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Réduire la dépense publique

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Invité Barbara lebol

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Comment sortir aujourd'hui de l’augmentation continue des dépenses publiques ?

Le taux de prélèvement sur le secteur marchand représente à ce jour 70% de la richesse produite. Le nombre de fonctionnaires par habitant est parmi les plus élevés d'Europe. Au final on assiste à une asphyxie progressive des entreprises qui perdent graduellement en compétitivité, ou encore à l'exil fiscal de gros contribuables.

Tous les pays, y compris la Suède, ont réussi à geler les dépenses et à instaurer une baisse relative du poids de l'état.

 

https://www.contrepoints.org/2018/05/21/316494-reduire-la-depense-publique-des-pays-lont-fait

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Il n'y a pas à en sortir puisqu'il n'y a pas d'augmentation .

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Invité Barbara lebol
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il y a 8 minutes, fx. a dit :

Il n'y a pas à en sortir puisqu'il n'y a pas d'augmentation .

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jimmy45 Membre 9 109 messages
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il y a 56 minutes, Barbara lebol a dit :

Comment sortir aujourd'hui de l’augmentation continue des dépenses publiques ?

Le taux de prélèvement sur le secteur marchand représente à ce jour 70% de la richesse produite. Le nombre de fonctionnaires par habitant est parmi les plus élevés d'Europe. Au final on assiste à une asphyxie progressive des entreprises qui perdent graduellement en compétitivité, ou encore à l'exil fiscal de gros contribuables.

Tous les pays, y compris la Suède, ont réussi à geler les dépenses et à instaurer une baisse relative du poids de l'état.

 

https://www.contrepoints.org/2018/05/21/316494-reduire-la-depense-publique-des-pays-lont-fait

Bonjour, ce discours on nous le ressort sans cesse et il est regrettable que vous le repreniez à votre compte sans le remettre en cause. Les comparaisons avec les autres pays n'ont absolument aucun sens, le rapport public / privé dépend uniquement de notre volonté collective à mettre nos moyens en commun ou non. Et il est tout à fait normal dans une société où les besoins augmentent que les dépenses augmentent elles aussi peu importe que cela soit public ou privé.

Aussi ce genre de rhétorique ne justifie en rien la remise en cause de telles ou telles dépenses.

Non pas que cette remise en cause ne soit pas légitime en soi, bien au contraire l'argent ( et en l'occurrence d'autant plus l'argent public ) il faut rester vigilant sur la façon dont il est dépensé.

Reste à prouver en détail, et non pas à coup de rhétorique grossière, en quoi il est mal utilisé.

L'idéologie qui consiste à croire que des activités sont mieux gérées si c'est privé est totalement dogmatique. Le caractère privé ou public là encore ne permet de préjuger en rien de la qualité de la gestion qui sera faite.

Il faut prendre conscience que cette idéologie est largement soutenue par l'oligarchie car ils convoitent les secteurs publics, ce sont pour ceux qui ont les moyens d'investir leur argent et d'exploiter ces marchés, de véritables eldorados, voilà pourquoi on nous bourre le crâne avec ce genre de rhétorique. Ils veulent sans arrêt se faire de l'argent, aussi ils veulent moins d'impôts et il veulent exploiter les marchés qui sont pour l'instant du domaine public en voulant tout marchandiser / privatiser.

En ce sens, Macron est le véritable champion de cette oligarchie, car il privatise et dérégule tout ce qu'il peut et qui va dans leurs intérêts.

Enfin il faut prendre conscience que ce discours peut être dangereux car certaines dépenses sont vitales ou améliorent la vie de plein de personnes. Et donc nous sommes clairement dans une logique de classe, où une classe sociale dominante transforme la législation et réorganise l'état dans son seul intérêt, et au détriment des intérêts de tous les autres, et notamment de la santé, du travail etc ...

Donc tant qu'il s'agit de baisser les dépenses sans autre justification que son soit disant niveau trop élevé, il vaut mieux se méfier et rejeter en bloc ces volontés.

