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Lutte des classes.


Invité soloandsolo

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 631 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
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il y a 46 minutes, soloandsolo a dit :

Ce n'est pas faire les poubelles de l'histoire que de la comprendre pour saisir ce qu'est une situation donnée dans un contexte contemporain.

Aparté : concernant les Héreros et Namas il existe bien un débat juridique en cours sur la notion de génocide avec des éléments probants en ce sens, débat non résolu pour l'heure ( il existe un débat de même nature autour de la complicité politique et militaire française pour un autre massacre reconnu comme génocide au Rwanda), les règlements de l'histoire ne se font pas en un jour. Ce qui c'est passé pour les Héreros n'est pas de même nature que ce qu'a fait le roi Léopold au Congo par exemple ( régner par la terreur en amputant une main systématiquement des dizaines de milliers de personnes dans les villages). Pour effet aujourd'd'hui ce que j'ai pu constater dans beaucoup de pays africains où je suis passé : une crainte instinctivement du "blanc".

Le prolétariat n'est pas une identité, il est une catégorie socio-économique dénommée comme tel, une classe de laquelle oui on souhaite sortir, mais pas seulement, que l'on souhaite abolir aussi. Vos raisonnements son biaisés par les postulats que vous posez...

Bonjour,

Catégorie, classe, genre, ensemble, identité, …, je vous avouerais que ces nuances sémantiques n’ont pas grande importance pour moi, et que la permutation de ces termes ne compromettrait en aucun cas le sens que je voulais donner à mon discours.

Vous souhaitez abolir le prolétariat.

Moi je souhaite abolir la maladie et l’injustice, mais tout en continuant de fumer et de revendiquer ce qui ne m'est pas dû. 😊

Vous souhaitez peut-être qu’un ouvrier qui passe sa journée à mettre des bouchons sur des stylos, aussi pénible et aliénante soit cette fonction, touche le même salaire qu’un cadre ?

Ce sera forcément au détriment d’un autre, et au déni de la valeur marchande de cet emploi.

Monsieur Macron, lui, souhaite injecter de la valeur dans l’ouvrier, en le formant à des compétences plus nobles.

L’économie, et notamment l’industrie française n’a pas d’autre choix que de monter en gamme, le surcoût du travail étant incompatible avec l’entrée de gamme et le low-cost international.

Encore une petite provocation :

Le prix de la viande bovine augmente, alors que le prix de la viande humaine baisse.

Lorsque ces deux courbes se croiseront, et pour ne pas que nos lasagnes deviennent suspectes, il est recommandable d’injecter de la valeur dans l’animal plutôt que de lui administrer toujours plus de droits et moins de devoirs. 😊

Cordialement, Fraction.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 631 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
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il y a 8 minutes, Fraction a dit :

 

 

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Invité soloandsolo
Invités, Posté(e)
Invité soloandsolo
Invité soloandsolo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 15 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

Catégorie, classe, genre, ensemble, identité, …, je vous avouerais que ces nuances sémantiques n’ont pas grande importance pour moi, et que la permutation de ces termes ne compromettrait en aucun cas le sens que je voulais donner à mon discours.

Vous souhaitez abolir le prolétariat.

Moi je souhaite abolir la maladie et l’injustice. 😊

Vous souhaitez peut-être qu’un ouvrier qui passe sa journée à mettre des bouchons sur des stylos, aussi pénible et aliénante soit cette fonction, touche le même salaire qu’un cadre ?

Ce sera forcément au détriment d’un autre, et au déni de la valeur marchande de cet emploi.

Monsieur Macron, lui, souhaite injecter de la valeur dans l’ouvrier, en le formant à des compétences plus nobles.

L’économie, et notamment l’industrie française n’a pas d’autre choix que de monter en gamme, le surcoût du travail étant incompatible avec l’entrée de gamme et le low-cost international.

Encore une petite provocation :

Le prix de la viande bovine augmente, alors que le prix de la viande humaine baisse.

Lorsque ces deux courbes se croiseront, et pour ne pas que nos lasagnes deviennent suspectes, il est recommandable d’injecter de la valeur dans l’animal plutôt que de lui administrer toujours plus de droits et moins de devoirs. 😊

Cordialement, Fraction.

Ah ? Alors il va devenir très compliqué de prolonger ces échanges si le vocabulaire utilisé flotte dans une nébuleuse de sens, à moins que l'on s'allonge tous les deux dans un divan pour analyser ce sens à la lumière de leur portée signifiante dans l'univers du singulier. Je connais des lacaniens qui font ça très bien, mais je ne sais pas s'ils seront tentés d'intervenir dans ce débat sur ce point.

