Aller au contenu

Regards sur notre monde

Noter ce sujet


Annalevine

Messages recommandés

Membre, 47ans Posté(e)
footcnul Membre 1 353 messages
Mentor‚ 47ans‚
Posté(e)

De toute façon on finit tous par crever que ça soit de ça ou ça ça na aucune importance vu que quand on sera mort tout continuera sans nous, la vie est une blague.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité Meruidos
Invités, Posté(e)
Invité Meruidos
Invité Meruidos Invités 0 message
Posté(e)

Si tu t'en moques par hypocrisie, convertis-toi.

Chrétiens et musulmans héritent de tout ce que je disais et sont dans la veine. "Dieu" (ou "l'Être") prennent paranoïaquement sur leurs expériences de la présence, leurs territorialisations, au point qu'ils entrent dans des dénégations expansionnistes folles.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)
il y a 38 minutes, Meruidos a dit :

Débarbouille-toi, putain.

Au passage, Heidegger s'auto-castrait de l'Être, aussi. En ceci, et en ceci seulement, il concurrençait les juifs, et sa philosophie de l'avenance (Ereignis) est une sorte de "judaïsme teuton".

Dis-donc, va falloir que tu surveilles ton café! Sinon, lis des choses plus cool.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Meruidos
Invités, Posté(e)
Invité Meruidos
Invité Meruidos Invités 0 message
Posté(e)
il y a 14 minutes, Maroudiji a dit :

Dis-donc, va falloir que tu surveilles ton café! Sinon, lis des choses plus cool.

Ouais du coup toi je vais éviter.

Avec ta taqyia ...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Meruidos a dit :

Ouais du coup toi je vais éviter.

Avec ta taqyia ...

Tu reviendras quand tu seras sobre, tu expliqueras ce que signifie ma taqyia. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Je viens de voir que j'étais interpelé, sur un autre fil, sur la kabbale de Louria. Je préfère en parler ici, cela me parait convenir au titre de ce fil, plutôt que d’intervenir sur ce sujet, en sciences.

Il y a déjà eu communication sur ce sujet dans un autre fil.

La kabbale de Louria est un ensemble de conceptions philosophiques et religieuses conçues après les deux catastrophes subies par le peuple juif : l'expulsion d’Espagne et les massacres en Ukraine par les cosaques.

Ce qui est émouvant dans cette kabbale c'est ce resserrement du peuple juif autour de son Dieu : Dieu appelle au secours, Dieu a besoin de son peuple. Jamais je n’avais lu l'expression d'un tel désespoir chez aucun peuple.

Je me suis senti bouleversé en lisant  Louria.

En fichiers joint les posts déjà publiés sur le forum sur un autre fil.

kabbale.odt kabbale2.odt kabbale3.odt

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Claude Lévi-Strauss, dans « Tristes Tropiques » écrit : « Le monde a commencé sans l’homme et il s’achèvera sans lui ». Il aligne ensuite des considérations visant à dévaluer son travail comme celui de toute l’humanité, ce travail contribuant à augmenter l’entropie du monde physique, entropie menant fatalement à la « mort » de ce monde. Ce qui est curieux c’est qu’il finit par rendre l’homme responsable de cette marche mortifère, un homme qui ne serait qu’une machine œuvrant à la déchéance universelle.

Ce discours est irritant pour plusieurs raisons. D’abord il introduit une morale culpabilisante dans un processus dont le déroulement ne doit rien à la morale mais à l’application (indue ici) du deuxième principe de la thermodynamique. Ensuite il n’est pas gêné d’élaborer une pensée catastrophiste tout en menant une action sociale, dont il dévalue le sens, mais qui lui permet de se constituer une place de choix. Si toute action précipite la fin du monde, et qu’il le sait, n’aurait-il pas dû s’abstenir de se consacrer à ses recherches ? Il va même jusqu’à écrire qu’une simple communication entre deux individus augmente cette fatale entropie. Cela ne l’a pas empêché de passer son temps à communiquer, pour ensuite dénoncer la déchéance humaine qui s’en suit. Enfin il infère du principe entropique, qui est un principe du seul monde physique, des conséquences dans les domaines de la vie et de l’esprit. Comme si ce qui était vrai pour l’inanimé était vrai pour l’animé, et que l’inanimé était le maître de l’animé. Les principes physiques sont vrais dans un intervalle temporel donné, et dans un cadre donné. Ils ne sont pas saufs ni du temps ni des contours « locaux » auxquels ils se référent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 39ans Posté(e)
Tamar Hanna Membre 271 messages
Forumeur en herbe ‚ 39ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Annalevine a dit :

