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Pourquoi devient on mauvais

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miscookiyou

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Membre, 24ans Posté(e)
miscookiyou Membre 2 416 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
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suite et source de l'article  http://se-ressourcer.over-blog.com/2015/01/pourquoi-devient-on-mechant.html

Insatisfactions, frustrations, jalousie,… peuvent rendre certains individus hargneux, grognons ou même « méchants », car ils n’hésitent pas à projeter sur autrui tout leur mal-être, et peu leur importe du mal causé autour d’eux.

Je pense que l’homme ne naît pas « mauvais » est qu’il est dans son fondement, bon. Il y a en lui les germes d’une bonté, mais il est capable du pire comme du meilleur. L’environnement dans lequel il évolue peut le rendre « méchant » ou d’une certaine manière, « l’obliger » à l’être, car tout dépend de la manière qu’il a d’y faire face et/ou d’y réagir. Cela explique pourquoi il y en a qui en arrivent à un tel degré de méchanceté, car n’importe quel individu peut se transformer en bourreau s’il est conditionné à le devenir.

Lorsqu’une personne est soumise à une autorité, elle se sent obligée d’obéir aux injonctions et/ou ordres qui lui sont donnés, l’expérience de Milgram l’a malheureusement démontrée.

Pour ceux que cette expérience intéresse, voici un extrait du film de Verneuil "I comme Icare", qui restitue l'intégralité de la séquence avec les commentaires sur l'implication et les conséquences de l'expérience...

https://www.youtube.com/watch?v=KmmLHAXtsKo

La méchanceté peut être éclairée par l’histoire familiale.

Par exemple, si dans une famille les femmes ont fait l’objet de tromperie, soumission, trahison, dévalorisation,… de la part de leur père et/ou conjoint, leurs filles peuvent se sentir investies de la « mission » de leurs « faire justice », ressentant comme une injonction de les venger, qui devient alors pour elles le « but » à atteindre. En conscience ou pas, elles font « payer » ce tribut aux hommes, comme pour réparer ce « mal » fait aux femmes de la famille.

Pour un enfant ou adolescent, la réalité de ce qu’il vit est parfois interprétée avec une telle ampleur, que s’il ressent une profonde injustice, il peut être révolté et en venir à en vouloir « au monde entier. S’il ne se s’est pas senti protégé ou aidé, peut engendrer en lui une haine de la société, qui à ses yeux, est sensée être garante de protection et sécurité. Cette révolte en lui, s’exprimera en réaction dans sa manière d’être à ce qui l’entoure et qui lui semble hostile.

Par exemple, s’il est confronté régulièrement à un excès d’autorité qu’il considère comme étant injuste, faisant l’objet de punitions à répétition alors que selon lui il ne l’a pas mérité, son esprit de révolte peut l’amener à chercher à se libérer du milieu qui l’opprime, par exemple par des fugues, ou par vengeance à se faire justice et/ou à faire du mal, ou se faire du mal à lui-même.

D’autres vont plutôt réagir en sauveur. Nelson Mandela par exemple, n’a pas eu de désir de vengeance malgré les vingt-sept ans d’emprisonnement dont il a été victime et à sa sortie, il a mené son peuple de l'apartheid à la démocratie, car il croyait en l’homme bon et généreux.

La méchanceté en soi, est une « dureté » de cœur émanant de blessures, de « bleus à l’âme », elle s’exprime souvent sous la domination de l’orgueil « blessé ».

La méchanceté est un « remède » à la tristesse, une réminiscence de l’enfance, qui prend sa source au travers de «colères rentrées» et/ou refoulées d’un vécu « douloureux » ayant engendré des sentiments, de frustration, de déception, d’insécurité, d’injustice, de trahison, d’humiliation… Car tant que ces colères n’ont pas été évacuées, elles « s’enracinent » et réapparaissent tôt ou tard, dès la moindre re/stimulation.

Le mal, se nourrit du mal 

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Invité Yokkie
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Invité Yokkie
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il y a 21 minutes, miscookiyou a dit :

La méchanceté en soi, est une « dureté » de cœur émanant de blessures, de « bleus à l’âme », elle s’exprime souvent sous la domination de l’orgueil « blessé ».

