Je me lance!

Il y a 3 heures, Ambre Agorn a dit :

J'ai beaucoup hésité avant de venir publier ceci, car je sais d'avance que je risque d'être lynchée en bonne et due forme, critiquée, attaquée, insultée, etc...mais je veux assumer ce qui me tombera sur le nez et essayerai de faire la part des choses pour éviter de tomber dans le panneau de la violence

Bon, alors pour en venir au sujet.

Un jour je suis allée chez mon médecin qui voulait me prescrire la fameuse pillule (qui, en réalité sont multiples!), qui sont déclarées comme le summum de liberté pour la femme quant à son choix d'avoir ou non des enfants. Me connaissant un peu, il était sûre et jubilait de m'apporter, ou en tout cas me donner le pouvoir d'atteindre le Saint Graal pour la "féministe que je suis", comme il dit. Il avait des étoiles dans les yeux en pensant à l'émerveillement qu'il allait suciter chez sa patiente, en me faisant miroiter tous les bienfaits de la pillule: je n'aurai plus de douleurs insupportable lors des règles, j'aurai des règles "bien réglées" (!), je pourrais baiser à tout va sans me faire de soucis quant à une grossesse éventuelle, enfin, elle allait réglé tous mes petits maux quotidiens et en plus me protègerai du cancer de l'utérus. Des effets secondaires indésirables? Ho! Pas vraiment important parce que très peu probables. Et puis si je sentais des désagréments, il suffirait que je revienne le voir et on verrait. Et puis de toute façon, dès que j'aurai un conjoint, je n'aurai plus de problèmes d'humeur, de règles douloureuses ou désordonnées, et les raisons de la pillule d'imposeront d'elles-même...

Bien que très compatissante, je n'arrivais pas à succomber à la tentation de lui faire le plaisir de l'applaudir la larme à l'œil, ou en tout cas faire semblant d'être convertie à ses propos!...

-"J'y réfléchirai" lui dis-je, prête à partir

Il ne me laissa partir qu'après m'avoir fait une ordonnance, pour le cas où je serai tentée de changer d'avis. Il pense que mes avis sont fragiles et que le fait d'avoir l'ordonnance en ma possession m'encouragerait dans mes décisions. Ce dernier geste sonna le glas quant à ma compassion et le besoin de lui plaire. Dans un:

-" Vous croyez vraiment que cette oronnance va m'influencer? Vous croyez vraiment que vous savez mieux que moi ce qui est bon pour moi? Vous croyez vraiment que je suis dupe? Vous croyez vraiment que vous pouvez me traiter comme une femme faible???"

je sortis avec une appréhention, celle de devoir faire un choix qui allait peser sur le restant de ma vie.

J'eu beau faire des listes de pour et de contre, je n'arrivais pas à me décider pour le oui ou pour le non.

J'ai avancé dans la vie, j'ai eu des conjoints, j'ai eu des galères, et j'ai expérimenté la vie. Le choix que je devais faire, je ne voulais pas le faire...que je croyais!

En fait, je l'avais fait à partir du moment où j'ai décidé de reporter ce choix, qui revenait à ne pas décider de prendre la pillule.

Je suis passée par des moments d'angoisses qui m'ont fait courrir plus d'une fois à la pharmatie pour un test de grosses. J'ai pleuré et me suis tordue de douleur quand mes règles irrégulières daignaient faire leur apparition. J'ai eu mes moments d'humeur terrible ou de dépression terrible (terrible pour les autres surtout, vu ce que je voyais). J'étais exactement ce qu'on peut appeler une femme seule et sans pillule, parce que j'y croyais aussi!

Et puis un jour je me suis dit que ça ne pouvait plus continuer ainsi, il fallait que je reprenne ma vie ne main.

J'ai décidé une bonne fois pour toute de ne pas prendre la pillule. J'ai décidé de ne plus avoir mes sautes d'humeur (oui j'ai pensé que j'avais ce choix). J'ai décidé d'accepter mes règles pour ne plus les succomber, mais les vivre pleinement telle une vrai femme (une vrai femme,oui! N'allez pas me battre pour me faire croire que je me trompe: c'est juste que nous n'avons pas les même définitions de la "vrai femme"!). J'ai décidé d'avoir foi en mon pouvoir de décision personnel sur le fait de vouloir ou non des enfants.