Je ne sais pas exactement ce que veut Macron, par contre je peux vous expliquer ce que souhaite une plate forme amazon de la part de ses intérimaires. Les compétences plus nobles vont avec la noblesse des métiers qui eux-mêmes découlent de la façon dont on produit qui elle même subit ce qu'on l'on souhaite en résultante de profit. Je suis artisan (dans le vrai sens du terme), je peux vous expliquer plus longuement le cas échéant.

Pour la métaphore bovine ; où et quand une certaine classe aurait voulu s'émanciper à répondre en devoir ? J'ai appris à travailler sur les chantiers avec des ouvriers hautement qualifiés, les plus exigeants en droits mais aussi en devoir sur le métier étaient...Communistes, un autre époque mon bon m'sieur..

PS : si on pouvait éviter de nous injecter quoique se soit, surtout dans l'ouvrier, merci d'avance.

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Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 671 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
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Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Vous souhaitez peut-être qu’un ouvrier qui passe sa journée à mettre des bouchons sur des stylos, aussi pénible et aliénante soit cette fonction, touche le même salaire qu’un cadre ?

Le même salaire, non, mais pas non plus le triple ou le quadruple.

Parce qu'humainement, les deux s'investissent sans doute autant dans leur travail.
Et qu'il doit y avoir au moins autant de tire-aux-flancs chez les cadres que chez les ouvriers, et autant de gens débordant d'énergie.

Et puis surtout, pourquoi l'un est cadre et l'autre ouvrier ?
Cela tient à la fois, individuellement, à l'histoire de chacun et ses talents et compétences propres (certains ont des facilités manuelles, d'autres "intellectuelles", et encore il faudrait savoir ce que l'on met là dedans). Certains pourraient avoir les deux, mais préfèrent l'un ou l'autre.

Ensuite, il y a notre système qui vient arbitrairement coller une valeur marchande sur untel ou untel. Oui, certes, du fait de la "rareté de sa compétence", mais pas que. Il y a aussi une classification au "prestige", ou qui n'est pas dû au mérite ou à la complexité du poste, mais simplement à sa position supérieur dans la pyramide de la hiérarchie.
Puisque dans cette idéologie, celui qui encadre ou coordonne doit gagner forcément davantage, comme s'il cumulait le savoir-faire et le travail de ses subalternes.

Mais donc, avec un système comme celui que tu décris, on en vient à quelle conclusions ?

Que seuls ceux qui ont un talent rares ou sont bon dans un domaine (enfin pourvu qu'ils soit reconnu par le système) auraient droit à une vie décente ?

Les mauvais, "ceux qui ne sont rien" ou ceux qui, sans talents notoires, aspirent juste à participer à leur niveau à la société et à jouir de leur vie (soit, une grande majorité), tout cela, ils n'auraient qu'à accepter de recevoir les miettes d'un rouage dont ils représentent pourtant les pièces maîtresses ?

Ce n'est pas - pour ma part - la vision de l'humanité qui me fait le plus rêver.

 

Citation

L’économie, et notamment l’industrie française n’a pas d’autre choix que de monter en gamme, le surcoût du travail étant incompatible avec l’entrée de gamme et le low-cost international.

Tout cela ne durera qu'un temps : la montée en gamme se fait partout, dans les pays émergents, exponentiellement.
Ce système ne sert qu'à mettre les peuples en concurrence, et la France, comme d'autres pays développés, de par leurs lois davantage protectrices de l'homme ne sont, comme tu le suggères pas les mieux équipées pour lutter dans ce combat darwinien.

S'opère donc un nivellement par le bas, et l'augmentation des disparité mondialement : c'est la logique du système que de polariser les marchés en low-cost de plus ou plus pourris par la masse des fourmis, et en luxe et très haut de gamme pour le haut du panier. Et cela suit la logique de la répartition des richesses, et ce fossé qui s'accroît.

 

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Fraction a dit :

 

La valeur ajoutée est donc le fruit d’une interprétation, tantôt mesurable par le prix contractuel du marché, tantôt par le budget alloué (dans le cas du fonctionnaire).

Le rapport de force que vous mentionnez ne s’exerce pas entre classes, ni entre collègues, mais entre l’employé et l’employeur.

L’argument de l’employeur c’est la valeur marchande de l’emploi, unique témoin de sa valeur ajoutée, alors que l’argument de l’employé c’est la rareté de sa compétence.

Le syndicalisme c’est un peu l’avocat du pauvre dans cette négociation, mais rien n’indique en soi la nécessité ni la pertinence d’une lutte, et un gréviste responsable ne "casse la vaisselle" qu’en cas de mépris ou de déni majeur.