Si par contre on nous prouve concrètement et en détail qu'un truc ne fonctionne pas bien, qu'il y a du gaspillage qu'on pourrait faire beaucoup mieux, alors là on peut discuter.

 

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Invité Barbara lebol
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Il y a 21 heures, jimmy45 a dit :

Bonjour, ce discours on nous le ressort sans cesse et il est regrettable que vous le repreniez à votre compte sans le remettre en cause. Les comparaisons avec les autres pays n'ont absolument aucun sens, le rapport public / privé dépend uniquement de notre volonté collective à mettre nos moyens en commun ou non. Et il est tout à fait normal dans une société où les besoins augmentent que les dépenses augmentent elles aussi peu importe que cela soit public ou privé.

Aussi ce genre de rhétorique ne justifie en rien la remise en cause de telles ou telles dépenses.

Non pas que cette remise en cause ne soit pas légitime en soi, bien au contraire l'argent ( et en l'occurrence d'autant plus l'argent public ) il faut rester vigilant sur la façon dont il est dépensé.

Reste à prouver en détail, et non pas à coup de rhétorique grossière, en quoi il est mal utilisé.

L'idéologie qui consiste à croire que des activités sont mieux gérées si c'est privé est totalement dogmatique. Le caractère privé ou public là encore ne permet de préjuger en rien de la qualité de la gestion qui sera faite.

Prouvez-moi, vous, avec votre rhétorique que depuis 30 ans la politique sociale - iste du pays a amélioré la vie des Français ; car enfin l'idée de partage serait une bonne idée si la qualité de vie était meilleure, si les gens étaient heureux.

A titre d'exemple, je vous cite l'éducation nationale : le plus gros budget de l'état. Le niveau des élèves n'a jamais été aussi bas en France. On peut quand même comparer d'un pays à l'autre si un enfant de 6 ans sait lire ou non.

A titre d'exemple encore, les milliards balancés dans les banlieues ont-ils amélioré l'insécurité, supprimer les trafics, rendus les gens heureux ?

Regardez les fonctionnaires qui ont un boulot à vie, qui ne sont pas soumis à des cadences ou beaucoup moins que dans le privé. Ces fonctionnaires, qui sont quelque part privilégiés, sont tous dans la rue aujourd'hui.

La France dysfonctionne !

On ne peut pas vivre que de l'assistance et des transferts sociaux !

Il y a 21 heures, jimmy45 a dit :

Il faut prendre conscience que cette idéologie est largement soutenue par l'oligarchie car ils convoitent les secteurs publics, ce sont pour ceux qui ont les moyens d'investir leur argent et d'exploiter ces marchés, de véritables eldorados, voilà pourquoi on nous bourre le crâne avec ce genre de rhétorique. Ils veulent sans arrêt se faire de l'argent, aussi ils veulent moins d'impôts et il veulent exploiter les marchés qui sont pour l'instant du domaine public en voulant tout marchandiser / privatiser.

En ce sens, Macron est le véritable champion de cette oligarchie, car il privatise et dérégule tout ce qu'il peut et qui va dans leurs intérêts.

Enfin il faut prendre conscience que ce discours peut être dangereux car certaines dépenses sont vitales ou améliorent la vie de plein de personnes. Et donc nous sommes clairement dans une logique de classe, où une classe sociale dominante transforme la législation et réorganise l'état dans son seul intérêt, et au détriment des intérêts de tous les autres, et notamment de la santé, du travail etc ...

Donc tant qu'il s'agit de baisser les dépenses sans autre justification que son soit disant niveau trop élevé, il vaut mieux se méfier et rejeter en bloc ces volontés.

Si par contre on nous prouve concrètement et en détail qu'un truc ne fonctionne pas bien, qu'il y a du gaspillage qu'on pourrait faire beaucoup mieux, alors là on peut discuter.

 

Votre rhétorique nous amène tout droit vers une société de type vénézuélienne.

 

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Membre, 42ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
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Le 21/05/2018 à 18:36, Barbara lebol a dit :

Comment sortir aujourd'hui de l’augmentation continue des dépenses publiques ?

