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La dette abyssale d’Autolib’ menace la Mairie de Paris


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L’industriel Vincent Bolloré réclame 40 millions d’euros par an jusqu’en 2023 à Paris et aux communes concernées par le service d’autopartage, pour éponger le déficit.

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C’est un potentiel désastre financier dont Anne Hidalgo se serait bien passée. Et dont elle cherche à sortir, en vain, depuis des mois. Alors qu’elle est confrontée au fiasco de l’installation des nouveaux Vélib’, la maire de Paris a, sur son bureau, un autre dossier plus confidentiel mais non moins empoisonné : le déficit d’Autolib’. La flotte de voitures grises électriques en libre-service qui sillonnent Paris depuis 2011, ainsi que 97 communes d’Ile-de-France, seraient, aux dires de son propriétaire, le groupe Bolloré, source d’un trou financier considérable. L’industriel breton refuse de combler le gouffre seul, mais, jusqu’ici, les négociations avec Mme Hidalgo et son cabinet ont tourné court.

Vendredi 25 mai, une lettre signée de la direction du groupe industriel a mis, de nouveau, les services juridiques et financiers de la Ville de Paris sur les dents : le groupe Bolloré réclame aux 98 communes une somme de quelque 40 millions d’euros par an jusqu’au terme de la délégation de service public, en 2023. Le même jour, la missive du groupe Bolloré est parvenue au syndicat mixte Autolib’ Vélib’ Métropole (SAVM), chargé du suivi de la délégation de service public confiée à Bolloré. Il devait réunir son comité syndical, qui compte une centaine d’élus, jeudi 31 mai. Certains commencent à s’agacer de ne pas avoir accès aux coulisses des tractations entre la Mairie de Paris et Bolloré. La présidente du syndicat, Catherine Baratti-Elbaz, maire (PS) du 12e arrondissement, risque de devoir se contenter de les rassurer faute de décision à ce stade.

Lire (en édition abonnés) :   Vélib’, retour sur le fiasco qui fragilise Anne Hidalgo

Pourtant, le SAVM dispose, depuis plusieurs mois, de chiffres catastrophistes. Selon les informations du Monde, le plan d’affaires le plus récent établi par Bolloré, qui date de 2017, établit que le déficit cumulé en 2023 atteindrait 293,6 millions d’euros.

Contrat redoutable pour les collectivités

Or, le contrat négocié en 2011 entre Bertrand Delanoë et Vincent Bolloré se révèle redoutable pour les collectivités. Il impose à l’industriel de ne prendre en charge les pertes que jusqu’à 60 millions d’euros. Au-delà, les communes sont tenues de lui régler le reste de l’ardoise.

Menace d’une facture virtuelle de 240 millions d’euros à honorer d’ici cinq ans

M. Bolloré fait donc planer une épée de Damoclès financière au-dessus du budget des communes : la menace d’une facture virtuelle de quelque 240 millions à honorer d’ici cinq ans. Chaque commune est tenue de contribuer au prorata du nombre de stations Autolib’ sur son territoire. Du coup, Paris, qui en compte la moitié, serait le plus gros contributeur. Issy-les-Moulineaux, Nanterre, Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, très équipées en bornes Autolib’, pourraient aussi devoir verser un plus gros écot que d’autres.

Comment expliquer que le système, vanté comme un coup de maître politique de Bertrand Delanoë, ait mené à un tel gouffre ? A la fin de 2011, quand les Bluecar de Bolloré débarquent, elles sont réputées ne pas coûter d’argent public, hormis 60 000 euros de subventions pour l’installation de chaque station. M. Bolloré dit « banco ». L’industriel voit dans ce marché l’occasion de montrer la fiabilité des batteries électriques fabriquées dans ses usines. Dans l’euphorie des débuts de cette première mondiale, il table sur un bénéfice de 54 millions d’euros au terme de sa délégation, en 2023.

