Aller au contenu

Regards sur notre monde

Noter ce sujet


Annalevine

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Demsky Membre 9 694 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

🈵

Révélation

 Les gens intelligents gardent leur calme: 
De nombreuses raisons peuvent nous faire perdre la raison, nous faire perdre notre sang froid. Il arrive parfois qu'une personne intelligente pète aussi les plombs, mais ceci se produit beaucoup moins souvent que chez les gens qui possèdent un QI inférieur aux personnes intelligentes parce qu'elles ont une meilleure maîtrise de soi. C'est ce qu'une étude de l'université du Michigan démontre. 600 personnes, parents et enfants, ont été observées pendant une périodes de 22 ans. Les chercheurs tentaient de savoir si un lien existait entre le fait d'avoir un faible quotient intellectuel et être agressif. Les résultats prouvent que les enfants apprennent très vite à réagir avec agressivité et colère à un conflit et que le fait de grandir dans un environnement hostile empêche le bon développement du cerveau. 

 Les gens intelligents ne se croient pas au dessus des autres:
Les gens moins intelligents ont tendance à avoir une mauvaise perception de leur talent. Elles se pensent aussi souvent au-dessus des autres. Selon une étude publiée dans la revue "Psychological" Science, les gens moins intelligents sont plus racistes, plus homophobes et ont plus tendance à catégoriser les gens de manière prématuré. En gros, de juger trop rapidement. Ils sont également du genre à abaisser les autres pour se valoriser. Mais ça ne prend pas une étude pour nous prouver ceci. Ça saute trop souvent aux yeux. Les gens intelligents savent très bien ce qu'ils valent et n'ont pas besoin de se pavaner pour faire leurs preuves. Au contraire, ils ont plus tendance à aider les autres et se réjouir de leur succès. 

Les gens intelligents reconnaissent leurs erreurs: 
Jamais les gens avec un QI inférieur ne reconnaitront leurs erreurs au contraire, ils blâmeront les autres pour leurs propres erreurs, rien n'est jamais de leur faute. Et ne reconnaitrons jamais leurs propres échecs. Pour les enfants dont les parents pensent que les erreurs sont un pêché capital, le développement du cerveau est mis à l'épreuve à cause du stress. Ces enfants grandissent en croyant que d'admettre une erreur est synonyme de la fin du monde. De leur côté les gens intelligents voient les erreurs comme une chose positive dont il faut tirer des leçons et n'ont pas de problème à reconnaitre leurs tords et leurs erreurs. 

Les gens intelligents ont de l'empathie: 
Les gens avec un QI inférieur ont tendance à être un peu plus égoïstes et ont du mal à se mettre à la place des gens pour essayer de les comprendre. Et quand on sait que l'empathie est une qualité importante et nécessaire pour le bon fonctionnement dans les relations amicales, amoureuses, familles ou même au travail, nous comprenons mieux pourquoi certains ont de la difficulté à entretenir leurs relations. Les gens moins intelligents ne se remettent jamais en question et veulent toujours avoir raison. 

Des chercheurs de l'Université du Texas Tech ont démontré à travers une étude représentative que les gens intelligents avaient énormément d'empathie et ils ont tendant à se dévouer aux autres sans ne jamais rien demander en retour. Un trait de caractère probablement lié à leur éducation et à l'enfance. 

Il est normal que des gens ayant grandi avec des parents froids et égoïstes deviennent comme leurs parents à l'âge adulte. Au même titre qu'un environnement aimant et une éducation positive et ouverte font toute la différence dans le développement du cerveau chez l'enfant

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

En fait ma réflexion sur l'intelligence et l’imbécillité était une sorte de libération personnelle. Je me suis rendu compte à quel point je pouvais être moralement contraint parfois à me plier à la pensée de tel ou tel uniquement parce que ce "tel" était nimbé d'une autorité qui s'imposait à moi.

Or plier sous la pensée d'une autorité c'est tout simplement se comporter en subalterne, en inférieur, qui intériorise son infériorité.

Quand j’étais jeune je n'osais pas penser que Sartre disait des conneries mais comme je n'aimais pas ce qu'il disait je me révoltais. Mais se révolter c'est encore exprimer sa position subalterne. Se dégager de son infériorité, c'est tranquillement se permettre le droit de dire : là Sartre dit une connerie.