Avez-vous vraiment cru les diseurs de bonnes aventures qui vous ont promis un monde aux lendemains qui chantent, où les machines travailleraient à notre place, où tout serait gratuit, et où le capital se démocratiserait ?

Nous ne gagnerons jamais davantage que notre valeur ajoutée, l’ordre des choses exerce une pression constante sur nos revenus,.

Mais du coup ce ne sont pas les meilleurs, et le darwinisme des marchés aura tôt fait de déchoir leur entreprise, ou de lui faire perdre en vitesse relative, faute de réinvestissement.

L’hystérie des sauterelles ne doit pas masquer à vos yeux la responsabilité de l’agriculteur, qui est par définition plus viable et plus pérenne, et qui donc survivra aux parasites.

 

Je pense tout au contraire que les parasites survivront aux agriculteurs, les remèdes contre les parasites sont encore plus nuisibles pour l'homme.

La loi du marché n'existe pas, c'est la loi du plus fort qui s'impose. La concurrence libre et parfaite est une vue de l'esprit, les GAFA sont une illustration parfaite.

Bien sûr nous ne gagnerons jamais plus que notre valeur ajoutée, la question qui se pose c'est sa répartition, les critères d'appréciations et l'objectivité de ceux qui décident la répartition.

Ceux qui ont promis des lendemains qui chantent étaient les promoteurs de la mondialisation et du néolibéralisme, les avez vous cru ?

Enfin, vous confirmez ce que j'ai dit: le rapport de force s'exerce entre employés et employeurs. Le marché du travail n'est pas un concours de beauté, mais un maillon économique essentiel pour le fonctionnement d'une société.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 631 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Pheldwyn a dit :

Le même salaire, non, mais pas non plus le triple ou le quadruple.

Parce qu'humainement, les deux s'investissent sans doute autant dans leur travail.
Et qu'il doit y avoir au moins autant de tire-aux-flancs chez les cadres que chez les ouvriers, et autant de gens débordant d'énergie.

Et puis surtout, pourquoi l'un est cadre et l'autre ouvrier ?
Cela tient à la fois, individuellement, à l'histoire de chacun et ses talents et compétences propres (certains ont des facilités manuelles, d'autres "intellectuelles", et encore il faudrait savoir ce que l'on met là dedans). Certains pourraient avoir les deux, mais préfèrent l'un ou l'autre.

Ensuite, il y a notre système qui vient arbitrairement coller une valeur marchande sur untel ou untel. Oui, certes, du fait de la "rareté de sa compétence", mais pas que. Il y a aussi une classification au "prestige", ou qui n'est pas dû au mérite ou à la complexité du poste, mais simplement à sa position supérieur dans la pyramide de la hiérarchie.
Puisque dans cette idéologie, celui qui encadre ou coordonne doit gagner forcément davantage, comme s'il cumulait le savoir-faire et le travail de ses subalternes.

Mais donc, avec un système comme celui que tu décris, on en vient à quelle conclusions ?

Que seuls ceux qui ont un talent rares ou sont bon dans un domaine (enfin pourvu qu'ils soit reconnu par le système) auraient droit à une vie décente ?

Les mauvais, "ceux qui ne sont rien" ou ceux qui, sans talents notoires, aspirent juste à participer à leur niveau à la société et à jouir de leur vie (soit, une grande majorité), tout cela, ils n'auraient qu'à accepter de recevoir les miettes d'un rouge dont ils représentent pourtant les pièces maîtresses ?

Ce n'est pas - pour ma part - la vision de l'humanité qui me fait le plus rêver.

 

Tout cela ne durera qu'un temps : la montée en gamme se fait partout, dans les pays émergents, exponentiellement.
Ce système ne sert qu'à mettre les peuples en concurrence, et la France, comme d'autres pays développés, de par leurs lois davantage protectrices de l'homme ne sont, comme tu le suggères pas les mieux équipées pour lutter dans ce combat darwinien.

S'opère donc un nivellement par le bas, et l'augmentation des disparité mondialement : c'est la logique du système que de polariser les marchés en low-cost de plus ou plus pourris par la masse des fourmis, et en luxe et très haut de gamme pour le haut du panier. Et cela suit la logique de la répartition des richesses, et ce fossé qui s'accroît.

 

1 _ Le même salaire, non, mais pas non plus le triple ou le quadruple.

Parce qu'humainement, les deux s'investissent sans doute autant dans leur travail.
Et qu'il doit y avoir au moins autant de tire-aux-flancs chez les cadres que chez les ouvriers, et autant de gens débordant d'énergie.

