Aller au contenu

Le racisme anti-blancs

Noter ce sujet


Invité Vilaine

Messages recommandés

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

C'est vrai que la mentalité victimaire a déjà fait de sacrés dégâts dans nos contrées : si vous ne vous roulez pas par terre en réclamant réparation à corps et à cri vous n'existez pas politiquement. Tout le monde se sent victime d'un système qui le dépasse et attend que les autres/la société/le monde change. Il serait temps de faire sien le fameux adage : "Sois le changement que tu veux voir à l'oeuvre dans le monde."...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Le racisme peut prendre différentes formes et sans doute que celle du racisme anti blanc l'est.

Elle n'est pas direct mais par la bande!

https://www.huffingtonpost.fr/jeanfrancois-kahn/sur-l-emergence-d-une-gauche-neo-reactionnaire-et-neoraciste_a_23296523/

Sur l’émergence d’une gauche néo-réactionnaire et néoraciste

Une certaine gauche en arriverait-elle à préconiser une forme d'apartheid inversée.

http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F3c33f081d6d7848669b35b3994251cde%2F205918423%2F000_Par7212945.jpg
AFP
Sur l’émergence d’une gauche néo-réactionnaire et néoraciste
 

On a constaté, depuis une vingtaine d'années, un glissement d'une mouvance, originellement sociale-démocrate, vers des positions sociales-libérales qui, en vérité, étaient plus libérales que sociales.

Ainsi en fut-il, en France, de tous ces socialistes qui ont rejoint le mouvement "En Marche" d'Emmanuel Macron.

Mais on peut aujourd'hui se poser cette question: ne découvre-t-on pas, avec effarement, que, depuis quelques années, au sein de la gauche et surtout de l'extrême gauche, a émergé une sensibilité qu'on serait en droit de qualifier de néo-réactionnaire, néo-maccarthyste et de néo-cléricale, pour ne pas dire de néo-raciste?

C'est tout à fait évident s'agissant du soi-disant parti dit des "Indigènes de la République" avec lequel une partie non négligeable de l'extrême gauche a tissé des liens étroits (y compris au moins une députée de la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon) et dont la principale inspiratrice écrivait dans un ouvrage qu'elle plaçait sa race et sa religion au-dessus de toute forme d'universalité humaniste, démocratique ou républicaine.

Or, sans aller jusqu'à cette radicalité assumée (du Jean-Marie Le Pen à l'envers) c'est bien, en effet, à une systématique remise en cause, à la fois des principes de la laïcité et des principes d'universalité, c'est-à-dire des principaux acquis de la philosophie des Lumières et du progressisme républicain, que l'on assiste, aujourd'hui, dans certains milieux intellectuels qui prétendent se situer à la gauche de la gauche.

 

Ainsi ce syndicat "Sud" de la Seine-Saint-Denis qui organise, soutenu par toute une palanquée de sociologues dont l'incontournable Eric Fassin, des stages non mixtes (par exemple de femmes à l'exclusion des hommes, mais aussi de noirs à l'exclusion des blancs), arguant du fait que toute acceptation de la diversité sexuelle, ethnique (ou religieuse) de tels rassemblements étoufferait la possibilité d'exprimer son ressenti d'opprimé ou de discriminé.

On peut légitiment s'interroger : en quoi la dénonciation du racisme en s'enfermant entre soi, de façon mono-ethnique, sans la moindre esquisse d'ouverture à l'autre, serait-elle plus efficace que le même combat mené de manière ouverte, de façon à entraîner l'adhésion d'une diversité d'"inclus" dans la lutte contre l'exclusion, d'une majorité de "différents" dans la lutte pour le respect de toutes les différences?

Une certaine gauche en arriverait-elle à préconiser une forme d'apartheid inversé? Interrogeons-nous: si, dans une ville, dans un espace, où les Français dits "de souche" sont désormais minoritaires (il y en a), l'extrême droite organisait des réunions non mixtes, interdites aux noirs ou aux arabes, pour permettre aux blancs, aux "petits blancs" comme on dit, de rester enfin entre eux, pour mieux exprimer leur "ressenti" eux aussi "d'opprimés", comment réagirait la gauche ou l'extrême gauche? Elle approuverait? Elle relativiserait?

On a vu, dans le passé, sur quoi débouchait la tendance à une racialisation des différences: sous Staline, en Russie, à l'extermination des Koulaks, issus de la moyenne paysannerie, qu'on avait préalablement "racialisés".