Lire :   L’Autolib’, cinq ans après

De fait, Autolib’ a tous les atours d’une réussite technologique et d’un succès commercial. Le nombre d’abonnés augmente régulièrement : ils étaient 153 542 en avril 2018, contre 139 262 un an avant. Mais le service s’est rapidement transformé en échec économique. Sa rentabilité est fonction du nombre de locations et de leur durée. Or elles n’ont jamais atteint le niveau suffisant pour couvrir les charges. Pis, leur nombre décroît depuis quelques années. En 2016, il y avait 15 745 locations en moyenne chaque jour, contre 13 251 en 2017. Soit une baisse de 16 %.

Mauvaise rotation des voitures

Le système pâtit de la mauvaise rotation des voitures entre Paris et les communes voisines. Utilisées par les banlieusards pour rentrer chez eux le soir ou pour circuler en petite couronne, elles sont à certaines heures trop souvent absentes des bornes de la capitale quand les Parisiens en ont besoin. Plus grave, Autolib’ est victime de la concurrence des VTC, du développement du covoiturage et de l’autopartage, voire des scooters électriques à Paris.

Les élus et le groupe Bolloré discutent depuis longtemps des solutions pour relancer les locations. Sans réussir à se mettre d’accord. Pour arrêter l’hémorragie financière, le groupe plaide pour la fermeture de 200 stations qu’il estime non rentables parce que peu fréquentées, principalement en banlieue, dans les quartiers populaires de Paris et dans des parkings souterrains. Le SAVM estime que l’économie engendrée par cette mesure serait faible. Les élus municipaux de la petite couronne y sont très réticents.

Pour contrer les offres de transport concurrentes, Bolloré a demandé que les Bluecar puissent circuler dans les couloirs de bus et lors de la journée sans voiture à Paris. Fin de non-recevoir de la Mairie de Paris.

A l’inverse, le SAVM reproche au groupe Bolloré le mauvais entretien des véhicules. Leur dégradation se révèle parfois dissuasive pour les utilisateurs. Le concessionnaire explique qu’il n’investira pas davantage tant que les communes ne mettront pas la main à la poche pour l’aider à combler le déficit. « Depuis le début, nous sommes dans l’incompréhension avec Bolloré », déplore un élu qui siège au SAVM :

« Le syndicat voit Autolib’ comme un service public. Bolloré a une vision d’industriel avec des réflexes purement comptables. »

Le SAVM accuse Bolloré de gonfler le déficit

Ce dialogue de sourds a fini par engendrer un bras de fer financier. A la fin de 2016, le groupe avait déjà tiré la sonnette d’alarme. Il établissait alors que le déficit en 2023 serait de 179 millions d’euros. A l’époque, il demande aux collectivités de prendre en charge une partie de la dette déjà accumulée. Plutôt que de valider ces chiffres, ce qui l’aurait obligé à provisionner des dépenses, le SAVM accuse Bolloré de gonfler le déficit en imputant à Paris et à ses voisines des dépenses qui n’incombent pas seulement à Autolib’.

Ainsi, le logiciel informatique d’autopartage, qui devait coûter 15 millions d’euros au départ, est facturé 60 millions par Bolloré. Or le groupe l’utilise ailleurs qu’en France. En janvier 2017, le SAVM confie à Ernst & Young un audit « qui permettra de confirmer ou d’infirmer » les « chiffres prévisionnels » de Bolloré. Remis au printemps 2017, il n’a pas été rendu public.

Suivant la procédure prévue par le contrat en cas de litige, un « comité de conciliation » entre le syndicat et le délégataire s’est constitué. Dans son rapport confidentiel remis au début de 2018, le comité propose, en s’appuyant sur l’audit, que les collectivités versent près de 90 millions d’euros à Bolloré. Mais ce compromis est rejeté par tous les protagonistes.

La Mairie de Paris, par l’intermédiaire du SAVM, propose de verser 40 millions d’euros avant la fin de la concession, Bolloré en réclame près de 150 millions

Au terme de difficiles arbitrages, la Mairie de Paris, par l’intermédiaire du SAVM, propose de verser, selon nos informations, 40 millions d’euros avant la fin de la concession. Par souci d’éviter une bronca des communes, la capitale laisse entendre qu’elle serait prête à prendre seule à sa charge ce montant, alors que les statuts du syndicat ne l’y obligent pas. En revanche, ce montant sera pour solde de tout compte. La Ville propose aussi son aide pour une campagne de marketing d’Autolib’. Mais la direction du groupe Bolloré rejette la proposition et réclame près de 150 millions d’euros.