Claude Lévi-Strauss, dans « Tristes Tropiques » écrit : « Le monde a commencé sans l’homme et il s’achèvera sans lui ». Il aligne ensuite des considérations visant à dévaluer son travail comme celui de toute l’humanité, ce travail contribuant à augmenter l’entropie du monde physique, entropie menant fatalement à la « mort » de ce monde. Ce qui est curieux c’est qu’il finit par rendre l’homme responsable de cette marche mortifère, un homme qui ne serait qu’une machine œuvrant à la déchéance universelle.

Ce discours est irritant pour plusieurs raisons. D’abord il introduit une morale culpabilisante dans un processus dont le déroulement ne doit rien à la morale mais à l’application (indue ici) du deuxième principe de la thermodynamique. Ensuite il n’est pas gêné d’élaborer une pensée catastrophiste tout en menant une action sociale, dont il dévalue le sens, mais qui lui permet de se constituer une place de choix. Si toute action précipite la fin du monde, et qu’il le sait, n’aurait-il pas dû s’abstenir de se consacrer à ses recherches ? Il va même jusqu’à écrire qu’une simple communication entre deux individus augmente cette fatale entropie. Cela ne l’a pas empêché de passer son temps à communiquer, pour ensuite dénoncer la déchéance humaine qui s’en suit. Enfin il infère du principe entropique, qui est un principe du seul monde physique, des conséquences dans les domaines de la vie et de l’esprit. Comme si ce qui était vrai pour l’inanimé était vrai pour l’animé, et que l’inanimé était le maître de l’animé. Les principes physiques sont vrais dans un intervalle temporel donné, et dans un cadre donné. Ils ne sont pas saufs ni du temps ni des contours « locaux » auxquels ils se référent.

C'est un appel au secours. Il attendait sans doute que quelqu'un se lève et fasse vibrer l'air de protestation. Mais on engendre le monde qu'on imagine et qu'on rend possible. Lui a choisi un tel monde, il n'a pas plus de légitimité qu'un autre à encourager et engendrer le monde qu'il pensait entrevoir dans sa certitude intellectuelle.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Tamar Hanna a dit :

C'est un appel au secours. Il attendait sans doute que quelqu'un se lève et fasse vibrer l'air de protestation. Mais on engendre le monde qu'on imagine et qu'on rend possible. Lui a choisi un tel monde, il n'a pas plus de légitimité qu'un autre à encourager et engendrer le monde qu'il pensait entrevoir dans sa certitude intellectuelle.

Oui, vous avez raison, c’est un appel au secours de sa part. Je n’avais pas pensé à cela. Vous êtes très compassionnelle.

Je le   ( Lévy-Strauss) vois, je le fonde en tant qu’autorité. Et j’attends qu’il tienne dans la tempête comme le phare assiégé par les vagues. Mais il ne tient pas. Il attend d’être sauvé. Comme le dieu des Judéens qui appelle au secours.

Si moi je tiens, et je tiens, alors je dois aussi être compassionnel avec les puissants qui cèdent. Je suis trop dur avec Lévi-Strauss.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 42ans Posté(e)
Leonardo Membre 22 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)
Le 04/08/2019 à 10:18, Annalevine a dit :

La philosophie désignant pour moi l’exercice de la conscience réflexive ( distance par rapport au monde, ou : mise à distance du monde ) il me semble que les réflexions qui suivent ont leur place dans le rayon philo.