Le PDG d’une multinationale qui a fait gagner 100 millions à son entreprise, par la pertinence de sa décision, doit être rémunéré proportionnellement, même si ce n’est qu’un génie arrogant qui n’a aucune trace de sueur sur son front.

Nous avons bâti un monde contractuel, fondé sur la séduction illusoire et la valeur marchande suggestive, et la méritocratie n’est encore qu’un projet destructeur, dans son application.

3 _ Et puis surtout, pourquoi l'un est cadre et l'autre ouvrier ?
Cela tient à la fois, individuellement, à l'histoire de chacun et ses talents et compétences propres (certains ont des facilités manuelles, d'autres "intellectuelles", et encore il faudrait savoir ce que l'on met là dedans). Certains pourraient avoir les deux, mais préfèrent l'un ou l'autre.

En France les métiers manuels sont dévalorisés, et cela commence par le dénigrement et la relégation de l’Education Nationale et des parents d’élèves.

C’est toute une culture, peut-être souhaiterait-on que la France soit un pays de notables et de professions libérales, mais ce n’est évidemment pas viable.

Alors qu’en Allemagne les métiers manuels sont mieux reconnus, peut-être parce que les corps intermédiaires et la philosophie fédéraliste sont plus féconds que l’esprit centralisateur et l’illusion pyramidale. (!?)

4 _ Ensuite, il y a notre système qui vient arbitrairement coller une valeur marchande sur untel ou untel. Oui, certes, du fait de la "rareté de sa compétence", mais pas que. Il y a aussi une classification au "prestige", ou qui n'est pas dû au mérite ou à la complexité du poste, mais simplement à sa position supérieur dans la pyramide de la hiérarchie.
Puisque dans cette idéologie, celui qui encadre ou coordonne doit gagner forcément davantage, comme s'il cumulait le savoir-faire et le travail de ses subalternes.

Je suis un ouvrier qualifié, et j’ai effectivement constaté que les gains de productivité finissent toujours dans la poche des cadres.

C’est le copinage, la porosité budgétaire qui s’effectue de proche en proche, du sommet de la pyramide vers ses lieutenants.

Et puisqu’il s’agit d’une question technique, la réponse n’est probablement pas politique.

Faciliter fiscalement l’intéressement et la participation, ou permettre une prime au mérite collective plutôt qu’individuelle, pour les fonctionnaires, me parait une réponse technique cohérente.

5 _ Mais donc, avec un système comme celui que tu décris, on en vient à quelle conclusions ?

Que seuls ceux qui ont un talent rares ou sont bon dans un domaine (enfin pourvu qu'ils soit reconnu par le système) auraient droit à une vie décente ?

Les mauvais, "ceux qui ne sont rien" ou ceux qui, sans talents notoires, aspirent juste à participer à leur niveau à la société et à jouir de leur vie (soit, une grande majorité), tout cela, ils n'auraient qu'à accepter de recevoir les miettes d'un rouge dont ils représentent pourtant les pièces maîtresses ?

Ce n'est pas - pour ma part - la vision de l'humanité qui me fait le plus rêver.

Le politique a vocation à corriger une condition initiale immorale et injuste.

Mais le politique n’a pas vocation à réprimer les lois du marché, ni à combattre les lois de la nature.

C’est dans cette tempérance et cette humilité que je conçois la symbiose des vertus, leur compromis pacificateur et prospérant.

La redistribution est déjà énorme dans notre pays, avec un bilan contestable, parce qu’apragmatique.

Mais j’ai conscience qu’on ne peut pas vivre décemment avec le smic ou le minimum vieillesse.

Tout cela ne durera qu'un temps : la montée en gamme se fait partout, dans les pays émergents, exponentiellement.
Ce système ne sert qu'à mettre les peuples en concurrence, et la France, comme d'autres pays développés, de par leurs lois davantage protectrices de l'homme ne sont, comme tu le suggères pas les mieux équipées pour lutter dans ce combat darwinien.

Les faits vous inquiètent, mais je vais tenter de vous rassurer par les principes.

Les français consomment beaucoup de produits chinois.

Cela augmente la solvabilité de la Chine en même temps que cela désindustrialise la France.

Mais cette solvabilité de la Chine va bientôt profiter à ses importations, et donc à nos exportations.

Puis, nous allons nous réindustrialiser lorsque le coût de production deviendra inférieur au prix que les chinois peuvent proposer.

La naïveté et la paranoïa sont les deux faces d’une même pièce : la faiblesse d’âme et d'esprit.

S'opère donc un nivellement par le bas, et l'augmentation des disparité mondialement : c'est la logique du système que de polariser les marchés en low-cost de plus ou plus pourris par la masse des fourmis, et en luxe et très haut de gamme pour le haut du panier. Et cela suit la logique de la répartition des richesses, et ce fossé qui s'accroît.

