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[SENSIBLE] Porter plainte ou pas… quel intérêt ?


Invité Isadora.

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Hello. 

En janvier, j'ai rencontré quelqu'un sur une communauté en ligne que je fréquente. Je lui plaisais, il ne me déplaisait pas mais il avait 10 ans de moins que moi (20 ans vs 30 ans) et il vivait loin de chez moi donc j'étais réticente. Finalement, il a tellement insisté et il voulait tellement une histoire sérieuse, j'étais tellement tombée sur des connards que je me suis dit pourquoi pas. On s'est vus début février et on s'est mis ensemble. Nous étions l'un et l'autre heureux. 

**********

Le temps passant, des éléments déplaisants sont apparus. Il était envahissant mais je lui pardonnais. Il manquait de culture de mon point de vue mais comment le lui reprocher ? J'avais des sautes d'humeur et il faisait avec. Et puis un week-end, alors que j'étais patraque, qu'il était chez ses parents, il m'a envoyé plein de messages, pour savoir comment j'allais, me dire qu'il m'aimait, me raconter des bribes de sa journée. Moi, ça m'ennuyait, parce que ce jour-là je déprimais et mes réponses étaient laconiques. Le soir, il m'a prise à partie pour m'informer qu'il allait mal à cause de moi et de mes sms trop brefs et me dire que dans ces cas-là, il fallait que je l'informe de ma mauvaise humeur de manière à ne pas susciter d'angoisse chez lui. J'ai trouvé ça complètement tordu et j'ai commencé à me méfier.  Ça y est, j'avais envie de rompre mais était-ce vraiment si grave ? J'avais regretté des ruptures peu motivées, a posteriori, alors il valait peut-être mieux que je continue jusqu'à être sûre de moi. 

**********

Je suis allée le voir quelques jours plus tard. C'était prévu, j'ai respecté les plans que nous avions faits. 10 jours chez lui. À peine arrivée, j'ai su que vraiment je voulais rompre. Le sujet m'a échappé plus tôt que prévu, dès le 1er vendredi… j'étais censée repartir le samedi de la semaine suivante, à 9h. Il était effondré, délirait sur des raisons de rupture que je n'avais pas évoquées, s'auto-flagellait ou encore accusait le destin. Je lui ai proposé de repartir plus tôt mais il préférait que je reste. L'ambiance s'est améliorée, je suis restée. 

**********

Quelques jours bizarres à ne pas savoir si l'annonce de la rupture était complètement passée à la trappe ou s'il voulait profiter des derniers jours avec insouciance. À nouveau, il me parlait de l'avenir. Je ne savais pas vraiment comment l'interpréter. Jusqu'au mercredi où il est revenu sur le sujet. Ouf. Nous avons pu parler plus clairement. J'ai pu expliquer que je ne lui reprochais rien, que je voulais rompre parce qu'il avait beau être un jeune homme brillant, il était un jeune homme et que certains de mes besoins ne pouvaient être satisfaits. Il était triste mais ne dramatisait plus trop. J'ai eu l'espoir qu'on e quitte en bons termes. 

**********

La veille du départ. On va boire des bières avec des amis. Une amie à moi et un mec de la communauté dans laquelle nous nous sommes rencontrés. Ça se passe bien, on passe une super soirée. Sur le chemin du retour, on s'engueule. Visiblement, il n'accepte plus la rupture, me dit qu'on est trop bien ensemble et que je ne trouverai jamais mieux que lui. Le ton monte beaucoup. On se couche fâchés. Il se retourne, soupire et finalement grimpe sur moi. Je lui dis que je n'ai pas envie, que je veux dormir mais ça n'a aucun effet sur lui. Je décide d'attendre que ça passe en étant le plus possible immobile, inerte. Il jouit. Il retourne de son côté du lit sans rien dire. Je reste immobile. Il s'endort. J'ai une larme à l'œil. Je m'endors. 

**********

Samedi, 7h, je me lève, prise d'une soudaine envie d'aller aux toilettes, après un quart d'heure à essayer de me contenir et d'attendre que le réveil sonne. Pas de chance, ça le réveille. Il essaie de m'enlacer. Je le repousse. Il ne comprend pas pourquoi. Je lui explique mon ressenti sur les événements de la veille. Il nie, me demande comment je peux dire des choses pareilles, et puis d'abord ça ne peut pas être un viol puisqu'il m'aime. De toute manière, on avait un fantasme du viol donc j'avais son accord, et comment je peux l'accuser, etc. Je veux fuir cette conversation qui m'est insupportable, et qui est d'ailleurs un monologue de lui, furieux. J'essaie de me lever, il me retient physiquement. Je parviens à lui faire comprendre que ça ne le sert pas, il frappe le mur puis se plaint d'avoir mal au poing. Quand je sors de la salle de bains, il est roulé en boule sur son lit et il se plaint de sa vie, de ses rapports avec les autres, etc. 

