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Donald Trump boude le Danemark.


Umpokito

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 136 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 21 minutes, dippbis a dit :

Mais de quoi tu parles , les républicains ne voulaient pas de lui , faudrait te mettre au courant .

Il a été élu grâce aux médias et à la vautre de Clinton .Les suprémacistes blanc du Sud et autres tarés racistes ont fait le reste . Ce type est un débiles ,qui a eu la chance de trouver une majorité au moins aussi débile que lui , y'a aucun miracle là dedans . On a d'ailleurs le même cas en France , sauf que chez nous c'est pas par la majorité .

Bah écoute t'as l'air persuadé de ce que tu dis, du coup bonne soirée. 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 51ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 711 messages
51ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Le 21/08/2019 à 13:24, Gouderien a dit :

Quel con!

Ou pas

https://amp.lefigaro.fr/vox/monde/trump-et-le-groenland-derriere-le-coup-mediatique-un-objectif-strategique-20190822

Pourtant, Trump sait probablement qu’il n’a aucune chance de parvenir à acquérir le Groenland…

Bien sûr: il est évident que ni le Groenland ni le Danemark ne sont vendeurs. C’est ce que les deux gouvernements se sont empressés de répondre au président américain. Mais le véritable enjeu pour les États-Unis est d’affirmer toujours un peu plus leur réengagement dans l’espace arctique face à la Russie et à la Chine.

» LIRE AUSSI - Groenland: vexé, Trump annule sa visite au Danemark

La stratégie mise en place par l’administration américaine depuis 18 mois repose sur deux piliers. D’une part, un redéploiement militaire rapide et fort. Les États-Unis multiplient désormais les exercices militaires, que ce soit dans un cadre national, bilatéral ou encore dans le cadre de l’OTAN. On peut citer en exemple l’exercice Trident Juncture 2018 réalisé à l’automne dernier à la frontière de l’Arctique entre l’Islande et la Norvège. C’est le plus grand exercice réalisé par l’OTAN depuis la Guerre froide.. Les États-Unis ont fait naviguer un porte-avions au nord du Cercle polaire arctique pour la première fois depuis 1991! On peut également citer le repositionnement d’avions de lutte anti-sous-marine Poseidon P-8 en Islande. Evoquons aussi, en 2019, la publication de stratégies arctiques renouvelées par la marine, les gardes-côte et même, en juin dernier, le Département de la Défense dans son ensemble.

D’autre part, les agences de renseignement sont à l’affût: 13 des 16 agences américaines se sont dotées a minima d’une cellule dédiée à l’Arctique.

La sortie de Donald Trump sur le Groenland s’inscrit dans ce réengagement tous azimuts. Il concrétise l’idée qu’après 15 à 20 ans de désengagement progressif, les États-Unis veulent se réaffirmer comme l’un des leaders de l’espace arctique.

Dans cet environnement en mutation, le Groenland est un territoire pivot qui permet un contrôle à la fois de l’Océan Arctique central et de la frontière maritime entre Océan Atlantique et Océan Arctique au nord de l’Europe. D’ailleurs, la 2e flotte de la Marine a également été réactivée en mai dernier, avec pour but spécifiquement de contrôler ces zones maritimes nord-européenne et arctique.

Assurer la sécurité de l’Arctique relève d’un enjeu de sécurité nationale essentiel pour les États-Unis

Il s’agit donc d’une manœuvre géopolitique? Pourquoi les Américains s’intéressent-ils tant à l’Arctique?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 51ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 711 messages
51ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

======•==========

Donald Trump a déjà gagné. Il a imposé dans l’actualité mondiale le sujet du futur de l’Arctique, a réaffirmé l’intérêt de son pays pour l’Arctique face à la Russie, a posé une barrière claire à la Chine quant à sa pénétration au Groenland et contribue de bouleverser l’équilibre de la zone en ouvrant une question jusque-là taboue: la possibilité pour les États-Unis d’acquérir de nouveaux territoires ou de renforcer sa présence au Groenland par la voie de simples transactions, et ce, alors même que l’ancienne base navale de Grønnedal pourrait intéresser la 2ème Flotte américaine. Située au sud-ouest du Groenland, elle avait été mise sur le marché par Copenhague puis retirée en 2016 par le Premier Ministre danois de l’époque devant l’intérêt exprimé par des acteurs chinois de l’acquérir à grands frais pour une utilisation jugée potentiellement risquée.