La méchanceté est un « remède » à la tristesse, une réminiscence de l’enfance, qui prend sa source au travers de «colères rentrées» et/ou refoulées d’un vécu « douloureux » ayant engendré des sentiments, de frustration, de déception, d’insécurité, d’injustice, de trahison, d’humiliation… Car tant que ces colères n’ont pas été évacuées, elles « s’enracinent » et réapparaissent tôt ou tard, dès la moindre re/stimulation.

 Le mal, se nourrit du mal 

Il y a une part d’inné et d'acquis... Nos fêlures, blessures narcissiques n’engendrent pas forcément de la méchanceté heureusement.

Elles peuvent nous rendre plus prudents, parfois vulnérables ou sur la défensive. 

Chacun est libre de ne pas reproduire un schéma négatif empreint d’aigritude, rancune dûes à la frustration de sa colère rentrée.

Au contraire, tirer des leçons me semble plus stimulant.. apprendre toujours, pardonner à l’autre et à soi, même si l’on est submergé par le chagrin et la colère. 

Je crois que c’est aussi une question de tempérament... :)

Modifié par Yokkie
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Membre, 24ans Posté(e)
miscookiyou Membre 2 416 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
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il y a 1 minute, Yokkie a dit :

Il y a une part d’inné et d'acquis... Nos fêlures, blessures narcissiques n’engendrent pas forcément de la méchanceté heureusement.

Elles peuvent nous rendre plus prudents, parfois vulnérables ou sur la défensive. 

Chacun est libre de ne pas reproduire un schéma négatif empreint d’aigritude, rancune dûes à la frustration de sa colère rentrée.

Au contraire, tirer des leçons me semble plus stimulant.. apprendre toujours, pardonner à l’autre et à soi même si l’on est submergé par le chagrin et la colère. 

Je crois que c’est aussi une question de tempérament... :)

oui c'est vraie tout le monde ne réagi pas de la meme façon (et heureusement :) )

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
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on nait "sauvage" et égocentrique ce qui de base est forcement la base du mal ... donc déjà le on nait pas mauvais est a mon avis faux

nos fantasmes sont du contrôle de l’environnement au lieu du lâcher prise avec un désir de puissance ou de toute puissance ce qui est aussi source de pensées inacceptable

ce qui contre balance cela c'est notre désir d’être accepté par les autres ce qui nous pousse a être sociable donc agréable donc bienfaisant du moins pour les gens qui compte pour nous et le désir d’être aimé vraiment et même sur ces deux données on est nul ... ceux qui réussissent leur couple ou a jamais se disputer pour plus ou moins rien sont rare voir très rare ...

il y a une autre facette du problème un dérivé de ce qui nous tue pas nous rends plus fort ... c'est quasi seulement dans l'adversité que nous nous améliorons (sinon on tends a vivre sur nos acquis) et qui dit vivre dans l'adversité du mal être frustration et variantes ... donc ce qui nous rends meilleurs a tout point de vue mais pas forcement dans tout les domaines c'est la souffrance ... car on recherche une solution d'en sortir ... donc le mal est l'origine de notre évolution qu'elle soit positive ou négative

 

 

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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Ce qui me fait une mauvaise impression dans votre article (que je viens de lire en entier) c'est que j'y aperçois une condamnation claire et tranchée, sans aucune forme de nuance, de toute forme de colère qui serait l'ennemi à abattre. Mais je ne peux pas être en accord avec ça, la colère est parfois saine et nécessaire, elle permet de réagir face aux menaces ou aux dangers pour se défendre. Quand on est agressé régulièrement, que ce soit physiquement ou verbalement, elle est parfois la seule façon de s'en sortir et tenir en respect ses assaillants. Il y a des gens qui sombrent parce qu'ils n'ont pas trouvé la force morale de se mettre en colère face à leurs agresseurs. Parfois la colère est libératrice, pensez aux révolutions par exemple.