Ce sentiment d’infériorité sociale anime beaucoup. Ici par exemple nous avons un brave garçon qui ne cesse de citer Alain ou Montaigne...Il est tellement convaincu de son infériorité intellectuelle qu'il n'imagine même pas qu' Alain ou Montaigne ou Descartes aient pu dire des conneries. Il ne peut pas penser ça.

Un autre va constamment citer Klein. Lui aussi est frappé d'un sentiment d’infériorité. Il ne peut pas imaginer que Klein puisse dire des conneries.

Mais après tout celui qui cite Mahomet, Ézéchiel ou Jésus en pensant que la citation ne peut que s'imposer nourrit aussi un sentiment d’infériorité. Ne pas pouvoir discuter du bien ou du mal fondé d'une idée exprimée par un "grand" témoigne de cette infériorité mentale.

Une manière de lutter contre son sentiment d’infériorité (outre la soumission) c'est la révolte. Mais la révolte finit par conduire à l’émotion et à l'attaque systématique contre le "grand". Or Mahomet, pour parler de lui dans le contexte social actuel, ne dit pas que des conneries. Il est intéressant à lire aussi (en considérant que c'est lui qui a écrit le Coran, considération qui a pour objet de simplifier le débat).

C'est pour cela que les caricatures de Mahomet  ( pas toutes, certaines me font marrer) n'emportent pas toujours mon assentiment, car dévaloriser, dégrader tout ce qu'a pu dire Mahomet me parait être encore le signe d'une infériorité mentale. Celui qui caricature systématiquement un "grand" pour le dévaloriser de manière absolue démontre son infériorité : c'est un subalterne.

Maintenant comment fait-on pour en arriver à contester tranquillement la pensée d'un "éminent" sans s’énerver ? en étant soi-même convaincu  que notre façon de penser est en soi respectable même si elle est contraire à la "façon" de l’éminent.  Mais il faut du temps pour en arriver à une telle assurance. A se dire par exemple, quand on est musulman : ah mais là Mahomet dit n'importe quoi ! ou quand on est chrétien : mais là Jésus dit n"importe quoi ! ou quand on est juif :ah mais là Moise dit n’importe quoi ! ou quand on est athée : ah mais là ce puissant penseur athée dit n'importe quoi ! Il faut du temps, souvent il faut soi-même s'imposer dans le monde social réel. 

Cela n'interdit pas de citer un "éminent", mais la citation ne vient pas alors donner de l'autorité à ce que nous disons, elle vient témoigner pour notre pensée.

Modifié par Annalevine
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Zemmour fait remarquer que le choix d’élection du pays où nous nous faisons enterrer est le choix de l’assimilation de coeur. Ainsi Merah comme ses victimes voulurent se faire enterrer hors de France, signifiant par là qu’ils n’étaient pas assimilés à la France.

Aussitôt  cris d’orfraies de certains musulmans, de certains juifs, de certains « nationalistes » qui dénoncent Zemmour au nom du grand Bien dont ils seraient les prêtres alors que Zemmour ne porte un jugement que sur le seul critère de l’assimilation.

Oui ceux qui choisissent de se faire enterrer hors de France ne sont pas assimilés. Et alors ? Tous ces bien pensants hypocrites devraient tout simplement critiquer  le principe d’assimilation au lieu de s’en prendre à Zemmour.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

"Fuck la terre, si je meurs voici mon testament
Déposez des cendres dans la bouche de tous nos opposants" - MC Solaar

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Si le regard est sur le monde, y'a plus rien .

Le nous, pour se sentir moins seul . 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 4 semaines après...
Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Philosopher ce pourrait être pour moi  penser d’une certaine manière.

Penser au delà du jugement. Penser au delà de toutes sciences, au-delà de toutes morales.

Ce pourrait être alors tenter de parvenir à une lucidité la plus fine possible.

Il est difficile de s’extraire du jugement, d’aller au delà. Nous sommes sans cesse ramenés au jugement. Jugement étant pris ici au sens jugement de valeur.

Peut-on s’élever au delà de toutes les valeurs pour tenter de regarder, d’observer, la réalité la plus crue des choses ?

C’est pourtant ce que j’essaye de faire. Accepter de regarder le désir de l’autre quand ce désir s’oppose à ma vie même est néanmoins difficile.

Quand philosopher consiste à penser ou à tenter de penser au-delà de tout jugement, alors la philosophie est une activité humaine universelle propre à toutes les civilisations.