Chaque année, le SAVM a la faculté de contester les résultats que lui présente la société Autolib’. Rien n’empêcherait que le conflit financier dure jusqu’en 2023. Mais la lettre de la direction de Bolloré, adressée le 25 mai, accentue la pression sur la maire de Paris. L’industriel ne se contente plus de demander une compensation pour les dettes passées. Dans sa lettre, il estime que la concession présente « un défaut d’intérêt économique », compte tenu des pertes encore à venir. Ce qui lui donne le droit de demander des compensations aux collectivités correspondant au montant des dettes futures. En cas de refus, indique le contrat, « les parties conviennent que la concession sera résiliée ».

Négociations en cours

Au cabinet de la maire de Paris, on assure que les négociations sont en cours et qu’« une solution devrait être trouvée dans les prochaines semaines ». De son côté, Bolloré affirme ne pas avoir perdu tout espoir que les négociations aboutissent. Les deux parties savent que plus le temps passe, plus le déficit se creuse.

Ces dernières semaines, le SAVM n’écartait pas la possibilité d’une résiliation anticipée de la concession. En cas de désaccord persistant, la mairie de Paris et le groupe privé ont une échappatoire : saisir le tribunal administratif pour qu’il tranche le conflit et établisse le montant des pertes et de la compensation. Mme Hidalgo ne semble pas vouloir opter pour ce scénario. Du côté de Bolloré, en revanche, l’hypothèse d’un contentieux judiciaire n’est pas écartée.

Pour la maire de Paris, cet épilogue judiciaire aurait pourtant un atout : il la dispenserait de devoir provisionner dans le prochain budget de la capitale un « chèque » pour Bolloré. Mme Hidalgo sait qu’une partie de sa majorité et de son opposition pourrait lui faire le reproche de demander aux contribuables parisiens de renflouer les caisses de l’industriel breton. Alors que les municipales de 2020 approchent, la maire de Paris a bien en tête que le guêpier est autant financier que politique.

https://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2018/05/31/le-deficit-abyssal-d-autolib-menace-la-mairie-de-paris_5307324_823448.html

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Contente la mère Hidalgo ? :dev:

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Pas grave, Bolloré a bien ficelé son dossier face à, l'autre cruche, ce sont les contribuables qui vont payer les millions de perte!

Citation

 

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Le vieux putaclic “abyssale “ 40 millions , à l’echelle du budget du Grand Paris . :sleep:

Le modèle est sympa , mais ça marchera mieux quand l’électrique sera généralisé avec des prises partout . Là pas toujours facile d’avoir une station proche , pas toujours de bagnoles ...

Et certaines puent la clope . L’education civique doit être renforcée 

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Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)

une piste ...pour faire des économies on peut suggérer à Anne Hidalgo de réduire ses effectifs de 54.000 employés de mairie pour 2 millions d'habitants dans les mêmes proportions qu'à Tokyo qui en compte 13.000 pour 13 millions d'habitants ...( challenges)

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 18 minutes, stvi a dit :

une piste ...pour faire des économies on peut suggérer à Anne Hidalgo de réduire ses effectifs de 54.000 employés de mairie pour 2 millions d'habitants dans les mêmes proportions qu'à Tokyo qui en compte 13.000 pour 13 millions d'habitants ...( challenges)

Pas la même population. Le tokyoite ne fait pas chier son chien sur le trottoir, ne jette pas sa clope n’importe où :D

 

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

Ca fait 20 ans que Paris se plaint d'avoir des habitants, c'est pas pour rien que l'immobiliser grimpe de 100% tous les 10 ans.

Le problème des élites c'est qu'elles veulent gagner tout l'argent du pays mais ne rien avoir à partager avec des pauvres.

