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Penser la révolution

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satinvelours

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

Le mouvement des Gilets jaunes réactive l’idée de Révolution. Cet espoir ou ce mythe « la révolution » a inspiré toute une partie de la société française jusqu’à la victoire de François Mitterrand en 1981. Le virage de 1983 puis le cynisme des socialistes a tué le mythe. Il y a certes encore quelques réminiscences avec les ouvrages notamment de Besancenot et de...Macron (la révolution!!!). Rien à voir avec le mythe qui inspira les esprits depuis le 18 ème siècle jusqu’en 1983. La « violence » du mythe a tout de même resurgi et est entretenue dans des mouvements marginaux animés par l’idée anarchiste (l’insurrection qui vient ) ou l’idée terroriste (Islam). A cet égard le terrorisme islamiste a empêché l’émergence du terrorisme nihiliste. Lequel couve et apparaîtra lorsque le terrorisme islamiste aura été éradiqué. A moins que les Français se réapproprient ce mythe constitutif de leur histoire, de leur République, de leur culture, de leur être même : la Révolution. A moins qu’au lieu de se résigner à la collaboration avec une culture libérale imposée par les vainqueurs de 45 ils décident de résister.

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 639 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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il y a 45 minutes, satinvelours a dit :

Le mouvement des Gilets jaunes réactive l’idée de Révolution. Cet espoir ou ce mythe « la révolution » a inspiré toute une partie de la société française jusqu’à la victoire de François Mitterrand en 1981. Le virage de 1983 puis le cynisme des socialistes a tué le mythe. Il y a certes encore quelques réminiscences avec les ouvrages notamment de Besancenot et de...Macron (la révolution!!!). Rien à voir avec le mythe qui inspira les esprits depuis le 18 ème siècle jusqu’en 1983. La « violence » du mythe a tout de même resurgi et est entretenue dans des mouvements marginaux animés par l’idée anarchiste (l’insurrection qui vient ) ou l’idée terroriste (Islam). A cet égard le terrorisme islamiste a empêché l’émergence du terrorisme nihiliste. Lequel couve et apparaîtra lorsque le terrorisme islamiste aura été éradiqué. A moins que les Français se réapproprient ce mythe constitutif de leur histoire, de leur République, de leur culture, de leur être même : la Révolution. A moins qu’au lieu de se résigner à la collaboration avec une culture libérale imposée par les vainqueurs de 45 ils décident de résister.

"Une culture libérale imposée par le vainqueur de 45"? C'est quoi ce langage? Tu aurais préféré le nazisme? Et en 45 on était très loin de l'ultra-libéralisme actuel, on voulait appliquer le programme du Conseil de la Résistance et les théories sur l'État-providence.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 614 messages
Forumeur confit,
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il y a 47 minutes, satinvelours a dit :

Le mouvement des Gilets jaunes réactive l’idée de Révolution. Cet espoir ou ce mythe « la révolution » a inspiré toute une partie de la société française jusqu’à la victoire de François Mitterrand en 1981. Le virage de 1983 puis le cynisme des socialistes a tué le mythe.

Curieux chez vous cette façon de présenter les choses ?

Le virage et le cynisme la naïveté socialiste a tué le mythe, dites-vous ?

Le virage a été imposé par la dur réalité des lois du marché, lorsque les préteurs décident que vous avez dépensé durablement plus que vous ne gagnez, ils décident d’interrompre les prêts.

C’est applicable pour un individu et sa banque, c’est aussi applicable pour un pays, quel qu’il soit sur cette terre.

Il est vrai que la cigale Mauroy, n’avait rien à envier à la fourmi Fabius, l’un avait encore la confiance du marché, l’autre ne l’avait plus. Le grand art politique de Fabius aura été de prétendre qu’il avait maîtrisé l’inflation, alors que le phénomène est automatique lorsque l’on réduit les dépenses collectives… (contraint ou pas)

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 639 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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Ah je dois dire que tout ces jeunes cons qui parlent de révolution, ça me fait bien rigoler.:p Ça me rajeunit, parce que ça me rappelle les années d'après mai 68, où tous les gauchistes (qui venaient précisément de laisser passer leur chance de faire la révolution) n'avaient que ce mot à la bouche. Il a fallu plusieurs années pour que ça se calme, mais c'est Mitterrand qui a définitivement enterré cette fièvre révolutionnaire.