Le premier regard, je le porte sur l’attitude des hommes face au changement climatique. Je suis à la fois surprise et non- surprise.

Surprise parce que je m’attends à ce que chacun se mobilise devant l'inéluctable et que mon attente est prise à revers. La mobilisation mondiale est nulle.

Non surprise car je me suis déjà retrouvée dans une situation similaire, dans une entreprise d’envergure dont il était évident qu’elle allait dans le mur. Je pensais que tous allaient se mobiliser pour sauver l’entreprise. Je fus stupéfaite quand je m’aperçus que les dirigeants et les cadres en position de pouvoir  faisaient tout pour accélérer la fin de l’entreprise.

C’est ce qui se passe aujourd’hui. Les hommes de pouvoir dans le monde accélèrent l’arrivée de la grande perturbation. Pas seulement les hommes de pouvoir mais aussi une grande part de la population.

J’en reviens à l'idéologie de la théorie de l'évolution qui  s’appuie entre autres sur ce principe qu’elle croit vrai : le vivant cherche à survivre. Ce principe est faux. Dans certaines situations dramatiques nombre de groupes humains préfèrent fermer les yeux et mourir plutôt que de chercher à survivre.

 

La situation de notre planète est très préoccupante en effet. Votre pessimisme me rappelle de mon propre pessimisme en 1997 / 1998 etc. Cette année, le magazine Times avait consacré tout un numéro sur le changement climatique et la conférence de Kyoto. Le magazine contenait aussi un article assez long sur les moteurs à hydrogène. Selon cet article, l’énergie du futur (de maintenant) était censée d’être l’énergie d’hydrogène. Il y avait déjà des moteurs à hydrogène dans les années 90. Il y avais aussi des véhicules électriques même si ils n’étaient pas très performants.

  Et je pense qu’Il y avait beaucoup de raison pour être pessimiste. Lors de la conférence de Kyoto en 1998, la position de la chine s’était de ne rien faire. Celle d bu Président Américain G.W. Bush (Après le Président Bill Clinton) S’était « de faire rien qui pourrait nuire à l’économie américaine ». Aussi, il n’y avait pas de mouvements politiques comme les mouvements comme « Fridays for Future » d’aujourd’hui. İl a fallu attendre le milieu des années 2000 pour que des politiciens comme Al Gore commencent à publier des livres sur la transition énergétique.

   Moi, j’étais très très pessimiste sur le problème du réchauffement climatique (tout le monde s’en foutait à la fin des années 90). Mais Aujourd’hui, je peux dire que les personnes comme Donald Trump font partie d’une minorité qui pense que le problème n’existe pas ou qu’on ne peut rien faire à ce sujet. Donc je suis assez optimiste à ce sujet. Je pense que les gens, aujourd’hui, veulent agir et ont déjà commence à agir. Le plus grand problème aujourd’hui, c’est la vitesse de cette action. Car selon moi les problèmes comme celle du Covid ou les grands incendies forestier qu’on observe en Russie ou aux Etats-Unis nous indique qu’Il faut plutôt accélérer les choses si on veut résoudre cette crise sans causer la mort, je dirais, de la moitié de la population humaine sur terre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Leonardo a dit :

La situation de notre planète est très préoccupante en effet. Votre pessimisme me rappelle de mon propre pessimisme en 1997 / 1998 etc. Cette année, le magazine Times avait consacré tout un numéro sur le changement climatique et la conférence de Kyoto. Le magazine contenait aussi un article assez long sur les moteurs à hydrogène. Selon cet article, l’énergie du futur (de maintenant) était censée d’être l’énergie d’hydrogène. Il y avait déjà des moteurs à hydrogène dans les années 90. Il y avais aussi des véhicules électriques même si ils n’étaient pas très performants.