Pour tenter de détourner les pauvres de toutes revendications sociales, on a également racialisé les riches en les identifiant aux juifs. Or, c'est très exactement ce qu'a fait Gérard Filoche, issu de la gauche socialiste, en acceptant presque inconsciemment, car il n'est pas antisémite, l'assimilation "Macron = riches = juifs". Ou d'autres à l'extrême gauche: "la bourgeoisie est une race!" ; tandis que certains larguent la notion unificatrice de laïcité républicaine pour lui substituer ce clivage purement clérical: toute critique des dérives islamistes serait assimilable à du racisme antimusulman (islamophobie). Autrement dit la religion comme race!

Et le sexe aussi: le hashtag "balance ton porc" visant, au fond, à ethniciser les notions de masculin et de féminin, l'autre, homme ou femme, comme race, comme race différente. Comme race antagoniste.

Ainsi, en arrive-t-on à un inconcevable cul-par-dessus-tête: hier, certains, à la gauche de la gauche, nous expliquaient que l'humanité était unique et que le racisme commençait avec la reconnaissance de la moindre différence en son sein (alors que l'antiracisme consiste, au contraire, à valoriser, au sein d'une unicité ontologique, la richesse des différences).

Or, les mêmes, aujourd'hui, en viennent à récuser tout concept d'humanité unifiée, d'universalité de la nature humaine, pour nous décrire un monde où la guerre du "tous contre tous" implique l'absolue dominance de l'antagonisme fondamental entre sexes, entre races ou ethnies, entre religions, entre cultures, entre positions sociales, entre générations.

L'autre systématiquement racialisé: jusqu'ici, la pensée réactionnaire c'était ça.

 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 564 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Mite_Railleuse a dit :

J'ai une putain d'envie de le lever le mien de bouclier, quand pour seul et unique "argument", on doit se farcir encore et encore les "gauchistes bisounours machin chose" et autre "bien-pensance blablabla" ! Et même traitement pour les éructeurs de "fachos truc bidule" à chaque coin de phrase. :bad:

Sans déconner, votre cerveau est-il incapable de régurgiter autre chose que la même bouillie prémâchée à l'aune de vos préjugés ??

Regurgiter de la bouillie prémâchée c'est un symptôme anti-digestif, même pour les vieux (de 150 ans).

Trêve de mort de rire, se contenter de lever son bouclier est aussi insuffisant que de mal penser par l'intestin.  Des arguments nous sont demandés; pas des indignations psychomotrices.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 910 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 4 minutes, CAL26 a dit :

Regurgiter de la bouillie prémâchée c'est un symptôme anti-digestif, même pour les vieux (de 150 ans).

Trêve de mort de rire, se contenter de lever son bouclier est aussi insuffisant que de mal penser par l'intestin.  Des arguments nous sont demandés; pas des indignations psychomotrices.

Je suis toute "ouie" !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 71ans Posté(e)
Cochise 90 Membre 2 879 messages
Forumeur expérimenté‚ 71ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, The_Dalek a dit :

Très marrant ce terme, désignant un "ennemi" qui en fait n'existe pas car le terme lui même n'a aucun sens

Voir page 3 de ce topic l'article : une certaine gauche en arriverait-elle à préconiser une forme d'apartheid inversé ? Et là le terme a prend tout son sens.

  P S :J'ajouterai qu'elle est plus prompte à défendre l'Islam au détriment d'Israël.

Modifié par Cochise 90
  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Voyageur, 69ans Posté(e)
Plouj Membre 106 490 messages
69ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Cochise 90 a dit :

Voir page 3 de ce topic l'article : une certaine gauche en arriverait-elle à préconiser une forme d'apartheid inversé ? Et là le terme a tout son sens.

A part Ted, personne n'est raciste ! ;)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 71ans Posté(e)
Cochise 90 Membre 2 879 messages
Forumeur expérimenté‚ 71ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Plouj a dit :

A part Ted, personne n'est raciste ! ;)

Elle est bonne !

Modifié par Cochise 90
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 564 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Je suis toute "ouie" !

Je demandais les tiens, adressés à ceux que tu trouves caricaturaux.

Sur ce sujet, la caricature est justement le coeur. Et la question et de savoir comment et pourquoi. Eh oui c'est un sujet qui se vit en direct.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 713 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Vilaine a dit :

Parlons du racisme anti-blanc. 

Minoritaire? Majoritaire? Fantasmé? Réel?

 

minoritaire, réel.