La grande différence entre cette époque et maintenant, c'est qu'au moins en ce temps-là on savait par quoi on voulait remplacer la société capitaliste : par un régime marxiste-léniniste (ou maoïste). D'ailleurs la Patrie du socialisme existait toujours, et les chars soviétiques n'étaient qu'à 48 heures de Paris. Bon d'accord, pour qu'elle apporte la lumière de la Révolution en France, il aurait d'abord fallu que l'Armée rouge écrabouille les armées allemande et américaine (sans parler de l'armée française), et à l'heure de la dissuasion nucléaire, les stratèges du Kremlin ont dû estimer que c'était un pari un peu risqué. D'ailleurs la France gaulliste leur plaisait bien comme ça.

Aujourd'hui, pourquoi faire la révolution? Plus grand monde n'ose encore parler de marxisme. Si c'est pour remplacer notre société ultra-libérale par un modèle social-démocrate, je ne suis pas sûr que la révolution soit le bon moyen - ou alors une révolution pacifique. Si c'est pour mettre l'anarchie - c'est-à-dire la violence - au pouvoir, n'en parlons même pas. Au fond les seuls qui savent ce qu'ils veulent sont les islamistes, qui remplaceraient bien notre démocratie par une république islamiste, mais on sait ce que j'en pense. La révolution pour le plaisir de faire la révolution, ça n'aboutit généralement qu'au chaos, puis au retour de l'ordre ancien sous une forme encore plus réactionnaire.

La seule révolution qui vaudrait la peine - mais ça ne peut être qu'une révolution non-violente - serait celle qui porterait au pouvoir l'écologie, les énergies renouvelables, l'agriculture biologique, l'entraide, la solidarité, l'économie de proximité - par opposition à la mondialisation - et bien entendu la révision des règles européennes. Autant dire qu'il y a du boulot...

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 435 messages
scientifique,
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Il y a 7 heures, satinvelours a dit :

... Cet espoir ou ce mythe « la révolution » a inspiré toute une partie de la société française jusqu’à la victoire de François Mitterrand en 1981. Le virage de 1983 puis le cynisme des socialistes a tué le mythe. 

Le virage de 1983 a été obligatoire quand les caisses de l'état ont été asséchées.

Delors s'est fait huer quand il avait osé dire "il faut faire une pause dans l'annonce des réformes" du genre : on va raser gratis !

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
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La révolution est imaginée comme un lieu spirituel de rencontre sociale dans lequel chacun collaborerait avec chacun pour déterminer un destin commun. C’est l’idée qu’il puisse exister un destin commun qui a aujourd’hui disparu. La collaboration de chacun avec chacun est désormais perçue comme une contrainte, pas comme un choix libre. Nous coopérons ensemble parce que nous y sommes obligés pour des raisons pratiques, économiques. Mais cette coopération ne répond pas à un désir. Le désir d’être ensemble et de construire un destin commun n’existe pas, n’existe plus. Les Gilets jaunes dans leur revendication d’un referendum d’initiative populaire tentent de reconstruire cet espoir d’une communauté de destin désirée. Eux-mêmes vivent des moments qui leur resteront inoubliables, ils communiquent entre eux, font la fête entre eux, et cette ambiance de fête est nourrie par cet espoir de construire un avenir commun, sous l’effet de leurs volontés individuelles conjugués. Ils rêvent d’un avenir construit ensemble par désir, non par nécessité.

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
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Toute révolution ne ne sait pas révolution quand elle commence, sauf peut-être les révolutions bolchevique ou maoïste car elles ont été longuement construites, sur le plan des actes, par Lénine et Mao. Sinon la révolution démarre le plus souvent par une révolte contre l’injustice. Quand il n’existe qu’une souffrance physique la révolte prend fin dans l’obtention de mesures qui apaisent cette souffrance. Quand, au-delà des problèmes matériels, règne l’injustice sociale, alors la révolte peut devenir révolution. La révolution ouvre sur la conquête espérée du pouvoir, du pouvoir de décider de son destin.
En demandant le referendum initiative citoyenne les Gilets jaunes donnent une incarnation à leur désir de décider de leur destin.
Les Gilets jaunes ont d’abord subi l’injustice couplée aux difficultés matérielles. Mais c’est l’injustice qui a d’abord motivé leur colère. L’injustice peut, au-delà de la colère, engendrer la violence. Celle ou celui qui subit l’injustice depuis trop longtemps, de manière répétée peut choisir de mourir : alors elle ou il devient dangereux. Celle ou celui qui n’a plus peur de mourir devient une bombe latente.

