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Etre ou ne pas etre psychologiquement malade ?


Invité hell-spawn

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D'aprés vous qu'est ce qui montre avec le plus d'évidence qu'une personne est malade psychologiquement ?

Je me disais que si on pouvait connaitre une personne dans la durée, l'incapacité au changement est un bon indicateur.

Ne pas etre capable d'apprendre a s'adapter, adopter toujours le meme comportement vis a vis des gens et de la vie, meme aprés de grands bouleversements ( maladie, évenements tragiques...), bref etre dans une boucle, un sac de noeuds inextricables.

 

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Membre, Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...", 60ans Posté(e)
BadKarma Membre 13 122 messages
60ans‚ Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...",
Posté(e)

Se questionner de la sorte de si bon matin, si cela n' est pas s' il en faut l' indice d' un foncier déséquilibre de sa psyché... :p

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Membre, 108ans Posté(e)
Cheragaz Membre 6 493 messages
Mentor‚ 108ans‚
Posté(e)

C'est quand on souffre de son comportement qu'on est malade psychologiquement.

Certains irréductibles se sentent bien dans leur immuabilité et sont bien plus heureux que d'autres qui doutent en permanence.

 

 

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il y a 6 minutes, BadKarma a dit :

Se questionner de la sorte de si bon matin, si cela n' est pas s' il en faut l' indice d' un foncier déséquilibre de sa psyché... :p

C'est que moi je pense souvent aux autres, meme tot le matin.

Et hop; une petite pensée pour Badkarma !

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Posté(e)
il y a 5 minutes, Cheragaz a dit :

C'est quand on souffre de son comportement qu'on est malade psychologiquement.

Certains irréductibles se sentent bien dans leur immuabilité et sont bien plus heureux que d'autres qui doutent en permanence.

 

 

Et comment sait-on que c'est de son comportement qu'on souffre ?

Il faut etre sain d'esprit pour connaitre l'origine de sa souffrance.

Car, j'espère que c'est évident pour la plupart, la souffrance n'est pas automatiquement le signe d'un déréglement mental.

Aprés il y a ce que l'on appelle les imbéciles heureux, qui ne changent pas parce qu'ils sont trés limités psychiquement.

 

 

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il y a 23 minutes, hell-spawn a dit :

D'aprés vous qu'est ce qui montre avec le plus d'évidence qu'une personne est malade psychologiquement ?

Je me disais que si on pouvait connaitre une personne dans la durée, l'incapacité au changement est un bon indicateur.

Ne pas etre capable d'apprendre a s'adapter, adopter toujours le meme comportement vis a vis des gens et de la vie, meme aprés de grands bouleversements ( maladie, évenements tragiques...), bref etre dans une boucle, un sac de noeuds inextricables.

 

ça veut dire quoi malade psychologiquement ? 

Soit on souffre d'un trouble ou d'une maladie psychiatrique et là il suffit de se référer aux classifications officielles.

Soit on souffre de souffrance psychologique ou de mal être

Soit on présente un fonctionnement neurocognitif spécifique

Vous évoquez l'incapacité au changement, il peut s'agir pour la personne d'une fragilité voir d'un déficit de la flexibilité cognitive, ce n'est ni un trouble, ni une maladie, simplement un mode de fonctionnement cognitif. 

Vous évoquez ensuite l'incapacité à sortir de situations traumatiques, c'est autre chose qui à souvent à voir avec le traumatisme en lui-même et la façon dont il a été traité et ce que l'on nomme en psychologie la résilience.

Bref beaucoup de questions qui sont à mon sens très éparpillées et relèvent de situations bien différentes.

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Membre, Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...", 60ans Posté(e)
BadKarma Membre 13 122 messages
60ans‚ Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...",
Posté(e)
il y a 10 minutes, hell-spawn a dit :

Et hop; une petite pensée pour Badkarma !

Charité bien ordonnée et caetera... :sleep:

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Membre, 28ans Posté(e)
Maelys13 Membre 1 185 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
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Question étrange, mais pas si bête. Toutefois, tu ne verras pas forcément qu'une personne est malade psychologiquement. Tout est dans la tête ! J'ai connu une personne qui allait très bien et après quelques années, j'ai appris qu'elle était bipolaire... Pourtant, j'étais avec elle tous les jours comme beaucoup d'autres, mais personne n'a jamais rien remarqué

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Membre, je mords, 58ans Posté(e)
chupa-chupi Membre 2 726 messages
58ans‚ je mords,
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ça se mesure au nombre de sujets ouverts pour exprimer sa souffrance affective, auquel on rajoute le facteur horaire, puis on divise par le nombre de messages.

et si l'age du capitaine est impair, c'est on est incurable.

je dirais que trainer par ici en est déjà un marqueur réactif.