Quand philosopher est défini comme une recherche de l’Etre, l’ontologie, elle paraît propre à une certaine civilisation. Nous parlons alors de métaphysique et nous relions cette activité mentale à la culture de la Grèce ancienne. 
 

Mais quand nous observons cette culture de la Grèce ancienne, rapportée par les écrits de cette époque, nous observons  trois types de philosophie.  
 

Celle de ceux que nous appelons les premiers philosophes qui pourtant ne se définirent pas comme philosophes mais comme penseurs de la nature. Ce furent à mes yeux en fait des scientifiques.

Celle  des métaphysiciens dont Parménide est le représentant. Il semble que cette philosophie-là est celle de l’Europe continentale occidentale.

Enfin il y a la philosophie qui semble vraiment être propre à la Grèce des cités, la philosophie politique, cette manière de penser qui émergea de la gestion de la cité, gestion alors appelée démocratie. Nous retrouvons aujourd’hui cette  philosophie chez les anglo-saxons.

Modifié par Annalevine
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Je reviens de temps en temps sur le forum, tous les deux, trois jours, et je surpris de constater combien un nombre de plus en plus important de personnes se vautrent dans leurs émotions les plus primaires.

Les posteurs prennent l’habitude de penser comme s’ils pissaient  ou comme s’ils chiaient.

Peut être s’agit il d’une évolution propre à toute la société française.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
G2LLOQ Membre 20 776 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 14 minutes, Annalevine a dit :

Je reviens de temps en temps sur le forum, tous les deux, trois jours, et je surpris de constater combien un nombre de plus en plus important de personnes se vautrent dans leurs émotions les plus primaires.

Les posteurs prennent l’habitude de penser comme s’ils pissaient  ou comme s’ils chiaient.

Peut être s’agit il d’une évolution propre à toute la société française.

Ce post restera dans les annales 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Le forum est un lieu où il est possible d’y rencontrer le pire, et c’est cette possibilité qui en fait tout son intérêt. Le pire, de l’expression, n’est pas aussi manifeste dans la vie réelle, dans laquelle les personnes, conscientes de l’existence de l’autre, modifient en conséquence leur expression. Mais ici l’existence de l’autre n’est pas manifeste, et l’expression alors ne se donne plus les censures qu’elle se donne dans le réel. Cette levée de la censure est intéressante quand elle n’est pas consciente, quand le locuteur continue de croire qu’il tient compte de l’existence de l’autre alors qu’il ne tient compte non pas de l’existence de l’autre mais de l’existence d’un autre qui n’est pas l’autre réel, mais l’autre immatériel qui habite déjà en lui. Le locuteur alors laisse parler, s’exprimer, sa personnalité cash, son interlocuteur étant l’être en lui, avec lequel il débat sans filtre, le forum devenant un medium. Le débat peut rester policé, les règles d’une éducation ou d’un dressage peuvent continuer de prévaloir, mais les intentions se manifestent dans le jeu même des règles de construction langagière sans qu’elles soient désormais censurées. Autrement dit : la censure de la forme peut continuer d’exister, celle de l’intention reste néanmoins levée. Cette levée de la censure permet l’expression des interdits, c’est pourquoi c’est le pire qui se manifeste sur le forum non pas le meilleur, puisque le meilleur de nous-même nous pouvons l’exprimer sans censure dans le réel. Cela fonctionne tant que le locuteur ne prend pas conscience de ce qu’il se passe sur le forum. Quand il prend conscience de ce phénomène alors son expression change puisqu’il sait qu’il s’adresse à l’être en lui, et non à l’être hors de lui. Cette prise de conscience permet de progresser dans la connaissance de soi.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 822 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Le 10/10/2021 à 11:51, Annalevine a dit :

Je reviens de temps en temps sur le forum, tous les deux, trois jours, et je surpris de constater combien un nombre de plus en plus important de personnes se vautrent dans leurs émotions les plus primaires.

Les posteurs prennent l’habitude de penser comme s’ils pissaient  ou comme s’ils chiaient.

Peut être s’agit il d’une évolution propre à toute la société française.

On te retient pas !

  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Peut-être y a t il de ma part une certaine exagération…

Le forum dévoile les idées secrètes des gens parce qu’ils n’ont pas conscience de ce dévoilement quand ils postent ici.

En  se dévoilant, sans en avoir conscience, ils donnent le sentiment d’être  plusieurs en un. 

Cela me rappelle la thèse d’un neurologue suisse qui estime qu’il y a plusieurs centres de conscience en soi. 
 