  Et je pense qu’Il y avait beaucoup de raison pour être pessimiste. Lors de la conférence de Kyoto en 1998, la position de la chine s’était de ne rien faire. Celle d bu Président Américain G.W. Bush (Après le Président Bill Clinton) S’était « de faire rien qui pourrait nuire à l’économie américaine ». Aussi, il n’y avait pas de mouvements politiques comme les mouvements comme « Fridays for Future » d’aujourd’hui. İl a fallu attendre le milieu des années 2000 pour que des politiciens comme Al Gore commencent à publier des livres sur la transition énergétique.

   Moi, j’étais très très pessimiste sur le problème du réchauffement climatique (tout le monde s’en foutait à la fin des années 90). Mais Aujourd’hui, je peux dire que les personnes comme Donald Trump font partie d’une minorité qui pense que le problème n’existe pas ou qu’on ne peut rien faire à ce sujet. Donc je suis assez optimiste à ce sujet. Je pense que les gens, aujourd’hui, veulent agir et ont déjà commence à agir. Le plus grand problème aujourd’hui, c’est la vitesse de cette action. Car selon moi les problèmes comme celle du Covid ou les grands incendies forestier qu’on observe en Russie ou aux Etats-Unis nous indique qu’Il faut plutôt accélérer les choses si on veut résoudre cette crise sans causer la mort, je dirais, de la moitié de la population humaine sur terre.

J’ai changé par rapport à ce pessimisme affiché il y a peu. J’utilise le forum comme un espace de réflexion personnel ce qui peut dérouter le lecteur. Je suis toujours en recherche.

Aujourd’hui je me dis : ai-je besoin de penser que l’humanité doive survivre pour continuer de vivre, de faire des projets, d’aimer, etc. Si j’ai besoin de penser que l’humanité doive survivre pour continuer de vivre alors je ne suis pas libre. Être libre c’est continuer de vivre quelles que soient les  perspectives.
 

Donc j’ai mis mon pessimisme en sommeil puisque, que l’humanité survive ou disparaisse, je décide de vivre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 39ans Posté(e)
EarlOoper Membre 209 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, Annalevine a dit :

J’ai changé par rapport à ce pessimisme affiché il y a peu. J’utilise le forum comme un espace de réflexion personnel ce qui peut dérouter le lecteur. Je suis toujours en recherche.

Aujourd’hui je me dis : ai-je besoin de penser que l’humanité doive survivre pour continuer de vivre, de faire des projets, d’aimer, etc. Si j’ai besoin de penser que l’humanité doive survivre pour continuer de vivre alors je ne suis pas libre. Être libre c’est continuer de vivre quelles que soient les  perspectives.
 

Donc j’ai mis mon pessimisme en sommeil puisque, que l’humanité survive ou disparaisse, je décide de vivre.

Si tu décides de vivre et que tu es la seule à rester en vie alors l'humanité aura survécu par le simple fait que tu continues à vivre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, EarlOoper a dit :

Si tu décides de vivre et que tu es la seule à rester en vie alors l'humanité aura survécu par le simple fait que tu continues à vivre.

Cela me fait penser à ma première visite en Israël. Je rencontre là-bas un judéen qui m’explique que Dieu n’existe pas, que la mort abrège définitivement la vie de l’homme ( il n’existe pas d’âme immortelle) et qui me sort une théorie révolutionnaire sur l’état de la société israélienne de l’époque en anticipant sur la création d’un État laïque où Arabes et Hébreux se partageront le pouvoir. J’en fus retournée. ( Il fut finalement expulsé d’Israël, il était juif d’origine roumaine). 

Après  m’avoir écoutée, j’étais alors jeune et animée d’une foi juvénile, il me dit «  je t’ai écoutée, en fait tu ne crois pas en Dieu » et il ajoute : « es-tu libre dans ta vie ? Si tu as besoin de croire pour vivre alors tu n’es  pas libre. Si tu constates que tu peux croire ou pas, et continuer de vivre alors tu es libre ». En fait pour lui la croyance devait être  l’effet d’une décision. Je crois parce que je le décide. Du coup je me suis efforcée de vivre en supprimant mon conditionnement culturel jusqu à me dire : ça y est maintenant  je crois parce que je le décide ou je ne crois pas parce que je le décide.