Le taux de prélèvement sur le secteur marchand représente à ce jour 70% de la richesse produite. Le nombre de fonctionnaires par habitant est parmi les plus élevés d'Europe. Au final on assiste à une asphyxie progressive des entreprises qui perdent graduellement en compétitivité,

La baisse de compétitivité de l’économie française est le résultat de l’insuffisance des investissements et de la réduction de la diversité des productions.

Elle est le fait des capitalistes français qui sont plus forts pour fermer les usines que pour développer et diversifier la production.

Elle est aussi le fait de l’État, en ce que ce dernier a renoncé à toute politique industrielle, renoncé à l’idée même de l’investissement public, et privatisé à tour de bras.

 

Pour ce qui est des fonctionnaires, on a tort de croire que payer des gens à travailler, et qui plus est à effectuer des tâches particulièrement utiles à la Nation, est in fine un coût.

À choisir, je pense que le niveau des dividendes est un coût bien plus terrible pour l’économie française que le niveau des salaires, y compris les salaires des fonctionnaires.

Si l’on souhaite rétablir la compétitivité de l’économie française, il faudra passer par une baisse massive du niveau des dividendes et une augmentation tout aussi massive du niveau des investissements.

 

Il y a 1 heure, Barbara lebol a dit :

A titre d'exemple, je vous cite l'éducation nationale : le plus gros budget de l'état. Le niveau des élèves n'a jamais été aussi bas en France.

Il me semble que comparé à ses voisins européens, la France dépense moins pour l’EN, et que les salaires des profs sont faibles.

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Membre, 42ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
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Il y a 1 heure, Barbara lebol a dit :

Prouvez-moi, vous, avec votre rhétorique que depuis 30 ans la politique sociale - iste du pays a amélioré la vie des Français ; car enfin l'idée de partage serait une bonne idée si la qualité de vie était meilleure, si les gens étaient heureux.

En l’occurence, ces 30 dernières ont été celles du blocage des dépenses sociales, de la baisse du niveau des retraites, de la baisse des prises en charge de l’assurance maladie...

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Invité Barbara lebol
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Invité Barbara lebol
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il y a 40 minutes, carnifex a dit :

La baisse de compétitivité de l’économie française est le résultat de l’insuffisance des investissements et de la réduction de la diversité des productions.

Elle est le fait des capitalistes français qui sont plus forts pour fermer les usines que pour développer et diversifier la production.

Elle est aussi le fait de l’État, en ce que ce dernier a renoncé à toute politique industrielle, renoncé à l’idée même de l’investissement public, et privatisé à tour de bras.

Une usine ferme quand elle n'est plus compétitive, quand les taxes sont trop élevées. C'est le marché qui fait la loi.

il y a 40 minutes, carnifex a dit :

 

Pour ce qui est des fonctionnaires, on a tort de croire que payer des gens à travailler, et qui plus est à effectuer des tâches particulièrement utiles à la Nation, est in fine un coût.

À choisir, je pense que le niveau des dividendes est un coût bien plus terrible pour l’économie française que le niveau des salaires, y compris les salaires des fonctionnaires.

Si l’on souhaite rétablir la compétitivité de l’économie française, il faudra passer par une baisse massive du niveau des dividendes et une augmentation tout aussi massive du niveau des investissements.

Un fonctionnaire n'a de raison d'être que si on ne peut pas privatiser son activité : armée, police... Les mairies et les innombrables fonctionnaires de la territoriale devraient voir leur activité privatisée.

Vous ne comprenez pas que les dividendes composent le profit des entreprises ; sans profit: plus d'entreprises ou alors on tombe dans un régime communiste.

Concernant les investissements, il existe, entre autres, une Banque Publique des investissements qui accompagne les entreprises : BPIFrance. Il en existe d'autres.

il y a 40 minutes, carnifex a dit :

 

Il me semble que comparé à ses voisins européens, la France dépense moins pour l’EN, et que les salaires des profs sont faibles.