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Invité Vilaine
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Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
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Je me suis demandée pourquoi certains pouvaient être méchants, méchants au point de souhaiter la mort d’une personne ou d’un groupe d’individu, d’insulter copieusement, de blesser consciemment, de noyer des chatons etc.

Nous avons tous une part plus ou moins grande de méchanceté, mais chez certains, elle atteint un niveau très élevée. J’ai même rencontré une personne qui l’assumait et qui s’en glorifiait, comme si c’était un moyen de s’élever. Je pense même qu’elle était heureuse comme cela, qu’elle se nourrissait des conséquences désastreuses de ses actes.

J’ai la conviction que seul Dieu peut permettre d’enlever toute once de méchanceté, de transformer les cœurs. Il y a donc, selon moi, un lien évident entre méchanté et absence de spiritualité.

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
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il y a 1 minute, Vilaine a dit :

Je me suis demandée pourquoi certains pouvaient être méchants, méchants au point de souhaiter la mort d’une personne ou d’un groupe d’individu, d’insulter copieusement, de blesser consciemment, de noyer des chatons etc.

Nous avons tous une part plus ou moins grande de méchanceté, mais chez certains, elle atteint un niveau très élevée. J’ai même rencontré une personne qui l’assumait et qui s’en glorifiait, comme si c’était un moyen de s’élever. Je pense même qu’elle était heureuse comme cela, qu’elle se nourrissait des conséquences désastreuses de ses actes.

J’ai la conviction que seul Dieu peut permettre d’enlever toute once de méchanceté, de transformer les cœurs. Il y a donc, selon moi, un lien évident entre méchanté et absence de spiritualité.

c'est dans la nature humaine de toujours justifier ses actes y compris les plus pire du moins sur le moment sinon on serait en contradiction avec soi même ce qui serait insupportable pour notre équilibre psychologique ... au mieux on reconnait ses tords et on s'excuse mais plus tard quasi toujours

après je suis chrétien mais je reconnais que des non chrétiens sont plein d'amour (en entant ambiguë comme tout le monde ) style coluche Gandi balavoine et j'en passe ... la bible le dit d'ailleurs dans romain 2 10 entre autre

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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il y a 23 minutes, fidel castor a dit :

il y a une autre facette du problème un dérivé de ce qui nous tue pas nous rends plus fort ... c'est quasi seulement dans l'adversité que nous nous améliorons (sinon on tends a vivre sur nos acquis) et qui dit vivre dans l'adversité du mal être frustration et variantes ... donc ce qui nous rends meilleurs a tout point de vue mais pas forcement dans tout les domaines c'est la souffrance ... car on recherche une solution d'en sortir ... donc le mal est l'origine de notre évolution qu'elle soit positive ou négative

"Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"... j'ai vraiment beaucoup de mal à y croire figurez vous, je suis même à peu près certain que ça n'est pas vrai. Ce qui ne nous tue pas parfois nous traumatise, nous marque à vie et ne permettra pas le bonheur le plus élémentaire dans notre existence. Ce qui ne nous tue pas peut nous détruire intérieurement et forcer une transformation irréversible de notre psyché. Donc ça n'est vraiment pas une maxime pour moi je pense, même si je comprends l'idée et que sans doute elle permettra de s'en sortir à celui qui arrive à faire sienne cet aphorisme.

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Invité Yokkie
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Invité Yokkie
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il y a 3 minutes, Quasi-Modo a dit :

"Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"... j'ai vraiment beaucoup de mal à y croire figurez vous, je suis même à peu près certain que ça n'est pas vrai. Ce qui ne nous tue pas parfois nous traumatise, nous marque à vie et ne permettra pas le bonheur le plus élémentaire dans notre existence. Ce qui ne nous tue pas peut nous détruire intérieurement et forcer une transformation irréversible de notre psyché. Donc ça n'est vraiment pas une maxime pour moi je pense, même si je comprends l'idée et que sans doute elle permettra de s'en sortir à celui qui arrive à faire sienne cet aphorisme.

Je crois que c'est la toute première fois que je suis en accord ac toi. Je plussoie même si c’est un triste constat ! 

