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On crache sur le féminisme, et pourtant...

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Invité riad**

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Invité riad**
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Il y a 14 heures, Swannie a dit :

Je ne peux pas répondre à ça, j'ai pris une résolution pour 2019 que je ne tiens pas à écorcher dès le second jour puisque nous sommes le 2 depuis à peine 1 heure.

Je laisse donc aux autres la suite :) 

:smile2: Pas moi, @asci balance des trucs complétement déjanté et il est entièrement sûr de lui, ça me fait rire et je ne veux pas gâcher ce plaisir, (parfois il y a un part de vérité dans ses propos)
 

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Membre, Posté(e)
asci Membre 323 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 2 minutes, trimouff a dit :

L'argent n'est qu'un moyen, il n'a d'intérêt que lorsqu'il sert à protéger, à soulager ceux que l'on aime, lorsqu'il sert à donner du bonheur à ceux que l'on aime. Au delà de ça, je ne vois pas.

Une vision féminine, l'argent pour se protéger...

à l’instant, riad** a dit :

:smile2: Pas moi, @asci

balance des trucs complétement déjanté et il est entièrement sûr de lui, ça me fait rire et je ne veux pas gâcher ce plaisir, (parfois il y a un part de vérité dans ses propos)
 

 

C'est d'la bonne du Maroc.. t'en veux ? 

Modifié par asci
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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, asci a dit :

Une vision féminine, l'argent pour se protéger...

C'est de la bonne du Maroc.. tu en veux ? 

Merci, j'en ai déjà, je fume au long de la journée, je reste jamais sans provision.
 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 16 heures, Swannie a dit :

Alors y a erreur sur la personne, je ne suis pas féministe personnellement.

Je participais au sujet faisant suite au contexte invoqué précédemment.

Vraiment ? 

Vous renonceriez ainsi à la considération, au respect, à vos droits ?

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Membre, Posté(e)
asci Membre 323 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
à l’instant, Léna-Postrof a dit :

Vraiment ? 

Vous renonceriez ainsi à la considération, au respect, à vos droits ?

...et après ?...

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 40 minutes, Léna-Postrof a dit :

Vraiment ? 

Vous renonceriez ainsi à la considération, au respect, à vos droits ?

J'ai tenté plus jeune, concernant la considération et le respect, j'ai lamentablement échoué sur ce point en règle générale, même si j'ai trouvé des partisans, mais en sous-nombre. Cet échec m'a servi de tremplin dans le sens où j'ai compris que si l'on ne cherchait pas à dépasser un homme en compétences, on avait toute sa considération, et il vous permettait de grimper les échelons comme une sorte de reconnaissance quant aux nôtres propres, tant que vous restiez sous lui. Mes droits, jamais eu de difficultés à les faire valoir.

J'ai connu une femme qui a dépassé ces hommes, l'unique dans toute ma carrière, j'ai été à une période sous ses ordres et on s'entendait très bien. Mais elle se comportait exactement comme un homme, cheveux courts comme un homme, même manière de s'habiller que les hommes, hormis la cravate, tout y était, même l'intonation de sa voix, bien plus masculine que féminine.

Donc pour ma part, non merci.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 38 minutes, Swannie a dit :

J'ai tenté plus jeune, concernant la considération et le respect, j'ai lamentablement échoué sur ce point en règle générale, même si j'ai trouvé des partisans, mais en sous-nombre. Cet échec m'a servi de tremplin dans le sens où j'ai compris que si l'on ne cherchait pas à dépasser un homme en compétences, on avait toute sa considération, et il vous permettait de grimper les échelons comme une sorte de reconnaissance quant aux nôtres propres, tant que vous restiez sous lui. Mes droits, jamais eu de difficultés à les faire valoir.

J'ai connu une femme qui a dépassé ces hommes, l'unique dans toute ma carrière, j'ai été à une période sous ses ordres et on s'entendait très bien. Mais elle se comportait exactement comme un homme, cheveux courts comme un homme, même manière de s'habiller que les hommes, hormis la cravate, tout y était, même l'intonation de sa voix, bien plus masculine que féminine.