Parmi ces 31 pays européens la France se classe 3ème pour ses dépenses d'éducation nationale.(chiffres 2014)

http://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=File:Main_indicators_for_public_expenditure_on_education_(excluding_early_childhood_educational_development),_2014_YB17-fr.png

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Invité Barbara lebol
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Invité Barbara lebol
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il y a 50 minutes, carnifex a dit :

En l’occurence, ces 30 dernières ont été celles du blocage des dépenses sociales, de la baisse du niveau des retraites, de la baisse des prises en charge de l’assurance maladie...

Dans l'hexagone

 

La France se classe en tête des pays de l'OCDE pour la part de PIB consacrée aux dépenses sociales (32,1%) Ainsi, 9% de notre PIB vont aux dépenses de santé, devant les Etats-Unis (8,3%). Premier en matière d'aides aux familles (3,7% du PIB) avant la crise, notre pays est depuis relégué à la 3ème position (4%), derrière l'Irlande et le Royaume-Uni (4,2%). Par ailleurs, la France consacre 13,7% de son PIB aux retraites, ce qui la place en 2ème position derrière l'Italie (15,4%) et devant l'Autriche (13,5%

http://inpc.fr/actu-archivee-depenses-sociales-dans-l’ocde-l’europe_170_fr.html

 

La France détient actuellement le titre de championne d’Europe des dépenses publiques. Elle se situe toujours très largement au-dessus de la moyenne de l’UE. Elle devance désormais le Danemark qui se contente de 53,2% du PIB en 2016. Le record appartient à la Grèce qui est montée à 65,1% du PIB en 2010. Sur les 10 années 2007-2016, la France se caractérise par son obstination à maintenir des dépenses publiques élevées. Le Danemark, la Belgique, le Grèce et la Suède, grands pays dépensiers, ont fait de petits efforts dont la France s’est abstenu.

L’Allemagne est légèrement au-dessous de la moyenne européenne pour le total des dépenses publiques.

Dépenses publiques totales en % du PIB

Années

2007

2011

2016

    - Moyenne UE (28 pays)

44,6

48,5

46,3

    - France

52,2

56,0

56,4

    - Allemagne

42,8

44,7

44,2

 

 

 

 

http://www.rivagedeboheme.fr/pages/politique/chronique-2018/france-l-addiction-aux-depenses-sociales.html

 

 

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jimmy45 Membre 9 109 messages
Maitre des forums‚ 45ans‚
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Il y a 6 heures, Barbara lebol a dit :

Prouvez-moi, vous, avec votre rhétorique que depuis 30 ans la politique sociale - iste du pays a amélioré la vie des Français ; car enfin l'idée de partage serait une bonne idée si la qualité de vie était meilleure, si les gens étaient heureux.

Mais je viens justement de vous expliquer que vous ne pouvez rien prouver par des raisonnements aussi grossiers et des perceptions aussi subjectives.

Je veux bien prendre l'éducation en exemple, je ne suis pas expert, mais au delà des idéologies il y a quand même des paramètres objectifs à prendre en compte.

En l'occurrence, le nombre d'enfants à scolariser évolue et est en constante augmentation du fait de la démographie positive en France ( naissances + immigration ).

Donc à moins que vous ne partagiez pas l'objectif civilisationnel qui me parait assez raisonnable qui est que tous les enfants doivent être scolarisés, cela signifie bien que de manière objective, sans préjuger de l'origine des dépenses ( privées ou publiques ), qu'il faut mettre des moyens qui font face à ces évolutions, et donc plus de moyens constamment, en matériel, humains, et financiers.

Pour compliquer les choses il y a en plus des problématiques d'aménagement du territoire à prendre en compte.

Donc globalement, un critère objectif à prendre en considération pour un territoire donné ce sont par exemple les capacités d'accueil matérielles de ces enfants ( écoles élémentaires / primaires / collèges / lycées / universités ), est-ce que ces capacités sont suffisantes, est que dans telle région il y a bien assez d'écoles primaires etc ...