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
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il y a 6 minutes, Quasi-Modo a dit :

"Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"... j'ai vraiment beaucoup de mal à y croire figurez vous, je suis même à peu près certain que ça n'est pas vrai. Ce qui ne nous tue pas parfois nous traumatise, nous marque à vie et ne permettra pas le bonheur le plus élémentaire dans notre existence. Ce qui ne nous tue pas peut nous détruire intérieurement et forcer une transformation irréversible de notre psyché. Donc ça n'est vraiment pas une maxime pour moi je pense, même si je comprends l'idée et que sans doute elle permettra de s'en sortir à celui qui arrive à faire sienne cet aphorisme.

la souffrance est insupportable et donc incite a changer a s'adapter (après je connais pas le principe du masochisme donc peut être il y a d'autre voie)

sinon oui cela peut nous tuer (psychologiquement du moins) mais cela sort de la maxime puisque cela nous tue ... la maxime est ce qui nous tue pas ...

Modifié par fidel castor
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Membre, Greuh, 43ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
43ans‚ Greuh,
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La souffrance obéit a la loi de la gravité, pour qu'elle passe sur nous, elle s'écoule sur quelqu'un d'autre, mais on est quand même trempé au passage

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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il y a 7 minutes, Yokkie a dit :

Je crois que c'est la toute première fois que je suis en accord ac toi. Je plussoie même si c’est un triste constat ! 

Pas de problème, tu as le droit d'être en désaccord de façon générale, et puis c'est de la contradiction qu'on apprend, ou plutôt de ce qui nous "titille" pour reprendre les mots de l'article de l'autrice de l'article en lien du premier message ... ;) C'est un peu un aphorisme de brute épaisse, j'y ai renoncé quand j'ai réalisé que tout ce qui était souffrance morale n'était pas toujours réversible. Curieusement j'en étais convaincu très longtemps (comme beaucoup de gens sans problèmes le sont) mais j'ai découvert que non.

 

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Membre, Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...", 60ans Posté(e)
BadKarma Membre 13 119 messages
60ans‚ Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...",
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Souvent par abus de certains sodas qui nous démontrent que c' est tellement bon...

 

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 550 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)

Je vois beaucoup de naïveté dans cette bonne parole. Mais elle ne porte qu'une utopie qu'il faut constamment définir pour en faire un horizon.

Nous sommes des êtres vivants et la violence aveugle nous accompagne forcément. Nous pouvons la canaliser au mieux à tel point qu'elle arrosera les fleurs de l'empathie, de la bienveillance. Mais cela reste une utopie à maintenir à l'horizon.

Dans l'ensemble j'estime que nous sommes victimes de nous-même : notre passé génétique et environnemental font que le libre arbitre est illusoire. Mais la société humaine constituée d'individus sans libre arbitre peut en attribuer à chacun un résidu : c'est l'éducation au sens large. Ainsi encouragé, chacun pourra intégrer cette part de libre arbitre que nous permet la culture : le but est que nos émotions servent un projet de société pour le bien de chacun.

Modifié par CAL26
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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 32 minutes, fidel castor a dit :

la souffrance est insupportable et donc incite a changer a s'adapter (après je connais pas le principe du masochisme donc peut être il y a d'autre voie)

sinon oui cela peut nous tuer (psychologiquement du moins) mais cela sort de la maxime puisque cela nous tue ... la maxime est ce qui nous tue pas ...

Je le comprend comme la maxime de la résilience, elle peut concerner ceux qui savent surmonter leurs problèmes voir carrément faire de leurs problèmes des avantages, ce qui est très rare mais tellement beau quand ça arrive ! Goethe disait dans le même ordre d'idée qu'on peut construire quelque chose de beau avec les obstacles qui entravent notre chemin. Et sans doute qu'il faut quelques prédispositions intellectuelles et morales pour cela. Mais nous avons tous des limites de tolérance par rapport au degré de souffrance morale ou d'incertitudes qu'on peut supporter, et si certains résistent mieux que d'autres, il y a toujours une limite par delà laquelle on passe de l'autre côté du miroir.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 496 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Quasi-Modo a dit :

"Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"... j'ai vraiment beaucoup de mal à y croire figurez vous, je suis même à peu près certain que ça n'est pas vrai. Ce qui ne nous tue pas parfois nous traumatise, nous marque à vie et ne permettra pas le bonheur le plus élémentaire dans notre existence. Ce qui ne nous tue pas peut nous détruire intérieurement et forcer une transformation irréversible de notre psyché. Donc ça n'est vraiment pas une maxime pour moi je pense, même si je comprends l'idée et que sans doute elle permettra de s'en sortir à celui qui arrive à faire sienne cet aphorisme.

