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Un restaurant parisien recrute des migrants

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Invité Vilaine

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 24 minutes, LouiseAragon a dit :

Swannie, votre histoire professionnelle est exemplaire.

Nous analysons bien sur ce topic la question de l'emploi et des 5/6 millions de chômeurs, nous analysons ici les conditions de travail et de salaire qui font que le secteur du HCR peine à recruter et est victime d'un turnover important, nous analysions la question de ces  patrons du HCR qui emploient des migrants qui seraient, disent-ils, une main d'oeuvre adéquate à leur besoin !

Vous avez, dites-vous, été victime de surcharge et surpression au travail, ce qui vous a conduit au burn-out ou presque. Pour résoudre vos problèmes de santé, vous avez donc pris un congé sabbatique de 11 mois. Vous avez un temps, envisagé de démissionner pour échapper à la trop grande pression que vous subissiez au travail. 

Puis, vous avez préféré négocier à votre retour, un emploi à temps partiel (28H) , vous avez accepté l'amputation de 20% de votre salaire, et vous avez continué à travailler, si j'ai bien compris ce que vous dites,  "28 h semaine obligeant, mais qui dépassait ou était égal à certains temps plein."  Donc vous travailliez toujours autant, vous aviez la même productivité ...

Et vous concluez qu'un bon travailleur "bosseur" est apprécié des patrons ! Mais personne ne peut douter de l'amour que devait porter votre patron à une "bosseuse" comme vous ! 

:rolle: 

 

Disons que dans le monde du travail, comme dans tout d'ailleurs, il y a ceux qui partent en vainqueurs et ceux qui partent en vaincus, en y croyant pas, à une éventuelle réussite. 

Ce qui m'est arrivé, être promue cadre, je ne l'avais pas souhaité, on m'y a mis d'office. J'ai tenté, pour ne pas faire la grincheuse. Personne n'a su que la vraie raison de mon congé sabbatique, c'était dû à la surcharge de travail, j'ai déclaré vouloir tenter une expérience qui, si elle fonctionnait, ferait que j'envisagerai de travailler à mon compte, j'ai donc dit à mon boss de l'époque qu'il y avait de très fortes probabilités que je ne revienne pas à l'issue. Je n'avais pas de problèmes de santé, sinon la tête toujours au boulot, mon note-book constamment à la main, notant sans arrêt des choses pour le lendemain ou la semaine à venir, je trouvais ça malsain au possible de ne jamais décrocher, et me suis dit que je ne devais pas être loin de ce qu'on appelle le burn-out, "au bord" comme j'ai écrit. 

J'avais tenté de réduire ma charge de travail avant, je me souviens d'avoir demandé à mon boss pourquoi c'était moi qui faisait tel travail, alors que c'était du domaine comptable. Réponse : "mais on sait qu'avec vous, ce sera fait et bien, et dans les temps, sans jamais avoir à vous le rappeler. Vous êtes une personne très consciencieuse, sur laquelle on peut se reposer et décrocher".

D'où ma décision, comprenant que ça ne changerait jamais. La conscience professionnelle, travailler pour un patron comme on travaillerait pour soi-même, est la plus grande des qualités dans le domaine.

Et bien sûr que non, je ne travaillais pas toujours autant ni avec la même productivité, j'avais fait moi-même mon descriptif de poste, supprimant tout ce qui était surcharge, gardant pile-poil ce qui correspondait à 28 h semaine. En 10 ans, je n'ai fait que 3/4 d'heures supp, récupérés dans la semaine, pour tout dire :) 

Modifié par Swannie
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Animateur, Le gras c'est la vie, 35ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 20 427 messages
35ans‚ Le gras c'est la vie,
Posté(e)
il y a 9 minutes, Swannie a dit :

C'est clair qu'un grincheux avec la tête adéquate a peu de chances de s'en sortir professionnellement, sinon même pas du tout.

Sans exagérer, j'ai eu un patron (le directeur changeait tous les 4 à 5 ans), qui me désignait comme étant "son rayon de soleil", c'est dire combien notre état d'esprit et notre manière d'être ont leur importance dans tout travail, et pourtant à l'époque, j'étais encore au SMIG, c'est d'ailleurs lui qui a commencé à m'augmenter sans que je ne lui demande rien.