Et si l'on prend en compte les effectifs, un critère objectif c'est le nombre d'enseignants / élèves. Car on comprend assez facilement que plus un enseignant a d'élèves à s'occuper, moins il peut faire de pédagogie personnalisée, et plus les risques de voir des élèves décrocher est grande.

Donc quand vous décrétez, car il n'y a pas d'autre mot vous ne vous basez sur aucun critère objectif, que nous avons trop d'enseignants, vous êtes en totale contradiction avec les réalités. Vous voyez bien que les comparaisons financières avec les autres pays n'ont aucune pertinence, les problématiques de financement sont bien liées à nos spécificités ( démographie et aménagement du territoire par exemple ).

Et vous voyez bien que la caractère privé ou public des financements n'a aucune pertinence à moins d'être bloqué dans des idéologies du passé où on va considérer sans raison aucune par pur dogmatisme que l'un est plus efficace que l'autre ...

Moi je n'ai rien contre le financement privé en soi, et je ne suis pas contre l'existence d'établissements privés, mais à côté je défends clairement l'existence d'une éducation publique, car nous avons des objectifs à atteindre collectivement, qui sont quand même de l'ordre civilisationnel et nous ne pouvons pas attendre des initiatives individuelles et privées qu'elles nous épargnent de nos devoirs collectifs. Car dans tous les cas il faudra bien se poser ces questions de moyens et d'aménagements du territoire.

Après je défends l'éducation publique car, et là ce n'est pas un critère objectif, mais bien un critère idéologique et politique, qui est un moyen de parvenir à l'objectif de l'éducation de tous les enfants, c'est le critère de l'école gratuite afin de la rendre accessible à tous. J'espère là encore que ce n'est pas un critère que vous remettez en cause, car c'est encore un critère d'ordre civilisationnel.

Donc cela demande bel et bien de mettre des moyens publics à disposition. Donc des financements publics. Et des moyens supplémentaires si les besoins augmentent, ce qui est le cas constamment du fait de notre population grandissante.

Donc si l'on prend le cas des universités, quand on nous parle d'étudiants qui se retrouvent face à des problèmes de places, on peut se demander logiquement pourquoi la réponse apportée est la sélection alors que la logique voudrait que l'on se pose la question des moyens tout simplement.

Car comment justifier que l'on sélectionne les élèves par exemple à l'entrée de la filière médecine et que l'on oblige les jeunes à s'orienter dans d'autres filières alors que tout le monde constate que le nombre de médecins, ou d'aides soignants / infirmières, n'est absolument pas suffisant. Nous faisons même face à des zones de désertification médicales, avec des médecins généralistes par exemple qui se retrouvent à devoir refuser des nouveaux patients, ou des gens qui sont obligés de faire des disaines de km pour pouvoir accéder aux services hospitaliers, à des maternités etc ... avec tous les risques sanitaires que cela induit derrière.

Donc oui j'ai l'impression que face à des réalités objectives, les besoins matériels / humains / financiers en constante augmentation, on se heurte à des politiques idéologiques et dogmatiques de réduction des moyens, qui ne peuvent que créer des problèmes et une dégradation des services.

 

Modifié par jimmy45
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Invité Barbara lebol
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Le 22/05/2018 à 23:41, jimmy45 a dit :

Mais je viens justement de vous expliquer que vous ne pouvez rien prouver par des raisonnements aussi grossiers et des perceptions aussi subjectives.

Je veux bien prendre l'éducation en exemple, je ne suis pas expert, mais au delà des idéologies il y a quand même des paramètres objectifs à prendre en compte.

En l'occurrence, le nombre d'enfants à scolariser évolue et est en constante augmentation du fait de la démographie positive en France ( naissances + immigration ).

Donc à moins que vous ne partagiez pas l'objectif civilisationnel qui me parait assez raisonnable qui est que tous les enfants doivent être scolarisés, cela signifie bien que de manière objective, sans préjuger de l'origine des dépenses ( privées ou publiques ), qu'il faut mettre des moyens qui font face à ces évolutions, et donc plus de moyens constamment, en matériel, humains, et financiers.