Alors ils invoquent les crottes de chien et les mégots pour culpabiliser le pauvre d'être là. Bon ça ne mène à rien, aussi longtemps qu'il voudront de la main d'oeuvre et ne pas la payer. Le tokyoite, lui il est respecté c'est toute la différence.

 

 

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Membre, Debout les morts..., 74ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 34 825 messages
74ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
Le 02/06/2018 à 09:45, DroitDeRéponse a dit :

Le vieux putaclic “abyssale “ 40 millions , à l’echelle du budget du Grand Paris . :sleep:

Le modèle est sympa , mais ça marchera mieux quand l’électrique sera généralisé avec des prises partout . Là pas toujours facile d’avoir une station proche , pas toujours de bagnoles ...

Et certaines puent la clope . L’education civique doit être renforcée 

En plus, tu as déjà vu les bagnoles Autolib, de vraies poubelles hyper moche !

Des prises partout quand l'électrique sera généralisé, faudrait m'expliquer comment on va faire à Paris ou Bruxelles,  dans un immeuble haussmannien de 10 à 20 appartements (sans garage) ou dans une rue de Bruxelles avec des rangées de maisons bruxelloises divisées en 3, 4 ou appartements , on va les mettre où les prises ?

Où j'habitais avant il était très rare que je puisse stationner ma voiture devant chez moi, dans la maison 4 appartements et 5 voitures, et où ça les prises électriques ?

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 62ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 400 messages
62ans‚ Marxiste tendance Groucho,
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Il y a 2 heures, Anatole1949 a dit :

où ça les prises électriques ?

J'aurai bien une réponse.....:D

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Anatole1949 a dit :

En plus, tu as déjà vu les bagnoles Autolib, de vraies poubelles hyper moche !

Des prises partout quand l'électrique sera généralisé, faudrait m'expliquer comment on va faire à Paris ou Bruxelles,  dans un immeuble haussmannien de 10 à 20 appartements (sans garage) ou dans une rue de Bruxelles avec des rangées de maisons bruxelloises divisées en 3, 4 ou appartements , on va les mettre où les prises ?

Où j'habitais avant il était très rare que je puisse stationner ma voiture devant chez moi, dans la maison 4 appartements et 5 voitures, et où ça les prises électriques ?

Une à chaque place de parking ?

 

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Membre, Debout les morts..., 74ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 34 825 messages
74ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 41 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Une à chaque place de parking ?

 

Une maison bruxelloise fait en moyenne 6 m de façade, prend une rue qui fait 300 m, cela te fait en gros 50 bicoques d'un côté et 50 de l'autre donc au total 100 bicoques, avec à chaque fois 2 à 4 appartements par bicoque, faisons une moyenne, cela fait 300 appartements et disons 200 voitures...

Il faudra donc installer minimum 200 prises rien que dans cette rue...

En réalité il faudrait installer des prises devant chaque emplacement de parking dans tout Bruxelles, c'est délirant au niveau de l'investissement en plus des possibilités techniques, urbanistiques, etc...

Et que dire de Paris composé d'immeubles haussmanniens avec souvent des immeubles situés à l'arrière et qui contiennent un nombre important d'appartements, que dire des rues où l'on ne peut pas stationner, les grands boulevards,  comment faire dans les cités avec ses barres d'immeubles, il y a bien des aires de parking mais on imagine déjà le vandalisme, sans oublier les stations d'essence d'électricité sur routes ou autoroutes, quand on sait que le chargement prend un temps fou, il en faudra des prises, de la place et de la patience.

Exemple: la nouvelle Jaguar électrique, 605 kg  de batteries hyper polluantes (on en fait quoi après usure ?), 480 km annoncé, mais on sait très bien que ce chiffre correspond à rien, tablons sur 300 km, 40 minutes pour récupérer 80 % de charge sur une prise 100 kW… qui n’existe pas encore en France :help:.

En revanche, si vous comptez recharger l’I-Pace à 100 % sur la prise classique de votre garage, il vous faudra patienter près de 40 heures (non ce n'est pas une blague), on peut installer une WallBox à domicile (et si on n'a pas de garage ?) de 7 kW qui réduit le temps de charge complète à 12 heures (12h00 quand même...) et 1500€ l'installation.