8h40, samedi : je m'en vais. 

 

Je suis allée voir une association. La situation de viol, d'un point de vue juridique, est certaine. Reste à la prouver. Je n'ai évidemment aucune preuve, donc un dépôt de plainte est assez certainement voué à l'échec. Autrement dit, il faudrait que je déballe ma vie, mes pratiques sexuelles, à peu près tout ce que j'ai d'intime pour au final m'entendre dire dans 3 ans qu'on n'a pas assez d'éléments. Cependant, comme il y a eu pénétration, il y a viol et pas agression sexuelle. Comme le viol est un crime, hors de question de poser une main courante. C'est trop grave. C'est donc binaire : je porte plainte dans les trois prochaines années ou je me tais à jamais.

Lui a 20 ans, il est étudiant. Il n'est pas spécialement équilibré mais c'est un garçon qui se pense hypersensible et très empathique. Il est brillant dans son domaine mais il a du mal à aller en cours. Il aimerait devenir ingénieur mais il lui reste des années d'études pour cela. 

Moi j'ai 30 ans, pas d'enfants, je reprenais tout juste le travail en mi-temps thérapeutique après un an d'arrêt pour dépression. Cette histoire me donne envie de tout laisser tomber de nouveau, j'ai l'impression que je n'y arriverai jamais. D'ailleurs en cet instant, le seul truc qui me ferait vraiment plaisir, c'est d'être fatiguée et de me rendormir. 

 

Je vous ai donné à peut près tous les éléments. Si vous avez des questions, j'y répondrai. À ma place, porteriez-vous plainte ? 

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Membre, Posté(e)
shyiro Membre 15 609 messages
Maitre des forums‚
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il y a 20 minutes, Isadora. a dit :

Hello. 

En janvier, j'ai rencontré quelqu'un sur une communauté en ligne que je fréquente. Je lui plaisais, il ne me déplaisait pas mais il avait 10 ans de moins que moi (20 ans vs 30 ans) et il vivait loin de chez moi donc j'étais réticente. Finalement, il a tellement insisté et il voulait tellement une histoire sérieuse, j'étais tellement tombée sur des connards que je me suis dit pourquoi pas. On s'est vus début février et on s'est mis ensemble. Nous étions l'un et l'autre heureux. 

**********

Le temps passant, des éléments déplaisants sont apparus. Il était envahissant mais je lui pardonnais. Il manquait de culture de mon point de vue mais comment le lui reprocher ? J'avais des sautes d'humeur et il faisait avec. Et puis un week-end, alors que j'étais patraque, qu'il était chez ses parents, il m'a envoyé plein de messages, pour savoir comment j'allais, me dire qu'il m'aimait, me raconter des bribes de sa journée. Moi, ça m'ennuyait, parce que ce jour-là je déprimais et mes réponses étaient laconiques. Le soir, il m'a prise à partie pour m'informer qu'il allait mal à cause de moi et de mes sms trop brefs et me dire que dans ces cas-là, il fallait que je l'informe de ma mauvaise humeur de manière à ne pas susciter d'angoisse chez lui. J'ai trouvé ça complètement tordu et j'ai commencé à me méfier.  Ça y est, j'avais envie de rompre mais était-ce vraiment si grave ? J'avais regretté des ruptures peu motivées, a posteriori, alors il valait peut-être mieux que je continue jusqu'à être sûre de moi. 

**********

Je suis allée le voir quelques jours plus tard. C'était prévu, j'ai respecté les plans que nous avions faits. 10 jours chez lui. À peine arrivée, j'ai su que vraiment je voulais rompre. Le sujet m'a échappé plus tôt que prévu, dès le 1er vendredi… j'étais censée repartir le samedi de la semaine suivante, à 9h. Il était effondré, délirait sur des raisons de rupture que je n'avais pas évoquées, s'auto-flagellait ou encore accusait le destin. Je lui ai proposé de repartir plus tôt mais il préférait que je reste. L'ambiance s'est améliorée, je suis restée. 

**********

Quelques jours bizarres à ne pas savoir si l'annonce de la rupture était complètement passée à la trappe ou s'il voulait profiter des derniers jours avec insouciance. À nouveau, il me parlait de l'avenir. Je ne savais pas vraiment comment l'interpréter. Jusqu'au mercredi où il est revenu sur le sujet. Ouf. Nous avons pu parler plus clairement. J'ai pu expliquer que je ne lui reprochais rien, que je voulais rompre parce qu'il avait beau être un jeune homme brillant, il était un jeune homme et que certains de mes besoins ne pouvaient être satisfaits. Il était triste mais ne dramatisait plus trop. J'ai eu l'espoir qu'on e quitte en bons termes. 

