Le libre arbitre

Etre damné, c'est perdre la possibilité de choix entre le bien et le mal.

"Si Dieu existe alors tout est possible" B Pascal

Au vue de l'expérience de vie sur cette terre, le bien est rare, il périclite vite.

Quel bonheur d'avoir le choix entre le bien et le mal.

Rien ne se produit par hasard, tout est contingent. Le libre-arbitre est une invention qui permet à la religion de culpabiliser les gens.

il y a 59 minutes, Talon 1 a dit :

Rien ne se produit par hasard, tout est contingent. Le libre-arbitre est une invention qui permet à la religion de culpabiliser les gens.

Si le libre arbitre n'existait pas, il y aurait des camps de concentration avec en entrée la phrase "le travail c'est la liberté"

Le libre arbitre existe mais à l'échelle microscopique. La plupart de nos décisions sont programmé soit par les autres, soit par notre propre corps. En outre il n'est pas question de bien ou de mal mais de survie, à l'instar des autres animaux. Ce qui va néanmoins nous séparer des animaux c'est une conscience du bien et du mal. Lorsque le lion va dévorer les lionceaux d'une lionne c'est pour la remettre en chaleur et faire perdurer ses propres gènes, pas ceux d'un autre lion. Si nous devons faire la même chose nous devrons nous accorder avec notre conscience et nous juger, notre cerveau modifiera notre manière de penser pour que celle ci aille dans le sens qui l'arrange. C'est ainsi, pour reprendre l'exemple ultra extrême des camps de la mort, que des personnes se portent volontaires pour exécuter des enfants en ayant l'impression de leur rendre service: puisqu'un collègue à tué leurs mamans, il est donc très chrétien d'éviter que ces petits souffrent sous cet hiver polonais.

il y a 7 minutes, Crabe_fantome a dit :

Le libre arbitre existe mais à l'échelle microscopique. La plupart de nos décisions sont programmé soit par les autres, soit par notre propre corps. En outre il n'est pas question de bien ou de mal mais de survie, à l'instar des autres animaux. Ce qui va néanmoins nous séparer des animaux c'est une conscience du bien et du mal. Lorsque le lion va dévorer les lionceaux d'une lionne c'est pour la remettre en chaleur et faire perdurer ses propres gènes, pas ceux d'un autre lion. Si nous devons faire la même chose nous devrons nous accorder avec notre conscience et nous juger, notre cerveau modifiera notre manière de penser pour que celle ci aille dans le sens qui l'arrange. C'est ainsi, pour reprendre l'exemple ultra extrême des camps de la mort, que des personnes se portent volontaires pour exécuter des enfants en ayant l'impression de leur rendre service: puisqu'un collègue à tué leurs mamans, il est donc très chrétien d'éviter que ces petits souffrent sous cet hiver polonais.

C'est une façon très chrétienne de s'exprimer.

Seulement voilà, nous sommes seul au monde avec notre conscience du bien et du mal.

Et si certains se prennent pour des lions comme on en voit libre dans la savane, j'aurais toujours le choix de changer de trottoirs à leurs approches.

il y a 9 minutes, brooder a dit :

C'est une façon très chrétienne de s'exprimer.

Seulement voilà, nous sommes seul au monde avec notre conscience du bien et du mal.

Et si certains se prennent pour des lions comme on en voit libre dans la savane, j'aurais toujours le choix de changer de trottoirs à leurs approches.

Ton choix de changer de trottoir est conditionné par un réflexe de survie ou de protection. Sans ce conditionnement tu serais aussi inconscient qu'un vache sur l'autoroute. 

il y a 8 minutes, brooder a dit :

(...) avec notre conscience du bien et du mal.

Et si certains se prennent pour des lions (...) j'aurais toujours le choix de changer de trottoirs à leurs approches.