Le moins-disant gagne toujours, c’est vrai dans tous les domaines et à toutes les échelles.

C’est aussi pour cela que les nations se sont faites piéger par les paradis fiscaux.

Mais ce sont encore les nations qui font la loi, et non les marchés.

Demain, d’un signe de tête, le G20 peut faire sauter le secret bancaire des îles Caïman ou d’autres.

 

Les inégalités se creusent, mais ça ne veut pas dire que la pauvreté ne recule pas, à l’échelle mondiale.

Les inégalités se creusent (surtout les inégalités patrimoniales, moins que les revenus) mais cela veut juste dire que certains accélèrent plus que d’autres, cela ne veut pas dire que les plus pauvres décélèrent.

Cordialement, Fraction.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 631 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a une heure, bibifricotin a dit :

Je pense tout au contraire que les parasites survivront aux agriculteurs, les remèdes contre les parasites sont encore plus nuisibles pour l'homme.

La loi du marché n'existe pas, c'est la loi du plus fort qui s'impose. La concurrence libre et parfaite est une vue de l'esprit, les GAFA sont une illustration parfaite.

Bien sûr nous ne gagnerons jamais plus que notre valeur ajoutée, la question qui se pose c'est sa répartition, les critères d'appréciations et l'objectivité de ceux qui décident la répartition.

Ceux qui ont promis des lendemains qui chantent étaient les promoteurs de la mondialisation et du néolibéralisme, les avez vous cru ?

Enfin, vous confirmez ce que j'ai dit: le rapport de force s'exerce entre employés et employeurs. Le marché du travail n'est pas un concours de beauté, mais un maillon économique essentiel pour le fonctionnement d'une société.

Bonjour,

En Syrie, la loi du plus fort a réussi à vaincre la loi du plus con.

Rendons-lui au moins cet hommage. 😊

Mais dans les économies de marché, ce n’est pas le plus fort mais le plus séduisant et le plus offrant qui décroche les contrats.

 

Les GAFA jouent au chat et à la souris avec l’Europe.

Un avocat fiscaliste coûtera toujours moins cher que l’impôt sur les sociétés.

Mais c’est à la faiblesse institutionnelle européenne, et à son dogme de l’unanimité, qu’il faudrait le reprocher.

Personnellement, si j’étais président, je laisserais les GAFA faire de l’optimisation et de l’évasion, à condition qu’ils investissent sur notre territoire.

Sinon, une seule faute de conjugaison dans un contrat d’embauche, et c’est 2 milliards d’euros d’amende. 😊

 

Oui, je crois à la mondialisation, pour des questions de synergie et de symbiose entre les acteurs.

Pour l’instant, dans les effets pervers de la mondialisation, c’est l’industrie française qui a payé ses surcoûts, mais le consommateur est gagnant.

La Chine a augmenté significativement le pouvoir d’achat français.

Maintenant, c’est à notre offre de se remettre en question.

Cordialement, Fraction.

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Membre, Posté(e)
pluc89 Membre 11 183 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Mais c’est à la faiblesse institutionnelle européenne, et à son dogme de l’unanimité, qu’il faudrait le reprocher.

On en vient à un sujet d’actualité qui fait l'objet d'un autre sujet : l'Europe, l'Union Européenne, qui n'est pas un fédération, et qui en paye le prix : sa faiblesse

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 631 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, soloandsolo a dit :

Ah ? Alors il va devenir très compliqué de prolonger ces échanges si le vocabulaire utilisé flotte dans une nébuleuse de sens, à moins que l'on s'allonge tous les deux dans un divan pour analyser ce sens à la lumière de leur portée signifiante dans l'univers du singulier. Je connais des lacaniens qui font ça très bien, mais je ne sais pas s'ils seront tentés d'intervenir dans ce débat sur ce point.

Je ne sais pas exactement ce que veut Macron, par contre je peux vous expliquer ce que souhaite une plate forme amazon de la part de ses intérimaires. Les compétences plus nobles vont avec la noblesse des métiers qui eux-mêmes découlent de la façon dont on produit qui elle même subit ce qu'on l'on souhaite en résultante de profit. Je suis artisan (dans le vrai sens du terme), je peux vous expliquer plus longuement le cas échéant.

Pour la métaphore bovine ; où et quand une certaine classe aurait voulu s'émanciper à répondre en devoir ? J'ai appris à travailler sur les chantiers avec des ouvriers hautement qualifiés, les plus exigeants en droits mais aussi en devoir sur le métier étaient...Communistes, un autre époque mon bon m'sieur..