**********

La veille du départ. On va boire des bières avec des amis. Une amie à moi et un mec de la communauté dans laquelle nous nous sommes rencontrés. Ça se passe bien, on passe une super soirée. Sur le chemin du retour, on s'engueule. Visiblement, il n'accepte plus la rupture, me dit qu'on est trop bien ensemble et que je ne trouverai jamais mieux que lui. Le ton monte beaucoup. On se couche fâchés. Il se retourne, soupire et finalement grimpe sur moi. Je lui dis que je n'ai pas envie, que je veux dormir mais ça n'a aucun effet sur lui. Je décide d'attendre que ça passe en étant le plus possible immobile, inerte. Il jouit. Il retourne de son côté du lit sans rien dire. Je reste immobile. Il s'endort. J'ai une larme à l'œil. Je m'endors. 

**********

Samedi, 7h, je me lève, prise d'une soudaine envie d'aller aux toilettes, après un quart d'heure à essayer de me contenir et d'attendre que le réveil sonne. Pas de chance, ça le réveille. Il essaie de m'enlacer. Je le repousse. Il ne comprend pas pourquoi. Je lui explique mon ressenti sur les événements de la veille. Il nie, me demande comment je peux dire des choses pareilles, et puis d'abord ça ne peut pas être un viol puisqu'il m'aime. De toute manière, on avait un fantasme du viol donc j'avais son accord, et comment je peux l'accuser, etc. Je veux fuir cette conversation qui m'est insupportable, et qui est d'ailleurs un monologue de lui, furieux. J'essaie de me lever, il me retient physiquement. Je parviens à lui faire comprendre que ça ne le sert pas, il frappe le mur puis se plaint d'avoir mal au poing. Quand je sors de la salle de bains, il est roulé en boule sur son lit et il se plaint de sa vie, de ses rapports avec les autres, etc. 

8h40, samedi : je m'en vais. 

 

Je suis allée voir une association. La situation de viol, d'un point de vue juridique, est certaine. Reste à la prouver. Je n'ai évidemment aucune preuve, donc un dépôt de plainte est assez certainement voué à l'échec. Autrement dit, il faudrait que je déballe ma vie, mes pratiques sexuelles, à peu près tout ce que j'ai d'intime pour au final m'entendre dire dans 3 ans qu'on n'a pas assez d'éléments. Cependant, comme il y a eu pénétration, il y a viol et pas agression sexuelle. Comme le viol est un crime, hors de question de poser une main courante. C'est trop grave. C'est donc binaire : je porte plainte dans les trois prochaines années ou je me tais à jamais.

Lui a 20 ans, il est étudiant. Il n'est pas spécialement équilibré mais c'est un garçon qui se pense hypersensible et très empathique. Il est brillant dans son domaine mais il a du mal à aller en cours. Il aimerait devenir ingénieur mais il lui reste des années d'études pour cela. 

Moi j'ai 30 ans, pas d'enfants, je reprenais tout juste le travail en mi-temps thérapeutique après un an d'arrêt pour dépression. Cette histoire me donne envie de tout laisser tomber de nouveau, j'ai l'impression que je n'y arriverai jamais. D'ailleurs en cet instant, le seul truc qui me ferait vraiment plaisir, c'est d'être fatiguée et de me rendormir. 

 

Je vous ai donné à peut près tous les éléments. Si vous avez des questions, j'y répondrai. À ma place, porteriez-vous plainte ? 

Vous avez donc dormi ensemble sur le meme lit comme les autres fois, bien que votre couple est en train d'arriver à sa fin. Il veut baiser (ce n'est surement pas la 1ere fois). Mais cette fois tu ne veux pas et le lui a bien dit. Il insiste. Tu te laisses faire à contre-coeur malgré tout. 

Personnellement je trouve que la situation de viol est loin d'etre "certaine" contrairement à l'association qui t'a dit ça. 

Mais le plus grave, personnellement, c'est que tu es en train de te poser la question s'il faut le faire mettre en prison pour viol, qn que tu as aimé et couché avec.

 

 

 

 

 

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 34 minutes, Isadora. a dit :

Hello. 

En janvier, j'ai rencontré quelqu'un sur une communauté en ligne que je fréquente. Je lui plaisais, il ne me déplaisait pas mais il avait 10 ans de moins que moi (20 ans vs 30 ans) et il vivait loin de chez moi donc j'étais réticente. Finalement, il a tellement insisté et il voulait tellement une histoire sérieuse, j'étais tellement tombée sur des connards que je me suis dit pourquoi pas. On s'est vus début février et on s'est mis ensemble. Nous étions l'un et l'autre heureux. 