Chaque être a le choix de suivre la voie qu'il souhaite et est entièrement responsable de ce choix. Nombreux sont ceux agissant en fonction de ce que leur dicte leur conscience.

il y a 6 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ton choix de changer de trottoir est conditionné par un réflexe de survie ou de protection. Sans ce conditionnement tu serais aussi inconscient qu'un vache sur l'autoroute. 

C'est vrai que si j'avais une autre priorité que celle de manger, j'irais surement avec le cortège de singes sur le sentier de la guerre.

il y a 1 minute, brooder a dit :

C'est vrai que si j'avais une autre priorité que celle de manger, j'irais surement avec le cortège de singes sur le sentier de la guerre.

Une survie individuelle bien sur, mais la survie aussi de nos gènes. Les guerres naissent de la peur de manquer: si demain on découvre une source d'énergie intarissable, propre, renouvelable, facile et accessible à tous, et permettant 8 récoltes abondantes et régulières par an, les guerres disparaissent. 

il y a 3 minutes, Crabe_fantome a dit :

Une survie individuelle bien sur, mais la survie aussi de nos gènes. Les guerres naissent de la peur de manquer: si demain on découvre une source d'énergie intarissable, propre, renouvelable, facile et accessible à tous, et permettant 8 récoltes abondantes et régulières par an, les guerres disparaissent. 

La source d'énergie intarissable, propre etc... c'est la reproduction animale donc nous mêmes.

il y a 2 minutes, brooder a dit :

La source d'énergie intarissable, propre etc... c'est la reproduction animale donc nous mêmes.

De deux choses l'une: soit du utilise la source d'énergie, soit tu es la source d'énergie. Manger ou être mangé. 

il y a 1 minute, Crabe_fantome a dit :

De deux choses l'une: soit du utilise la source d'énergie, soit tu es la source d'énergie. Manger ou être mangé. 

 

 

 

 

C'est pour éviter ce genre de dilemme (manger ou être manger) que nous avons la foi donc que nous devons nous sentir libre entre une loi "naturelle" et une loi "divine".

Car nous savons que la création tout autant magnifique soit t-elle est imparfaite et que ce n'est pas du ressort "humain" de faire mieux que le Créateur.

Il y a 1 heure, brooder a dit :

Si le libre arbitre n'existait pas, il y aurait des camps de concentration avec en entrée la phrase "le travail c'est la liberté"

Arbeit macht frei. Je ne saisis pas la déduction.

il y a 52 minutes, brooder a dit :

Seulement voilà, nous sommes seul au monde avec notre conscience du bien et du mal.

Ca s'appelle "la morale". Nous naissons sans la connaître. Elle est apprise, donc sans exprimer aucun libre-arbitre.

il y a 1 minute, Talon 1 a dit :

Arbeit macht frei. Je ne saisis pas la déduction.

Si tout le monde avait accepté la loi du plus fort nous serions a discuter entre économistes marxistes ou capitalistes du meilleur modèle d'extermination de masse.

il y a 6 minutes, brooder a dit :

C'est pour éviter ce genre de dilemme (manger ou être manger) que nous avons la foi donc que nous devons nous sentir libre entre une loi "naturelle" et une loi "divine".

Car nous savons que la création tout autant magnifique soit t-elle est imparfaite et que ce n'est pas du ressort "humain" de faire mieux que le Créateur.

Le libre arbitre est la seule chose qui permet un jugement divin. A partir du moment où toutes mes actions seraient conditionnées (ce qui est une hypothèse) alors je ne peux pas être jugé.

Mais allons plus loin: si au fond de moi je souhaite avant tout sauver mon âme, et que j'oriente mon comportement dans le courant de ma croyance, comment serais je jugé? En somme est ce que la promesse d'une récompense n'est pas là aussi pour biaiser mon comportement et me conditionner? Est ce que je serais un meilleur croyant si mon dieu me dit "j'existe mais quoi que tu fasses tu vas disparaitre et je ne veux pas de toi dans mon paradis"? Est ce que le croyant aujourd'hui n'est pas comme un enfant qui est sage uniquement parce qu'on lui a promis une glace? Et dans ce cas, où est le libre arbitre?

il y a 45 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ton choix de changer de trottoir est conditionné par un réflexe de survie ou de protection. Sans ce conditionnement tu serais aussi inconscient qu'un vache sur l'autoroute. 