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

Si je tente une reconstitution des évolutions historiques de notre société je constate en remontant vraiment très loin, que les Français ont cédé aux sirènes de la société de consommation quand ils se sont aperçus que celle-ci leur permettait de se libérer des autres, de ne plus fréquenter les autres. Ainsi, avant même que la société de consommation soit, les Français n’avaient déjà plus envie d’être ensemble. La consommation n’a pas provoqué la dislocation de notre société, non le désir de dislocation préexistait. La consommation a révélé ce désir inconscient. Les Français ne s’aiment pas entre eux. Ils ne se détestent pas non plus. Mais l’autre, en ce qu’il peut mobiliser l’attention, le don de son temps, l’autre est de trop. Les Français ne veulent pas être obligés de fréquenter l’autre. Toute opportunité de consommation permet de se débarrasser de la sollicitation possible de l’autre.
L’autre est souhaité être rien. Macron : dans les gares il y a ceux qui ont réussi et il y a les autres : rien. Pour Macron les autres sont rien. Macron est Français. Il dit la parole du Français moyen et aisé.
Mais considérer que les autres sont rien rend aveugles. Ceux qui considèrent que les autres, les humbles, sont rien, finissent par prendre des décisions qui blessent violemment les riens. Alors les riens s’éveillent. Les Gilets jaunes. En s’éveillant les riens prennent conscience de leur pouvoir : début de la révolution. Les riens veulent le pouvoir, pas tout le pouvoir ! Mais ils veulent communier dans le pouvoir ( décider de leur histoire sociale). Mais là les riens vont rencontrer une résistance terrible. J’ai entendu un journaliste dire qu’un vrai Gilet jaune ne peut pas avoir des revendications portant sur le pouvoir. Pour ce journaliste les Gilets jaunes doivent continuer d’être « rien ». Ce que découvrent aussi les riens, les Gilets jaunes, c’est qu’être ensemble, s’occuper de l’autre est soudain plus excitant que de nier l’autre. Si ce mouvement se consolide alors c’est un mouvement de négation de l’autre qui dure depuis 50 ans qui serait inversé.

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
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Comme je suis une grosse commère, je m'informe auprès de tout le monde. C'est par amour des gens, en fait. Mais je ne parle pas aux cons. Sept ou huit personnes de ma connaissance.

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Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)

Avant que tu ne crées ton sujet, je pensais en faire un avec le thème de révolution permanente. Ce que je crois constater c'est cet appétit à la destruction pour une reconstruction meilleure, le tout largement relayé par un monde médiatique qui fait la part belle aux nostalgies et entretient son business. Mais qu'en est il d'une révolution que beaucoup souhaitent mais que personne ne veut faire ?

Le mouvement s'essouffle, les inquiets ont retrouvé de la voix maintenant que le roi ne risque plus son trône. Pourtant, face à des inégalités de plus en plus criantes et dont un des aspects positifs de ce mouvement réside dans le fait de leur avoir donné un écho populaire, comment ne pas penser que cela va se reproduire, quelle qu'en soit la forme ?

 

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Membre, Posté(e)
versys Membre 17 078 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 15/12/2018 à 12:39, Gouderien a dit :

La seule révolution qui vaudrait la peine - mais ça ne peut être qu'une révolution non-violente - serait celle qui porterait au pouvoir l'écologie, les énergies renouvelables, l'agriculture biologique, l'entraide, la solidarité, l'économie de proximité - par opposition à la mondialisation - et bien entendu la révision des règles européennes. Autant dire qu'il y a du boulot...

Je suis bien d'accord avec toi, mais pour cela, il faudrait que nos politicards et leurs idéologies malsaines "passent la main".

Mais ils sont cramponnés à leurs fantasmes et addictions de pouvoirs, ainsi qu'à leurs privilèges comme des morpions à des poils de cul...