Ces choix ont eu des conséquences: j'ai rangé ma vie, j'ai rangé au placard mes règles douloureuses, j'ai rangé au placard mes calendriers pour essayer de trouver une régularité dans leurs apparitions, j'a supprimé les protections hygiéniques "beurks" pour la cup et les protections lavables pour ensuite m'en passer complètement. Et summum de ma liberté sur mon corps: j'ai une vie sexuelle débridée (avec un seul partenaire, parce que je l'ai choisi et chassé jusqu'à ce qu'il se rende!), sans avoir peur de tomber enceinte si je ne le veux pas. Et, pour le moment, la vie me prouve que j'ai raison: je n'ai jamais eu de grossesses non désirées (n'allez pas croire que j'ai dix enfants: mon homme n'en veut pas, alors pour le moment le choix est de ne pas en faire!)

Pour moi la pillule n'est pas un choix de liberté, c'est juste un choix entre la peste et le choléra, ou  le choix entre la pillule ou la grossesse (non, pour moi la grossesse n'est pas le choléra, c'est juste que ça fait peur aux partenaires sexuels!!!)! ou plutôt le choix entre le lobby pharmaceutique et le laisser-aller personnel (personnel, hein, j'ai pas dit "le laisser-aller pour toutes les femmes"!)

Et puis, il y a d'autres choix que la pillule pour ceux et celles qui auraient peur (je me sers, quand je me sens moins sûre de mes choix, de moyens contraceptifs qui n'impactent pas autant la planète que la pillule)

A vous....

Il est étonnant votre texte. Je désire y répondre (sachez que je suis un homme). Je suis surpris aussi par les réponses que vous font les femmes.

J'ai vécu avec une femme qui ne prenait pas non plus de protection (concernant ses règles). Faire pour autant l'amour avec elle quand le sang accompagnait nos ébats ne m'a jamais posé de problèmes. Je ne savais pas que les Français étaient devenus à ce pont civilisés. Reste les règles dans le quotidien. Elle ne se retenait pas. Je ne me souviens plus comment elle faisait.  Je crois me souvenir de protections extérieures qui lui permettait de tout retenir. Bon, passons, ce n'est pas là l'essentiel.

Je retiens votre féminisme. Le médecin pense vous avoir convaincue. Et vous avez raison. Les hommes (médecins) dits féministes pensent : bon la nana qui vient me voir veut baiser comme elle veut, quand elle veut. D'ailleurs à quoi peut penser une féministe sinon à son vagin, (voire à son clitoris quand elle est évoluée). Elle est libérée dans sa tête, ce qui pour lui signifie : elle est guidée par son cul.  Donc la pilule. In petto il se dit : bon c'est ça les classes populaires, il faut leur donner du cul a gogo. 

Vous percevez ce truc dans sa tête. Et vous êtes féministe. Vous vous dtres : connard tu ne me baiseras pas la gueule avec ton idée que mon vagin me guide. Je vais faire ce que je veux. Oui. Là je vous suis.

Vous reprenez votre vie en main. Vous avez une vie sexuelle débridée...mais avec un seul conjoint !!! Donc tout de même vous vous rangez. Avec le même conjoint vous pouvez déjà organiser ce fait que vous ne prenez pas de protection hygiénique. C'est à voir avec lui. C'est quand même plus simple quand l'homme avec lequel vous faites l'amour est toujours le même.

Je continue de vous lire. Et je vois que vous chassez votre homme. Super, quelle féministe ! Mais "mon homme ne veut pas d'enfant"  Je fais comme il le veut. hou ! fini la féministe ! Votre homme veut ! magnifique pour le "patriarche" que je suis : femme obéis à ton homme ha ha ha !!! pas facile hein de conduire sa vie bébé , hein; tout de même il faut que l'homme décide, ça vous sécurise de vous ranger sous son ordre, je me marre.

Bon monsieur décide, on va apprendre demain que monsieur a une position sociale flatteuse, bref la féministe que vous êtes n'est jamais qu'une femme qui attend d'être protégée. Et bien sûr c'est touchant (pour un homme macho).

Et maintenant ? vous ne tombez toujours pas enceinte? avec le même homme. Super. Avec un peu de chance peut être qu'il est stérile. A moins que ce soit vous.

Enfin vous n'allez me faire croire que lorsque vous baisiez à tout va avec n'importe qui vous ne preniez pas de précaution. Le sida ? vous connaissez ? vous deviez bien exiger que votre partenaire mette un préservatif tout de même ! Vous n'aviez pas alors à vous soucier de pouvoir tomber enceinte quand vous ne preniez pas de pilule. Mes garçons ont toujours mis des préservatifs. Je les ai éduqués ainsi. Normal je suis un patriarche, les garçons, les miens,  doivent tout assumer.