Si les migrants savent ça, ils ont un bel avenir devant eux dans la restauration :) Ils seront appréciés, et leurs patrons feront tout pour les garder.

Petit ajout pour préciser que je n'ai jamais fait du lèche-bottes non plus. C'était une attitude sincère, non calculée, et ça aussi, les patrons le voient très bien.

Bonjour Swannie,

Ton parcours est honorable et tu as bien réussi ta vie, tu as aussi eu la chance d'être née et d'avoir été dans la vie active à la bonne époque qui se situe pendant les 30 glorieuses (tu parles que tu gagnais le SMIG et non le SMIC), cette époque était nettement meilleure car vous avez eu la possibilité d'être dans une période pendant laquelle il était possible de quitter un emploi et d'en retrouver un autre du jour au lendemain. À cette époque, toutes les évolutions de carrières étaient possible, le chômage était aussi une légende. Pour ceux qui sont dans la vie active actuellement, il ont nettement plus de mal à trouver à l'heure actuelle, il n'est pas rare qu'en cherchant actuellement, je vois 100 candidatures envoyés pour un même poste et entendre parler qu'il y a eu des dizaines d'entretiens qui ont lieu avant et après le mien. Les chiffres parlent d'eux même, on parle de 500 000 offres (pour les chiffres optimistes) pour plus de 6 millions de sans emplois, la concurrence est trop importante et ça ne s'améliore pas. Pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi, on leur met une pression monstre et rare sont ceux qui n'ont pas entendu de leur supérieur "si t'es pas content, t'as cas partir, il y a des milliers d'autres personnes qui aimeraient être à ta place". Les évolutions se font de plus en plus difficilement, j'ai même des oncles et tantes qui m'ont dit que leurs employeurs titularisaient (comme les fonctionnaires dans le public) alors qu'aujourd'hui c'est la croix et la banière pour décrocher ne serait-ce qu'un CDD.

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
il y a 4 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Bonjour Swannie,

Ton parcours est honorable et tu as bien réussi ta vie, tu as aussi eu la chance d'être née et d'avoir été dans la vie active à la bonne époque qui se situe pendant les 30 glorieuses (tu parles que tu gagnais le SMIG et non le SMIC), cette époque était nettement meilleure car vous avez eu la possibilité d'être dans une période pendant laquelle il était possible de quitter un emploi et d'en retrouver un autre du jour au lendemain. À cette époque, toutes les évolutions de carrières étaient possible, le chômage était aussi une légende. Pour ceux qui sont dans la vie active actuellement, il ont nettement plus de mal à trouver à l'heure actuelle, il n'est pas rare qu'en cherchant actuellement, je vois 100 candidatures envoyés pour un même poste et entendre parler qu'il y a eu des dizaines d'entretiens qui ont lieu avant et après le mien. Les chiffres parlent d'eux même, on parle de 500 000 offres (pour les chiffres optimistes) pour plus de 6 millions de sans emplois, la concurrence est trop importante et ça ne s'améliore pas. Pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi, on leur met une pression monstre et rare sont ceux qui n'ont pas entendu de leur supérieur "si t'es pas content, t'as cas partir, il y a des milliers d'autres personnes qui aimeraient être à ta place". Les évolutions se font de plus en plus difficilement, j'ai même des oncles et tantes qui m'ont dit que leurs employeurs titularisaient (comme les fonctionnaires dans le public) alors qu'aujourd'hui c'est la croix et la banière pour décrocher ne serait-ce qu'un CDD.

Mais alors pourquoi il y a autant de places vacantes dans la restauration, au point de devoir recruter des migrants? Comment expliques-tu cela?

Modifié par Vilaine
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Animateur, Le gras c'est la vie, 35ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 20 427 messages
35ans‚ Le gras c'est la vie,
Posté(e)
à l’instant, Vilaine a dit :

Mais alors pourquoi il y a autant de places vacantes dans la restauration, au point de devoir recruter des migrants? Comment expliques-tu cela?

Les méthodes de recrutement qui ne vont pas.

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 17 050 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a une heure, Swannie a dit :

Les patrons sont avant tout à la recherche de salariés consciencieux et compétents dans leur boulot.