Donc pour ma part, non merci.

C’est épuisant, j’entends et comprends bien. Il est vraiment intolérable que des femmes aient (eu) à calquer des comportements voire des codes vestimentaires ou physiques dits genrés afin de gagner en respect ou d’évoluer sur le plan professionnel. Simone Veil écrivait quelque chose de très juste à ce propos, sa revendication en tant que femme : que sa différence soit prise en compte, qu’elle ne soit pas contrainte de s’adapter au modèle masculin. Le mâle est le référent absolu et il est vraiment temps que le monde arrête de ne tourner qu’autour de lui. 

L’époque est vraiment favorable au changement, à l'évolution, et même si tout n’est pas encore gagné, même si certains de nos droits sont remis en cause, ou constamment menacés, ou pas appliqués dans les faits, qu’il y a encore à faire, il y a eu du mieux. 

Ne vous défendez pas d’être pour l’égalité, humaine, puisque oui être pour l’égalité de nos droits, c’est être humain(e) ou renouer avec son humanité. 

Modifié par Léna-Postrof
Avec le temps vient tout s’en va
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Membre, Voyageur, 69ans Posté(e)
Plouj Membre 106 239 messages
69ans‚ Voyageur,
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Si ce n'était que dans le milieu du travail, les choses pourraient "s'arranger" .. mais tant que les religions y trouveront leurs avantages, les femmes auront toujours du mal à grimper ! Humanité .. !!

 

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

C’est épuisant, j’entends et comprends bien. Il est vraiment intolérable que des femmes aient (eu) à calquer des comportements voire des codes vestimentaires ou physiques dits genrés afin de gagner en respect ou d’évoluer sur le plan professionnel. Simone Veil écrivait quelque chose de très juste à ce propos, sa revendication en tant que femme : que sa différence soit prise en compte, qu’elle ne soit pas contrainte de s’adapter au modèle masculin. Le mâle est le référent absolu et il est vraiment temps que le monde arrête de ne tourner qu’autour de lui. 

L’époque est vraiment favorable au changement, à l'évolution, et même si tout n’est pas encore gagné, même si certains de nos droits sont remis en cause, ou constamment menacés, ou pas appliqués dans les faits, qu’il y a encore à faire, il y a eu du mieux. 

Ne vous défendez pas d’être pour l’égalité, humaine, puisque oui être pour l’égalité de nos droits, c’est être humain(e) ou renouer avec son humanité. 

D'un autre côté, en se mettant (par empathie) à la place de l'homme concerné, lorsque celui-ci fait preuve de reconnaissance pour les bons conseils ou les suggestions données, qu'il s'approprie une fois appliqués parce que le résultat est excellent, on se rend compte que la situation pour lui est humiliante s'il ne le fait pas. Avoir un subalterne meilleur que soi peut engendrer cette réaction (humiliation parce que l'idée ne lui était pas venue), mais aussi crainte, car se faire doubler peut avoir d'autres conséquences variées (considération des autres employés diminuée, dépréciation de sa personne : son amour propre en prend un coup, etc.).

J'ai donc considéré, car la situation s'est présentée à plusieurs reprises, sans vantardise de ma part parce que je connaissais par cœur le fonctionnement de la société alors que mes patrons changeaient tous les 4/5 ans et devaient tout découvrir, qu'il était préférable que je m'en fasse des "alliés", qui me verraient comme une très bonne assistante donc me traiteraient avec considération et respect, et que par conséquent j'aurais tout à y gagner plutôt qu'à y perdre. Cela dit, je n'ai jamais eu l'ambition de devenir dirigeante d'un des établissements, donc cela n'avait guère d'importance qu'il en soit ainsi.