PS : si on pouvait éviter de nous injecter quoique se soit, surtout dans l'ouvrier, merci d'avance.

Bonsoir,

Je doute que Lacan puisse nous être d’un grand secours quant à la vacuité sémantique qui nous oppose sur ce point précis.

J’ai peut-être parlé de « genre » au lieu de « classe », « d’identité » au lieu de « catégorie », mais compte tenu de la gravité de l’idée indiquée, j’aurai pu attendre de votre part une certaine tolérance quant au doigt indiquant (index, majeur, annulaire, …).

Les guerres de signifiants relèvent de l’arbitrage d’académiciens septuagénaires honorés d’un poste plus symbolique que philosophique. 😊

 

Amazon et d’autres sont les organisateurs d’un certain esclavagisme moderne, d’une surexploitation aliénante et peu gratifiante.

Mais on disait la même chose d’Henry Ford dans les années 30, rappelez-vous Charlie Chaplin dans « Les temps modernes ».

« La nouveauté, c’est vieux comme le monde ».

Moi, je milite intellectuellement et moralement pour l’émergence d’un syndicalisme obligatoire, et pourquoi pas mondial, qui protégerait tous les grévistes.

Ça aurait le mérite non seulement de rendre justice aux méritants, mais de relancer l’économie mondiale par la demande, car cette perspective keynésienne ne peut être valide qu’à grande échelle.

 

Je suis fonctionnaire territorial et je dois beaucoup au syndicalisme de lutte.

Mais je vote pour un syndicalisme de négociation et de responsabilité, parce qu’un syndicaliste authentique veut travailler plus, devenir compétent, et chercher le compromis budgétaire dans un esprit de consensus, sans se substituer au décideur.

Cordialement, Fraction.

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Membre, 155ans Posté(e)
Ce jour-là Membre 269 messages
Baby Forumeur‚ 155ans‚
Posté(e)

Luttes des classes ,  il suffit de regarder en direction des médiateurs c'est-à-dire des syndicats mais surtout des syndiqués  pour le comprendre..

Pour moi ,  il  y a bien longtemps que le compromis a remplacé "la lutte".

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Invité soloandsolo
Invités, Posté(e)
Invité soloandsolo
Invité soloandsolo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 13 minutes, Fraction a dit :

Bonsoir,

Je doute que Lacan puisse nous être d’un grand secours quant à la vacuité sémantique qui nous oppose sur ce point précis.

J’ai peut-être parlé de « genre » au lieu de « classe », « d’identité » au lieu de « catégorie », mais compte tenu de la gravité de l’idée indiquée, j’aurai pu attendre de votre part une certaine tolérance quant au doigt indiquant (index, majeur, annulaire, …).

Les guerres de signifiants relèvent de l’arbitrage d’académiciens septuagénaires honorés d’un poste plus symbolique que philosophique. 😊

 

Justement, c'est bien pour éviter une dérive ou une guerre signifiante que j'ai souligné les mots que vous reprenez ici comme n'ayant pas le sens produit dans plusieurs de vos posts. Ces mots induisent des concepts, à utiliser l'un pour désigner ce qui ne lui correspond pas le raisonnement subit la même logique déviante et introduit des conclusions erronées. D'où le ton un brin caustique sur mon post que vous citez.

Va pour le syndicalisme renforcé, entièrement d'accord.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 631 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, soloandsolo a dit :

Justement, c'est bien pour éviter une dérive ou une guerre signifiante que j'ai souligné les mots que vous reprenez ici comme n'ayant pas le sens produit dans plusieurs de vos posts. Ces mots induisent des concepts, à utiliser l'un pour désigner ce qui ne lui correspond pas le raisonnement subit la même logique déviante et introduit des conclusions erronées. D'où le ton un brin caustique sur mon post que vous citez.

Va pour le syndicalisme renforcé, entièrement d'accord.

Bonsoir,

Soit, je ne sais pas si vous assumez ou si vous fuyez, tant vos propos restent flous.

Mais que le prolétariat soit une identité de classe ou une catégorie socio-économique, je ne vois pas ce que ça change à mon idée de départ :

Elle n'est pas cohérente, puisqu'elle est répulsive et même difficilement assumable.

Elle ne peut pas fonder un quelconque pouvoir exécutif, faute de cohérence et de cohésion, comme cela a été le cas tragique dans l'histoire.