**********

Le temps passant, des éléments déplaisants sont apparus. Il était envahissant mais je lui pardonnais. Il manquait de culture de mon point de vue mais comment le lui reprocher ? J'avais des sautes d'humeur et il faisait avec. Et puis un week-end, alors que j'étais patraque, qu'il était chez ses parents, il m'a envoyé plein de messages, pour savoir comment j'allais, me dire qu'il m'aimait, me raconter des bribes de sa journée. Moi, ça m'ennuyait, parce que ce jour-là je déprimais et mes réponses étaient laconiques. Le soir, il m'a prise à partie pour m'informer qu'il allait mal à cause de moi et de mes sms trop brefs et me dire que dans ces cas-là, il fallait que je l'informe de ma mauvaise humeur de manière à ne pas susciter d'angoisse chez lui. J'ai trouvé ça complètement tordu et j'ai commencé à me méfier.  Ça y est, j'avais envie de rompre mais était-ce vraiment si grave ? J'avais regretté des ruptures peu motivées, a posteriori, alors il valait peut-être mieux que je continue jusqu'à être sûre de moi. 

**********

Je suis allée le voir quelques jours plus tard. C'était prévu, j'ai respecté les plans que nous avions faits. 10 jours chez lui. À peine arrivée, j'ai su que vraiment je voulais rompre. Le sujet m'a échappé plus tôt que prévu, dès le 1er vendredi… j'étais censée repartir le samedi de la semaine suivante, à 9h. Il était effondré, délirait sur des raisons de rupture que je n'avais pas évoquées, s'auto-flagellait ou encore accusait le destin. Je lui ai proposé de repartir plus tôt mais il préférait que je reste. L'ambiance s'est améliorée, je suis restée. 

**********

Quelques jours bizarres à ne pas savoir si l'annonce de la rupture était complètement passée à la trappe ou s'il voulait profiter des derniers jours avec insouciance. À nouveau, il me parlait de l'avenir. Je ne savais pas vraiment comment l'interpréter. Jusqu'au mercredi où il est revenu sur le sujet. Ouf. Nous avons pu parler plus clairement. J'ai pu expliquer que je ne lui reprochais rien, que je voulais rompre parce qu'il avait beau être un jeune homme brillant, il était un jeune homme et que certains de mes besoins ne pouvaient être satisfaits. Il était triste mais ne dramatisait plus trop. J'ai eu l'espoir qu'on e quitte en bons termes. 

**********

La veille du départ. On va boire des bières avec des amis. Une amie à moi et un mec de la communauté dans laquelle nous nous sommes rencontrés. Ça se passe bien, on passe une super soirée. Sur le chemin du retour, on s'engueule. Visiblement, il n'accepte plus la rupture, me dit qu'on est trop bien ensemble et que je ne trouverai jamais mieux que lui. Le ton monte beaucoup. On se couche fâchés. Il se retourne, soupire et finalement grimpe sur moi. Je lui dis que je n'ai pas envie, que je veux dormir mais ça n'a aucun effet sur lui. Je décide d'attendre que ça passe en étant le plus possible immobile, inerte. Il jouit. Il retourne de son côté du lit sans rien dire. Je reste immobile. Il s'endort. J'ai une larme à l'œil. Je m'endors. 

**********

Samedi, 7h, je me lève, prise d'une soudaine envie d'aller aux toilettes, après un quart d'heure à essayer de me contenir et d'attendre que le réveil sonne. Pas de chance, ça le réveille. Il essaie de m'enlacer. Je le repousse. Il ne comprend pas pourquoi. Je lui explique mon ressenti sur les événements de la veille. Il nie, me demande comment je peux dire des choses pareilles, et puis d'abord ça ne peut pas être un viol puisqu'il m'aime. De toute manière, on avait un fantasme du viol donc j'avais son accord, et comment je peux l'accuser, etc. Je veux fuir cette conversation qui m'est insupportable, et qui est d'ailleurs un monologue de lui, furieux. J'essaie de me lever, il me retient physiquement. Je parviens à lui faire comprendre que ça ne le sert pas, il frappe le mur puis se plaint d'avoir mal au poing. Quand je sors de la salle de bains, il est roulé en boule sur son lit et il se plaint de sa vie, de ses rapports avec les autres, etc. 

8h40, samedi : je m'en vais. 

 

Je suis allée voir une association. La situation de viol, d'un point de vue juridique, est certaine. Reste à la prouver. Je n'ai évidemment aucune preuve, donc un dépôt de plainte est assez certainement voué à l'échec. Autrement dit, il faudrait que je déballe ma vie, mes pratiques sexuelles, à peu près tout ce que j'ai d'intime pour au final m'entendre dire dans 3 ans qu'on n'a pas assez d'éléments. Cependant, comme il y a eu pénétration, il y a viol et pas agression sexuelle. Comme le viol est un crime, hors de question de poser une main courante. C'est trop grave. C'est donc binaire : je porte plainte dans les trois prochaines années ou je me tais à jamais.