Citation

Avez-vous déjà été confrontés ou témoins d'un racisme anti-blancs? Peut-on le mettre en perspective avec le racisme anti-noirs? anti-arabes?

jamais. Pourquoi pas?

Citation

Est-ce vrai de dire qu'il est plus fréquent de voir des insultes anti-blancs que des insultes anti-noirs? 

Je ne crois pas.

 

 

Modifié par chanou 34
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Greuh, 43ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
43ans‚ Greuh,
Posté(e)

Ce qui est pénible c'est de vouloir inventer des choses pour les classer hiérarchiquement, il n'y a pas de racisme anti blancs, anti noirs, anti arabes, anti asiatiques, il y a du RACISME ! Un point c'est tout

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 910 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 2 minutes, CAL26 a dit :

Je demandais les tiens, adressés à ceux que tu trouves caricaturaux.

Sur ce sujet, la caricature est justement le coeur. Et la question et de savoir comment et pourquoi. Eh oui c'est un sujet qui se vit en direct.

Que répondre à cette opposition quasi systématique qui ne repose que sur un présupposé assujetti à une couleur politique ? C'est gonflant et ça ferme tout. Mais je comprends ce que tu veux dire en parlant de caricature...

Je pense effectivement que s'extraire d'un schéma mental conditionné depuis tout petit, c'est difficile et jamais tout à fait acquis. C'est une décision à prendre, je crois. On décide de sortir d'un paradigme, d'une zone de confort. Pour se confronter aux autres, mais surtout à soi. Et c'est flippant de se dire qu'on en est peut-être pas capable. D'où les réactions outrancières et caricaturales...

Je ne sais pas si je suis très claire...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Vilaine a dit :

Et puis il faut arrêter de mettre des étiquettes partout

c'est toi qui en met partout ...déjà des  noirs il y en a de différentes sortes du plus clair au plus foncé comme les blancs qui peuvent être blanc porcelaine au blanc gris foncé ....le teint d'un noir clair peut très bien être proche de celui d'un blanc foncé ....

cette vision manichéenne de la société partagée entre blancs et noirs ,électeurs du FN  et les autres ,n'est pas réaliste ... je ne suis pas raciste ,je n'émarge pas au FN  ,mais je préfère les blondes aux brunes ,les femmes aux hommes ,les minces aux grosses ,et je ne m'offusquerait pas qu'un noir puisse préférer une mama bien en chair à un porte manteau blond ....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Mite_Railleuse a dit :

A l'instar d'autres joyeusetés du genre, le racisme étant universel, nier qu'il en existe un, anti blanc, serait grotesque.

Le blanc n’est pas une couleur. Il ne fait pas partie de l’arc en ciel. C’est du racisme anti-blanc. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 910 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 6 minutes, Vilaine a dit :

Le blanc n’est pas une couleur. Il ne fait pas partie de l’arc en ciel. C’est du racisme anti-blanc. 

Oui, et c'est bien pour ça que j'ai mis "anti blanc", entre 2 virgules, pour éviter de répéter racisme. Je te le concède, c'est subtil... :dev:

Ou alors c'est parce que j'ai oublié le tiret entre anti et blanc. C'est subtil aussi :D

 

 

Modifié par Mite_Railleuse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
shyiro Membre 15 609 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Maurice Clampin a dit :

:pap:   Voila une affirmation totalement fausse ...

- On peut parfaitement mépriser sans avoir de haine pour les gens que l' on méprise .... On peut mépriser des gens sales , lâches , stupides , et j' en passe , sans avoir aucun autre sentiment à leur égard que ce seul mépris .

- Et l' inverse est tout aussi vrai . On peut tout à fait haïr des gens dont on peut reconnaître leur valeur (maléfique parfois) , leur intelligence , leur courage ... etc .... Sans les mépriser .

Le mépris n' a rien à voir avec la haine , mais il peut y être associé parfois . 

- C'est possible en theorie. Mais dans la pratique je pense qu'on peut tres difficilement mepriser sans hair.

- Le cas inverse est cependant plus faisable.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 564 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 55 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Que répondre à cette opposition quasi systématique qui ne repose que sur un présupposé assujetti à une couleur politique ? C'est gonflant et ça ferme tout. Mais je comprends ce que tu veux dire en parlant de caricature...

Je pense effectivement que s'extraire d'un schéma mental conditionné depuis tout petit, c'est difficile et jamais tout à fait acquis. C'est une décision à prendre, je crois. On décide de sortir d'un paradigme, d'une zone de confort. Pour se confronter aux autres, mais surtout à soi. Et c'est flippant de se dire qu'on en est peut-être pas capable. D'où les réactions outrancières et caricaturales...