J’ai décidé de croire  mais ma foi alors ne reposa plus que sur l’espace  en creux du néant, comme un gouffre sous mes pieds.

 
Ainsi  ai-je affirmé une foi flottant résolument au dessus du néant.

Triomphe de la volonté, cher ami.


Le monde  et l’humanité peuvent disparaître j’affirme résolument  ma foi.

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 57ans Posté(e)
landbourg Membre 2 070 messages
Forumeur expérimenté‚ 57ans‚
Posté(e)
il y a 54 minutes, Annalevine a dit :

Être libre c’est continuer de vivre quelles que soient les  perspectives.
 

Mince c aussi l 'histoire de ma vie ça.  En fin de compte toutes les réponses étaient en moi et aujourd'hui après tant d années de recherche douloureuses je ne fais que commencer à  l apercevoir ou plutôt à le vivre. 

... j ai dû perdre tant de choses qui me semblaient indispensable pour que je puisse rester debout avant cela. 

Ce fût dur et pénible,  ça l'est encore parfois, mais bon dieu que je me sens léger,  presque sans l' ombrelle d une culpabilité morbide.

Je voulais dire ombre mais ombrelle c mieux je trouve.🙂

Modifié par landbourg
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 39ans Posté(e)
EarlOoper Membre 209 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Annalevine a dit :

Cela me fait penser sans douleur à ma première visite en Israël. Je rencontre là-bas un judéen sans douleur qui m’explique que Dieu n’existe pas avec douleur, que la mort abrège sans douleur définitivement la vie de l’homme ( il n’existe pas d’âme immortelle avec douleur) et qui me sort une théorie sans douleur révolutionnaire sur l’état de la société avec douleur israélienne de l’époque en anticipant sur la création d’un État sans douleur laïque où Arabes et Hébreux se partageront le pouvoir sans douleur. J’en fus sans douleur retournée. ( Il fut finalement avec douleur expulsé d’Israël, il était juif sans douleur d’origine roumaine). 

Après  m’avoir écoutée sans douleur, j’étais sans douleur alors jeune et animée d’une foi juvénile, il me dit «  je t’ai écoutée sans douleur, en fait tu ne crois pas en Dieu avec douleur » et il ajoute sans douleur : « es-tu sans douleur libre dans ta vie ? Si tu as besoin de croire avec douleur pour vivre sans douleur alors tu n’es  pas libre sans douleur. Si tu constates sans douleur que tu peux croire sans douleur ou pas avec douleur, et continuer de vivre sans douleur alors tu es libre sans douleur». En fait pour lui la croyance sans douleur devait être  l’effet d’une décision sans douleur. Je crois sans douleur parce que je le décide sans douleur. Du coup je me suis efforcée de vivre sans douleur en supprimant mon conditionnement avec douleur culturel jusqu à me dire sans douleur : ça y est maintenant  je crois sans douleur parce que je le décide sans douleur ou je ne crois pas avec douleur parce que je le décide sans douleur.

J’ai décidé de croire sans douleur  mais ma foi alors ne reposa plus que sur l’espace  en creux du néant de la douleur, comme un gouffre sans douleur sous mes pieds.

 
Ainsi  ai-je affirmé une foi sans douleur flottant résolument au dessus du néant de la douleur.

Triomphe de la volonté sans douleur, cher sans douleur ami.


Le monde  et l’humanité avec douleur peuvent disparaître avec douleur j’affirme résolument  ma foi sans douleur.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Il y a une minorité de personnes qui font confiance à leur imaginaire, à leurs capacités créatrices. Et il y a une majorité de personnes qui restent conventionnelles même si, elles aussi, sont attirées par leur propre imaginaire.

Utiliser sa capacité conceptuelle pour affirmer que telle ou telle réalité existe, bien qu’elle ne soit pas encore perceptible ou encore acceptée, c’est s’exposer à l’ire des conventionnels. Ces derniers reprochent aux créatifs de s’autoriser à être créatifs. C’est illégitime : seuls les installés, les disciples cooptés, ou les dieux et maîtres ont cette légitimité.