Quant on l'est, ils n'ont pas de réticence à nous augmenter, dès lors que la demande est raisonnable, pour qu'on reste.

En 2005, j'ai pris une année sabbatique car j'étais au bord du burn-out. Sans l'avoir demandé, j'avais été promue cadre avec les charges incombantes aux cadres. 10 ans comme ça et j'en pouvais plus, je ne voulais même plus prendre de congés car au retour, c'était ingérable. Quand l'année s'est terminée (11 mois plus précisément), j'avais envisagé de démissionner. Je vous passe les détails des entretiens qui ont eu lieu, mais je me suis retrouvée avec un temps partiel de 28 h à ma demande, et j'ai choisi moi-même les tâches que je ferai en établissant un descriptif de mon poste qui a été approuvé sans aucune restriction y compris les horaires et les week-ends de 3 jours consécutifs. J'ai demandé aussi à retrouver le statut d'agent de maîtrise, ce qui n'a pas diminué mon salaire pour autant.

Ce qui fait que je me retrouvais avec un salaire amputé de 20 %, 28 h semaine obligeant, mais qui dépassait ou était égal à certains temps plein.

Un vrai bosseur s'en sortira toujours bien, y a pas de patrons assez fous pour les laisser partir.

on ne parle pas de la même chose.

Une société de plein emploi est une société où les employés sont mieux traités que dans une société où le chômage dépasse les 10%

De mon expérience....

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Les méthodes de recrutement qui ne vont pas.

Tu penses que si elles étaient plus adaptées, il y aurait plus de posts pourvus? 

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Bonjour Swannie,

Ton parcours est honorable et tu as bien réussi ta vie, tu as aussi eu la chance d'être née et d'avoir été dans la vie active à la bonne époque qui se situe pendant les 30 glorieuses (tu parles que tu gagnais le SMIG et non le SMIC), cette époque était nettement meilleure car vous avez eu la possibilité d'être dans une période pendant laquelle il était possible de quitter un emploi et d'en retrouver un autre du jour au lendemain. À cette époque, toutes les évolutions de carrières étaient possible, le chômage était aussi une légende. Pour ceux qui sont dans la vie active actuellement, il ont nettement plus de mal à trouver à l'heure actuelle, il n'est pas rare qu'en cherchant actuellement, je vois 100 candidatures envoyés pour un même poste et entendre parler qu'il y a eu des dizaines d'entretiens qui ont lieu avant et après le mien. Les chiffres parlent d'eux même, on parle de 500 000 offres (pour les chiffres optimistes) pour plus de 6 millions de sans emplois, la concurrence est trop importante et ça ne s'améliore pas. Pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi, on leur met une pression monstre et rare sont ceux qui n'ont pas entendu de leur supérieur "si t'es pas content, t'as cas partir, il y a des milliers d'autres personnes qui aimeraient être à ta place". Les évolutions se font de plus en plus difficilement, j'ai même des oncles et tantes qui m'ont dit que leurs employeurs titularisaient (comme les fonctionnaires dans le public) alors qu'aujourd'hui c'est la croix et la banière pour décrocher ne serait-ce qu'un CDD.

ah bien désolée, j'ai fait une erreur, c'était donc le SMIC puisque j'ai commencé à ce poste en 1980. Bizarre, j'avais dans la tête que c'était le SMIG, sans doute parce qu'on devait encore en parler :) 

Sinon, pour des exemples plus récents que le mien, j'ai mes 2 enfants qui ont hérité de ma conscience professionnelle et s'en sortent bien maintenant, ils sont reconnus dans leur milieu, mais ils ont en effet galéré pour décrocher leur bon job, ça ne s'est pas fait un 1 ou 2 années, ni même 3. J'avoue avoir eu des craintes pour eux, surtout pour mon fils qui acceptait des boulots où il en bavait pour ne pas rester au chômage. Puis il a fini par faire un remplacement où il a été remarqué. Son Chef lui avait dit que si quelque chose à l'année se libérait, il penserait à lui, et c'est arrivé.

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Animateur, Le gras c'est la vie, 35ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 20 427 messages
35ans‚ Le gras c'est la vie,
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il y a 3 minutes, Vilaine a dit :

Tu penses que si elles étaient plus adaptées, il y aurait plus de posts pourvus? 