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Membre, Voyageur, 69ans Posté(e)
Plouj Membre 106 239 messages
69ans‚ Voyageur,
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il y a 2 minutes, Swannie a dit :

D'un autre côté, en se mettant (par empathie) à la place de l'homme concerné, lorsque celui-ci fait preuve de reconnaissance pour les bons conseils ou les suggestions données, qu'il s'approprie une fois appliqués parce que le résultat est excellent, on se rend compte que la situation pour lui est humiliante s'il ne le fait pas. Avoir un subalterne meilleur que soi peut engendrer cette réaction (humiliation parce que l'idée ne lui était pas venue), mais aussi crainte, car se faire doubler peut avoir d'autres conséquences variées (considération des autres employés diminuée, dépréciation de sa personne : son amour propre en prend un coup, etc.).

J'ai donc considéré, car la situation s'est présentée à plusieurs reprises, sans vantardise de ma part parce que je connaissais par cœur le fonctionnement de la société alors que mes patrons changeaient tous les 4/5 ans et devaient tout découvrir, qu'il était préférable que je m'en fasse des "alliés", qui me verraient comme une très bonne assistante donc me traiteraient avec considération et respect, et que par conséquent j'aurais tout à y gagner plutôt qu'à y perdre. Cela dit, je n'ai jamais eu l'ambition de devenir dirigeante d'un des établissements, donc cela n'avait guère d'importance qu'il en soit ainsi.

Ce paragraphe n'a pas de rapport entre femme et homme !

 

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 7 minutes, Plouj a dit :

Ce paragraphe n'a pas de rapport entre femme et homme !

 

Je ne comprends pas Plouj ? Mes supérieurs ont toujours été des hommes, à l'exception d'une fois, qui se sont toujours appropriés comme venant d'eux les suggestions que je leur faisais quand elles étaient excellentes. Je n'ai jamais cherché à en revendiquer la gloire mais j'ai cherché à comprendre pourquoi ils agissaient ainsi, c'est cela que j'ai voulu faire ressortir, si ça peut faire évoluer le débat.

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Membre, Voyageur, 69ans Posté(e)
Plouj Membre 106 239 messages
69ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 3 minutes, Swannie a dit :

Je ne comprends pas Plouj ? Mes supérieurs ont toujours été des hommes, à l'exception d'une fois, qui se sont toujours appropriés comme venant d'eux les suggestions que je leur faisais quand elles étaient excellentes. Je n'ai jamais cherché à en revendiquer la gloire mais j'ai cherché à comprendre pourquoi ils agissaient ainsi, c'est cela que j'ai voulu faire ressortir, si ça peut faire évoluer le débat.

D'un autre côté, en se mettant (par empathie) à la place de l'homme concerné, lorsque celui-ci fait preuve de reconnaissance pour les bons conseils ou les suggestions données, qu'il s'approprie une fois appliqués parce que le résultat est excellent, on se rend compte que la situation pour lui est humiliante s'il ne le fait pas. Avoir un subalterne meilleur que soi peut engendrer cette réaction (humiliation parce que l'idée ne lui était pas venue), mais aussi crainte, car se faire doubler peut avoir d'autres conséquences variées (considération des autres employés diminuée, dépréciation de sa personne : son amour propre en prend un coup, etc.).

Je dis juste que ton paragraphe ci-dessus pourrait aussi bien correspondre à une situation entre deux hommes !

Je me suis fait viré par un type comme ça un jour, il avait peur de se faire manger.

Tu l'as vécue cette situation mais elle n'est pas spécifique entre homme et femme ! Tu vois ce que je veux dire ?

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Plouj a dit :

D'un autre côté, en se mettant (par empathie) à la place de l'homme concerné, lorsque celui-ci fait preuve de reconnaissance pour les bons conseils ou les suggestions données, qu'il s'approprie une fois appliqués parce que le résultat est excellent, on se rend compte que la situation pour lui est humiliante s'il ne le fait pas. Avoir un subalterne meilleur que soi peut engendrer cette réaction (humiliation parce que l'idée ne lui était pas venue), mais aussi crainte, car se faire doubler peut avoir d'autres conséquences variées (considération des autres employés diminuée, dépréciation de sa personne : son amour propre en prend un coup, etc.).

