Le suicide, courage ou lâcheté?

Un énième exemple de suicide qui ne me paraît pas lâche : le suicide pour préserver les autres. Quand une personne sent qu'elle est devenue une charge trop lourde pour son entourage (du fait de ses incapacités notamment) et qu'elle se donne la mort en laissant une lettre pour expliquer son désir de préserver le bien-être des autres. Chez certains peuples du Grand Nord canadien la coutume voulait -parait-il- que les plus vieux aillent mourir sur la banquise loin du regard de leur famille parce qu'une personne qui ne peut plus chasser, plus rien faire, représente une charge pour ceux qui doivent prendre des risques pour sa survie dans un environnement aussi hostile.

Il y a 16 heures, CAL26 a dit :

S'accrocher le plus longtemps et le plus fort possible me semble absurde. Cette idée est partagée par la plupart de nos cellules et par tous les êtres vivants sauf l'homo sapiens qui peut choisir une mort en douceur. Nous sommes certainement contraints biologiquement par l'instinct de survie surtout orienté vers la survie de l'espèce. Mais par une conscience développée et une culture, la métaphysique sans religion nous apprend que cet acharnement est individuellement parlant aberrant. 

Le suicide est le propre de l'homme. C'est peut-être son unique sagesse.

Le suicide, son unique sagesse?

Vous y avez été confronté pour sortir une énormité de ce genre?

Déjà il n'y a ni courage ni lâcheté, mais un moment, LE moment du passage à l'acte!

En règle générale, parce que vu toutes les raisons qui peuvent pousser aux suicides sont tellement diverses et variées que la généralité n'est pas de mise!

il y a 10 minutes, sovenka a dit :

Un énième exemple de suicide qui ne me paraît pas lâche : le suicide pour préserver les autres. Quand une personne sent qu'elle est devenue une charge trop lourde pour son entourage (du fait de ses incapacités notamment) et qu'elle se donne la mort en laissant une lettre pour expliquer son désir de préserver le bien-être des autres. Chez certains peuples du Grand Nord canadien la coutume voulait -parait-il- que les plus vieux aillent mourir sur la banquise loin du regard de leur famille parce qu'une personne qui ne peut plus chasser, plus rien faire, représente une charge pour ceux qui doivent prendre des risques pour sa survie dans un environnement aussi hostile.

bonjour

c'est vrai , dans certains groupes d'esquimaux , les vieux étaient abandonnés avec leurs consentement pour ne pas handicaper leurs groupes et ainsi , assurer la survie à ceux qui avaient encore de longues années de vie devant eux .

bonne journée

Il y a 6 heures, Morfou a dit :

Le suicide, son unique sagesse?

Vous y avez été confronté pour sortir une énormité de ce genre?

Déjà il n'y a ni courage ni lâcheté, mais un moment, LE moment du passage à l'acte!

En règle générale, parce que vu toutes les raisons qui peuvent pousser aux suicides sont tellement diverses et variées que la généralité n'est pas de mise!

C'est vous qui estimez que c'est une énormité. Pourtant, ne vous en déplaise, je continue à l'affirmer. Et j'ai expliqué pourquoi.

Certains, dont toi @CAL26 ont parlé du fait qu'il faudrait être libre pour parler de courage. J'aurai plutôt tendance à inverser l'équation : il faut avoir du courage pour être libre. Les états de faiblesse et la souffrance ne nous rendent pas plus libres. Ils sont pourtant bien les causes du suicide.

Il y a 11 heures, Quasi-Modo a dit :

Certains, dont toi @CAL26 ont parlé du fait qu'il faudrait être libre pour parler de courage. J'aurai plutôt tendance à inverser l'équation : il faut avoir du courage pour être libre. Les états de faiblesse et la souffrance ne nous rendent pas plus libres. Ils sont pourtant bien les causes du suicide.

En disant que le suicide était peut-être l'unique sagesse de l'homme, je veux dire qu'il est le seul être vivant à anticiper les souffrances futures ce qui le conduit à braver son instinct de survie. Contrairement aux apparences je ne veux pas glorifier l'acte suicidaire mais je veux seulement souligner le fait que c'est une particularité humaine. 

Et ceci étant dit, je continue à penser qu'envisager le suicide sous l'angle courage/lâcheté n'est plus très pertinent.

C'est surtout ni en jugeant le désir suicidaire ou le passage à l'acte, ni en parlant de courage ou de lâcheté que l'on va aider des suicidaires. Les suicidaires n'ont pas besoin d'être jugés, ils n'ont pas besoin d'entendre des conneries style la vie vaut la peine d'être vécue, un jour vous serez heureux, c'est pas si grave ou le pire pensez aux autres, à votre famille (la fameuse culpabilisation). Un suicidaire, il a avant tout besoin d'être écouté, entendu et respecté dans son désir de mourir. 

Il y a 4 heures, holmberg a dit :

C'est surtout ni en jugeant le désir suicidaire ou le passage à l'acte, ni en parlant de courage ou de lâcheté que l'on va aider des suicidaires. Les suicidaires n'ont pas besoin d'être jugés, ils n'ont pas besoin d'entendre des conneries style la vie vaut la peine d'être vécue, un jour vous serez heureux, c'est pas si grave ou le pire pensez aux autres, à votre famille (la fameuse culpabilisation). Un suicidaire, il a avant tout besoin d'être écouté, entendu et respecté dans son désir de mourir. 

Il a surtout besoin de trouver des raisons de ne pas passer à l’acte!c’est quand il trouve plus de raisons de ne pas le faire que ça devient dangereux