Il y en aurait nettement plus. Ne serait-ce que retirer le CV qui est la plupart du temps bidon.

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 7 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Les méthodes de recrutement qui ne vont pas.

c'est vrai. J'ai souvent dit à mon RH que si j'avais dû passer les tests qu'ils font passer maintenant, je n'aurais eu aucune chance d'être recrutée.

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
il y a 4 minutes, Swannie a dit :

ah bien désolée, j'ai fait une erreur, c'était donc le SMIC puisque j'ai commencé à ce poste en 1980. Bizarre, j'avais dans la tête que c'était le SMIG, sans doute parce qu'on devait encore en parler :) 

Sinon, pour des exemples plus récents que le mien, j'ai mes 2 enfants qui ont hérité de ma conscience professionnelle et s'en sortent bien maintenant, ils sont reconnus dans leur milieu, mais ils ont en effet galéré pour décrocher leur bon job, ça ne s'est pas fait un 1 ou 2 années, ni même 3. J'avoue avoir eu des craintes pour eux, surtout pour mon fils qui acceptait des boulots où il en bavait pour ne pas rester au chômage. Puis il a fini par faire un remplacement où il a été remarqué. Son Chef lui avait dit que si quelque chose à l'année se libérait, il penserait à lui, et c'est arrivé.

Je crois qu'il est très difficile de parler de méritocratie aujourd'hui, car cela implique une remise en question. 

Il est donc plus facile d'accuser les autres: le système, les méthodes de recrutement, la conjoncture.

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LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 3 minutes, Swannie a dit :

Disons que dans le monde du travail, comme dans tout d'ailleurs, il y a ceux qui partent en vainqueurs et ceux qui partent en vaincus, en y croyant pas, à une éventuelle réussite. 

Ce qui m'est arrivé, être promue cadre, je ne l'avais pas souhaité, on m'y a mis d'office. J'ai tenté, pour ne pas faire la grincheuse. Personne n'a su que la vraie raison de mon congé sabbatique, c'était dû à la surcharge de travail, j'ai déclaré vouloir tenter une expérience qui, si elle fonctionnait, ferait que j'envisagerai de travailler à mon compte, j'ai donc dit à mon boss de l'époque qu'il y avait de très fortes probabilités que je ne revienne pas à l'issue. Je n'avais pas de problèmes de santé, sinon la tête toujours au boulot, mon note-book constamment à la main, notant sans arrêt des choses pour le lendemain ou la semaine à venir, je trouvais ça malsain au possible de ne jamais décrocher, et me suis dit que je ne devais pas être loin de ce qu'on appelle le burn-out, "au bord" comme j'ai écrit. 

J'avais tenté de réduire ma charge de travail avant, je me souviens d'avoir demandé à mon boss pourquoi c'était moi qui faisait tel travail, alors que c'était du domaine comptable. Réponse : "mais on sait qu'avec vous, ce sera fait et bien, et dans les temps, sans jamais avoir à vous le rappeler. Vous êtes une personne très consciencieuse, sur laquelle on peut se reposer et décrocher".

D'où ma décision, comprenant que ça ne changerait jamais. La conscience professionnelle, travailler pour un patron comme on travaillerait pour soi-même, est la plus grande des qualités dans le domaine.

Swannie, vous êtes satisfaite voire assez fière de votre vie professionnelle . Tant mieux ! 

Vous reconnaissez toutefois avoir été surchargée, et même au bord du burn-out ! Savez-vous qu'en France la surcharge professionnelle augmente, le nombre de burn-out augmente, le nombre de suicides au travail augmente ... vous savez cela, hein, je n'invente rien, n'est-ce pas ? 

Vous dites "  La conscience professionnelle, travailler pour un patron comme on travaillerait pour soi-même, est la plus grande des qualités dans le domaine. " 

Bien entendu que le salarié doit avoir respect et conscience professionnelle pour son travail ! Mais l'employeur est-il respectueux de ses salariés lorsqu'il les surcharge, les sur-presse et les rend malade ( burn-out, suicides) ? 