Lui a 20 ans, il est étudiant. Il n'est pas spécialement équilibré mais c'est un garçon qui se pense hypersensible et très empathique. Il est brillant dans son domaine mais il a du mal à aller en cours. Il aimerait devenir ingénieur mais il lui reste des années d'études pour cela. 

Moi j'ai 30 ans, pas d'enfants, je reprenais tout juste le travail en mi-temps thérapeutique après un an d'arrêt pour dépression. Cette histoire me donne envie de tout laisser tomber de nouveau, j'ai l'impression que je n'y arriverai jamais. D'ailleurs en cet instant, le seul truc qui me ferait vraiment plaisir, c'est d'être fatiguée et de me rendormir. 

 

Je vous ai donné à peut près tous les éléments. Si vous avez des questions, j'y répondrai. À ma place, porteriez-vous plainte ? 

Pas sûr qu'un forum soit le bon lieu pour obtenir des réponses qui puissent t'éclairer pour un sujet aussi grave.

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Invité Isadora.
Invités, Posté(e)
Invité Isadora.
Invité Isadora. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 20 minutes, shyiro a dit :

Vous avez donc dormi ensemble sur le meme lit comme les autres fois, bien que votre couple est en train d'arriver à sa fin. Il veut baiser (ce n'est surement pas la 1ere fois). Mais cette fois tu ne veux pas et le lui a bien dit. Il insiste. Tu te laisses faire à contre-coeur malgré tout. 

Personnellement je trouve que la situation de viol est loin d'etre "certaine" contrairement à l'association qui t'a dit ça. 

Mais le plus grave, personnellement, c'est que tu es en train de te poser la question s'il faut le faire mettre en prison pour viol, qn que tu as aimé et couché avec.

 

Je n'en étais pas certaine non plus (de la situation de viol) mais là-dessus, c'est avéré. Je précise que je me suis dirigée vers une association précisément très orientée sur le juridique et que c'est une juriste dont l'activité principale est liée à des dossiers pour viols et agressions sexuelles, qui me l'a affirmé. Donc ton opinion me semble négligeable sur ce point. 

Malgré l'indélicatesse totale de la formulation, je réponds sur le fond : 
1. la prison, il n'ira pas, c'est quasiment certain. Si je porte plainte, ça n'a quasi aucune chance d'aboutir sur une condamnation, quelle qu'elle soit. Si on me demandait mon avis, l'idéal serait de se faire suivre parce qu'il n'est pas stable. Or, même ça, ça impliquerait qu'il soit reconnu coupable et c'est pas du tout gagné. Il y a donc tout un monde entre "porter plainte" et "envoyer en prison". 

2. Retournons la situation, tu envisagerais toi, de violer quelqu'un qui t'a aimé et qui a passé des journées entières à essayer de rompre avec en faisant le moins de dégâts possible ? 

3. Si son comportement avec les femmes continue comme ça et que je ne porte pas plainte − puisqu'il n'y a aucune alternative −, il pourra recommencer et si une plainte est posée un jour, il n'y aura eu aucun antécédent. Pour ce genre d'actes, dans ce genre de contexte, l'absence d'antécédents risquerait de rendre une hypothétique plainte émanant d'une autre personne peu crédible. 

 

il y a 17 minutes, ping a dit :

Pas sûr qu'un forum soit le bon lieu pour obtenir des réponses qui puissent t'éclairer pour un sujet aussi grave.

Je vois des médecins, je prends soin de moi le plus possible, mes amis m'entourent tant qu'ils peuvent et je sais bien qu'on croise parfois de drôles de numéros ici… mais je tente, on verra s'il faut faire fermer le topic. 

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Membre, Biscotte, 38ans Posté(e)
zera Membre 6 818 messages
38ans‚ Biscotte,
Posté(e)
il y a 58 minutes, Isadora. a dit :

Je vous ai donné à peut près tous les éléments. Si vous avez des questions, j'y répondrai. À ma place, porteriez-vous plainte ? 

 

Je suis désolée, nous ne pouvons pas répondre à ta place. Ce qu'il a fait est irrespectueux, tu n'étais pas consentante. Il n'a pas l'air de s'en rendre compte... Pose toi la question : Pourquoi cela serait plus tolérable sur toi que sur une autre personne ?

:bisou:

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Membre, Posté(e)
shyiro Membre 15 609 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Isadora. a dit :

Je n'en étais pas certaine non plus (de la situation de viol) mais là-dessus, c'est avéré. Je précise que je me suis dirigée vers une association précisément très orientée sur le juridique et que c'est une juriste dont l'activité principale est liée à des dossiers pour viols et agressions sexuelles, qui me l'a affirmé. Donc ton opinion me semble négligeable sur ce point. 