Il y a 1 heure, soisig a dit :

Non, une personne qui n'est pas prédisposée au cancer du sein, n'aura pas un cancer du sein, si elle prend la pilule. Nombreuses femmes n'ayant jamais pris la pilule ont eu un cancer du sein, et une majorité de femmes prenant la pilule, n'auront jamais de cancer. En contre partie, la pilule réduit de moitié la survenue de cancers de l'ovaire et de l'endomètre. 

On ne peut donc plébisciter une personne qui choisit de ne pas prendre la pilule, car c'est huer une personne qui la prend. Or c'est un choix de chacune. J'ai toujours pris la pilule et je m'en porte très bien. Si j'étais prédisposée au cancer, je ne l'aurais pas prise. Les médecins sont suffisamment compétents pour conseiller sur le moyen de contraception le plus adapté, selon les personnes. 

Et comment un médecin peut il affirmer que tu ne seras jamais prédisposé au cancer du sein ? Un cancer on peut tous en avoir un un jour. Pour moi tous les cachets, quel qui soit, faut les éviter un max ! Ensuite ça peut-être réduire un type de cancer mais si c'est pour en augmenter un autre, pas mieux... 

Il y a 6 heures, idiotdubled a dit :

Tu fais comme tu veux, t'es une grande fille....

Vous avez plus banal?

Merci quand même d'avoir lu et d'avoir répondu

Il y a 5 heures, Izanami a dit :

Y’a une chose qui m’intrigue, le fait que tu n’utilise plus rien en protection hygiénique. Tu retiens et lâche tout aux toilettes? Je ne sais plus comment ça s’appelle mais j’avais lu ça quelque part, le fait de pouvoir se retenir comme pour l’envie de faire pipi. 

Je ne retiens rien volontairement, j'ai juste la sensation quand il faut que j'aille aux toilettes. Disons que j'ai "appris" à mon corps la continence des fluides de règles. Alors oui il paraît qu'on peut retenir, mais je n'y arrive pas encore. Et on ne peut pas retenir autant que l'urine, mais ça permet d'avoir plus de tempspour trouver un lieu adéquate.

Ca s'appelle "le flux instinctif libre"

il y a 7 minutes, Ambre Agorn a dit :

Vous avez plus banal?

Merci quand même d'avoir lu et d'avoir répondu

Je ne retiens rien volontairement, j'ai juste la sensation quand il faut que j'aille aux toilettes. Disons que j'ai "appris" à mon corps la continence des fluides de règles. Alors oui il paraît qu'on peut retenir, mais je n'y arrive pas encore. Et on ne peut pas retenir autant que l'urine, masi ça permet d'avoir plus de tempspour trouver un lieu adéquate.

Ca s'appelle "le flux instinctif libre"

Que veux-tu ! Je suis pour la plus grande liberté de chacun dans les respects des autres donc, ça coule de source 

Il y a 3 heures, Abigaïl. a dit :

@Ambre Agorn Une chose n'est pas très claire pour moi parce que le récit ne le précise pas. Pourquoi refuser la pilule contraceptive ? pour ses effets secondaires ? 

En effet, je n'ai pas été très claire dans mon texte, exprès pour éviter les polémiques et pouvoir répondre aux questions une à une.

J'ai décié en fait de n'avoir aucun moyen contraceptif. J'en ai un depuis 2 ans, et il n'est que mécanique (un diaphragme). Tout d'abord, j'ai décidé de ne pas prendre la pillule tout simplement par peur, puis je me suis renseignée. Une fois en possession de tous les éléments ( effets secondaires, pollution, et le "non-choix"), j'ai su que ma décision était bonne...mais pour de mauvaises raisons. Alors j'ai étudié tous les moyens contraceptifs sur le marché...et je n'en ai choisi aucun.

il y a une heure, Fuck Them All a dit :

Et comment un médecin peut il affirmer que tu ne seras jamais prédisposé au cancer du sein ?

C'est simple, s'il n'y a jamais eu de cancer du sein dans ta famille, tu n'es pas prédisposée ... 

Il y a 2 heures, Annalevine a dit :

Il est étonnant votre texte. Je désire y répondre (sachez que je suis un homme). Je suis surpris aussi par les réponses que vous font les femmes.

J'ai vécu avec une femme qui ne prenait pas non plus de protection (concernant ses règles). Faire pour autant l'amour avec elle quand le sang accompagnait nos ébats ne m'a jamais posé de problèmes. Je ne savais pas que les Français étaient devenus à ce pont civilisés. Reste les règles dans le quotidien. Elle ne se retenait pas. Je ne me souviens plus comment elle faisait.  Je crois me souvenir de protections extérieures qui lui permettait de tout retenir. Bon, passons, ce n'est pas là l'essentiel.