Je dis juste que ton paragraphe ci-dessus pourrait aussi bien correspondre à une situation entre deux hommes !

Je me suis fait viré par un type comme ça un jour, il avait peur de se faire manger.

Tu l'as vécue cette situation mais elle n'est pas spécifique entre homme et femme ! Tu vois ce que je veux dire ?

ok, j'ai compris, c'est juste, elle peut s'appliquer aussi à 2 hommes. Mais dans ce cas, je pense qu'ils ne se font pas de cadeau :  

c'est le plus fort qui gagne et devient le chef de meute :D 

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Membre, Voyageur, 69ans Posté(e)
Plouj Membre 106 239 messages
69ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 1 minute, Swannie a dit :

ok, j'ai compris, c'est juste, elle peut s'appliquer aussi à 2 hommes. Mais dans ce cas, je pense qu'ils ne se font pas de cadeau :  

c'est le plus fort qui gagne et devient le chef de meute :D 

Ben non, c'est surtout celui qui a le bras le plus long à ce moment précis ! ;)

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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il y a 37 minutes, Swannie a dit :

D'un autre côté, en se mettant (par empathie) à la place de l'homme concerné, lorsque celui-ci fait preuve de reconnaissance pour les bons conseils ou les suggestions données, qu'il s'approprie une fois appliqués parce que le résultat est excellent, on se rend compte que la situation pour lui est humiliante s'il ne le fait pas. Avoir un subalterne meilleur que soi peut engendrer cette réaction (humiliation parce que l'idée ne lui était pas venue), mais aussi crainte, car se faire doubler peut avoir d'autres conséquences variées (considération des autres employés diminuée, dépréciation de sa personne : son amour propre en prend un coup, etc.).

J'ai donc considéré, car la situation s'est présentée à plusieurs reprises, sans vantardise de ma part parce que je connaissais par cœur le fonctionnement de la société alors que mes patrons changeaient tous les 4/5 ans et devaient tout découvrir, qu'il était préférable que je m'en fasse des "alliés", qui me verraient comme une très bonne assistante donc me traiteraient avec considération et respect, et que par conséquent j'aurais tout à y gagner plutôt qu'à y perdre. Cela dit, je n'ai jamais eu l'ambition de devenir dirigeante d'un des établissements, donc cela n'avait guère d'importance qu'il en soit ainsi.

Cela n’a pas forcément ou toujours à voir avec le genre, davantage avec un rôle, une hiérarchie. Que le conseil vienne d’un homme ou d’une femme, les supérieurs sont souvent peu prompts à l’apprécier à sa valeur juste. Ils peuvent aussi se sentir pris en défaut, pire encore avoir le sentiment d’être imposteurs, usurpateurs et ce n’est pas agréable pour eux, même si le conseil a été dispensé avec bienveillance. 

Comme vous écrivez par expérience, ou que vous l’avez vécu comme cela, comment avez-vous pu tenir aussi longtemps sans changer de boîte ? 

Je n’ai pas toujours été appréciée à ma juste valeur et il me faut avouer que je n’ai jamais été aussi épanouie depuis que je travaille pour mon propre compte et même si c’est beaucoup plus de soucis. 

Modifié par Léna-Postrof
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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
Il y a 5 heures, Léna-Postrof a dit :

Cela n’a pas forcément ou toujours à voir avec le genre, davantage avec un rôle, une hiérarchie. Que le conseil vienne d’un homme ou d’une femme, les supérieurs sont souvent peu prompts à l’apprécier à sa valeur juste. Ils peuvent aussi se sentir pris en défaut, pire encore avoir le sentiment d’être imposteurs, usurpateurs et ce n’est pas agréable pour eux, même si le conseil a été dispensé avec bienveillance. 

Comme vous écrivez par expérience, ou que vous l’avez vécu comme cela, comment avez-vous pu tenir aussi longtemps sans changer de boîte ? 

Je n’ai pas toujours été appréciée à ma juste valeur et il me faut avouer que je n’ai jamais été aussi épanouie depuis que je travaille pour mon propre compte et même si c’est beaucoup plus de soucis. 