Malgré l'indélicatesse totale de la formulation, je réponds sur le fond : 
1. la prison, il n'ira pas, c'est quasiment certain. Si je porte plainte, ça n'a quasi aucune chance d'aboutir sur une condamnation, quelle qu'elle soit. Si on me demandait mon avis, l'idéal serait de se faire suivre parce qu'il n'est pas stable. Or, même ça, ça impliquerait qu'il soit reconnu coupable et c'est pas du tout gagner. il y a donc tout un monde entre "porter plainte" et "envoyer en prison". 

2. Retournons la situation, tu envisagerais toi, de violer quelqu'un qui t'a aimé et qui a passé des journées entières à essayer de rompre avec en faisant le moins de dégâts possible ? 

3. Si son comportement avec les femmes continue comme ça et que je ne porte pas plainte − puisqu'il n'y a aucune alternative −, il pourra recommencer et si une plainte est posée un jour, il n'y aura eu aucun antécédent. Pour ce genre d'actes, dans ce genre de contexte, l'absence d'antécédents risquerait de rendre une hypothétique plainte émanant d'une autre personne peu crédible. 

 

Je vois des médecins, je prends soin de moi le plus possible, mes amis m'entourent tant qu'ils peuvent et je sais bien qu'on croise parfois de drôles de numéros ici… mais je tente, on verra s'il faut faire fermer le topic. 

- Meme un professionnel n'a pas tjs raison. Sur quelle critere precis elle/il t'a dit avec tant de certitude que c un viol ?

- C'est peu probable qu'il ira en prison parce que c'est peu probable qu'une telle situation sera jugée comme viol.

- Attention, une fois que tu portes plainte, ce n'est pas toi qui decideras du resultat de la condamnation ou pas, ni de quelle condamnation il lui faudra s'il y aura condamnation. Et pire, si en cours du proces, tu veux retirer ta plainte, le procureur peut eventuellement poursuivre l'affaire contre ton ex, malgré ton changement d'avis, meme si c peu probable. 

 

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour, ce qui m'a étonné en te lisant, c'est que depuis presque le début, on voit que cette relation t'était insupportable et pourtant tu continuais à le voir. Pour la plainte, ce qui te préoccupe le plus, c'est ce qu'il pourrait faire à d'autres. Essaye de te détacher de cet homme et si tu veux porter plainte, pense plutôt à ce que cela t'apportera de bénéfique pour toi.  

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 617 messages
107ans‚ ©,
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il y a 54 minutes, Isadora. a dit :

À ma place, porteriez-vous plainte

Le problème c'est qu'il est absolument impossible d'être à ta place, d'être toi... :unknw: 

C'est un viol, c'est sûr et certain. La plainte ou rien, pas d'alternative tu as raison, décision difficile. C'est toi seule qui va pouvoir introspecter sur la totalité de cette relation et sur ton ressenti après ce viol surtout. 

il y a 3 minutes, shyiro a dit :

Sur quelle critere precis elle/il t'a dit avec tant de certitude que c un viol ?

Elle n'était pas consentante. Point. 

Qu'est ce que tu ne comprends pas dans "Je n'ai pas envie, je veux dormir"  ? Ca veut dire Non. Qu'est ce que tu ne comprends pas dans "non" ? 

 

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Invité Isadora.
Invités, Posté(e)
Invité Isadora.
Invité Isadora. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, shyiro a dit :

- Meme un professionnel n'a pas tjs raison. Sur quelle critere precis elle/il t'a dit avec tant de certitude que c un viol ?

- C'est peu probable qu'il ira en prison parce que c'est peu probable qu'une telle situation sera jugée comme viol.

- Attention, une fois que tu portes plainte, ce n'est pas toi qui decideras du resultat de la condamnation ou pas, ni de quelle condamnation il lui faudra s'il y aura condamnation. Et pire, si en cours du proces, tu veux retirer ta plainte, le procureur peut eventuellement poursuivre l'affaire contre ton ex, malgré ton changement d'avis, meme si c peu probable. 

Ahem… Les pros n'ont pas toujours raison mais toi oui ? On en reste là, shyiro, tu sais, tu n'es pas obligé de participer à ce fil. 

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shyiro Membre 15 609 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Isadora. a dit :

Ahem… Les pros n'ont pas toujours raison mais toi oui ? On en reste là, shyiro, tu sais, tu n'es pas obligé de participer à ce fil. 

no pb. bonne journée.

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Invité Isadora.
Invités, Posté(e)
Invité Isadora.
Invité Isadora. Invités 0 message
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il y a 2 minutes, January a dit :

Le problème c'est qu'il est absolument impossible d'être à ta place, d'être toi... :unknw: 

C'est un viol, c'est sûr et certain. La plainte ou rien, pas d'alternative tu as raison, décision difficile. C'est toi seule qui va pouvoir introspecter sur la totalité de cette relation et sur ton ressenti après ce viol surtout. 