Tout ça pour 102.000€ hors options !

Envisager un voyage avec ce genre de voiture, bonjour l'angoisse !

J'oubliais,  maintenant que l'on vire les centrales nucléaires,  qu'est qui va fournir ce surplus d’électricité énorme, des éoliennes sur l’Atomium ou la Tour Eiffel ?

 
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 8 minutes, Anatole1949 a dit :

Une maison bruxelloise fait en moyenne 6 m de façade, prend une rue qui fait 300 m, cela te fait en gros 50 bicoques d'un côté et 50 de l'autre donc au total 100 bicoques, avec à chaque fois 2 à 4 appartements par bicoque, faisons une moyenne, cela fait 300 appartements et disons 200 voitures...

Il faudra donc installer minimum 200 prises rien que dans cette rue...

Et ?

 

il y a 8 minutes, Anatole1949 a dit :

En réalité il faudrait installer des prises devant chaque emplacement de parking dans tout Bruxelles, c'est délirant au niveau de l'investissement en plus des possibilités techniques, urbanistiques, etc...

Et que dire de Paris composé d'immeubles haussmanniens avec souvent des immeubles situés à l'arrière et qui contiennent un nombre important d'appartement

Et alors ?

Si tu as une voiture c’est que tu parviens à te garer , il faut donc une prise sur ce lieu de stationnement. 

 

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 62ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 400 messages
62ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)
Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

Si tu as une voiture c’est que tu parviens à te garer , il faut donc une prise sur ce lieu de stationnement. 

 

Logique.

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Membre, Debout les morts..., 74ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 34 825 messages
74ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 30 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Et ?

 

Et alors ?

Si tu as une voiture c’est que tu parviens à te garer , il faut donc une prise sur ce lieu de stationnement. 

 

Oui et tu vas mettre une prise devant chaque emplacements de voiture, en plus des horodateurs, prises aussi dans chaque garage, lieux de parking en surface ou sous des immeubles, etc...

Ce qui veut dire dans toutes les rues de la ville et aussi ailleurs !!!

Une prise avec un système qui te reconnaitra pour la facturation car forcément tu ne te stationneras pas 2 fois au même endroit  et cela également à l'étranger si jamais tu as l'idée de voyager...

Et encore une fois, d'où viendra cette masse d'électricité ?

Tu imagines l'investissement ?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 9 minutes, Anatole1949 a dit :

Oui et tu vas mettre une prise devant chaque emplacements de voiture, en plus des horodateurs, prises aussi dans chaque garage, lieux de parking en surface ou sous des immeubles, etc...

Ce qui veut dire dans toutes les rues de la ville et aussi ailleurs !!!

Et  ? 

 

Citation

Une prise avec un système qui te reconnaitra pour la facturation

Je paie déjà mon parcmetre avec mon tel , et l’autolib avec ma CB , où est le problème?

A l’étranger ma CB fonctionne pas la tienne ?

 

 

Citation

Et encore une fois, d'où viendra cette masse d'électricité ?

Du charbon , du pétrole ou du nucléaire .

Bon le sujet c’est l’autolib . J’expliquais juste que ca manquait de station .... Et qu’en plus c’est limite petite couronne en gros . Donc trop limité. Et puis il faudrait un détecteur de fumée pour gauler les porcs .

Mais sinon pour certains trajets c’est beaucoup plus pratique que les transports en commun et ca ne fait pas de bruit . Par contre à 5 ca ne le fait pas , c’est un autre problème à régler .

 

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Métaux rares : «Un véhicule électrique génère presque autant de carbone qu’un diesel»

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Dans son dernier ouvrage, «La Guerre des métaux rares», Guillaume Pitron dénonce «la face cachée de la transition énergétique et numérique». Pour le journaliste, éoliennes, panneaux solaires et voitures électriques se contentent de déplacer la pollution à l’autre bout du monde.