Comme s’il y avait l’être  conscient auquel nous nous identifions, le moi, mais aussi d’autres êtres, dotés d’une conscience aussi, compagnons du moi dans une même psyché. Thèse que j’ai pensée farfelue jadis, mais qui ne l’est peut-être pas. Les êtres que nous appelons inconscients ne le seraient pas et nous les estimerions inconscients parce que le moi n’en aurait pas conscience.

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 822 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Annalevine a dit :

Peut-être y a t il de ma part une certaine exagération…

Le forum dévoile les idées secrètes des gens parce qu’ils n’ont pas conscience de ce dévoilement quand ils postent ici.

En  se dévoilant, sans en avoir conscience, ils donnent le sentiment d’être  plusieurs en un. 

Cela me rappelle la thèse d’un neurologue suisse qui estime qu’il y a plusieurs centres de conscience en soi. 
 

Comme s’il y avait l’être  conscient auquel nous nous identifions, le moi, mais aussi d’autres êtres, dotés d’une conscience aussi, compagnons du moi dans une même psyché. Thèse que j’ai pensée farfelue jadis, mais qui ne l’est peut-être pas. Les êtres que nous appelons inconscients ne le seraient pas et nous les estimerions inconscients parce que le moi n’en aurait pas conscience.

 

 

Je comprends bien ce que tu veux dire.

Mais c'est très freudien finalement! Plusieurs sujets en nous.

J'aurais plutôt tendance à penser (sans la moindre certitude !) qu'il n'y a qu'un sujet en nous. (Comme preuve, on pourrait évoquer que  notre mémoire d'être nous-mêmes qui ne s’interrompt pas ou jamais.) Mis à part certainement les malades psychotiques profonds.

Plusieurs sujets en nous, c'est sans doute vrai; ça peut l'être, mais seulement dans les cas pathologiques graves.

Alors comment expliquer ou comprendre notre ... "versatilité" ? Nos changements d'humeur ? Je dirais que ce même et seul sujet, qui est cette sensation interne d'être toujours soi, au centre de soi-même, le sujet actif, agissant, impulsant, emprunte à tour de rôles des "visages" différents. Donne vie, met en action des rôles différents, des ensembles relativement cohérents en eux-mêmes, mais différents les uns des autres. Alors, le rôle qui n'est pas activé, passe sinon dans l'inconscient, du moins dans un préconscient qui est moins reconnu, moins conscient sur le moment..

En fait dans les cas pathologique, c'est plus la barrière entre les différents ensembles ou personnages qui est totalement étanche qu'une existence de sujets différents. Comme une rupture du fil de la mémoire qui subsiste chez les sujets relativement normaux.

Je dis ça sous toute réserve. Plutôt que de dire qu'on est plusieurs dans notre tête, je crois pouvoir admettre plus facilement  qu'on n'est pas toujours dans le même état d'esprit. Tout en restant toujours relativement nous-mêmes. C'est le sujet, le, (notre) "principe" actif qui nous unifie... Et qui est toujours un "dasein" (?), le fait d'être là, ici et maintenant, un vivant. Un distributeur de rôles... Mais un sujet unique sous plusieurs visages.

Tiens toi, des fois tu te penses, tu te joues russe, des fois juif, des fois intellectuel, des fois matheux ou littéraire, des fois français, des fois anti français, mais tu es toujours toi.

 Moi c'est pareil, j'endosse des personnalités souvent un peu différentes, à tour de rôle : Provençal, philosophe, poète, paysan, potier, peintre... mais je suis toujours moi aussi. A peu près le même ! :)

Modifié par Blaquière
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Samuel,

Tu as face à toi, dans tes réunions, un juif religieux. Or tu ne te définis pas comme juif religieux, mais comme judéen, comme relevant de la judéité et non de la judaïté. Se référer à la judéité, c’est se référer, non à la religion, mais à l’histoire, histoire dans laquelle tu es enraciné en raison du passé de tes ascendants.

Le mot « juif » réfère à la fois à la religion et à l’histoire. Il faut deux mots distincts pour désigner l’appartenance à une histoire et à une religion, je choisis les mots : juif et judéen.

Ton appartenance ressentie à la communauté juive est en fait une appartenance non à la communauté juive religieuse, mais à ta filiation judéenne. Ton ressenti relève d’une position aristocratique fondée sur l’hérédité du nom et sur la mémoire d’une histoire. Cette position aristocratique n’a rien à voir avec la religion.