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Invité CLIC
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Invité CLIC
Invité CLIC Invités 0 message
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Citation

Je me disais que si on pouvait connaitre une personne dans la durée, l'incapacité au changement est un bon indicateur.

Bonjour,

euh  ... les personnes malades psychologiquement sont en général très instables dans leur vie, que se soit sur le plan affectif, professionnel etc...l ils ne s'installent pas dans une routine tranquille, mais s'agitent plutôt dans tous les sens.

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Invité hell-spawn
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il y a une heure, holmberg a dit :

Bref beaucoup de questions qui sont à mon sens très éparpillées et relèvent de situations bien différentes.

C'est tout l'interet d'en faire un topic, il y a beaucoup a dire.

Par exemple pour la résilience, je pense qu'une petite mémoire ça aide.

En revanche, une grosse mémoire c'est plus difficile a gérer, mais on évolue par crises le plus souvent.

il y a une heure, BadKarma a dit :

Charité bien ordonnée et caetera... :sleep:

Oh mais il me parait difficile de penser aux autres sans penser a soi-meme.

Faire des aller et retour incessants, c'est bon, non ?

il y a 38 minutes, Maelys13 a dit :

Question étrange, mais pas si bête.

Oh  grand merci !!!

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Invité hell-spawn
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il y a 38 minutes, chupa-chupi a dit :

ça se mesure au nombre de sujets ouverts pour exprimer sa souffrance affective, auquel on rajoute le facteur horaire, puis on divise par le nombre de messages.

et si l'age du capitaine est impair, c'est on est incurable.

je dirais que trainer par ici en est déjà un marqueur réactif.

Bon, il y a un peu d'humour la dedans j'espère.

La souffrance affective est un signe de maladie mentale pour toi ?

Par exemple, si tu es capable d'aimer, tu perds un etre trés cher, tu en souffres, donc tu es déréglé ou déficient psychologiquement ?  Vite une petite pilule bleue !

La souffrance peut naitre aussi d'une prise de conscience, ou d'un état de conscience plus élevé.

 

 

 

 

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Invité Colybris
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il y a 11 minutes, hell-spawn a dit :

Par exemple pour la résilience, je pense qu'une petite mémoire ça aide.

En revanche, une grosse mémoire c'est plus difficile a gérer, mais on évolue par crises le plus souvent.

Je ne suis absolument pas d'accord avec ça.  La résilience ce n'est pas oublier le passé,  c'est continuer d'avancer dans la vie malgré celui-ci.

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Invité hell-spawn
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il y a 8 minutes, Colybris a dit :

Je ne suis absolument pas d'accord avec ça.  La résilience ce n'est pas oublier le passé,  c'est continuer d'avancer dans la vie malgré celui-ci.

Oui, mais j'ai seulement dit qu'avoir une petite mémoire ça aide davantage.

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à l’instant, hell-spawn a dit :

Oui, mais j'ai seulement dit qu'avoir une petite mémoire ça aide davantage.

Je vois pas vraiment le rapport, non vraiment pas. C'est ton point de vue sur la question ou le resultat d'observations par des spécialistes. 

Il peut aussi s'agir d'occulter une partie de son passé,  comme une sorte de protection. Mais c'est différent d'avoir une petite memoire. 

Quand on parle de résilience,  on parle de traumatisme.

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Invité hell-spawn
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il y a 3 minutes, Colybris a dit :

Je vois pas vraiment le rapport, non vraiment pas. C'est ton point de vue sur la question ou le resultat d'observations par des spécialistes. 

Il peut aussi s'agir d'occulter une partie de son passé,  comme une sorte de protection. Mais c'est différent d'avoir une petite memoire. 

Quand on parle de résilience,  on parle de traumatisme.

Un traumatisme c'est déja quelque chose sur lequel tu es focalisé, dont tu n'arrives pas a te détacher.

Avoir une bonne mémoire ça aide pas.

 

Apres, comme tu le dis, il y a la faculté d'occulter, d'enfouir, c'est différent.

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Invité
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il y a 36 minutes, hell-spawn a dit :

C'est tout l'interet d'en faire un topic, il y a beaucoup a dire.

Par exemple pour la résilience, je pense qu'une petite mémoire ça aide.

En revanche, une grosse mémoire c'est plus difficile a gérer, mais on évolue par crises le plus souvent.

 

La  théorie de la résilience :

"À l’origine la résilience s’applique à la physique : c’est la résistance d’un matériau aux chocs. Par extension, et au sens figuré, c’est une force morale; qualité de quelqu'un qui ne se décourage pas, ne se laisse pas abattre. Ce concept est en travail dans la communauté scientifique depuis quelques décennies. Il s’est développé en France et dans les pays francophones surtout depuis les années 1990, grâce notamment à Boris Cyrulnik, Michel Manciaux, Stanislas Tomkiewicz. Les principales influences ont été les travaux de John Bowlby et la théorie de l’attachement (années 1960-70), les travaux sur le stress et le coping et le champ de la psychologie de la santé.