============

Heureusement le pôle d’expertise oueb 2.0 , et plus particulièrement la cellule FFR sont là pour nous ouvrir les yeux sur les grosses erreurs de la première puissance militaire mondiale .

 

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 759 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)

"L'intérêt des Américains n'est pas tant économique que stratégique.

Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que les États-Unis tentent d'acheter la province danoise pour satisfaire ses intérêts. Le gouvernement américain a déjà tenté à deux reprises de s'approprier le Groenland : en 1867, où il avait tenté de l'acquérir dans un "lot" qui comprenait aussi l'Islande, et en 1946, avec une proposition à 100 millions de dollars du président Harry Truman.

"Si le Groenland, d'un point vue identitaire, politique et culturel, est davantage tourné vers l'Europe de par sa colonisation danoise, d'un point de vue géostratégique, il est plutôt une masse nord-américaine. "

Depuis les années 1940, le Groenland est même vu par le Pentagone comme le premier rideau de défense naturel pour la côte Est des États-Unis", explique Mikaa Mered."

"

"Les États-Unis redécouvrent leur frontière Nord en Arctique", estime Mikaa Mered. "Durant la Guerre froide, elle était matérialisée par la banquise et militarisée. Puis, avec la fonte des glaces et la fin de la guerre, le focus sur l'Arctique a changé. Il est devenu environnemental et scientifique alors que dans le même temps les Russes militarisent cette partie de leur territoire pour la rendre viable commercialement. Ces dernières années, c'est devenu un motif d'inquiétude dans les cercles de réflexion américains."

"" "Durant la Seconde Guerre mondiale, le Groenland a été utilisé comme un relais stratégique Est-Ouest par les États-Unis et le Canada pour l'Europe. À la fin du conflit, les stratégistes américains ont développé la théorie des deux piliers arctiques de la défense des États-Unis : le pilier Ouest, l'Alaska détenu par les Américains, et le pilier Est, le Groenland, où il a été négocié l'installation de la base militaire de Thulé. L'intérêt est donc loin d'être nouveau pour les décideurs américains."

""Dans l'ère Trump, l'engagement pour des raisons environnementales ou scientifiques porte peu, surtout dans l'électorat du président.

Il faut donc trouver autre chose", avance le chercheur. "Donald Trump se recentre donc sur le stratégique, le militaire, et le besoin d'identité nationale."

La Chine, qui dispose d'une licence pour une mine de terres rares au Groenland, fait figure de bouc-émissaire parfait : "La Chine est typiquement l'épouvantail dont Trump a besoin pour justifier un engagement. La Russie ne suffit pas", explique Mikaa Mered. "Cet intérêt de Trump pour le Groenland peut être vu comme un coup pour l'hégémonie globale dans la lutte d'influence qui l'oppose à la Chine."

"S'il s'avère que Donald Trump ambitionne réellement d'acheter l'île, il devra convaincre les Groenlandais de passer sous la tutelle américaine.

En effet, depuis 2009, l'île dispose d’un statut semi-autonome. Il peut décider à n'importe quel moment de devenir indépendant puis, le cas échéant, de vendre un bout de territoire ou de se rattacher à un pays, explique Mika Mered. Mais les autorités locales comme de tutelle ont déjà fermement refusé le scénario.

"Les Groenlandais ne veulent pas passer d'une tutelle danoise à une autre, qu'elle soit chinoise ou américaine", rappelle Mikaa Mered. Et de conclure : "Le scénario d'une vente reste totalement improbable."

https://www.france24.com/fr/20190819-groenland-etats-unis-arctique-danemark-russie-chine-trump-ressources

 

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