Il est nécessaire que tu saches à quelle communauté de cœur tu te sens appartenir. Il semble bien que tu te sentes appartenir à la communauté russe. Tu es donc russe. Russe avec une affiliation judéenne mais pas avec une affiliation juive religieuse.

La Judée pour toi est un mythe, un récit construit dans un imaginaire. L’écrasante majorité des humains n’accède pas aux mystères des mythes. Spinoza a été exclu de la communauté juive. Parce qu’il n’était pas religieux. Pourtant l’esprit judéen rayonnait en lui et continua de rayonner en lui, même lorsque les Juifs l’exclurent de leur communauté religieuse. Il n’en eut cure d’être exclu. Il y avait bien longtemps qu’il s’était positionné au-delà de la religion. Il n’était plus juif, il était devenu un judéen.

Tu te construis une personnalité complexe, si complexe que peu de personnes peuvent te comprendre, hormis les Russes que tu fréquentes. Néanmoins il existe des Judéens comme toi en Israël, qui ne croient pas en Dieu, qui ne respectent pas la Loi mais qui pourtant se battent valeureusement pour leur pays, mieux parfois que les orthodoxes qui ne les reconnaissent pas comme juifs.

Pourquoi te revendiquer comme étant juif ? Revendique toi comme étant judéen, affilié à une histoire, à une hérédité à la manière d’un aristocrate.

Néanmoins tu subiras toujours la violence des religieux car ils ne peuvent pas dénier ton origine judéenne en raison de ton nom, chargé d’une puissante symbolique. Ton nom signifie : fils de Jacob, fils d’Israël. Cela les fait enrager de devoir s’incliner devant ton appartenance aristocratique au peuple de Judée, toi qui dédaignes toute religiosité.

A propos de la circoncision Théodore Herzl l’inspirateur du sionisme considérait qu’il s’agissait d’un acte barbare commis contre des enfants. Aussi refusa-t-il de circoncire son fils Hans. Ce dernier se convertit même au christianisme. Pourtant les restes de son corps furent transférés en 2006 en Israël au mont Herzl. Bien que non circoncis, bien que converti au christianisme, religion qu’il rejeta néanmoins avant de mourir, il est considéré comme juif, ou plutôt comme judéen par Israël, en raison de ses racines historiques, non en raison de sa religion. Mais Hans Herzl ne revendiqua pas non plus de son vivant une appartenance à la communauté juive religieuse. Il n’en avait que faire.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Le 17/10/2021 à 11:43, Blaquière a dit :

Je comprends bien ce que tu veux dire.

Mais c'est très freudien finalement! Plusieurs sujets en nous.

J'aurais plutôt tendance à penser (sans la moindre certitude !) qu'il n'y a qu'un sujet en nous. (Comme preuve, on pourrait évoquer que  notre mémoire d'être nous-mêmes qui ne s’interrompt pas ou jamais.) Mis à part certainement les malades psychotiques profonds.

Plusieurs sujets en nous, c'est sans doute vrai; ça peut l'être, mais seulement dans les cas pathologiques graves.

Alors comment expliquer ou comprendre notre ... "versatilité" ? Nos changements d'humeur ? Je dirais que ce même et seul sujet, qui est cette sensation interne d'être toujours soi, au centre de soi-même, le sujet actif, agissant, impulsant, emprunte à tour de rôles des "visages" différents. Donne vie, met en action des rôles différents, des ensembles relativement cohérents en eux-mêmes, mais différents les uns des autres. Alors, le rôle qui n'est pas activé, passe sinon dans l'inconscient, du moins dans un préconscient qui est moins reconnu, moins conscient sur le moment..

En fait dans les cas pathologique, c'est plus la barrière entre les différents ensembles ou personnages qui est totalement étanche qu'une existence de sujets différents. Comme une rupture du fil de la mémoire qui subsiste chez les sujets relativement normaux.

Je dis ça sous toute réserve. Plutôt que de dire qu'on est plusieurs dans notre tête, je crois pouvoir admettre plus facilement  qu'on n'est pas toujours dans le même état d'esprit. Tout en restant toujours relativement nous-mêmes. C'est le sujet, le, (notre) "principe" actif qui nous unifie... Et qui est toujours un "dasein" (?), le fait d'être là, ici et maintenant, un vivant. Un distributeur de rôles... Mais un sujet unique sous plusieurs visages.