D'autres peuvent soulever des éléments auxquels je n'aurais pas pensé… qui sait ?

 

il y a 4 minutes, samira123 a dit :

Bonjour, ce qui m'a étonné en te lisant, c'est que depuis presque le début, on voit que cette relation t'était insupportable et pourtant tu continuais à le voir. Pour la plainte, ce qui te préoccupe le plus, c'est ce qu'il pourrait faire à d'autres. Essaye de te détacher de cet homme et si tu veux porter plainte, pense plutôt à ce que cela t'apportera de bénéfique pour toi.  

Bonjour. 

En fait, non, quand on s'est mis ensemble, j'étais tellement contente de tomber sur un homme ayant envie de se mettre en couple avec moi que j'étais refaite. C'est avec le temps (rapidement, du coup) que ça s'est détérioré mais le gros du problème, c'était surtout la différence d'âge et le fait qu'on soit en total décalage sur plein de sujets. 

Ce qui m'inquiète en revanche (et je réponds un peu à zera ici, du coup), c'est que dès qu'il a commencé à sentir qu'il y avait de l'eau dans le gaz, il s'est mis à devenir envahissant, à faire des crises d'angoisse pour pas grand chose, à exercer ce qui ressemblait à un début de chantage affectif. à, je me suis dit qu'il était instable et qu'il valait mieux que je e quitte. 

Je raconte tout ça parce que ce sont des éléments qui me laissent penser qu'il pourrait être apte à recommencer. 

Initialement, je pensais me concentrer sur moi, avec l'idée que j'avais bien fait de le quitter et que ces événements venaient de tuer tous les doutes. Maintenant, vu comme c'est compliqué de faire quelque chose, je me pose la question de la responsabilité vis-à-vis d'éventuelles autres femmes. 

En dehors de cela, cet acte a instantanément tué toute envie de garder contact avec lui et je me sens très, très détachée. 

il y a 7 minutes, zera a dit :

Je suis désolée, nous ne pouvons pas répondre à ta place. Ce qu'il a fait est irrespectueux, tu n'étais pas consentante. Il n'a pas l'air de s'en rendre compte... Pose toi la question : Pourquoi cela serait plus tolérable sur toi que sur une autre personne ?

:bisou:

Oui en effet, il n'a pas l'air de percuter. J'ai eu droit dans la nuit de dimanche à lundi à des messages me demandant pourquoi je "sabotais", me demandant de rappeler parce que quand même "on ne va pas se chamailler pour rien". J'avoue en avoir été estomaquée. C'est ça qui m'inquiète le plus. Je me dis qu'il est tellement mégalo/égocentré qu'il n'arrive pas à concevoir que non, c'est non. 

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Sur la question de porter plainte ou non, tu es la mieux placée pour décider, en ton ame et conscience.

Les conseils, de toute part, ne pourraient qu'etre déplacés.

J'essaye seulement d'imaginer ce qu'une  femme intelligente et tourmentée peut attendre d'une relation avec un tout jeune homme immature et instable.

 

 

 

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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Pour moi, c'est certain que c'est un viol, donc je porterai plainte, après bien faut assumer et c'est pas de la tarte aussi.

Ce serai moi j'assumerai tout quand à la prison, bien un viol c'est un crime, alors la prison bien c'est mérité.

Par ce que non c'est NON!!!

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Membre, 156ans Posté(e)
fullmetal06 Membre 4 145 messages
Baby Forumeur‚ 156ans‚
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Isadora qu'est-ce qui te fait penser qu'il n'ira pas en prison ? un viol c'est prison ferme

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 617 messages
107ans‚ ©,
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il y a 23 minutes, Isadora. a dit :

D'autres peuvent soulever des éléments auxquels je n'aurais pas pensé… qui sait ?

 

Tu as déjà pris ta décision et tu veux la conforter ou tu n'as encore pris aucune décision pour l'instant ? Qu'est ce qui te fait peur dans le fait de porter plainte ? 

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Invité Isadora.
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Invité Isadora.
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Merci, swam… mais bon, ben c'est comme ça. 

 

Salut Prométhée_Hadès ! En fait, avec ta réaction pro-plainte, tu mets un peu le doigt sur les difficultés que cela soulève. Judiciariser, ça pose des problèmes… 

  1. La violence de la procédure. C'est difficile, de répondre à certaines questions. Vraiment. J'ai peur de m'en prendre plein la tronche rien qu'en portant plainte donc vu mon état global, ce que je gagne en étant plus active, je le perds dans les interrogatoires. 
  2. Les effets sur lui. Est-ce que va l'inciter à se voir encore plus comme une victime ? Est-ce que ça va l'empêcher de s'insérer et au final transformer cet incident en point de départ d'une vie… casse-gueule et violente ? 