Les gens du commun, qui n’osent pas renverser l’autorité dogmatique du moment, reprochent à l’anonyme d’oser une telle éversion. Ainsi s’ouvre les procès en illégitimité.

L’audace de l’inconnu met en exergue une pusillanimité qui blesse l’amour propre de ceux qui ont choisi de vivre dans la sécurité de ce qu’ils pensent être la norme.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 39ans Posté(e)
EarlOoper Membre 209 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

Lorsqu'on est indépendant on prend conscience que le seul à avoir créé soi est soi. Et la seule dépendance est celle d'interagir avec d'autres que l'on n'a pas créé puisqu'ils se sont créés tout aussi indépendamment.

Alors l'attention se porte sur des interactions qui doivent être saines ce qui permet l'éveil. L'éveil qui est que par l'interaction saine, on prenne conscience de notre indépendance relative à notre autonome création.

Modifié par EarlOoper
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 065 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 20 heures, EarlOoper a dit :

Lorsqu'on est indépendant on prend conscience que le seul à avoir créé soi est soi. Et la seule dépendance est celle d'interagir avec d'autres que l'on n'a pas créé puisqu'ils se sont créés tout aussi indépendamment.

Alors l'attention se porte sur des interactions qui doivent être saines ce qui permet l'éveil. L'éveil qui est que par l'interaction saine, on prenne conscience de notre indépendance relative à notre autonome création.

J'ai l'impression de lire @Boutetractyxreqs!

Qu'est-ce que c'est que vous appelez "soi"? Parce que si vous entendez par "soi" la personne physique, j'avais l'impression qu'on avait pas eu grand choix quant à l'initiation de notre vie. Par contre si vous parlez du "soi" la personne "morale" qui habite la personne physique, alors je pense concevoir ce que vous dites.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 39ans Posté(e)
EarlOoper Membre 209 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Ambre Agorn a dit :

J'ai l'impression de lire @Boutetractyxreqs!

Qu'est-ce que c'est que vous appelez "soi"? Parce que si vous entendez par "soi" la personne physique, j'avais l'impression qu'on avait pas eu grand choix quant à l'initiation de notre vie. Par contre si vous parlez du "soi" la personne "morale" qui habite la personne physique, alors je pense concevoir ce que vous dites.

Je suis le Boute 2.0, nouvelle version. :)

La personne morale pour moi doit certainement se définir par sa personne physique. La seule chose qui habite le corps est la sensation avec douleur ou celle sans douleur.

On peut trouver un schisme quand physiquement on est avec douleur mais que moralement alors sans douleur on tienne le coup. Peut être la on a une sensation d’etre dans le corps plus qu’il nous appartient.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Dans son œuvre « l’univers irrésolu » écrit en 1982 Karl Popper développe sa théorie des trois mondes. Le premier monde est celui de la physique, de la chimie et de la biologie, le deuxième monde est celui des sentiments et des états de conscience, le troisième monde est celui des productions de l’esprit humain. Ce troisième monde est « irréductible », il est ouvert, c‘est le monde de la création.

Ainsi l’univers, si nous incluons sous ce mot les trois mondes précités, est inachevé, il est en création. Et l’homme participe à cette création.

Ce qui est achevé peut certes être relaté sous forme de divers déterminismes, mais ce qui n’est pas encore conçu n’est pas déterminé.

L’univers est en création et tout ce qui dans le monde est, enfante sans cesse un nouvel univers, qui ne peut être déterminé avant qu’il soit effectivement créé.

Ainsi va la vie d’une femme, d’un homme, dans sa singularité : cette vie n’est jamais achevée, elle est toujours en création. Elle ne s’achève qu’à la mort. Et encore. Même une vie bornée par la mort n’arrête pas de tracer des chemins nouveaux dans l’esprit des survivants.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×