Cordialement, Fraction

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Invité soloandsolo
Invités, Posté(e)
Invité soloandsolo
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Posté(e)
Il y a 2 heures, Fraction a dit :

 

Mais que le prolétariat soit une identité de classe ou une catégorie socio-économique, je ne vois pas ce que ça change à mon idée de départ

Voilà ce que vous avez dit exactement :

"Le prolétariat ne peut pas constituer une identité cohérente, ni un fédéralisme politique, alors que chacun de ses membres n’a qu’une seule envie : fuir cette identité."

Voilà ce que je vous ai répondu aussi exactement :

"Le prolétariat n'est pas une identité, il est une catégorie socio-économique dénommée comme tel, une classe de laquelle oui on souhaite sortir, mais pas seulement, que l'on souhaite abolir aussi. Vos raisonnements son biaisés par les postulats que vous posez... "

Résultante : On ne pas fuir une identité ou en changer, par contre politiquement on peut sortir d'une classe sociale et on peut même l'abolir ou faire évoluer son rapport de force.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 631 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, soloandsolo a dit :

Voilà ce que vous avez dit exactement :

"Le prolétariat ne peut pas constituer une identité cohérente, ni un fédéralisme politique, alors que chacun de ses membres n’a qu’une seule envie : fuir cette identité."

Voilà ce que je vous ai répondu aussi exactement :

"Le prolétariat n'est pas une identité, il est une catégorie socio-économique dénommée comme tel, une classe de laquelle oui on souhaite sortir, mais pas seulement, que l'on souhaite abolir aussi. Vos raisonnements son biaisés par les postulats que vous posez... "

Résultante : On ne pas fuir une identité ou en changer, par contre politiquement on peut sortir d'une classe sociale et on peut même l'abolir ou faire évoluer son rapport de force.

Les choses sont un peu plus claires ainsi.

Mais je persiste à dire que le patient n'a pas de légitimité doctorale en soi, et que le prolétariat est, par son manque à être, incapable d'administrer. Il est peut-être un contre-pouvoir syndical ou démocratique légitime, mais ce n'est pas un pouvoir exécutif.

Cordialement, Fraction.

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
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Il y a 18 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

En Syrie, la loi du plus fort a réussi à vaincre la loi du plus con.

Rendons-lui au moins cet hommage. 😊

Mais dans les économies de marché, ce n’est pas le plus fort mais le plus séduisant et le plus offrant qui décroche les contrats.

 

Les GAFA jouent au chat et à la souris avec l’Europe.

Un avocat fiscaliste coûtera toujours moins cher que l’impôt sur les sociétés.

Mais c’est à la faiblesse institutionnelle européenne, et à son dogme de l’unanimité, qu’il faudrait le reprocher.

Personnellement, si j’étais président, je laisserais les GAFA faire de l’optimisation et de l’évasion, à condition qu’ils investissent sur notre territoire.

Sinon, une seule faute de conjugaison dans un contrat d’embauche, et c’est 2 milliards d’euros d’amende. 😊

 

Oui, je crois à la mondialisation, pour des questions de synergie et de symbiose entre les acteurs.

Pour l’instant, dans les effets pervers de la mondialisation, c’est l’industrie française qui a payé ses surcoûts, mais le consommateur est gagnant.

La Chine a augmenté significativement le pouvoir d’achat français.

Maintenant, c’est à notre offre de se remettre en question.

Cordialement, Fraction.

L'aspect consumériste de la mondialisation ne m'intéresse strictement pas, au contraire je trouve qu'elle représente un appauvrissement et une promotion du mauvais gout. Quand je vois nos bistrots remplacés par de starbucks, les mêmes magasins dans toutes les capitales du monde et dans tous les aéroports, les télévisions mijotées à la sauce anglo-saxonne partout, c'est d'une monotonie navrante. Tout est à jeter !

Tout le monde connait les remèdes, mais on reste figé comme un chat dans la lumière des phares.

Pour la Syrie, je ne sais pas qui a gagné et je ne sais pas lesquels sont les plus cons.

Et l'économie de marché ne concerne que les petites entreprises et les sous-traitants des grandes.

 

 

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 631 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, bibifricotin a dit :

L'aspect consumériste de la mondialisation ne m'intéresse strictement pas, au contraire je trouve qu'elle représente un appauvrissement et une promotion du mauvais gout. Quand je vois nos bistrots remplacés par de starbucks, les mêmes magasins dans toutes les capitales du monde et dans tous les aéroports, les télévisions mijotées à la sauce anglo-saxonne partout, c'est d'une monotonie navrante. Tout est à jeter !

Tout le monde connait les remèdes, mais on reste figé comme un chat dans la lumière des phares.

Pour la Syrie, je ne sais pas qui a gagné et je ne sais pas lesquels sont les plus cons.

Et l'économie de marché ne concerne que les petites entreprises et les sous-traitants des grandes.