Je suis restée dans le même établissement 40 années à 3 mois près, pour les raisons suivantes :

- changement de société en 1980, un nouveau souffle car un nouveau départ avec grands changements,

- nouveau directeur tous les 4 à 5 ans, avec changements à chaque fois dans la manière de travailler, expériences enrichissantes, personnalités différentes, la routine n'avait pas le temps de s'installer que déjà les habitudes changeaient et j'aimais ça

- très importants travaux en 1992, tout a été refait comme à neuf, même les bureaux ont changé de place, grand développement de l'établissement, donnant vraiment l'envie d'y rester

- vu par le fait de très nombreux employés entrer et d'autres sortir, pas contents de leur sort. Régulièrement certains sortants revenaient, ayant constaté que c'était nettement moins bien ailleurs, niveau droits et avantages. Ce dernier motif a suffit à me convaincre qu'aller voir ailleurs serait un caprice. J'avais vraiment beaucoup d'avantages les dernières années, dont parking (privé) et cafétéria gratuits.

Pour dire que "tenir aussi longtemps", et bien cela ne m'a pas semblé si "longtemps" au final :) 

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Invité libredeparler
Invités, Posté(e)
Invité libredeparler
Invité libredeparler Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 12 heures, Plouj a dit :

D'un autre côté, en se mettant (par empathie) à la place de l'homme concerné, lorsque celui-ci fait preuve de reconnaissance pour les bons conseils ou les suggestions données, qu'il s'approprie une fois appliqués parce que le résultat est excellent, on se rend compte que la situation pour lui est humiliante s'il ne le fait pas. Avoir un subalterne meilleur que soi peut engendrer cette réaction (humiliation parce que l'idée ne lui était pas venue), mais aussi crainte, car se faire doubler peut avoir d'autres conséquences variées (considération des autres employés diminuée, dépréciation de sa personne : son amour propre en prend un coup, etc.).

Je dis juste que ton paragraphe ci-dessus pourrait aussi bien correspondre à une situation entre deux hommes !

Je me suis fait viré par un type comme ça un jour, il avait peur de se faire manger.

Tu l'as vécue cette situation mais elle n'est pas spécifique entre homme et femme ! Tu vois ce que je veux dire ?

Oui en effet, ce sont des situations professionnelles "classiques", avec des personnes plus ou moins honnêtes, des ambitions, des luttes pour des promotions, évolutions, etc....

Et comme souvent,  le tout est "transformée" en actes sexistes avec les femmes comme éternelles victimes...

Et rester plus de 40 ans dans la même entreprise quand on se sent pas considérée, pas reconnue pour ses compétences, etc....bref une vie intenable avec des hommes...en principe elle aurait du changer d'entreprise et chercher un poste dans une société dirigée par une femme, pour évoluer dans un monde idéal, juste, sans disputes, sans coups bas, etc....

 

Moi j'appelle cela ne pas assumer ses choix....

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 16 heures, Swannie a dit :

Je suis restée dans le même établissement 40 années à 3 mois près, pour les raisons suivantes :

- changement de société en 1980, un nouveau souffle car un nouveau départ avec grands changements,

- nouveau directeur tous les 4 à 5 ans, avec changements à chaque fois dans la manière de travailler, expériences enrichissantes, personnalités différentes, la routine n'avait pas le temps de s'installer que déjà les habitudes changeaient et j'aimais ça

- très importants travaux en 1992, tout a été refait comme à neuf, même les bureaux ont changé de place, grand développement de l'établissement, donnant vraiment l'envie d'y rester

- vu par le fait de très nombreux employés entrer et d'autres sortir, pas contents de leur sort. Régulièrement certains sortants revenaient, ayant constaté que c'était nettement moins bien ailleurs, niveau droits et avantages. Ce dernier motif a suffit à me convaincre qu'aller voir ailleurs serait un caprice. J'avais vraiment beaucoup d'avantages les dernières années, dont parking (privé) et cafétéria gratuits.