Comment ne pas comprendre que pendant que certains "travaillent trop et se rendent malades" d'autres sont rendus malades par l'exclusion, car le chômage, c'est une exclusion qui rend malade et qui pousse aussi au suicide. 

Il y a comme un problème, non ? 

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
il y a 1 minute, LouiseAragon a dit :

Swannie, vous êtes satisfaite voire assez fière de votre vie professionnelle . Tant mieux ! 

Vous reconnaissez toutefois avoir été surchargée, et même au bord du burn-out ! Savez-vous qu'en France la surcharge professionnelle augmente, le nombre de burn-out augmente, le nombre de suicides au travail augmente ... vous savez cela, hein, je n'invente rien, n'est-ce pas ? 

Vous dites "  La conscience professionnelle, travailler pour un patron comme on travaillerait pour soi-même, est la plus grande des qualités dans le domaine. " 

Bien entendu que le salarié doit avoir respect et conscience professionnelle pour son travail ! Mais l'employeur est-il respectueux de ses salariés lorsqu'il les surcharge, les sur-presse et les rend malade ( burn-out, suicides) ? 

Comment ne pas comprendre que pendant que certains "travaillent trop et se rendent malades" d'autres sont rendus malades par l'exclusion, car le chômage, c'est une exclusion qui rend malade et qui pousse aussi au suicide. 

Il y a comme un problème, non ? 

Certains n’en sont même pas à ce stade....puisqu’ils refusent de travailler. Un migrant ne se pose pas la question, il veut survivre donc bosse. 

Le burn out français fait doucement rire les chinois et les japonais, ainsi que tous ceux qui cherchent à bosser en France. 

 

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Membre, Greuh, 43ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
43ans‚ Greuh,
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il y a 34 minutes, Swannie a dit :

Bien sûr que ça arrive, j'ai vu ça aussi, mais ça reste une minorité dans le monde du travail et non pas une généralité. Encore heureux, car des incompétents, aucun patron n'en a besoin. Certains patrons peuvent chercher une maîtresse à mettre dans leur lit, mais pour l'entreprise, si elle n'a aucune compétence, ça durera le temps que durent les cerises.

C'est pour ça qu'on tend a la simplification des postes, de façon a ce que le premier pégu venu puisse le faire et ce pour un salaire de misère

il y a 1 minute, Vilaine a dit :

Certains n’en sont même pas à ce stade....puisqu’ils refusent de travailler. Un migrant ne se pose pas la question, il veut survivre donc bosse. 

Le burn out français fait doucement rire les chinois et les japonais, ainsi que tous ceux qui cherchent à bosser en France. 

 

C'est sur que la surcharge de travail c'est pas un concept qui t'es familier, au fait, t'es au courant qu'on travaille plus en France que dans bien des pays ? En même temps tu sais pas ce que travailler veut dire

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
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il y a 1 minute, The_Dalek a dit :

C'est pour ça qu'on tend a la simplification des postes, de façon a ce que le premier pégu venu puisse le faire et ce pour un salaire de misère

Oui mais mieux vaut un salaire de misère que rien du tout. C’est le raisonnement des migrants.

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 16 minutes, LouiseAragon a dit :

Swannie, vous êtes satisfaite voire assez fière de votre vie professionnelle . Tant mieux ! 

Vous reconnaissez toutefois avoir été surchargée, et même au bord du burn-out ! Savez-vous qu'en France la surcharge professionnelle augmente, le nombre de burn-out augmente, le nombre de suicides au travail augmente ... vous savez cela, hein, je n'invente rien, n'est-ce pas ? 

Vous dites "  La conscience professionnelle, travailler pour un patron comme on travaillerait pour soi-même, est la plus grande des qualités dans le domaine. " 

Bien entendu que le salarié doit avoir respect et conscience professionnelle pour son travail ! Mais l'employeur est-il respectueux de ses salariés lorsqu'il les surcharge, les sur-presse et les rend malade ( burn-out, suicides) ? 

Comment ne pas comprendre que pendant que certains "travaillent trop et se rendent malades" d'autres sont rendus malades par l'exclusion, car le chômage, c'est une exclusion qui rend malade et qui pousse aussi au suicide. 

Il y a comme un problème, non ? 