Je ne sais pas si je suis très claire...

Surtout cela demande un effort qui ne se fournit que quand on a une motivation réelle. Les injonctions morales sont inefficaces et il faut un levier suffisamment puissant pour susciter l'effort. 

Personnellement j'ai constaté le ridicule des préjugés racistes que je trimbalais malgré moi  en m'intéressant de très prés à l'histoire de l'humanité, la paléontologie et l'anthropologie. La perspective que donne une histoire se déroulant sur  des millions d'années pour aboutir à homo sapiens et sa culture minimise les différences inter ethniques qui ne sont que relatives et qui ne sont jamais supérieures à la variabilité interindividuelle à l'intérieur d'une ethnie.

Ainsi, la classification par races au sein d'homo sapiens est rejetée par la communauté scientifique. Une classification par groupes ethniques ne comporte pas de démarcations génétiques suffisantes ou cohérentes pour rattacher ces groupes ethnique à des races. 

Ainsi, chez homo sapiens, la variabilité interindividuelle au sein d'un groupe ethnique reste toujours supérieure aux différences inter ethniques. Mais même s'il existait des démarcations suffisantes pour parler de races, la complexité, la flexibilité du psychisme humain sont telles qu'elles ne nous exempteraient pas de jugements très nuancés. 

Finalement pour ne plus caricaturer la pensée d'autrui, la perspective est la même : relativiser et apprendre à nuancer. Cela demande également un effort, mais qui nous enrichit personnellement. Alors soyons égoïstes.  

il y a 52 minutes, Vilaine a dit :

 

Modifié par CAL26
  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 564 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, CAL26 a dit :

Surtout cela demande un effort qui ne se fournit que quand on a une motivation réelle. Les injonctions morales sont inefficaces et il faut un levier suffisamment puissant pour susciter l'effort. 

Personnellement j'ai constaté le ridicule des préjugés racistes que je trimbalais malgré moi  en m'intéressant de très prés à l'histoire de l'humanité, la paléontologie et l'anthropologie. La perspective que donne une histoire se déroulant sur  des millions d'années pour aboutir à homo sapiens et sa culture minimise les différences inter ethniques qui ne sont que relatives et qui ne sont jamais supérieures à la variabilité interindividuelle à l'intérieur d'une ethnie.

Ainsi, la classification par races au sein d'homo sapiens est rejetée par la communauté scientifique. Une classification par groupes ethniques ne comporte pas de démarcations génétiques suffisantes ou cohérentes pour rattacher ces groupes ethnique à des races. 

Ainsi, chez homo sapiens, la variabilité interindividuelle au sein d'un groupe ethnique reste toujours supérieure aux différences inter ethniques. Mais même s'il existait des démarcations suffisantes pour parler de races, la complexité, la flexibilité du psychisme humain sont telles qu'elles ne nous exempteraient pas de jugements très nuancés. 

Finalement pour ne plus caricaturer la pensée d'autrui, la perspective est la même : relativiser et apprendre à nuancer. Cela demande également un effort, mais qui nous enrichit personnellement. Alors soyons égoïstes.  

Pas fait exprès, j'ai fait un blanc à la fin de mon message. Si, si!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, PASCOU a dit :

Le racisme peut prendre différentes formes et sans doute que celle du racisme anti blanc l'est.

Elle n'est pas direct mais par la bande!

https://www.huffingtonpost.fr/jeanfrancois-kahn/sur-l-emergence-d-une-gauche-neo-reactionnaire-et-neoraciste_a_23296523/

Sur l’émergence d’une gauche néo-réactionnaire et néoraciste

Une certaine gauche en arriverait-elle à préconiser une forme d'apartheid inversée.

http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F3c33f081d6d7848669b35b3994251cde%2F205918423%2F000_Par7212945.jpg
AFP
Sur l’émergence d’une gauche néo-réactionnaire et néoraciste
 

On a constaté, depuis une vingtaine d'années, un glissement d'une mouvance, originellement sociale-démocrate, vers des positions sociales-libérales qui, en vérité, étaient plus libérales que sociales.

Ainsi en fut-il, en France, de tous ces socialistes qui ont rejoint le mouvement "En Marche" d'Emmanuel Macron.