L'instinct de conservation est important, mais un bébé ignore le danger qui n'est pas dans les gènes. Il joue aussi bien avec un serpent, qu'un rat ou une araignée. Tous animaux dont la crainte nous est transmise par les parents, mais sûrement innée.

il y a 1 minute, Talon 1 a dit :

L'instinct de conservation est important, mais un bébé ignore le danger qui n'est pas dans les gènes. Il joue aussi bien avec un serpent, qu'un rat ou une araignée. Tous animaux dont la crainte nous est transmise par les parents, mais sûrement innée.

Sûrement PAS innée.

il y a 1 minute, Crabe_fantome a dit :

Le libre arbitre est la seule chose qui permet un jugement divin. A partir du moment où toutes mes actions seraient conditionnées (ce qui est une hypothèse) alors je ne peux pas être jugé.

 

Mais allons plus loin: si au fond de moi je souhaite avant tout sauver mon âme, et que j'oriente mon comportement dans le courant de ma croyance, comment serais je jugé? En somme est ce que la promesse d'une récompense n'est pas là aussi pour biaiser mon comportement et me conditionner? Est ce que je serais un meilleur croyant si mon dieu me dit "j'existe mais quoi que tu fasses tu vas disparaitre et je ne veux pas de toi dans mon paradis"? Est ce que le croyant aujourd'hui n'est pas comme un enfant qui est sage uniquement parce qu'on lui a promis une glace? Et dans ce cas, où est le libre arbitre?

L'intérêt n'est pas dans une illusion ou un mirage mais dans une libération du moment de vie qui justement dépasse la peur de la mort.

il y a 1 minute, Talon 1 a dit :

L'instinct de conservation est important, mais un bébé ignore le danger qui n'est pas dans les gènes. Il joue aussi bien avec un serpent, qu'un rat ou une araignée. Tous animaux dont la crainte nous est transmise par les parents, mais sûrement innée.

Le bébé, sans conscience du bien et du mal, n'a pas non plus conscience du monde. Il lui faudra expérimenter le manque pour faire naitre ses premières craintes, et donc ses premières défenses. 

il y a 1 minute, brooder a dit :

L'intérêt n'est pas dans une illusion ou un mirage mais dans une libération du moment de vie qui justement dépasse la peur de la mort.

Ce n'est pas ce que je dis. Je m'interroge sur la pertinence de la foi si celle ci est basé sur un réflexe égoïste de survie, celle de l'âme en l'occurrence. Est ce que tu aurais toujours la foi si tu avais la certitude que tu disparaitrais à ta mort physique? 

il y a 4 minutes, Crabe_fantome a dit :

Le bébé, sans conscience du bien et du mal, n'a pas non plus conscience du monde. Il lui faudra expérimenter le manque pour faire naitre ses premières craintes, et donc ses premières défenses. 

Ce n'est pas ce que je dis. Je m'interroge sur la pertinence de la foi si celle ci est basé sur un réflexe égoïste de survie, celle de l'âme en l'occurrence. Est ce que tu aurais toujours la foi si tu avais la certitude que tu disparaitrais à ta mort physique? 

J'ai cette impression de disparition à ma mort et c'est la source de mon bonheur de vivre avec les armes de la foi et non pas celle de mes griffes.

il y a 5 minutes, brooder a dit :

J'ai cette impression de disparition à ma mort et c'est la source de mon bonheur de vivre avec les armes de la foi et non pas celle de mes griffes.

Une foi qui aurait besoin d'armes est une foi qui manque de confiance en elle.