Tiens toi, des fois tu te penses, tu te joues russe, des fois juif, des fois intellectuel, des fois matheux ou littéraire, des fois français, des fois anti français, mais tu es toujours toi.

 Moi c'est pareil, j'endosse des personnalités souvent un peu différentes, à tour de rôle : Provençal, philosophe, poète, paysan, potier, peintre... mais je suis toujours moi aussi. A peu près le même ! :)

Tiens, je lisais ça ce matin :

« le renard connaît beaucoup de choses, mais le hérisson connaît une grande chose ». 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
Le 17/10/2021 à 11:43, Blaquière a dit :

Je comprends bien ce que tu veux dire.

Mais c'est très freudien finalement! Plusieurs sujets en nous.

J'aurais plutôt tendance à penser (sans la moindre certitude !) qu'il n'y a qu'un sujet en nous. (Comme preuve, on pourrait évoquer que  notre mémoire d'être nous-mêmes qui ne s’interrompt pas ou jamais.) Mis à part certainement les malades psychotiques profonds.

Plusieurs sujets en nous, c'est sans doute vrai; ça peut l'être, mais seulement dans les cas pathologiques graves.

Alors comment expliquer ou comprendre notre ... "versatilité" ? Nos changements d'humeur ? Je dirais que ce même et seul sujet, qui est cette sensation interne d'être toujours soi, au centre de soi-même, le sujet actif, agissant, impulsant, emprunte à tour de rôles des "visages" différents. Donne vie, met en action des rôles différents, des ensembles relativement cohérents en eux-mêmes, mais différents les uns des autres. Alors, le rôle qui n'est pas activé, passe sinon dans l'inconscient, du moins dans un préconscient qui est moins reconnu, moins conscient sur le moment..

En fait dans les cas pathologique, c'est plus la barrière entre les différents ensembles ou personnages qui est totalement étanche qu'une existence de sujets différents. Comme une rupture du fil de la mémoire qui subsiste chez les sujets relativement normaux.

Je dis ça sous toute réserve. Plutôt que de dire qu'on est plusieurs dans notre tête, je crois pouvoir admettre plus facilement  qu'on n'est pas toujours dans le même état d'esprit. Tout en restant toujours relativement nous-mêmes. C'est le sujet, le, (notre) "principe" actif qui nous unifie... Et qui est toujours un "dasein" (?), le fait d'être là, ici et maintenant, un vivant. Un distributeur de rôles... Mais un sujet unique sous plusieurs visages.

Tiens toi, des fois tu te penses, tu te joues russe, des fois juif, des fois intellectuel, des fois matheux ou littéraire, des fois français, des fois anti français, mais tu es toujours toi.

 Moi c'est pareil, j'endosse des personnalités souvent un peu différentes, à tour de rôle : Provençal, philosophe, poète, paysan, potier, peintre... mais je suis toujours moi aussi. A peu près le même ! :)

Je comprends bien sûr ce que tu veux dire. Il y a une unité, je suis moi, tu es toi. 

Mais  nous avons aussi besoin de représentations, de détours, d’images, de procédés pour parvenir à bien nous comprendre nous-mêmes, et cela demande de nous différencier de nous-mêmes. Il y a un moi, il y a d’autres que moi, non pas en moi, mais près de moi, dans la même psyché. 

Quand j’écris qu’il y a moi, et d’autres que moi, près de moi, tu peux me dire : ce n’est pas exact, ça ne correspond pas par exemple à une réalité observée. 
 

Mais je ne me soucie pas de savoir si le procédé, le modèle, l’image sont réelles ou pas, je me soucie de savoir si le procédé me permet d’avancer dans la conscience de soi, dans la prise de conscience des réalités psychiques que l’on qualifie d’inconscientes.

Par  exemple l’espace temps est un modèle qui ne correspond à rien qui soit observable. Personne ne peut observer l’espace temps. C’est une représentation mathématique. Qui s’avère efficace en termes d’action. Je pense qu’il en va de même dans nos représentations psychiques. Mon modèle d’un moi conscient, accompagné d’êtres conscients dont le moi n’a pas conscience, me permet de dénouer certains noeuds psychiques. Si le procédé est efficace je retiens ce procédé comme étant valable, sinon vrai.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 822 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, Annalevine a dit :

Je comprends bien sûr ce que tu veux dire. Il y a une unité, je suis moi, tu es toi. 