  • Métaux rares : «Un véhicule électrique génère presque autant de carbone qu’un diesel»

Iridium, indium, platine, terres rares : ces métaux aux noms parfois méconnus sont essentiels pour les industries de pointe. Sans eux, pas de batteries électriques, d’éoliennes, de téléphones portables ou de fibre optique. Le journaliste Guillaume Pitron s’est intéressé aux conséquences environnementales et géopolitiques de l’extraction de ces métaux rares. A l’occasion de la sortie de son livre la Guerre des métaux rares, il revient sur six ans d’enquête à travers une douzaine de pays.

Les métaux rares, qu’est-ce que c’est ?

L’Union européenne fournit une liste de 27 matières premières rares (phosphore, cobalt, hélium, etc.), dont de nombreux métaux. Ce sont des minerais présents en quantité infime dans la croûte terrestre. Ils sont naturellement mélangés à d’autres métaux plus abondants (fer, aluminium, etc.). Pour en obtenir quelques kilos, il faut extraire des tonnes de terre. Les scientifiques parlent de rareté géologique mais aussi industrielle. Certains métaux abondants peuvent devenir rares si la demande explose.

A quoi servent-ils ?

Grâce à leurs propriétés chimiques uniques, ce sont les vitamines de la transition énergétique et numérique, le pétrole du XXIe siècle. Sans métaux rares, nos téléphones portables feraient la taille d’une brique, n’auraient ni écran tactile ni vibreur. Sans eux, impossible de propulser un TGV à 500 km/h. C’est hallucinant, ils nous ont envahis. Notre futur high-tech sera toujours plus tributaire de ces minerais dont la production ne cesse de croître.

Quel est le principal pays producteur de métaux rares ?

La Chine a le leadership sur la production d’une ribambelle d’entre eux. Elle contrôle notamment 95% de la production mondiale de terres rares. En 1992, Deng Xiaoping (numéro un de la Chine de 1978 à 1992) aurait dit de façon prémonitoire, «le Moyen-Orient a le pétrole, la Chine a les terres rares». Historiquement, les Etats-Unis étaient leader sur le marché. Mais avec la prise de conscience écologique des années 80, les Occidentaux ne veulent plus de mines chez eux. Extraire des métaux rares est trop sale et coûteux en énergie.

Les Chinois, dans une quête de croissance effrénée, récupèrent le job. Pendant des décennies, au prix d’un dumping social et environnemental sans précédent, l’Empire du milieu inonde l’Occident de métaux rares très peu chers. Cette situation arrange tout le monde, d’un côté les pays occidentaux développent leurs nouvelles technologies à faible coût, de l’autre les Chinois s’enrichissent.

Tout va bien dans le meilleur des mondes, jusqu’à ce que la Chine prenne conscience des leviers économiques et géopolitiques qu’elle peut actionner avec ces ressources. Au tournant des années 2000, sa croissance et ses besoins en métaux rares explosent. Pour satisfaire sa demande intérieure et développer ses propres technologies, Pékin décide de fermer le robinet. Après avoir gavé l’Occident de métaux rares, le pays restreint ses exportations. C’est la fameuse politique des quotas qui chauffe les oreilles de l’Organisation mondiale du commerce.

A lire aussiLa Chine, receleuse de terres rares…

La Chine en a profité pour développer sa propre transition énergétique…

Exactement, au détriment de la nôtre. Le mot innovation est devenu un mantra en Chine. Les technologies vertes et le numérique sont les nouveaux moteurs de la croissance chinoise, indispensable à la survie du Parti communiste. Pour assurer son avance industrielle, Pékin n’a pas hésité à s’approprier les technologies occidentales. En échange d’un accès direct et illimité aux métaux rares, de nombreux industriels ont migré vers l’Empire du milieu. Les Chinois ont accédé à leurs laboratoires de recherche. Sous couvert de co-innovation, ils ont sinisé les brevets européens et américains. Grâce à ce chantage aux métaux, la Chine est devenue le leader mondial de la transition énergétique. Le pays est sorti de l’âge de pierre auquel les Occidentaux voulaient le cantonner.

Trouve-t-on des métaux rares dans d’autres pays ?