J'ai surtout témoigné ici pour redonner un peu le moral à ceux qui n'en ont plus en la matière.

C'est vrai que j'en suis satisfaite, d'autant plus que je suis issue d'un milieu ouvrier, et mes parents étaient très fiers de mon job. Je me souviens lorsque je cherchais un logement et des difficultés pour en trouver un, de mon père me prenant le téléphone des mains pour parler à mon futur bailleur, et lui dire fièrement où je travaillais et depuis combien de temps, je ne me rendais même pas compte que cela pouvait l'influencer, et je l'ai eu le logement.

Je sais que la surcharge professionnelle augmente, puisque je l'ai subie aussi même avec un 28 h semaine, mais j'ai dit non, une fois même j'ai dit à celui qui voulait me rajouter un travail : "vous voyez la porte là ? je préfère la prendre que de vous dire oui". Il n'a pas insisté, je n'en ai plus jamais entendu parler.

J'ai eu affaire à pas mal de patrons différents, puisque comme je l'ai dit, le DG changeait tous les 4 à 5 ans. Jamais je n'ai eu à me plaindre d'un seul. Je ne nie pas que cela existe, des employeurs non respectueux, mais on peut discuter le bout de gras plutôt que de se braquer contre eux, la pire des choses à faire.

Ajout : avant de lui montrer la porte, j'ai expliqué pourquoi je refusais ce travail, mais il a insisté malgré tout, cherchant  à m'embobiner. C'était parce que j'aurais dépendu d'une personne pour me transmettre certaines informations, que je connaissais bien, et je savais que ce serait galère de les obtenir de sa part (rappels incessants, date à respecter, une jean-foutiste, et rien que pour ça, ce fut un non définitif). En bref, pour un travail d'une heure, j'en aurais passé le double rien qu'en rappels.

Modifié par Swannie
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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 9 minutes, Vilaine a dit :

Oui mais mieux vaut un salaire de misère que rien du tout. C’est le raisonnement des migrants.

ça a été le mien aussi, avant de trouver mon bon job et j'ai débuté au SMIC, j'y suis restée 4 ans ou pas loin. J'ai pris 3 boulots durs avec un salaire de misère, le minimum, avant.

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Swannie a dit :

ça a été le mien aussi, avant de trouver mon bon job et j'ai débuté au SMIC, j'y suis restée 4 ans ou pas loin. J'ai pris 3 boulots durs avec un salaire de misère, le minimum, avant.

Comme quoi...On peut galérer  sans pour autant devenir aigri et agressif. Merci pour ce témoignage.

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 1 minute, Vilaine a dit :

 

Comme quoi...On peut galère sans pour autant devenir aigri et agressif. Merci pour ce témoignage.

Bien sûr, comme je l'ai souligné, notre état d'esprit, notre manière d'être, sincère et respectueuse, sont de grands atouts dans la vie. Des galères, j'en ai connu, surtout au début, les 10 premières années on va dire, ce n'est pas pour autant que je me suis aigrie ou fait dans l'agressivité, toute mauvaise expérience doit servir de tremplin pour mieux rebondir.

Et se faire respecter, c'est important aussi. J'ai eu un patron qui m'a dit "ah, elle nous fait sa rebelle là" en riant. Ben oui, je tenais ma place et c'était très apprécié, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Il savait que l'explication qui suivrait tiendrait la route, et qu'elle serait faite dans le calme.

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 17 050 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Moi j'ai galéré, moins aujourd'hui, et je suis aigri ET jaloux. 

Ce n'est pas la jalousie qui est un péché mortel, c'est la société qui devrait limiter la possibilité de l'être, en limitant les revenus à un certain maximum. 

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 5 minutes, zebusoif a dit :

Moi j'ai galéré, moins aujourd'hui, et je suis aigri ET jaloux. 

Ce n'est pas la jalousie qui est un péché mortel, c'est la société qui devrait limiter la possibilité de l'être, en limitant les revenus à un certain maximum. 

maximum ? pourquoi ?  (outre la jalousie, ce n'est pas une raison valable).

Perso je suis contente, quand quelqu'un gagne très bien sa vie et que son salaire est mérité, of course.

Modifié par Swannie
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