Pour ma part, je crois que l'adage "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort." devient vrai si on tient compte de ce qui ne nous tue que partiellement. Dans le sens où tout ce qui n'altère pas la vie lui sert. Ce qui permet de relativiser.

 

Quant à la méchanceté je crois qu'elle trouve son origine dans l'ingratitude, et donc dans la sous-estimation de la valeur de ce à quoi elle porte atteinte, par manque d'empathie ou par partialité par exemple, par déficience donc. Je la différencie en ça de la lutte légitime.

Modifié par sirielle
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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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Et si les gens dits méchants étaient méchants seulement parce qu'ils souffrent ?

Là où je pourrais être d'accord avec le texte posté par l'initiatrice du sujet, c'est que bien souvent nous avons tendance à placer la source de notre problème à l'extérieur de soi, et donc à nous énerver, contre l'autre, contre un certain ordre des choses, sans voir que plus ou moins directement nous sommes à l'origine de la situation difficile, conflictuelle ou autre, par notre attitude, par nos propos, par nos ambiguïtés aussi.

C'est un travers humain très répandu de ce que j'en observe. Pourtant chercher ce qui dans notre comportement, dans nos attitudes, dans nos choix et notre approche du problème a pu provoquer la situation permet, parfois d'améliorer la situation, ou d'éviter de recommencer les mêmes erreurs, ce qui nous rend plus libres et finalement plus humains aussi. Cela contribue à faire de nous quelqu'un de responsable et de capable d'améliorer les choses.

Et bien entendu que le ressentiment empêche d'être heureux, mais il me semble que le ressentiment n'est qu'un sentiment d'impuissance prolongée face à une situation jugée moralement intolérable. Finalement oui on se trouve avec ce texte dans une logique chrétienne de pardon et de paix de l'âme. Je comprends que @fidel castor s'y retrouve ;)

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 550 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, Quasi-Modo a dit :

Et si les gens dits méchants étaient méchants seulement parce qu'ils souffrent ?

Là où je pourrais être d'accord avec le texte posté par l'initiatrice du sujet, c'est que bien souvent nous avons tendance à placer la source de notre problème à l'extérieur de soi, et donc à nous énerver, contre l'autre, contre un certain ordre des choses, sans voir que plus ou moins directement nous sommes à l'origine de la situation difficile, conflictuelle ou autre, par notre attitude, par nos propos, par nos ambiguïtés aussi.

C'est un travers humain très répandu de ce que j'en observe. Pourtant chercher ce qui dans notre comportement, dans nos attitudes, dans nos choix et notre approche du problème a pu provoquer la situation permet, parfois d'améliorer la situation, ou d'éviter de recommencer les mêmes erreurs, ce qui nous rend plus libres et finalement plus humains aussi. Cela contribue à faire de nous quelqu'un de responsable et de capable d'améliorer les choses.

Et bien entendu que le ressentiment empêche d'être heureux, mais il me semble que le ressentiment n'est qu'un sentiment d'impuissance prolongée face à une situation jugée moralement intolérable. Finalement oui on se trouve avec ce texte dans une logique chrétienne de pardon et de paix de l'âme. Je comprends que @fidel castor s'y retrouve ;)

je verrais plutôt dans le texte de l'initiatrice du sujet un appel utopique pour réduire les injustices, les violences infligées aux individus dès leur plus jeune âge. Et donc un appel pour une utopie, un projet de société assainie.

Oui ce projet est louable. Mais il est essayé depuis tant de milliers d'année que je doute qu'il puisse être un jour mis en place efficacement. Disons cependant que des progrès énormes ont été réalisés au cours de l'histoire d'homo sapiens.

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