Mais  nous avons aussi besoin de représentations, de détours, d’images, de procédés pour parvenir à bien nous comprendre nous-mêmes, et cela demande de nous différencier de nous-mêmes. Il y a un moi, il y a d’autres que moi, non pas en moi, mais près de moi, dans la même psyché. 

Quand j’écris qu’il y a moi, et d’autres que moi, près de moi, tu peux me dire : ce n’est pas exact, ça ne correspond pas par exemple à une réalité observée. 
 

Mais je ne me soucie pas de savoir si le procédé, le modèle, l’image sont réelles ou pas, je me soucie de savoir si le procédé me permet d’avancer dans la conscience de soi, dans la prise de conscience des réalités psychiques que l’on qualifie d’inconscientes.

Par  exemple l’espace temps est un modèle qui ne correspond à rien qui soit observable. Personne ne peut observer l’espace temps. C’est une représentation mathématique. Qui s’avère efficace en termes d’action. Je pense qu’il en va de même dans nos représentations psychiques. Mon modèle d’un moi conscient, accompagné d’êtres conscients dont le moi n’a pas conscience, me permet de dénouer certains noeuds psychiques. Si le procédé est efficace je retiens ce procédé comme étant valable, sinon vrai.

Oui !

Et le langage ne nous permet pas de dire autre chose :

On dit "c'est pour moi" et pas "c'est pour je" !

Est-ce que c’est une erreur ?

Tu dis : "il y a moi, et d’autres que moi, près de moi", oui ! c'est exact ! "’avancer dans la conscience de soi," oui ! en pensant que soi=moi !

Attends, j'essaie d'être simple clair : il y a plusieurs moi, mais qu'un seul "je".  Le "je" est comme 'l"unité centrale" !

C'est comme ça que je comprends le fameux "Je est un autre" de Rimbaud, repris par Lacan.

Je est un autre que moi ! ce n'est pas la même fonction. L'un est sujet, l'autre complément.

Mais le « je » n’a pas vraiment de contenu, pas de connaissance, il n’est qu’une force, qu’une énergie. Qu’une puissance, qu’un mouvement.

"Je" n'est pas du tout "moi". Il agit, met le ou les "moi" en mouvement. Il les fait advenir.

Le "je" ne devient conscience ou conscient que s'il s'applique à un 'moi'. (Il faut que j'y réfléchisse, à ça !)

L'informatique pourrait nous permettre de comprendre ça. les différents moi, sont les différents programmes. J'ai un programme de dessin, de traitement de texte (comme ici), un autre de musique... Mais c'est l'unité centrale; le processeur qui correspond au "je" et sans lequel les "moi" des programmes n'existent pas.

Modifié par Blaquière
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 822 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, system3 a dit :

Tiens, je lisais ça ce matin :

« le renard connaît beaucoup de choses, mais le hérisson connaît une grande chose ». 

Je pense souvent à ça : aujourd'hui, on a une connaissance du monde entier, mais cette connaissance peut n'être que superficielle le plus souvent. Dans les archives de nos villages, je constate qu'au moyen-âge ou au XVIème siècle, les gens ne connaissaient rien du monde, mais le territoire de leur village, ils le connaissaient parfaitement ! Chaque mètre carré ! Je trouve des noms de lieux assez étonnants : "la tousco dé ferrant" (le buisson de vigne sauvage) ou encore : "puèy mélèncous" (la colline au miel) (sans doute avec des ruches sauvages ?) "Cassedo" (chêneraie de haute futaie) les Blaquières ! ( les chênes verts)  ...

Je n'ai pas de conclusion à tirer de cette constatation ! Disons que la connaissance avait un intérêt pratique (ici et maintenant) avant tout.

Est-ce qu'il vaut mieux avoir une vague idée un peu de tout ou bien connaitre à fond une seule chose ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, Blaquière a dit :

Je pense souvent à ça : aujourd'hui, on a une connaissance du monde entier, mais cette connaissance peut n'être que superficielle le plus souvent. Dans les archives de nos villages, je constate qu'au moyen-âge ou au XVIème siècle, les gens ne connaissaient rien du monde, mais le territoire de leur village, ils le connaissaient parfaitement ! Chaque mètre carré ! Je trouve des noms de lieux assez étonnants : "la tousco dé ferrant" (le buisson de vigne sauvage) ou encore : "puèy mélèncous" (la colline au miel) (sans doute avec des ruches sauvages ?) "Cassedo" (chêneraie de haute futaie) les Blaquières ! ( les chênes verts)  ...