Pour dire que "tenir aussi longtemps", et bien cela ne m'a pas semblé si "longtemps" au final :) 

40 ans, c'est énorme, c'est toute une vie professionnelle. Vous vous êtes résignée ou n'avez "conservé" que le meilleur, la philosophie n'est pas mauvaise et d'autant quand les moyens ou l'époque n'ont pas permis aux femmes de sortir de ce carcan, prétendre à autre chose, et puis, pas le choix surtout. Si le militantisme féminin s'est affirmé autour de mai 68, qu'auparavant nous avons lu des auteures ou des figures historiques et/ou politiques engagées, pour les femmes ; il me semble que nous assistons depuis peu à une véritable révolte féminine. 

Nous avons depuis quelques temps tendance à papillonner d'un travail à un autre, d'une boîte à une autre. Femmes, hommes, tout le monde ou presque est également interchangeable ou remplaçable (et cela ne se limite pas qu'au milieu du travail, hélas). Une professeure nous disait déjà il y a une quinzaine d'années, que nous aurions plusieurs vies professionnelles dans une vie, qu'il fallait nous y préparer, savoir être polyvalent et nous impliquer afin de faire valoir notre dimension "d'irremplaçable". Elle avait raison, en partie quand bien même cela ne suffit plus. 

En ce qui concerne les femmes et leurs droits (très en général), nous sommes absolument toutes concernées. Toutes les femmes veulent le respect. Certaines ne le souhaiteraient que pour elles (et ce sont exactement les mêmes qui se plaisent à voir les autres femmes, voilées et très couvertes notamment, comprenez que cela leur fait moins de concurrence), là où d'autres, le souhaitent pour absolument toutes. Quelques femmes se défendent de ne pas être féministes en effet, certaines sont fatiguées et résignées comme vous l'êtes (je le conçois et le comprends), et puis les autres, misogynes, auraient bien trop peur de ne plus plaire au mâle, féodal. Qui se ressemble, s'assemble. Il y a souvent cette confusion volontaire, fallacieuse qui revient ou cette réduction de la voix des femmes à une seule dimension, à un féminisme radical et alors qu'il existe peut-être autant de féminismes, que de femmes. Toutes les générations s'y confondent, tous les milieux, toutes les catégories socio-professionnelles s'y côtoient. Nous sommes toutes différentes, c'est un mouvement pluriel : comment pourrions-nous dès lors être toutes être d'accord et ne parler que d'une seule voix ? 

Il y a 8 heures, libredeparler a dit :

Oui en effet, ce sont des situations professionnelles "classiques", avec des personnes plus ou moins honnêtes, des ambitions, des luttes pour des promotions, évolutions, etc....

Et comme souvent,  le tout est "transformée" en actes sexistes avec les femmes comme éternelles victimes...

Et rester plus de 40 ans dans la même entreprise quand on se sent pas considérée, pas reconnue pour ses compétences, etc....bref une vie intenable avec des hommes...en principe elle aurait du changer d'entreprise et chercher un poste dans une société dirigée par une femme, pour évoluer dans un monde idéal, juste, sans disputes, sans coups bas, etc....

 

Moi j'appelle cela ne pas assumer ses choix....

J'aimerais vous lire un jour aussi perspicace, coulant et bienveillant... avec des hommes. 

Modifié par Léna-Postrof
Y a pas d'arrangements.
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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 9 minutes, Léna-Postrof a dit :

40 ans, c'est énorme, c'est toute une vie professionnelle. Vous vous êtes résignée ou n'avez "conservé" que le meilleur, la philosophie n'est pas mauvaise et d'autant quand les moyens ou l'époque n'ont pas permis aux femmes de sortir de ce carcan, prétendre à autre chose, et puis, pas le choix surtout. Si le militantisme féminin s'est affirmé autour de mai 68, qu'auparavant nous avons lu des auteures ou des figures historiques et/ou politiques engagées, pour les femmes ; il me semble que nous assistons depuis peu à une véritable révolte féminine. 

