Désespéré par le niveau de sa classe de 5e, un professeur imagine un questionnaire "débile" et met en colère Twitter qui le trouve "méprisant"

Désespéré par le niveau de ses élèves de 5e, auxquels il avait tenté - sans succès - de faire lire «Les Royaumes du Nord» de Philip Pullman, le professeur a décidé de se «venger» en préparant un contrôle de lecture sur l'oeuvre «Oui-Oui à la ferme». Avec beaucoup d'ironie, il propose dans cette nouvelle interrogation des questions appelant à des réponses évidentes.

La première partie du contrôle, par exemple, ne contient que des questions dont la réponse est «Oui».

«Si les questions sont trop difficiles, écris ton nom sans te tromper pour avoir la moitié des points», précise l'enseignant à un moment, avant demander aux élèves combien de jambes et de bras a le personnage de Oui-Oui.

L'énoncé de l'examen s'achève par cette phrase : «Si tu as fini et que tu n’es pas trop fatigué, tu peux lire Les Royaumes du Nord».

Publié sur un groupe Facebook fermé, traitant de questions d'éducation, ce «faux contrôle» était pour l'enseignant un moyen de se défouler, de dénoncer avec humour la baisse du niveau des élèves de collège en lecture.

La journaliste qui l'a relayé assure ainsi au Figaro qu'il n'a jamais été question de le distribuer réellement aux enfants. «C’était un coup de gueule humoristique d’un prof désespéré, mais il ne voulait pas être méchant envers ses élèves» assure-t-elle. [...]

http://www.jeanmarcmorandini.com/article-377158-desespere-par-le-niveau-de-sa-classe-de-5e-un-professeur-imagine-un-questionnaire-debile-et-met-en-colere-twitter-qui-le-trouve-meprisant.html

Un prof avec de l'humour ? J'adhère totalement et inconditionnellement...

Et je compatis, aussi !

Typique du prof sur son nuage intellectuel qui, au lieu de trouver un moyen d'élever ses élèves (Pullman, c'est épais hein, tout le monde n'adhère pas) préfère en rire. 

Je ne connais pas ses classes, et oui, le niveau des gamins est parfois frustrant. Mais le prof n'est pas sans responsabilité là-dedans. 

Par contre, en 5e, faut arrêter de déconner. Ya aucune pression (pas de concours à la fin de l'année), ya largement le temps d'expérimenter des trucs pour trouver ce qui peut être le moteur de la classe. C'est son taf. 

Oui, faut s'adapter, faut faire des concessions avec son programme perso et ses exigences, on se rappelle qu'à la base on avait pas signé pour ça, mais il faut se rappeler qu'on idéalisait notre métier, à la base, et que l'objectif reste, en tout et pour tout, de mener les élèves de leur niveau de départ à un niveau plus élevé. 

Pullman marche pas ? Ya plein d'autres trucs à essayer. Une leçon zéro sur les habitudes de lecture et/ou les goûts des gamins, à la base, sans partir de rien, c'est pas compliqué, merde. 

Et se rappeler que le prof est un menhir pour les gamins. Effet Pygmalion intensifies : le gamin va devenir ce que le prof pense de lui et ce qu'il lui fait ressentir. 

il y a 6 minutes, PLS maker a dit :

Typique du prof sur son nuage intellectuel qui, au lieu de trouver un moyen d'élever ses élèves (Pullman, c'est épais hein, tout le monde n'adhère pas) préfère en rire. 

Je ne connais pas ses classes, et oui, le niveau des gamins est parfois frustrant. Mais le prof n'est pas sans responsabilité là-dedans. 

Par contre, en 5e, faut arrêter de déconner. Ya aucune pression (pas de concours à la fin de l'année), ya largement le temps d'expérimenter des trucs pour trouver ce qui peut être le moteur de la classe. C'est son taf. 

Oui, faut s'adapter, faut faire des concessions avec son programme perso et ses exigences, on se rappelle qu'à la base on avait pas signé pour ça, mais il faut se rappeler qu'on idéalisait notre métier, à la base, et que l'objectif reste, en tout et pour tout, de mener les élèves de leur niveau de départ à un niveau plus élevé. 

Pullman marche pas ? Ya plein d'autres trucs à essayer. Une leçon zéro sur les habitudes de lecture et/ou les goûts des gamins, à la base, sans partir de rien, c'est pas compliqué, merde. 

Et se rappeler que le prof est un menhir pour les gamins. Effet Pygmalion intensifies : le gamin va devenir ce que le prof pense de lui et ce qu'il lui fait ressentir. 

C'est bien aussi d'avoir un regard de pro, ça permet d'appréhender plusieurs facettes. Mais quand même, un prof avec de l'humour, même si visiblement ce n'est pas très pédagogue, quand je repense à ceux que j'ai eu, ça reste un fantasme...

il y a 28 minutes, PLS maker a dit :

Typique du prof sur son nuage intellectuel qui, au lieu de trouver un moyen d'élever ses élèves (Pullman, c'est épais hein, tout le monde n'adhère pas) préfère en rire. 

Je ne connais pas ses classes, et oui, le niveau des gamins est parfois frustrant. Mais le prof n'est pas sans responsabilité là-dedans. 

Par contre, en 5e, faut arrêter de déconner. Ya aucune pression (pas de concours à la fin de l'année), ya largement le temps d'expérimenter des trucs pour trouver ce qui peut être le moteur de la classe. C'est son taf. 

Oui, faut s'adapter, faut faire des concessions avec son programme perso et ses exigences, on se rappelle qu'à la base on avait pas signé pour ça, mais il faut se rappeler qu'on idéalisait notre métier, à la base, et que l'objectif reste, en tout et pour tout, de mener les élèves de leur niveau de départ à un niveau plus élevé. 