 

Il me semble que ces paramètres sont pris en compte.

Le ratio élèves/enseignants place la France en meilleure position que beaucoup d'autres pays : 17 à 18,2  par classe dans l'enseignement primaire selon les derniers chiffres :

http://data.uis.unesco.org/index.aspx?queryid=180&lang=fr

 

En valeur absolue la France et l'Allemagne dépense à peu près les mêmes montants pour l'éducation nationale (70 milliards d'€). Mais l'Allemagne compte davantage d'élèves que la France ; donc la France dépense plus par élève.

 Il s'ensuit que, rapporté à chaque élève, la France dépense 1103 euros de plus que l'Allemagne (7 084 euros contre 5 981). Cela représente au total un surcoût de 11,1 milliards d'euros.

Vous évoquez le nombre d'élèves qui s'accroit en France avec notamment les migrants ; des enfants migrants qui ne parlent pas français et qui vont encore faire tomber davantage le niveau général. Une des possibilités : les éduquer chez eux, dans leur pays en envoyant les fonds nécessaires.

Je ne vois pas en quoi mes raisonnements seraient plus grossiers que les vôtres ; c'est peut-être que vous ne voulez pas les entendre ; car votre principale argumentation c'est toujours plus, plus de moyens, plus de dotations, pour un résultat qui n'est pas à la hauteur. Or mon sujet c'est l'inverse de "toujours plus", c'est comment réduire la dépense publique.

 

Une piste dans le journal "Atlantico" c'est la réduction du nombre d'établissements scolaires et des dépenses administratives.

 La France a beaucoup plus d'établissements scolaires que l'Allemagne : 49 160 contre 28 181 – soit 74% d'établissements en plus... mais n'a que 14% d'élèves de moins !

Pour le primaire et le secondaire, elles représentent 3,55 milliards en France contre 941 millions en Allemagne.

http://www.atlantico.fr/decryptage/education-depenses-publiques-enseignants-moins-payes-allemagne-jakob-hober-285398.html#c3C5lzsWr3i49k78.99

 

 

Le 22/05/2018 à 23:41, jimmy45 a dit :

Pour compliquer les choses il y a en plus des problématiques d'aménagement du territoire à prendre en compte.

Donc globalement, un critère objectif à prendre en considération pour un territoire donné ce sont par exemple les capacités d'accueil matérielles de ces enfants ( écoles élémentaires / primaires / collèges / lycées / universités ), est-ce que ces capacités sont suffisantes, est que dans telle région il y a bien assez d'écoles primaires etc ...

Et si l'on prend en compte les effectifs, un critère objectif c'est le nombre d'enseignants / élèves. Car on comprend assez facilement que plus un enseignant a d'élèves à s'occuper, moins il peut faire de pédagogie personnalisée, et plus les risques de voir des élèves décrocher est grande.

Donc quand vous décrétez, car il n'y a pas d'autre mot vous ne vous basez sur aucun critère objectif, que nous avons trop d'enseignants, vous êtes en totale contradiction avec les réalités. Vous voyez bien que les comparaisons financières avec les autres pays n'ont aucune pertinence, les problématiques de financement sont bien liées à nos spécificités ( démographie et aménagement du territoire par exemple ).

Et vous voyez bien que la caractère privé ou public des financements n'a aucune pertinence à moins d'être bloqué dans des idéologies du passé où on va considérer sans raison aucune par pur dogmatisme que l'un est plus efficace que l'autre ...

Moi je n'ai rien contre le financement privé en soi, et je ne suis pas contre l'existence d'établissements privés, mais à côté je défends clairement l'existence d'une éducation publique, car nous avons des objectifs à atteindre collectivement, qui sont quand même de l'ordre civilisationnel et nous ne pouvons pas attendre des initiatives individuelles et privées qu'elles nous épargnent de nos devoirs collectifs. Car dans tous les cas il faudra bien se poser ces questions de moyens et d'aménagements du territoire.