Je retiens votre féminisme. Le médecin pense vous avoir convaincue. Et vous avez raison. Les hommes (médecins) dits féministes pensent : bon la nana qui vient me voir veut baiser comme elle veut, quand elle veut. D'ailleurs à quoi peut penser une féministe sinon à son vagin, (voire à son clitoris quand elle est évoluée). Elle est libérée dans sa tête, ce qui pour lui signifie : elle est guidée par son cul.  Donc la pilule. In petto il se dit : bon c'est ça les classes populaires, il faut leur donner du cul a gogo. 

Vous percevez ce truc dans sa tête. Et vous êtes féministe. Vous vous dtres : connard tu ne me baiseras pas la gueule avec ton idée que mon vagin me guide. Je vais faire ce que je veux. Oui. Là je vous suis.

Vous reprenez votre vie en main. Vous avez une vie sexuelle débridée...mais avec un seul conjoint !!! Donc tout de même vous vous rangez. Avec le même conjoint vous pouvez déjà organiser ce fait que vous ne prenez pas de protection hygiénique. C'est à voir avec lui. C'est quand même plus simple quand l'homme avec lequel vous faites l'amour est toujours le même.

Je continue de vous lire. Et je vois que vous chassez votre homme. Super, quelle féministe ! Mais "mon homme ne veut pas d'enfant"  Je fais comme il le veut. hou ! fini la féministe ! Votre homme veut ! magnifique pour le "patriarche" que je suis : femme obéis à ton homme ha ha ha !!! pas facile hein de conduire sa vie bébé , hein; tout de même il faut que l'homme décide, ça vous sécurise de vous ranger sous son ordre, je me marre.

Bon monsieur décide, on va apprendre demain que monsieur a une position sociale flatteuse, bref la féministe que vous êtes n'est jamais qu'une femme qui attend d'être protégée. Et bien sûr c'est touchant (pour un homme macho).

Et maintenant ? vous ne tombez toujours pas enceinte? avec le même homme. Super. Avec un peu de chance peut être qu'il est stérile. A moins que ce soit vous.

Enfin vous n'allez me faire croire que lorsque vous baisiez à tout va avec n'importe qui vous ne preniez pas de précaution. Le sida ? vous connaissez ? vous deviez bien exiger que votre partenaire mette un préservatif tout de même ! Vous n'aviez pas alors à vous soucier de pouvoir tomber enceinte quand vous ne preniez pas de pilule. Mes garçons ont toujours mis des préservatifs. Je les ai éduqués ainsi. Normal je suis un patriarche, les garçons, les miens,  doivent tout assumer.

Merci pour la grande nouvelle: vous êtes un homme! Mais vous savez que vos textes transpirent votre masculinité?

Je ne me déclare pas du tout féministe, car le féminisme, pour moi, me dé-sert dans mon combat de libération... Je dis que le médecin me pense féministe, parce qu'il ne peut que faire ce rapprochement entre mes mots et ceux du féminisme: vous faites la même erreur!

Où avez-vous lu que j'avais un seul partenaire? Non, j'en ai eu plusieurs, et d'ailleurs ils se succédaient car ils ne supportaient pas la pression du test de grossesse et de devoir assumer si le test était positif. (je n'ai pas non plus baisé avec chacun d'eux!)

Vous croyez continuer à me lire, mais vous ne pouvez vous empêcher d'interpréter. Lisez juste et posez des questions sur ce qui n'est pas claire au lieu de faire des suppositions (hum..pardon, je m'emporte). Donc, non, je n'ai pas chassé mon homme. Ma décision de prendre ma vie en main (quitte à parler de ma vie, je vais y aller dans les détails!), j'étais déjà avec lui, et lui, ne partait pas, malgré sa "non-envie" d'un môme! Monsieur à le droit de dire ce qu'il veut, mais il sait aussi que la décision ne lui appartient pas et qu'un jour ou l'autre il lui faudra assumer son choix de baiser et tout ce qui en découle...

Alors, non, monsieur ne décide rien. Il ne veut pas d'enfants, mais il en a deux de moi, parce que, moi, j'en ai voulu par deux fois! Il sait, car il n'est pas tout à fait con, qu'il n'a jamais eu ce choix, et que son choix à lui s'est fait en amont: au moment où il a décidé de vivre avec moi. Il sait exactement ce que cela entraîne, et assume totalement son rôle de compagnon et de père.

Je savais qu'en étant sciemment peu précise dans mon texte que je capterai des interprétations. J'ai été exprès peu claire sur certain points pour attirer les sensibilités de chacun.