Il y en a partout, du lithium en Bolivie et en Argentine, du cuivre au Chili, du cobalt en république démocratique du Congo. L’Indonésie est également une grande puissance minière qui regorge d’étain. Tous ces pays veulent s’inspirer de l’exemple chinois et capter la valeur ajoutée des métaux rares. Plus aucun Etat ne veut reproduire le schéma néocolonialiste selon lequel les pays en développement produisent les minerais bruts, le vendent une poignée de dollars aux Occidentaux ; et ces derniers le valorisent avec quelques brevets pour le revendre dix fois plus cher.

Au-delà des ambitions, c’est très dur à mettre en place car ça veut dire ouvrir des routes, installer des lignes électriques, faire venir des savoir-faire. En 2015, l’Indonésie a tenté un embargo sur l’exportation de minerais brut. Derrière, elle n’avait pas un tissu industriel suffisamment développé pour transformer la ressource. Elle a dû faire marche arrière deux ans plus tard. Seule certitude, les Occidentaux doivent accepter de partager le gâteau technologique auquel toutes les nations aspirent.

Quelles sont les conséquences écologiques de cette course aux métaux rares ?

Qui dit mine, dit dégâts environnementaux. C’est le revers de la croissance verte à tous crins. En Mongolie intérieure, la principale région minière chinoise, c’est un enfer de Dante. Aucune réglementation n’est appliquée. Les usines rejettent leurs effluents toxiques directement dans les sols. La population paye un lourd tribut avec un taux de cancer très élevé. Le problème c’est que le recyclage coûte plus cher que l’extraction. Piégés par une logique du moindre coût, les industriels préfèrent renvoyer leurs déchets en Chine et s’approvisionner directement en nouveaux minerais.

La transition énergétique ne fait donc que déplacer la pollution ?

Cette transition est un leurre. Un fabuleux marketing nourrit l’illusion que les énergies renouvelables sont vertes. Nous oublions sciemment qu’elles sont tributaires de l’extraction de métaux sales. Nous avons juste délocalisé la pollution et faisons semblant de faire du propre. Prenez l’exemple des voitures électriques. Le terme «zéro émission» est délirant. Sur l’ensemble de son cycle de vie, un véhicule électrique génère presque autant de carbone qu’un diesel. Comment peut-on qualifier cette technologie de durable ?

La révolution numérique, essentielle au développement de nouvelles sources d’énergie, entretient aussi le mirage d’un monde moins physique. En réalité, derrière un courriel se cachent des milliers de kilomètres de câbles de cuivre. Nous oublions que la quantité de matière est finie. Les experts connaissent déjà le jour exact où on extraira le dernier minerai rentable. Les technologies pourront toujours évoluer et repousser la date butoir, mais à quel prix ? C’est une course de vitesse qui épuise la terre.

Au nom de la sobriété, du moindre impact de l’homme sur l’environnement, nous creusons toujours plus. Nous vivons en plein paradoxe. Les plus productivistes pensent déjà aux océans et aux astéroïdes où le potentiel minier serait gigantesque. Les grandes puissances sont en train de s’approprier des endroits que la communauté internationale s’était juré de laisser à l’abri des appétits industriels. En 2015, Barack Obama a ouvert la danse. Il a autorisé les citoyens américains à devenir propriétaires d’astéroïdes pour exploiter des gisements de métaux rares. C’est en rupture totale avec l’idée que l’espace est un bien commun de l’humanité.

A lire aussiDes terres de moins en moins rares

Pour susciter une prise de conscience, vous plaidez pour la réouverture des mines françaises…

Je ne le propose pas de gaieté de cœur mais c’est indispensable. Si les Français ont sous leur fenêtre la tonne de minerais qui a servi à la construction de leur voiture électrique, ils seront obligés d’ouvrir les yeux. Je plaide pour ce choc visuel, psychologique et physique. Nous sortirons peut-être de cette transition au rabais et rationaliserons notre utilisation de métaux rares. Nous devons partager le fardeau écologique de la transition énergétique. En France, nous avons la chance d’avoir de bonnes réglementations environnementales, la transition serait un peu moins sale.

