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Des réfugiés soudanais expulsés par la France torturés à leur retour au pays


lycan77

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Membre, Un poulpe, un bocal, what else?...Pataphysicien débile...Le seul être respectable après le céphalopode est le phoque..., 51ans Posté(e)
sush'bar Membre 4 608 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚ Un poulpe, un bocal, what else?...Pataphysicien débile...Le seul être respectable après le céphalopode est le phoque...,
Posté(e)
Il y a 4 heures, lycan77 a dit :

 

Ben c'est justement ça qui pose problème !  :sleep:

Bin en effet....Si leur demande avait été jugée recevable ils auraient eu le statut de réfugié. ..Non? 

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Membre, Posté(e)
williams Membre 3 396 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
Le 25/04/2018 à 15:38, lycan77 a dit :

Si la France renvoie dans leur pays des réfugiés soudanais il n'y a rien d'anormal car la France ne peut pas accueillir tout les gens vivant sur Terre. Après malheureusement pour le problème de la torture de ces personnes dans leur propre pays on n'y peut rien, c'est plutôt le gouvernement de ce pays auquel il faut voir les choses. La France ne peut pas être responsable de tout sur Terre. Notre pays se bouge déjà assez pour aider les pays pauvres ou en guerre,... voir même plus que certain pays qui sont pourtant assez riches.

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Membre, 61ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)
il y a 33 minutes, williams a dit :

Si la France renvoie dans leur pays des réfugiés soudanais il n'y a rien d'anormal

ah bon ??

extrait

Pourquoi demandent-ils asile ?
 

La majorité des demandeurs soudanais proviennent de la zone du Darfour et se plaignent le plus souvent d’arrestations et de mauvais traitements par les milices gouvernementales, principalement les milices Janjawids, en raison notamment de leur soutien, réel ou supposé, à la rébellion dans le Darfour, essentiellement aux côtés du Mouvement pour la Justice et l’Egalite (MJE) ou l’Armée de Libération du Soudan (SLA).

Les Janjawids sont des milices levées dans les tribus noires arabisées du Tchad et du Darfour (région du Sahel). L’Etat soudanais les a intégrées à sa politique régionale de contrôle territorial et en a fait sa principale force de répression pour conserver le Darfour qui a des ressources pétrolifères. Les milices Jenjawids, alliées aux forces gouvernementales, pratiquent la politique de la terre brûlée dans le Darfour en y commettant les pires exactions (villages rasés, massacres, viols, pillages, spoliations de terres, vol de bétails etc.) forçant les populations à partir et se réfugier majoritairement au Tchad. Plusieurs dirigeants soudanais (dont Omar El Béchir lui-même) ou des chefs des milices Janjawid sont sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre au Darfour.

http://www.espoirdasile.org/artc/Soudan/90/fr/article/

 

 

car la France ne peut pas accueillir tout les gens vivant sur Terre. Après malheureusement pour le problème de la torture de ces personnes dans leur propre pays on n'y peut rien, c'est plutôt le gouvernement de ce pays auquel il faut voir les choses. La France ne peut pas être responsable de tout sur Terre. Notre pays se bouge déjà assez pour aider les pays pauvres ou en guerre,... voir même plus que certain pays qui sont pourtant assez riches.

extrait

Quelles conditions dois-je réunir pour obtenir le statut de réfugié ?
 

Le statut de réfugié est encadré par un texte international adopté en 1951, signé par de nombreux pays, dont la France, et appelé la Convention de Genève.

D’après l’article 1A2 de la Convention de Genève, vous pouvez obtenir le statut de réfugié en France si :

- Vous vous trouvez hors de votre pays d’origine ;

- Vous ne pouvez ou ne voulez demander la protection de votre pays d’origine ;

- Vous craignez d’être persécuté pour l’un des motifs suivants : votre « race » ou origine ethnique, votre religion, votre nationalité, le groupe social auquel vous appartenez, vos opinions politiques.

Les raisons économiques ne permettent pas d'obtenir la reconnaissance du statut de réfugié.

Si votre situation ne répond pas à la définition du réfugié donnée par la Convention de Genève, vous pouvez, sous certaines conditions, bénéficier de la protection subsidiaire.

http://www.france-terre-asile.org/demandeurs-d-asile-col-280/infos-migrants/demandeurs-d-asile#Q2

un petit rappel

Le 17 mars 2017, Mohammed, un Soudanais d’à peine 30 ans, est remis aux mains de la police de son pays après avoir été expulsé par la France. À la descente de l’avion, « la police française m’a confié à la police soudanaise. Celle-ci m’a mise en prison pour m’interroger », explique Mohammed dans un témoignage recueilli par le Collectif La Chapelle Debout (link is external), que StreetPress a pu consulter.

Quelques semaines plus tôt, Mohammed, un darfouri d’une minorité oppressée, passé par les geôles soudanaises, avait reçu la visite d’une « délégation soudanaise », alors qu’il était enfermé au centre de rétention du Mesnil-Amelot (77). « [Ils] m’ont dit qu’ils faisaient partie d’une organisation humanitaire qui aide les exilés. Ils avaient l’air bizarre c’est pour ça que je suis resté méfiant et surtout plutôt silencieux », explique-t-il (link is external) aux membres du même collectif.

Selon des informations de StreetPress, cette délégation faisait en fait partie d’une « mission d’identification » du régime soudanais. Entre janvier et mars 2017, ce petit groupe de fonctionnaires du régime en provenance de Khartoum – il s’agirait de militaires selon un bon connaisseur du dossier – a visité au moins 3 centres de rétention en France : Marseille (13), Coquelles (62) et le Mesnil-Amelot (77). La visite de ces représentants de la dictature avait reçu l’aval de la France, confirment à StreetPress deux sources au ministère de l’intérieur. Son but ? Déterminer l’identité de Soudanais et ainsi permettre leur expulsion par la France. Suite à leur passage, au moins 4 exilés ont été expulsés vers Khartoum. Tous les quatre déclaraient être menacés par la police au Soudan.

Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. StreetPress a remonté la piste de la collaboration policière entre le Soudan et la France. Et surprise : les relations entre les deux pays ne datent pas d’hier. Depuis 2014, la France collabore activement avec le régime dirigé d’une main de fer, depuis 28 ans, par le général Omar el-Bechir pour favoriser le renvoi au pays de Soudanais réfugiés dans l’Hexagone. Partage des informations, accueil d’agents soudanais chargés d’identifier les réfugiés, et même utilisation de bases de données de la police soudanaise par les pandores français… la collaboration est des plus étroites.

https://www.streetpress.com/sujet/1506702391-la-france-livre-opposants-politiques-dictature-soudan

 

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