Nous avons depuis quelques temps tendance à papillonner d'un travail à un autre, d'une boîte à une autre. Femmes, hommes, tout le monde ou presque est également interchangeable ou remplaçable (et cela ne se limite pas qu'au milieu du travail, hélas). Une professeure nous disait déjà il y a une quinzaine d'années, que nous aurions plusieurs vies professionnelles dans une vie, qu'il fallait nous y préparer, savoir être polyvalent et nous impliquer afin de faire valoir notre dimension "d'irremplaçable". Elle avait raison, en partie quand bien même cela ne suffit plus. 

En ce qui concerne les femmes et leurs droits (très en général), nous sommes absolument toutes concernées. Toutes les femmes veulent le respect. Certaines ne le souhaiteraient que pour elles (et ce sont exactement les mêmes qui se plaisent à voir les autres femmes, voilées et très couvertes notamment, comprenez que cela leur fait moins de concurrence), là où d'autres, le souhaitent pour absolument toutes. Quelques femmes se défendent de ne pas être féministes en effet, certaines sont fatiguées et résignées comme vous l'êtes (je le conçois et le comprends), et puis les autres, misogynes, auraient bien trop peur de ne plus plaire au mâle, féodal. Qui se ressemble, s'assemble. Il y a souvent cette confusion volontaire, fallacieuse qui revient ou cette réduction de la voix des femmes à une seule dimension, à un féminisme radical et alors qu'il existe peut-être autant de féminismes, que de femmes. Toutes les générations s'y confondent, tous les milieux, toutes les catégories socio-professionnelles s'y côtoient. Nous sommes toutes différentes, c'est un mouvement pluriel : comment pourrions-nous dès lors être toutes être d'accord et ne parler que d'une seule voix ? 

 

Oui, c'est toute une vie professionnelle + 2 années auparavant dont "perforatrice" dans une entreprise publique une année (pas mieux que l'usine puisque je perforais des cartes genre permis de construire toutes la journée) d'où j'ai démissionné, puis restauration à défaut d'autre chose, puis dans une Mairie pour un remplacement. Et le coup de chance, postulé dans une Mairie qui ne m'a pas retenue mais à fait suivre mon CV là où j'ai été embauchée pour ces 40 ans.

Résignée ? non jamais, ce fut la belle aubaine pour moi d'entrer dans une société de 70 salariés à l'époque, ça me changeait des 2 années précédentes, entreprise qui évolua jusqu'à plus de 200 dans les années 1990.

La polyvalence, j'en ai fait beaucoup parce qu'ayant fait beaucoup d'extras les week-ends pour mettre du beurre dans les épinards. J'aurais pu changer, puisque certains de ces extras m'ont ouvert des portes : travailler dans une célèbre boite de nuit à l'époque, où je faisais hôtesse. C'est un autre monde que le travail de nuit dans ce genre d'endroit, il me plaisait, mais je ne me voyais pas y passer des années. J'ai eu aussi plus tard, début des années 2000, une proposition d'un directeur d'un autre établissement réputé, un hôtel, pour être son assistante. J'ai décliné, intégrer un hôtel de ce genre m'apparaissait comme m'enfermer dans un lieu pas assez vivant.

Personne ne considère quelqu'un comme irremplaçable, j'ai même entendu la réflexion suivante "les cimetières sont remplis de gens irremplaçables, il a bien fallu les remplacer pourtant".

Je ne suis pas résignée non plus concernant le féminisme, j'aime l'égalité mais pas la concurrence, je la pense donc complémentaire homme/femme, chacun excellent dans son domaine, plaire au mâle dans le milieu professionnel dans lequel j'étais n'était même pas envisageable me concernant, parce que c'était un milieu d'argent, la fin pour la plupart sinon tous, alors qu'elle n'est qu'un moyen pour ma part.

Si nous sommes toutes différentes en effet, il y a aussi l'effet dominantes/dominées chez les femmes. Alors que je suis pour l'effet allié(e)s, que ce soit avec les hommes ou les femmes, sans domination, égaux et égales.

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