Je suis conscient que la réouverture des mines nécessite un immense courage politique et beaucoup de pédagogie. La transition énergétique a besoin de sauts de conscience et pas seulement de sauts technologiques. Nous nous sommes enfermés dans l’idée qu’avec quelques technologies de plus nous allons tout résoudre.

Marine Ernoult

 

http://www.liberation.fr/planete/2018/02/01/metaux-rares-un-vehicule-electrique-genere-presque-autant-de-carbone-qu-un-diesel_1625375

De quoi calmer les ardeurs des bobos

 

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Membre, Debout les morts..., 74ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 34 825 messages
74ans‚ Debout les morts...,
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il y a 18 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Et  ? 

 

Je paie déjà mon parcmetre avec mon tel , et l’autolib avec ma CB , où est le problème?

A l’étranger ma CB fonctionne pas la tienne ?

 

 

Du charbon , du pétrole ou du nucléaire .

Moi aussi figure toi... sauf qu'à Bxl les "autolib" fonctionnent à l'essence et n'ont pas un énorme succès.

Au fait combien de parcmètres pour 20 voitures et combien de recharges électriques pour le même nombre de voiture ?

CB, tu crois que tout le monde a une CB ?

Actuellement à Bxl, il y a +/-  700.000 véhicules pour une population de...1.170.000 habitants....

Donc il faudrait au minimum 700.000 prises...

Courage !

Quand au charbon et pétrole, on en revient à la pollution et ne parlons pas du risque avec le nucléaire !

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 9 minutes, Anatole1949 a dit :

Moi aussi figure toi... sauf qu'à Bxl les "autolib" fonctionnent à l'essence et n'ont pas un énorme succès.

D’un autre côté c’est une histoire belge .

il y a 9 minutes, Anatole1949 a dit :

Actuellement à Bxl, il y a +/-  700.000 véhicules pour une population de...1.170.000 habitants....

Donc il faudrait au minimum 700.000 prises...

Courage !

Je pensais qu’à Bruxelles on avait réussi à installer au moins une prise par habitant. Au temps pour moi .

il y a 9 minutes, Anatole1949 a dit :

Quand au charbon et pétrole, on en revient à la pollution et ne parlons pas du risque avec le nucléaire !

J’ai pas dit le contraire mais ça permet de délocaliser la pollution et ça fait beaucoup moins de bruit , très appréciable dans une grande métropole . Et ce qui ne gâte rien c’est qu’en France comme elles sont électriques pas besoin de faire 10 bornes pour trouver une station quand tu en avais 5 à faire .

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

 

il y a 23 minutes, Anatole1949 a dit :

CB, tu crois que tout le monde a une CB ?

C’est vrai qu’à partir du moment où chaque habitant ne dispose pas d’une prise , ce n’est pas un acquis social . Un téléphone peut être ?

Sinon un clavier au parcmètre du coin et hop tu rentres ta plaque et le numéro de la prise . Oui je sais bon courage va falloir numéroter les prises , fouillouillouille compliqué :sleep:

 

 

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Membre, Debout les morts..., 74ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 34 825 messages
74ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 15 minutes, DroitDeRéponse a dit :

D’un autre côté c’est une histoire belge .

Je pensais qu’à Bruxelles on avait réussi à installer au moins une prise par habitant. Au temps pour moi . 

J’ai pas dit le contraire mais ça permet de délocaliser la pollution et ça fait beaucoup moins de bruit , très appréciable dans une grande métropole . Et ce qui ne gâte rien c’est qu’en France comme elles sont électriques pas besoin de faire 10 bornes pour trouver une station quand tu en avais 5 à faire .

 

" Je pensais qu’à Bruxelles on avait réussi à installer au moins une prise par habitant. Au temps pour moi . "

Oui bien sûr,  je dois même en avoir deux chez moi... une pour le net et l'autre pour l'aspirateur et le chargeur pour smartphone, ce qui pose problème, c'est que je ne sais pas mettre ma voiture dans mon séjour....

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