Après je défends l'éducation publique car, et là ce n'est pas un critère objectif, mais bien un critère idéologique et politique, qui est un moyen de parvenir à l'objectif de l'éducation de tous les enfants, c'est le critère de l'école gratuite afin de la rendre accessible à tous. J'espère là encore que ce n'est pas un critère que vous remettez en cause, car c'est encore un critère d'ordre civilisationnel.

Donc cela demande bel et bien de mettre des moyens publics à disposition. Donc des financements publics. Et des moyens supplémentaires si les besoins augmentent, ce qui est le cas constamment du fait de notre population grandissante.

Donc si l'on prend le cas des universités, quand on nous parle d'étudiants qui se retrouvent face à des problèmes de places, on peut se demander logiquement pourquoi la réponse apportée est la sélection alors que la logique voudrait que l'on se pose la question des moyens tout simplement.

Les universités ne peuvent pas accueillir tout le monde ; oui tout le monde ne peut pas aller glander 1 an ou 2 en fac, et c'est très bien ! Les représentants d'université ne prennent que les meilleurs et cela évite du temps perdu à ceux qui ne sont pas acceptés et des dépenses inutiles pour les contribuables.

Le 22/05/2018 à 23:41, jimmy45 a dit :

Car comment justifier que l'on sélectionne les élèves par exemple à l'entrée de la filière médecine et que l'on oblige les jeunes à s'orienter dans d'autres filières alors que tout le monde constate que le nombre de médecins, ou d'aides soignants / infirmières, n'est absolument pas suffisant. Nous faisons même face à des zones de désertification médicales, avec des médecins généralistes par exemple qui se retrouvent à devoir refuser des nouveaux patients, ou des gens qui sont obligés de faire des disaines de km pour pouvoir accéder aux services hospitaliers, à des maternités etc ... avec tous les risques sanitaires que cela induit derrière.

Donc oui j'ai l'impression que face à des réalités objectives, les besoins matériels / humains / financiers en constante augmentation, on se heurte à des politiques idéologiques et dogmatiques de réduction des moyens, qui ne peuvent que créer des problèmes et une dégradation des services.

 

Mais il n'y a pas que l'enseignement, je l'avais cité en exemple.

Il y a les banlieues et les milliards dépensés par l'état sans résultats ; non seulement il n'y a pas de résultat, mais la situation s'aggrave.  Vous allez sans doute me dire qu'il faudrait encore injecter davantage.

Les services sont déjà dégradés. La SNCF est en train de mettre à genoux certaines entreprises ; le secteur public qui bénéficie de la clause de non-concurrence en profite pour faire du chantage comme aucun salarié du privé ne peut le faire.

Une question : trouveriez-vous rationnel qu'une ménagère ou vous-même consommiez davantage que ce que permettent vos revenus ?

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Invité Ink 82
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Invité Ink 82
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Bonsoir Barbara, la lutte contre la fraude aux cotisations et aux impôts s'élèvent à 100 milliards d'euros par an. Il ne vous paraît pas étrange que malgré les exhortations de la Cour des Comptes, les gouvernements ne bougent pas ?

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carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
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Le 22/05/2018 à 19:57, Barbara lebol a dit :

Une usine ferme quand elle n'est plus compétitive, quand les taxes sont trop élevées. C'est le marché qui fait la loi.

Les taxes financent des investissements utiles aux entreprises : routes, instruction publique, police etc.

In fine, elles ne réduisent pas, mais au contraire accroissent la compétitivité des entreprises.

 

Le 22/05/2018 à 19:57, Barbara lebol a dit :

Vous ne comprenez pas que les dividendes composent le profit des entreprises ; sans profit: plus d'entreprises ou alors on tombe dans un régime communiste.

C’est vous qui ne comprenez pas que les dividendes représentent un coût énorme pour les entreprises et qu’ils nuisent de façon catastrophique à leur compétitivité.