 

 

Bonjour,

Je suis partiellement d’accord :

L’homogénéité c’est du désordre.

N’importe quel physicien vous le dira.

Or, la mondialisation est effectivement un facteur d’homogénéisation.

Mais pas que.

Si les Starbucks, les kebabs, les KFC, et mac Donald foisonnent, c’est la conséquence d’un choix majoritaire, et certainement d’un coût de production moindre.

L’important c’est d’avoir le choix, et là, ça dépend où vous vous trouvez, car à Paris l’originalité est possible, bien que plus onéreuse.

Il faut probablement quelques contraintes politiques inéquitables pour rendre la concurrence plus loyale et préserver la diversité marchande.

Cordialement, Fraction

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Fraction a dit :

 

Si les Starbucks, les kebabs, les KFC, et mac Donald foisonnent, c’est la conséquence d’un choix majoritaire, et certainement d’un coût de production moindre.

L’important c’est d’avoir le choix, et là, ça dépend où vous vous trouvez, car à Paris l’originalité est possible, bien que plus onéreuse.

Il faut probablement quelques contraintes politiques inéquitables pour rendre la concurrence plus loyale et préserver la diversité marchande.

Cordialement, Fraction

Curieusement c'est l'inverse qui s'applique. La malbouffe profite d'une TVA plus avantageuse par rapport à la restauration saine. Les contraintes s'appliquent surtout aux comportements raisonnables, ils sont combattus par toute une armée d'industriels et de commerçants pour engranger des bénéfices plus rapides.

Nous sommes en pleine décadence.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 631 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 24 minutes, bibifricotin a dit :

Curieusement c'est l'inverse qui s'applique. La malbouffe profite d'une TVA plus avantageuse par rapport à la restauration saine. Les contraintes s'appliquent surtout aux comportements raisonnables, ils sont combattus par toute une armée d'industriels et de commerçants pour engranger des bénéfices plus rapides.

Nous sommes en pleine décadence.

Bonjour,

Il existe la même contradiction dans la grande distribution.

Le quantitatif a été privilégié pendant 40 ans par rapport au qualitatif.

Mais je suis plus optimiste que vous.

Il est en train d’émerger une prise de conscience collective, aussi bien de la part du consommateur que du producteur et que du distributeur.

Certes la TVA sur les produits bio peut faire levier, mais la sensibilisation du consommateur, l'initiative du producteur et la marge volontariste du distributeur sont plus importantes encore.

Cordialement, Fraction.

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Invité soloandsolo
Invités, Posté(e)
Invité soloandsolo
Invité soloandsolo Invités 0 message
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Le 07/04/2019 à 22:47, Fraction a dit :

Les choses sont un peu plus claires ainsi.

Mais je persiste à dire que le patient n'a pas de légitimité doctorale en soi, et que le prolétariat est, par son manque à être, incapable d'administrer. Il est peut-être un contre-pouvoir syndical ou démocratique légitime, mais ce n'est pas un pouvoir exécutif.

Cordialement, Fraction.

Le "manque à être" est une condition du devenir.... Oui bien sûr que ce n'est pas un pouvoir exécutif, je ne vois pas comment il en serait autrement.

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Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 340 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
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Le 07/04/2019 à 19:11, Fraction a dit :

Mais je vote pour un syndicalisme de négociation et de responsabilité, parce qu’un syndicaliste authentique veut travailler plus, devenir compétent, et chercher le compromis budgétaire dans un esprit de consensus, sans se substituer au décideur.

Le sens de l'histoire est de travailler de moins en moins mais c'est une autre question.

Le 08/04/2019 à 10:46, bibifricotin a dit :

L'aspect consumériste de la mondialisation ne m'intéresse strictement pas, au contraire je trouve qu'elle représente un appauvrissement et une promotion du mauvais gout. Quand je vois nos bistrots remplacés par de starbucks, les mêmes magasins dans toutes les capitales du monde et dans tous les aéroports, les télévisions mijotées à la sauce anglo-saxonne partout, c'est d'une monotonie navrante. Tout est à jeter !

Tout le monde connait les remèdes, mais on reste figé comme un chat dans la lumière des phares.

Je suis d'accord .

Il y a cette façon dont on nous vends toujours cette histoire de mondialisation et de choses qui s'imposent sans possibilité de choix. Cette façon hautaine et décomplexée avec laquelle l'élite intellectuelle et l'élite capitalistique nous vendent les bons cotés.

Quand on regarde la période d’après guerre et maintenant je me dis pourquoi maintenant et pas avant ? peur du communiste ? La concurrence serait-elle &également bonne pour le système qui le prône a tous les étages ?

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