Pullman marche pas ? Ya plein d'autres trucs à essayer. Une leçon zéro sur les habitudes de lecture et/ou les goûts des gamins, à la base, sans partir de rien, c'est pas compliqué, merde. 

Et se rappeler que le prof est un menhir pour les gamins. Effet Pygmalion intensifies : le gamin va devenir ce que le prof pense de lui et ce qu'il lui fait ressentir. 

Je veux que tu mettes ce t-shirt et que tu ne le quittes jamais :

Et en musique on chante Chapi Chapo?

J'ai trouvé cela absolument génial.

Reste à savoir ce que vont en dire les inspecteurs et les éternels réformateurs qui qui nous gonflent à chaque changement de ministre.

L'éducation est un système assez compliqué et il est dommage que certains s'en servent uniquement pour laisser leur nom sur une réforme.

J'aurais bien voulu connaitre les résultats sur Oui-Oui

Quand on remarque, aujourd'hui, le niveau de culture général de bien des élèves, il est heureusement bienvenu d'en faire parfois de l'humour

Le nouveau BAC va remédier à tout cela!

Vu le "tronc" des cours dispensés...va y avoir de la casse...

Tant mieux, ça va remplir les lycées pros et l'apprentissage...

5ème = 7années scolaires...bien!

https://www.lexpress.fr/education/bac/reforme-du-bac-les-premieres-propositions-devoilees_1978063.html

C'est bô quand même...

Quand on parle de la baisse de niveau des élèves, on accuse les profs de mal faire leur taf. 

Quand un prof se fout de la gueule de ses élèves, on l'applaudit. 

Seems legit. 

à l’instant, PLS maker a dit :

C'est bô quand même...

Quand on parle de la baisse de niveau des élèves, on accuse les profs de mal faire leur taf. 

Quand un prof se fout de la gueule de ses élèves, on l'applaudit. 

Seems legit. 

Bof, il s'est juste mis à leur niveau, donné par d'autres profs qui ont sans doute pensé comme vous, que juste un peu d'élévation dans la culture était largement suffisant!

il y a 38 minutes, Mite_Railleuse a dit :

C'est bien aussi d'avoir un regard de pro, ça permet d'appréhender plusieurs facettes. Mais quand même, un prof avec de l'humour, même si visiblement ce n'est pas très pédagogue, quand je repense à ceux que j'ai eu, ça reste un fantasme...

Le problème est que je n'arrive pas à savoir s'il s'agissait d'humour ou de moquerie bien méchante. La frontière est mince, surtout chez bien des collègues prof de français, et j'en entends pas mal qui franchissent allègrement le pas, le pressant parfois même jusqu'aux confins du complotisme ("les ministres font exprès de baisser le niveau"). 

A ce stade de l'année, il y a quarante ans , dans les collèges des quartiers sud  de Marseille on avait déjà lu quatre ou cinq livres entiers rien qu'en classe. Dont les classiques (le cid, les précieuses ridicules,les femmes savantes,Iphigénie)plus le lion de Kessel.

Vraiment des petites natures ces jeunes!

il y a 4 minutes, Morfou a dit :

Bof, il s'est juste mis à leur niveau

Le prof n'est pas sans responsabilité dans le niveau de ses élèves   C'est un principe que vous reconnaissez implicitement dans la suite (que je n'ai pas la bassesse de citer) de votre message. 

Et les gamins, ils ont réagi comment ?

il y a 4 minutes, querida13 a dit :

A ce stade de l'année, il y a quarante ans , dans les collèges des quartiers sud  de Marseille on avait déjà lu quatre ou cinq livres entiers rien qu'en classe. Dont les classiques (le cid, les précieuses ridicules,les femmes savantes,Iphigénie)plus le lion de Kessel.

Vraiment des petites natures ces jeunes!

Rappelez donc le taux de réussite aux examens nationaux de cette belle époque qu'on jauge un peu ces "petites natures" entre eux. 

à l’instant, PLS maker a dit :

Rappelez donc le taux de réussite aux examens nationaux de cette belle époque qu'on jauge un peu ces "petites natures" entre eux. 

La réussite allait avec le savoir!

Aujourd'hui c'est la réussite avec une baisse du savoir!

Le niveau s'écroule rien de nouveau. 

il y a 3 minutes, Morfou a dit :

La réussite allait avec le savoir!

Oui, d'accord. Mais le taux ? 

Querida nous parle d'un âge apparemment bien doré où on faisait lire pleins de bouquins aux enfants. 

OK. Et concrétement, ça donnait quoi, cet éducation ? Combien y trouvaient leur compte ? Combien réussissaient ? 

il y a 13 minutes, PLS maker a dit :

Rappelez donc le taux de réussite aux examens nationaux de cette belle époque qu'on jauge un peu ces "petites natures" entre eux. 

Autour des 2/3 avaient le bac.

à l’instant, querida13 a dit :

Autour des 2/3 avaient le bac.

Ce n'était pas le bac à sable, je précise!

Moins de télé, d'ordinateurs, d'écrans, de téléphones et surtout un respect immense pour le lettré, l'intello!

Moins de divertissements, donc beaucoup de temps pour lire!

il y a 7 minutes, querida13 a dit :

Autour des 2/3 avaient le bac.

Ce n'était pas le bac à sable, je précise!

C'étaient les 2/3 de ceux qui parvenaient au lycée. Il y avait bien 40% des élèves qui empruntaient la filière professionnelle à l'époque.