Je sais qu'un dépôt de plainte est grave mais un non-dépôt de plainte aussi. Alors je ne sais vraiment pas. Si quelqu'un a des stats ou des études sur le sujet, je suis vraiment preneuse. 

il y a 2 minutes, fullmetal06 a dit :

Isadora qu'est-ce qui te fait penser qu'il n'ira pas en prison ? un viol c'est prison ferme

J'ai une copine qui a vécu avec un mec, au départ très bien. La dernière année de vie commune a été un calvaire. Il l'a violée régulièrement, comme mon ex, c'était suivi de crises dramatiques durant lesquelles il lui retournait le cerveau. il est devenu violent. Un jour, il lui a enfoncé un couteau de cuisine dans le vagin. Elle avait un compte-rendu du gynéco à l'appui quand elle s'est décidée à porter plainte. 

L'affaire a été classée sans suite parce qu'au début du rapport, elle était consentante. 

En France, on estime que 2% des violeurs sont condamnés. 

https://www.bastamag.net/En-France-moins-de-2-des-affaires-de-viols-aboutissent-a-une-condamnation-en

 

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Invité Isadora.
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il y a 7 minutes, January a dit :

Tu as déjà pris ta décision et tu veux la conforter ou tu n'as encore pris aucune décision pour l'instant ? Qu'est ce qui te fait peur dans le fait de porter plainte ? 

Justement non, je n'ai pris aucune décision. Ça s'est passé ce vendredi, pour l'instant je suis chez moi en mode sous-loque, en arrêt, j'ai vu une asso, mon psy que je devais voir hier, mon médecin gé qui a eu une réaction de connard fini (en gros il a commencé par me demander de partir et de revenir un autre jour, en me disant que les affaires de viol c'était grave et qu'il fallait aller voir la police, que c et c'est tout. c'était dur pour lui − j'y suis retournée hier parce que j'avais quand même besoin d'un arrêt de mon médecin généraliste mais bon, je n'y retournerai pas). 

On en est là. 

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 617 messages
107ans‚ ©,
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il y a 1 minute, Isadora. a dit :

Justement non, je n'ai pris aucune décision. Ça s'est passé ce vendredi, pour l'instant je suis chez moi en mode sous-loque, en arrêt, j'ai vu une asso, mon psy que je devais voir hier, mon médecin gé qui a eu une réaction de connard fini (en gros il a commencé par me demander de partir et de revenir un autre jour, en me disant que les affaires de viol c'était grave et qu'il fallait aller voir la police, que c et c'est tout. c'était dur pour lui − j'y suis retournée hier parce que j'avais quand même besoin d'un arrêt de mon médecin généraliste mais bon, je n'y retournerai pas). 

On en est là. 

:(

Ton psy qu'est ce qu'il t'a dit ? 

Pour des stats, tu peux trouver quelques infos dans l'enquête Virage à télécharger sur le site de l'INED. Il y a les premiers résultats. 

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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il y a 6 minutes, Isadora. a dit :

Merci, swam… mais bon, ben c'est comme ça. 

 

Salut Prométhée_Hadès ! En fait, avec ta réaction pro-plainte, tu mets un peu le doigt sur les difficultés que cela soulève. Judiciariser, ça pose des problèmes… 

  1. La violence de la procédure. C'est difficile, de répondre à certaines questions. Vraiment. J'ai peur de m'en prendre plein la tronche rien qu'en portant plainte donc vu mon état global, ce que je gagne en étant plus active, je le perds dans les interrogatoires. 
  2. Les effets sur lui. Est-ce que va l'inciter à se voir encore plus comme une victime ? Est-ce que ça va l'empêcher de s'insérer et au final transformer cet incident en point de départ d'une vie… casse-gueule et violente ? 

Je sais qu'un dépôt de plainte est grave mais un non-dépôt de plainte aussi. Alors je ne sais vraiment pas. Si quelqu'un a des stats ou des études sur le sujet, je suis vraiment preneuse. 

Ce n'est pas une réaction pro plainte, c'est une réaction éducative. Il faut qu'il comprenne ces actes un enfant qui fait une bêtise on le punit, on le sermonne, ou on lui donne une fessée pour qu'il comprenne. Tout dépends de l'ampleur de la faute. Un adulte ça va de l'avertissement , le PV , l'amende à la prison.

Évidemment que pour toi ça risque de ne pas être facile, en plus tout dépends de la juridiction de ta région, mais c'est un crime faut le reconnaître qu'il a commis, il est adulte plus de 18 ans, il est responsable de ses actes. Si rien n'est fait demain il recommencera car il trouvera ça normal, de forcer une femme, ce qui est inadmissible. Il faut qu'il comprenne, que l'on ne doit forcer personne.

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