 

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Invité Barbara lebol
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Invité Barbara lebol
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il y a 1 minute, carnifex a dit :

Les taxes financent des investissements utiles aux entreprises : routes, instruction publique, police etc.

In fine, elles ne réduisent pas, mais au contraire accroissent la compétitivité des entreprises.

 

ok !

Mais il y a aussi toutes celles-ci :

https://www.jesuisentrepreneur.fr/statut-juridique/quels-impots-taxes-entreprise-selon-statut.html

https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/N22250

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  • 4 semaines après...
Invité
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c,est ce que macron ne fait pas ! par contre son idée de privatiser aréoprt de paris , air France, il oublie l,enseignement qui est en France le plus cher de toute l,EU  jusqu,a trois fois plus.et il va récupérer ce pognon pour rembourser la dette des cheminots SNCF 

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  • 2 semaines après...
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pluc89 Membre 11 188 messages
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Je découvre ce sujet aujourd'hui. Cette réponse

Le 21/05/2018 à 18:42, fx. a dit :

Il n'y a pas à en sortir puisqu'il n'y a pas d'augmentation .

image.png.92e5f4403de95323aa79e07196ac6299.png

Il y a me semble-t-il une grosse erreur. Ce graphique donne bien le taux de croissance, donc d'augmentation, année par année de la dépense publique comme l'indique son titre, et non le niveau de la dépense publique.

Il y a bieb augmentation, et c'est ce que traduit ce graphique.

image.png

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pluc89 Membre 11 188 messages
Maitre des forums‚
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Cette mise au point étant faite, il y a un moyen efficace de réduire la dépense publique sans vague de protestation.

Il faut déjà commencer par supprimer les dépenses inutiles. Lesquelles ? Sarko au début de son septennat avait fait faire l’inventaire des agences diverses qui existent dans notre pays. Cet inventaire avait révélé de nombreuses agences devenues inutiles ou redondantes. Puis le projet a été "oublié". En en effet où reclasser les anciens politiciens mis "au chômage" par des élections contrariantes, les anciens syndicalistes "en retraite", les copains et les copines du partis devenu(e)s gênant(e)s, les membres de la famille à caser, etc.

Un autre moyen, toujours inspiré par Sarko (j'y peux rien c'est comme ça !) et par Georges Clémenceau (C'est mieux !). Sarko avait imaginé ne pas renouveler 50% des départs en retraite des fonctionnaires. Il n'est pas besoin aujourd'hui de démontrer l'inapplicabilité et les effets pervers de cette règle du 50/50. Cependant, il est possible de l'améliorer. Comment ? En changeant le rapport 50/50 par le rapport 20/80, et, les définitions des deux éléments du rapport : 20 pour 20% des fonctionnaires (et quasi fonctionnaires) les mieux payés, et 80 pour suppression de 80% de ces postes.

Citons maintenant G. Clémenceau "Les fonctionnaires, c'est un peu comme les livres d'un bibliothèques, plus ils sont hauts placés, moins ils servent". En conséquence, la suppression de 80% des 20% de fonctionnaires les plus hauts placés n'aura que peu de d’incidence négative sur le fonctionnement de nos administrations. On peut même espérer que cela l'améliorera. En effet, ces inutiles, pour faire croire qu'ils sont utiles, demandent à leurs subordonnés diverses études, recherches, rapports et autres travaux répétés qui finissent au fond des tiroirs. Les subordonnés, libérés de ces charges improductives pourront se consacrer davantage à leur véritable tâche : être au service du public !

 

 

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il y a 1 minute, pluc89 a dit :

Cette mise au point étant faite,

Oui il était nécessaire de montrer ton incapacité à lire la dégressivité de la courbe du graphique.

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pluc89 Membre 11 188 messages
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Il y a 2 heures, fx. a dit :

Oui il était nécessaire de montrer ton incapacité à lire la dégressivité de la courbe du graphique. 

image.thumb.png.0030e873933541f31117b44ec08ac86b.png

Autant pour moi, en effet la courbe d'inverse à partir de 2015, après que macron est été nommé Ministre des Finances et des comptes publics !

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