérité de l'occident, son incapacité passé et présente à connoter la différence autrement que de façon négative.

il y a 19 minutes, soloandsolo a dit :

J'étais aussi froid que l'acier par moins 15 en écrivant mon post et je vois que tu continues à enfoncer le sens dans la justification après-coup pour imaginer une post-colonisation bénéfique avec quelque chose comme "la fin justifie les moyens" : voyez le résultat. L'histoire de la colonisation n'est pas une civilisation qui prend la main à une autre pour la mener vers le meilleur, c'est d'abord l'éradication d'une civilisation en plein essor afin de la réduire à rien et ensuite seulement reformater ce rien en expliquant que grâce à cette réduction ce rien est devenu quelque chose de bien (car ça se pose toujours un peu sous le hangar de la morale préchi-précha ces histoires là, un peu de dieu ici et de philosophie occidentale des lumières par là).

La colonisation, au-delà des crimes de toute nature qui effectivement ne peuvent être jugés, marque la non-altérité de l'occident, son incapacité passé et présente à connoter la différence autrement que de façon négative.

Bonjour,

Vous me faites un procès en perversité comme si j’avais utilisé l’argument pragmatique à des fins justificatrices.

Mais je fais bien la part des choses : l’argument pragmatique n’a qu’une valeur de réalité, et non de raison, ni de morale.

Puis-je me permettre de vous adresser une réciprocité, d’environ 15 ans d’âge mental, de votre procès en perversité :

C’est bien vous qui utilisez l’argument psychiatrique pour disqualifier vos adversaires politiques, les « néo-libéraux » ?

Ça vaut bien, en transgression et en impudeur, mon utilisation de l’argument pragmatique.

Cordialement, Fraction

il y a 12 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

Vous me faites un procès en perversité comme si j’avais utilisé l’argument pragmatique à des fins justificatrices.

Mais je fais bien la part des choses : l’argument pragmatique n’a qu’une valeur de réalité, et non de raison, ni de morale.

 

Puis-je me permettre de vous adresser une réciprocité, d’environ 15 ans d’âge mental, de votre procès en perversité :

C’est bien vous qui utilisez l’argument psychiatrique pour disqualifier vos adversaires politiques, les « néo-libéraux » ?

Ça vaut bien, en transgression et en impudeur, mon utilisation de l’argument pragmatique.

Cordialement, Fraction

Non ce n'est pas moi qui ait eu l'idée de catégoriser ainsi les néolibéraux d'un certain acabit mais Frédéric Lordon, ayant lu longuement pas mal de ses textes et l'argumentaire alors oui j'acquiesce.

Quant à toi je ne t'ai nullement accusé de perversité mais s'il fallait en dire quelque chose je traduirais cela par du filtrage factuel ou pragmatique si tu préfères. Ayant travaillé et vécu en Afrique je t'invite un jour si tu as cette possibilité d'en faire de même et de prendre la teneur de ce que tu dis de façon encore plus pragmatique dans le contexte actuel même pour voir de façon très factuelle ce que la colonisation aurait apporté positivement à ce continent.

il y a 27 minutes, soloandsolo a dit :

Non ce n'est pas moi qui ait eu l'idée de catégoriser ainsi les néolibéraux d'un certain acabit mais Frédéric Lordon, ayant lu longuement pas mal de ses textes et l'argumentaire alors oui j'acquiesce.

Quant à toi je ne t'ai nullement accusé de perversité mais s'il fallait en dire quelque chose je traduirais cela par du filtrage factuel ou pragmatique si tu préfères. Ayant travaillé et vécu en Afrique je t'invite un jour si tu as cette possibilité d'en faire de même et de prendre la teneur de ce que tu dis de façon encore plus pragmatique dans le contexte actuel même pour voir de façon très factuelle ce que la colonisation aurait apporté positivement à ce continent.

Bonjour,

J'ai peur que vous me poussiez inconsciemment à la faute, aussi je préfère généraliser.

Un tissu économique ne pousse pas ex-nihilo comme un champignon.

Ce sont les réseaux et les infrastructures qui le supportent, à commencer par le réseau routier.

Les investissements nécessaires sont colossaux.

Empiriquement c’est la route qui fait le trafic, et politiquement c’est le trafic qui fait la route.

C’est Rome qui a fait la route, et c’est la route qui a fait Rome.