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
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C’est étonnant ce mouvement des Gilets jaunes. Un autre discours surgi apparemment de nulle part. Une parole nouvelle, une façon de voir positive, une générosité touchante, une simplicité sans fard... Ils annoncent une façon d’être dont je n’ai perçu d’équivalence qu’il y a 50 ans, chez la jeunesse de 68. Bien sûr la crainte c’est que cette naissance d’un nouvel esprit ne meurt aussitôt. Mais il y aura eu au moins cette émergence, cette existence. Il est possible de penser autrement, de vivre autrement, d’espérer autrement, il est possible d’être honnête, d’être soi, il est possible de former une communauté réelle de citoyens. Les Gilets jaunes réintroduisent l’espoir. Ils sont la révolution de l’esprit. Une révolution dans la simplicité. Ils réaniment ma façon de voir qui était devenue excessivement pessimiste. Il existe des Français, venus d’où nul les attendaient, qui portent en eux le désir simple de vivre, de vivre tous ensemble. La révolution c’est leur simplicité.

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)
Le 15/12/2018 à 12:14, Enchantant a dit :

Curieux chez vous cette façon de présenter les choses ?

Le virage et le cynisme la naïveté socialiste a tué le mythe, dites-vous ?

Le virage a été imposé par la dur réalité des lois du marché, lorsque les préteurs décident que vous avez dépensé durablement plus que vous ne gagnez, ils décident d’interrompre les prêts.

 

Qu'appelez vous la loi du marché ? En tout cas,  la crise des subprimes à fait la démonstration inverse de vos affirmations.           En effet, les prêteurs s'entêtaient à proposer des crédits à des personnes non solvables.

Pas très logique votre loi du marché.

 

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Membre, 45ans Posté(e)
jimmy45 Membre 9 078 messages
Maitre des forums‚ 45ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, bibifricotin a dit :

Qu'appelez vous la loi du marché ? En tout cas,  la crise des subprimes à fait la démonstration inverse de vos affirmations.           En effet, les prêteurs s'entêtaient à proposer des crédits à des personnes non solvables.

Pas très logique votre loi du marché.

 

C'est clair visiblement l'appât du gain ( des taux d'intérêts à 20% ) immunise à la peur de prêter. ( cf les créanciers de la Grèce ). A moins que ce soit l'assurance que les états viennent à leur secours pour garantir leurs gains en cas de défaillance de l'emprunteur.

Elle est où la loi du marché dans cette configuration ? Moi j'appelle cela la loi de l'arnaque.

 

 

Modifié par jimmy45
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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

Je ne trouvais pas le mot hier pour faire le lien entre les Gilets jaunes et la jeunesse de 1968, celle née après 1945. Ce mot c’est : spontanéité ». C’était cela qui caractérisait cette jeunesse qui avait 20 ans en 1968, quelle fût étudiante ou salariée : la spontanéité.
Je retrouve cette spontanéité. Qui avait disparu depuis 50 ans. Cette fraîcheur.
Cette spontanéité réfère à l’aurore, à la naissance, à l’émergence.
Il y a là un phénomène spirituel émouvant, beau aussi. La révolution c’est la naissance.
Il est nécessaire que je garde en mémoire cette splendide émergence de la simplicité. Avant qu’elle ne meure. Mais peut-être ne va-t-elle pas mourir.
Mais, si elle vient à mourir, il est nécessaire que je garde cela en mémoire : la révolution, comme naissance, c’est possible. Un enfant qui meurt reste un enfant qui a réussi tout de même à naître. Naître, en politique, la politique en tant que maîtrise du destin collectif social, naître est possible. C’est cela que j’avais fini par oublier.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 614 messages
Forumeur confit,
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Il y a 10 heures, bibifricotin a dit :

Pas très logique votre loi du marché.

 

 

Essayez de comprendre, avant de parler d’illogisme…

La loi du marché est cette loi implicite qui régule les échanges partout dans le monde.

Lorsque vous fermez la porte à cette loi, elle s’empresse de passer par la fenêtre, sans demander l’autorisation à quiconque.

Offre et demande, sont absolument interdépendant dans l’établissement des prix de l’échange.

A demande constante, la diminution de l’offre se traduit par l’augmentation du prix.

A offre constante, la diminution de la demande se traduit par la baisse du prix.

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Enchantant a dit :

 

Essayez de comprendre, avant de parler d’illogisme…

La loi du marché est cette loi implicite qui régule les échanges partout dans le monde.