Mais on peut aujourd'hui se poser cette question: ne découvre-t-on pas, avec effarement, que, depuis quelques années, au sein de la gauche et surtout de l'extrême gauche, a émergé une sensibilité qu'on serait en droit de qualifier de néo-réactionnaire, néo-maccarthyste et de néo-cléricale, pour ne pas dire de néo-raciste?

C'est tout à fait évident s'agissant du soi-disant parti dit des "Indigènes de la République" avec lequel une partie non négligeable de l'extrême gauche a tissé des liens étroits (y compris au moins une députée de la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon) et dont la principale inspiratrice écrivait dans un ouvrage qu'elle plaçait sa race et sa religion au-dessus de toute forme d'universalité humaniste, démocratique ou républicaine.

Or, sans aller jusqu'à cette radicalité assumée (du Jean-Marie Le Pen à l'envers) c'est bien, en effet, à une systématique remise en cause, à la fois des principes de la laïcité et des principes d'universalité, c'est-à-dire des principaux acquis de la philosophie des Lumières et du progressisme républicain, que l'on assiste, aujourd'hui, dans certains milieux intellectuels qui prétendent se situer à la gauche de la gauche.

 

Ainsi ce syndicat "Sud" de la Seine-Saint-Denis qui organise, soutenu par toute une palanquée de sociologues dont l'incontournable Eric Fassin, des stages non mixtes (par exemple de femmes à l'exclusion des hommes, mais aussi de noirs à l'exclusion des blancs), arguant du fait que toute acceptation de la diversité sexuelle, ethnique (ou religieuse) de tels rassemblements étoufferait la possibilité d'exprimer son ressenti d'opprimé ou de discriminé.

On peut légitiment s'interroger : en quoi la dénonciation du racisme en s'enfermant entre soi, de façon mono-ethnique, sans la moindre esquisse d'ouverture à l'autre, serait-elle plus efficace que le même combat mené de manière ouverte, de façon à entraîner l'adhésion d'une diversité d'"inclus" dans la lutte contre l'exclusion, d'une majorité de "différents" dans la lutte pour le respect de toutes les différences?

Une certaine gauche en arriverait-elle à préconiser une forme d'apartheid inversé? Interrogeons-nous: si, dans une ville, dans un espace, où les Français dits "de souche" sont désormais minoritaires (il y en a), l'extrême droite organisait des réunions non mixtes, interdites aux noirs ou aux arabes, pour permettre aux blancs, aux "petits blancs" comme on dit, de rester enfin entre eux, pour mieux exprimer leur "ressenti" eux aussi "d'opprimés", comment réagirait la gauche ou l'extrême gauche? Elle approuverait? Elle relativiserait?

On a vu, dans le passé, sur quoi débouchait la tendance à une racialisation des différences: sous Staline, en Russie, à l'extermination des Koulaks, issus de la moyenne paysannerie, qu'on avait préalablement "racialisés".

Pour tenter de détourner les pauvres de toutes revendications sociales, on a également racialisé les riches en les identifiant aux juifs. Or, c'est très exactement ce qu'a fait Gérard Filoche, issu de la gauche socialiste, en acceptant presque inconsciemment, car il n'est pas antisémite, l'assimilation "Macron = riches = juifs". Ou d'autres à l'extrême gauche: "la bourgeoisie est une race!" ; tandis que certains larguent la notion unificatrice de laïcité républicaine pour lui substituer ce clivage purement clérical: toute critique des dérives islamistes serait assimilable à du racisme antimusulman (islamophobie). Autrement dit la religion comme race!

Et le sexe aussi: le hashtag "balance ton porc" visant, au fond, à ethniciser les notions de masculin et de féminin, l'autre, homme ou femme, comme race, comme race différente. Comme race antagoniste.

Ainsi, en arrive-t-on à un inconcevable cul-par-dessus-tête: hier, certains, à la gauche de la gauche, nous expliquaient que l'humanité était unique et que le racisme commençait avec la reconnaissance de la moindre différence en son sein (alors que l'antiracisme consiste, au contraire, à valoriser, au sein d'une unicité ontologique, la richesse des différences).

Or, les mêmes, aujourd'hui, en viennent à récuser tout concept d'humanité unifiée, d'universalité de la nature humaine, pour nous décrire un monde où la guerre du "tous contre tous" implique l'absolue dominance de l'antagonisme fondamental entre sexes, entre races ou ethnies, entre religions, entre cultures, entre positions sociales, entre générations.

L'autre systématiquement racialisé: jusqu'ici, la pensée réactionnaire c'était ça.

 

Ou quand l'antiracisme devient du racisme?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×