Je n'ai pas de conclusion à tirer de cette constatation ! Disons que la connaissance avait un intérêt pratique (ici et maintenant) avant tout.

Est-ce qu'il vaut mieux avoir une vague idée un peu de tout ou bien connaitre à fond une seule chose ?

La citation je l’ai écrite en réponse à ce que tu disais à savoir si nous sommes un seul ou bien plusieurs dans nos têtes. Car je crois qu’on peut dire que "nous sommes nos connaissances".

Par ailleurs sur le plan philosophique personnellement j’ai remarqué ou plutôt j’ai conviction que toutes les pensées philosophiques convergent au final vers un seul et même point, ce point c’est ce que Plotin (pas Platon) appelait "l’Un" originel. C’est bizarre mais moi-même j’ai remarqué que toutes mes réflexions philosophiques convergent vers une même direction et je ne suis pas croyant du tout pour moi la vie s’arrête à notre mort.

Cette convergence philosophique toujours vers un même point c’est comme ça que je comprends "le grand savoir du hérisson". Alors que le renard il est un type de philosophe que je ne comprends pas... (suivez mon regard ! :D)

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 822 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, system3 a dit :

La citation je l’ai écrite en réponse à ce que tu disais à savoir si nous sommes un seul ou bien plusieurs dans nos têtes. Car je crois qu’on peut dire que "nous sommes nos connaissances".

Par ailleurs sur le plan philosophique personnellement j’ai remarqué ou plutôt j’ai conviction que toutes les pensées philosophiques convergent au final vers un seul et même point, ce point c’est ce que Plotin (pas Platon) appelait "l’Un" originel. C’est bizarre mais moi-même j’ai remarqué que toutes mes réflexions philosophiques convergent vers une même direction et je ne suis pas croyant du tout pour moi la vie s’arrête à notre mort.

Cette convergence philosophique toujours vers un même point c’est comme ça que je comprends "le grand savoir du hérisson". Alors que le renard il est un type de philosophe que je ne comprends pas... (suivez mon regard ! :D)

le hérisson il n'a qu'un but bien précis et renard il s'éparpille... Ce que j'en dis sur la connaissance de tout ou d'une seule chose à fond, ça en vaut pour la métaphore, mais tu as bien fait de préciser.

Dans la réalité des vraies bêtes c'est peut-être le contraire ? Et le renard en tant que prédateur a bel et bien un but précis ?

Je ne sais plus qui c'est qui disait que chaque philosophie de tel ou tel philosophe pouvais se réduire à une seule idée. Ça va dans ton sens. En décidant que chaque fois pour chacun d'eux il s'agit d'une idée différente, est-ce que nous pouvons en déduire que chacun de nous a son grand problème particulier, essentiel,  qu'il passe toute sa vie à tenter de résoudre ? :) Comme une angoisse originelle ?

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, system3 a dit :

La citation je l’ai écrite en réponse à ce que tu disais à savoir si nous sommes un seul ou bien plusieurs dans nos têtes. Car je crois qu’on peut dire que "nous sommes nos connaissances".

Par ailleurs sur le plan philosophique personnellement j’ai remarqué ou plutôt j’ai conviction que toutes les pensées philosophiques convergent au final vers un seul et même point, ce point c’est ce que Plotin (pas Platon) appelait "l’Un" originel. C’est bizarre mais moi-même j’ai remarqué que toutes mes réflexions philosophiques convergent vers une même direction et je ne suis pas croyant du tout pour moi la vie s’arrête à notre mort.

Cette convergence philosophique toujours vers un même point c’est comme ça que je comprends "le grand savoir du hérisson". Alors que le renard il est un type de philosophe que je ne comprends pas... (suivez mon regard ! :D)

Converger intellectuellement vers une Idée qui contienne en elle toute la diversité du monde est une tentation, ou une intention, ou une volonté que je comprends, pour avoir partagé un tel désir. 
Mais j’y ai renoncé parce que je pense qu’il y a là une impasse. D’abord je ne crois pas qu’il soit possible de concevoir une telle Idée, ensuite, même s’il était possible de concevoir une telle Idée alors j’aurais le sentiment d’y mourir asphyxié, et je briserai cette Idée pour retrouver ce plaisir discret de marcher toujours, toujours, vers un horizon toujours rejeté plus loin. Mais je parle probablement en nomade alors que vous parlez en sédentaire.

J’ai renoncé à posséder le monde dans l’Idée.

Modifié par Annalevine
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×