Lorsque vous fermez la porte à cette loi, elle s’empresse de passer par la fenêtre, sans demander l’autorisation à quiconque.

Offre et demande, sont absolument interdépendant dans l’établissement des prix de l’échange.

A demande constante, la diminution de l’offre se traduit par l’augmentation du prix.

A offre constante, la diminution de la demande se traduit par la baisse du prix.

 

Essayez de comprendre, votre loi nécessiterait une concurrence pure et parfaite, ce qui n'existe tout simplement pas. Au niveau des entreprises il existe les cartels, les ententes, les situations dominantes, etc...., , de même les choix des acteurs économiques ne sont pas souvent pas rationnels ( voir les choix en matière de lutte pour le climat).

La seule loi qui existe c'est celle du plus fort, je n'en connais pas d'autres.

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, satinvelours a dit :

Je ne trouvais pas le mot hier pour faire le lien entre les Gilets jaunes et la jeunesse de 1968, celle née après 1945. Ce mot c’est : spontanéité ». C’était cela qui caractérisait cette jeunesse qui avait 20 ans en 1968, quelle fût étudiante ou salariée : la spontanéité.
Je retrouve cette spontanéité. Qui avait disparu depuis 50 ans. Cette fraîcheur.
Cette spontanéité réfère à l’aurore, à la naissance, à l’émergence.
Il y a là un phénomène spirituel émouvant, beau aussi. La révolution c’est la naissance.
Il est nécessaire que je garde en mémoire cette splendide émergence de la simplicité. Avant qu’elle ne meure. Mais peut-être ne va-t-elle pas mourir.
Mais, si elle vient à mourir, il est nécessaire que je garde cela en mémoire : la révolution, comme naissance, c’est possible. Un enfant qui meurt reste un enfant qui a réussi tout de même à naître. Naître, en politique, la politique en tant que maîtrise du destin collectif social, naître est possible. C’est cela que j’avais fini par oublier.

Avec cette différence probante entre les GJ et 68 , les GJ sont des ouvriers pour la plupart  alors que c'était des étudiants ,souvent très engagés politiquement , comme je l'étais...Les GJ ont été portés par 80% des français, et concrétisent de fait tous les rejets de politiques, car tous relèvent du passé et ne sont plus et pas crédibles. Macron dans le genre est le pire, car que penser de ses mensonges quand il affirmait qu'au 1 janvier 2019 , plus de CSG pour les retraités à 1200 euros, le tout est reporté en Juillet au mieux, et les 100 euros , dorénavant un couple ayant deux smic ne sera plus concerné , mais cela n'aura lieu pas le 1/1 mais le 1/2 et ce n'est pas sur...

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 614 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
il y a une heure, bibifricotin a dit :

Essayez de comprendre, votre loi nécessiterait une concurrence pure et parfaite,

Le pur et le parfait sont une illusion observable dans tous les domaines, effectivement cela n’existe pas.

Si je vous dis qu’une loi vous incite à ne pas voler, ce n’est pas pour autant que les voleurs n’existent pas.

Une loi empirique, comme celle de la loi des marchés s’observe naturellement dans tous les échanges, avec ou sans interventions de l’état.

Votre illusion est de croire et de penser, que les affaires strictement administrées par un état seraient plus efficaces et plus justes. L’exemple du communisme en Ex-URSS a démontré exactement l’inverse de cette croyance.

Mais n’imaginez pas  immédiatement que je prône l’absence total d’un état dans l'arbitrage des affaires.

Comprenez-vous que le trop d’état est aussi nocif que le pas assez d’état ?

Je reconnais que pour un raisonnement binaire que vous n'avez peut-être pas, c’est très dur à admettre cette évidence là ! !

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

Sur un rond-point des Gilets jaunes ont choisi de brûler leur cabane plutôt que d’être délogés par la police. Une femme âgée, digne, peut-être 80 ans, exprime son désespoir. Je me sens écrasé par sa douleur. Cette vieille dame a renoué pendant un mois avec l’espérance. Mais ni elle ni personne ne parvient à concevoir ce en quoi elle espéra.
Sa douleur est là. Son désespoir je le prends en moi. Pourquoi sommes-nous incapables de concevoir un monde où l’humain pourrait vivre dans toute sa gloire ?

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