Cordialement, Fraction

Il y a 18 heures, Plouj a dit :

L'alcool tue, tout le monde le sait  !

Algérie, Madagascar, travaux épuisants pour les populations indigènes. Morts dus à l'esclavage avant 1848 etc etc etc...

Aujourd'hui, derrière les plages et les cocotiers tahitiens, il y a des bidonvilles. Des bidonvilles français ! Et pas qu'à Tahiti !

il y a 21 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

J'ai peur que vous me poussiez inconsciemment à la faute, aussi je préfère généraliser.

Un tissu économique ne pousse pas ex-nihilo comme un champignon.

Ce sont les réseaux et les infrastructures qui le supportent, à commencer par le réseau routier.

Les investissements nécessaires sont colossaux.

Empiriquement c’est la route qui fait le trafic, et politiquement c’est le trafic qui fait la route.

C’est Rome qui a fait la route, et c’est la route qui a fait Rome.

Cordialement, Fraction

"La philosophie gréco-occidentale se présente comme réalisation de l’Être, c'est-à-dire comme sa libération par la suppression de la multiplicité. La connaissance a, depuis Platon, la forme d'une marche vers l'unité: apparition au sein d'une multiplicité d'êtres d'un système raisonnable où ces êtres ne sont que des objets prédéterminés.
Pour la philosophie occidentale, la connaissance est la suppression de l'Autre par la "saisie", la "prise".

Marc-Alain Ouaknin rabbin et philosophe.

Et Trump détruira ces infrastructures ayant coûté des blindes pour attribution de nouveaux marchés avec quelques lieux culturels histoire de pisser sur des civilisations multi séculaires.

il y a 13 minutes, soloandsolo a dit :

 

"La philosophie gréco-occidentale se présente comme réalisation de l’Être, c'est-à-dire comme sa libération par la suppression de la multiplicité. La connaissance a, depuis Platon, la forme d'une marche vers l'unité: apparition au sein d'une multiplicité d'êtres d'un système raisonnable où ces êtres ne sont que des objets prédéterminés.
Pour la philosophie occidentale, la connaissance est la suppression de l'Autre par la "saisie", la "prise".

Marc-Alain Ouaknin rabbin et philosophe.

Et Trump détruira ces infrastructures ayant coûté des blinde pour attribution de nouveaux marchés.

Bonjour,

Entre macrocosme et microcosme, il résidera toujours une suspicion de transcendance unilatérale, quel que soit le régime politique.

Le mondialisme a tendance à uniformiser, et c’est une hérésie thermodynamique.

Mais il existe un vecteur régional et national qui s’y oppose par nature.

C’est probablement dans le compromis et le contrat équitable que réside la solution.

Lorsqu’on se coupe du monde, certes on s’aguerrit, mais on perd l’accélération du monde.

Les îliens ont géographiquement ce problème de déficit synergique, et ils doivent tout importer.

Les îliens gagneraient tous à se laisser subordonner par une puissance économique, en contrepartie de leur perte de liberté politique.

Cordialement, Fraction

il y a 23 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

Entre macrocosme et microcosme, il résidera toujours une suspicion de transcendance unilatérale, quel que soit le régime politique.

Le mondialisme a tendance à uniformiser, et c’est une hérésie thermodynamique.

Mais il existe un vecteur régional et national qui s’y oppose par nature.

C’est probablement dans le compromis et le contrat équitable que réside la solution.

 

Lorsqu’on se coupe du monde, certes on s’aguerrit, mais on perd l’accélération du monde.

Les îliens ont géographiquement ce problème de déficit synergique, et ils doivent tout importer.

Les îliens gagneraient tous à se laisser subordonner par une puissance économique, en contrepartie de leur perte de liberté politique.

Cordialement, Fraction

Pourquoi dis-tu toujours bonjour et cordialement lors d'un échange en cours ?

à l’instant, soloandsolo a dit :

Pourquoi dis-tu toujours bonjour et cordialement lors d'un échange en cours ?

C'est un bête automatisme scriptural.

Les formules de politesse, c'est comme un sourire, c'est gratuit et ça témoigne d'une bienveillance.

Mais c'est vrai qu'en abuser ça fait con.

 Je privilégie également le vouvoiement, même si je tolère parfaitement le tutoiement des autres.

Je vous vouvoie parce que rien ne me prouve que vous n'êtes pas un criminel, on ne sait jamais à qui on a affaire.