La résilience consiste donc à continuer à se développer après un traumatisme, mais différemment. Selon le neuropsychiatre, la poursuite de l’évolution ne sera néanmoins pas dans l’exact prolongement d’avant l’atteinte traumatique.

 la résilience n’efface rien, elle permet de supporter et de continuer. C’est pour empêcher les  ruminations de leur cerveau que ces personnes blessées  prennent de la distance par rapport à la situation aversive. Pour cela, certains tiercéisent, c’est-à-dire éloignent l’émotion via un support externe d’expression (tiercéiser signifiant introduire un troisième élément dans une relation pour faire le lien entre les deux autres). On retrouve même des enfants privés d’amour qui entendent des voix, se créent des amis imaginaires, surinvestissent la relation avec un animal, tant le besoin d’altérité est grand. En se libérant de leur secret, ils transforment leur blessure en œuvre d’art. Ce qu’ils veulent avant tout c’est devenir l’auteur de leur destin. Ce sont des décideurs parce qu'ils n'ont rien décidé de leur enfance.

Cependant la capacité de résilience de chacun est moitié innée, moitié acquise. Les déterminants et les facteurs de résilience peuvent être de trois types : individuels, familiaux et sociaux. Parmi les facteurs individuels, on trouvera la génétique, l’autonomie, la faculté d’adaptation, la charge en sérotonine, la sublimation via le théâtre, l’écriture ou les causes humanitaires. Les facteurs familiaux concerneront une qualité de la communication au sein de la famille, un environnement sécurisant, une idéologie, voire un placement dans une famille d'accueil pour les petits orphelins. Et enfin on retrouvera parmi les facteurs sociaux la participation à des groupes de parole (y compris si l'on ne parle pas), l’organisation d’une communauté sociale, la religion, l’investissement dans le sport. La gestion du stress post-traumatique doit se penser de façon systémique et non de façon individuelle.

Pour conclure, le principe de résilience n’est pas un effacement du traumatisme mais une attitude de protection, une façon de mettre ses effets dévastateurs à distance pour continuer à vivre. La présence d’un réseau extérieur soutenant est indispensable et les soignants ont un rôle prépondérant dans cette reconstruction."

B.Cyrulnik

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à l’instant, hell-spawn a dit :

Un traumatisme c'est déja quelque chose sur lequel tu es focalisé, dont tu n'arrives pas a te détacher.

Avoir une bonne mémoire ça aide pas.

Si tu n'arrives pas à t'en détacher, je ne pense pas que ce soit lié à la mémoire spécifiquement. C'est plutôt comme un fonctionnement en boucle dans ce que tu décris. 

Guérir d'un traumatisme,  c'est la résilience. On peut y repenser, mais ce n'est plus souffrant ou alors parfois dans certaines situations particulières. 

 

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il y a 11 minutes, Colybris a dit :

Je vois pas vraiment le rapport, non vraiment pas. C'est ton point de vue sur la question ou le resultat d'observations par des spécialistes. 

Il peut aussi s'agir d'occulter une partie de son passé,  comme une sorte de protection. Mais c'est différent d'avoir une petite memoire. 

Quand on parle de résilience,  on parle de traumatisme.

Je suis d'accord avec vous, si la personne "oublie" un traumatisme, dans ce cas, on parlerait de refoulement, de déni, d'amnésie traumatique, ce ne serait pas lié à une capacité mnésique faible (sachant qu'en plus il existe différentes mémoires).

il y a 7 minutes, hell-spawn a dit :

Un traumatisme c'est déja quelque chose sur lequel tu es focalisé, dont tu n'arrives pas a te détacher.

Avoir une bonne mémoire ça aide pas.

 

Apres, comme tu le dis, il y a la faculté d'occulter, d'enfouir, c'est différent.

Non , un traumatisme est un évènement violent, brutal non prévisible qui vient faire effraction dans la réalité de la personne. La personne ne se focalise pas dessus, elle est envahie par la violence du traumatisme. Ce n'est pas un choix, d'ailleurs les stress post traumatisme sont un véritable enfer pour la personne qui en souffre.

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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Posté(e)
il y a 6 minutes, Colybris a dit :

Si tu n'arrives pas à t'en détacher, je ne pense pas que ce soit lié à la mémoire spécifiquement. C'est plutôt comme un fonctionnement en boucle dans ce que tu décris. 

Guérir d'un traumatisme,  c'est la résilience. On peut y repenser, mais ce n'est plus souffrant ou alors parfois dans certaines situations particulières. 

 

Ok avec tout ça, je dis seulement que la mémoire joue aussi un role.

On dit que tout s'efface progressivement avec le temps, mais la vitesse d'effacement est sans doute liée, en partie du moins, a la mémoire

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