J'ai décidé de n'avoir aucun moyen contraceptifs car ma volonté dirige ma vie, et non pas une prétendue pillule ou autre (même si depuis 2 ans j'en ai un mécanique que j'utilise quand je ne suis pas sûre à 100% de mon corps ou de ma volonté). Je sais que baiser contient un "risque" d'enfant...ou/et de sida, ou autre. A moi de prendre mes responsabilités, et ne pas baiser partout comme une conne. Oui j'ai eu plusieurs partenaires sexuels, et à chaque fois je prenais le plus de précautions possibles tout en sachant que le risque zéro n'existe pas, nulle part. Non je n'ai pas baisé à tout va, parce que j'aime la sobriété, même dans le cul (et cela n'empêche pas une sexualité épanouie!). Vous ne parlez que d'extrêmes (ou un seul partenaire ou baiser à tout va!), comme si c'étaient les seules possibilités...

Non je n'exigeais pas de protections de mes partenaires sexuels, mais ne les empêchais pas de se protéger. J'ai connu des deux, je leur exigeais juste d'assumer leurs actes au même niveau que moi. Pour moi c'était leur accorder la possibilité d'être digne. Me libérer consiste aussi à ne plus être victime (ou prédatrice), mais aussi à ne plus accepter d'autres victimes ou prédateurs)

Merci beaucoup pour votre intervention, qui pour moi est la plus riche. J'ai toujours plaisir à vous lire.

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C'est subjectif la "liberté". Et devoir faire des choix en est déjà la négation. Je la perçois comme un effet placebo, rassurant, efficace à un instant T. Elle est aliénante aussi, parce que se persuader qu'elle existe et tout faire pour l'atteindre, est utopique. On peut aussi se dissimuler derrière elle pour moraliser nos décisions. Je crois que c'est une chimère, mais une chimère vitale...

il y a 15 minutes, Mite_Railleuse a dit :

C'est subjectif la "liberté". Et devoir faire des choix en est déjà la négation. Je la perçois comme un effet placebo, rassurant, efficace à un instant T. Elle est aliénante aussi, parce que se persuader qu'elle existe et tout faire pour l'atteindre, est utopique. On peut aussi se dissimuler derrière elle pour moraliser nos décisions. Je crois que c'est une chimère, mais une chimère vitale...

Je suis casiment en accord avec ce que tu dis!

Oui la liberté est une illusion, et on la place chacun devant sa porte, et on y met tous ce que l'on veut. Elle est en effet alliénante si l'on s'y accroche, et forcément valide qu'en un seul instant et pour une seule personne, même si plusieurs personnes peuvent faire le même choix au même moment...

Le combat pour la liberté peut aussi servir à moraliser des décisions, mais, en aucun cas, la liberté est morale (pour moi, en tout cas).

Pour moi le choix se situe ici: la liberté, comme la vérité, est importante, mais je ne m'y accroche en aucun cas, parce qu'elle évolue, ou plutôt ma perception de la liberté, ou de la vérité, évolue.

Exacte: chimère, mais vitale!

Il y a 5 heures, Lou ! a dit :

voui. Contrôle des sphincters vaginaux

Très bon exercice, les hommes vous en remercient !

il y a 4 minutes, Plouj a dit :

Très bon exercice, les hommes vous en remercient !

Je n'en doute pas, et nous en profitons nous aussi 

il y a 1 minute, Lou ! a dit :

Je n'en doute pas, et nous en profitons nous aussi 

Bon, allez, on y va, ensemble, c'est mieux !

Il y a 5 heures, soisig a dit :

C'est simple, s'il n'y a jamais eu de cancer du sein dans ta famille, tu n'es pas prédisposée ... 

C'est pas vrai. Les cancers du sein peuvent avoir lieu chez n'importe qui. Après il est vrai que si on a une parenté qui en a un on doit être encore plus suivi mais personne n'est à l'abri ! De même une parenté peut être éloignée, donc impossible de vérifier. 

Il y a 11 heures, Fuck Them All a dit :

le préservatif

C'est plus difficile à digérer... 

Le 24/11/2019 à 12:58, Abigaïl. a dit :

Une chose n'est pas très claire pour moi parce que le récit ne le précise pas. Pourquoi refuser la pilule contraceptive ? pour ses effets secondaires ? 

Une chose n'est pas très claire pour moi non plus. Tu portes le stérilet ?

@Annalevine

Je vous ai sans doute mal jugé car je pensais que vous faisiez exprès de ne pas lire la réponse qui vous était adressée plus haut, mais je réalise qu'en fait vous ne semblez pas lire toutes les notifications que vous avez. Alors je me permet d'attirer votre attention de nouveau ici, car vous m'avez interpellé, et je vous ai répondu un peu plus haut...