Cordialement, Fraction

il y a 4 minutes, Fraction a dit :

C'est un bête automatisme scriptural.

Les formules de politesse, c'est comme un sourire, c'est gratuit et ça témoigne d'une bienveillance.

Mais c'est vrai qu'en abuser ça fait con.

 Je privilégie également le vouvoiement, même si je tolère parfaitement le tutoiement des autres.

Je vous vouvoie parce que rien ne me prouve que vous n'êtes pas un criminel, on ne sait jamais à qui on a affaire.

Cordialement, Fraction

Ok, je tutoie non pour rabattre, mais pour éviter les bugs de considérations entre les ceusses qui seraient à distance et les autres desquels je me serais rapproché, provoquant des adresses sélectives, tu dans le sens you façon langue anglaise.

Le vous met à distance le criminel ?

il y a 11 minutes, soloandsolo a dit :

Ok, je tutoie non pour rabattre, mais pour éviter les bugs de considérations entre les ceusses qui seraient à distance et les autres desquels je me serais rapproché, provoquant des adresses sélectives, tu dans le sens you façon langue anglaise.

Le vous met à distance le criminel ?

Si un anglais ou un arabe me tutoie, je ne le prendrai pas mal, puisque le vouvoiement n'existe pas chez les anglais.

Le "vous" est diplomate, alors que le "tu" est fusionnel.

Or fusionner avec un inconnu est suspect.

Vous êtes intelligent et sensible, mais ce n'est pas ça qui fait votre humanité.

Intelligence partout, conscience nul part.

il y a 1 minute, Fraction a dit :

Si un anglais ou un arabe me tutoie, je ne le prendrai pas mal, puisque le vouvoiement n'existe pas chez les anglais.

Le "vous" est diplomate, alors que le "tu" es fusionnel.

Or fusionner avec un inconnu est suspect.

Vous êtes intelligent et sensible, mais ce n'est pas ça qui fait votre humanité.

Intelligence partout, conscience nul part.

La conscience est, il me semble, une dimension à part, le fusionnel intervient dans l'affect primaire dans le on comme dans le vous tout autant dans le tu, ces sujets ne situent simplement que la géographie de l'autre, de là où on se positionne par rapport à lui où ce qu'il est censé être; le criminel, le diplomate, le petit autre, le grand autre. Parfois une déclaration de guerre de ce que tu es, de ce que je suis, signifie le renoncement à la fusion, place à la conscience de soi.

il y a 20 minutes, soloandsolo a dit :

La conscience est, il me semble, une dimension à part, le fusionnel intervient dans l'affect primaire dans le on comme dans le vous tout autant dans le tu, ces sujets ne situent simplement que la géographie de l'autre, de là où on se positionne par rapport à lui où ce qu'il est censé être; le criminel, le diplomate, le petit autre, le grand autre. Parfois une déclaration de guerre de ce que tu es, de ce que je suis, signifie le renoncement à la fusion, place à la conscience de soi.

La conscience de moi tourne à vide, c'est toxique.

J'ai fait mon introspection pendant 20 ans, et je finis par tourner en rond autour d'un amour propre qu'on a accusé d'être un égotisme :

Je ne suis rien sans mon complément d'objet, et sans mon verbe.

Et les torts sont partagés :

Moi, je suis moindrement fautif, mais je suis responsable.

Alors que ma condition est fautive mais irresponsable.

On en a encore pour mille ans de guerre, sans qu'aucun ne démissionne.

Toute ma vie je lutterai contre l'argument factuel "c'est comme ça et pas autrement".

il y a 2 minutes, Fraction a dit :

La conscience de moi tourne à vide.

J'ai fait mon introspection pendant 20 ans, et je finis par tourner en rond autour d'un amour propre qu'on a accusé d'être un égotisme :

Je ne suis rien sans mon complément d'objet, et sans mon verbe.

Et les torts sont partagés :

Moi, je suis moindrement fautif, mais je suis responsable.

Alors que ma condition est fautive mais irresponsable.

On en a encore pour mille ans de guerre, sans qu'aucun ne démissionne.

Toute ma vie je lutterai contre l'argument factuel "c'est comme ça et pas autrement".

Tu es sans doute loin de tourner à vide, ceci dit la fatalité n'est pas un argument, juste un mode butoir dans lequel on peut éventuellement s'enfermer pour x raisons personnelles. A dépasser.

Cordialement.