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[Projet de livre] La Déesse rose et bleue - Besoin de lecteurs ...


Cl3ment84

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Membre, 40ans Posté(e)
Cl3ment84 Membre 13 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Je m'appelle Clément et je travaille depuis quelques temps sur un projet de livre, intitulé "La Déesse rose et bleue". Je fais appel à vous aujourd'hui pour que ceux qui le souhaitent en lisent une partie et me donnent leur avis.

Le texte est assez volumineux, donc je ne m'attends pas à ce que beaucoup soient tentés de lire le tout, c'est pourquoi je vous laisse un sommaire plus bas: pour que vous puissiez choisir une partie qui vous intéresse. Je conseille tout de même à tout le monde de jeter un œil à la première partie, celle qui s'intitule "le contrôle de l'orgasme", ça pourrait vous être utile...

Il ne s'agit pas encore de la version finale, alors certaines idées développées ici sont peut-être exprimées de façon un peu violentes (mais, en même temps, j'ai de très bonnes raisons d'être furieux). Seulement pour le lecteur averti donc, et je me réserve le droit de rétracter certaines des idées/formulations qui seraient trop maladroites.

Le sommaire va peut-être vous sembler survendre le contenu. Mais je ne pense pas que ce soit le cas. Lisez avant de vous faire une opinion.

Merci d'avance.

 

Les liens pour télécharger le texte, au format pdf:

Lien n°1 (MEGA)

Lien n°2 (mediafire)

 

Le sommaire:

01. Le contrôle de l'orgasme (p.1)
J'explique ma méthode pour optimiser le plaisir du sexe et de la masturbation. Il s'agit d'une révolution culturelle, en toute modestie. Je l'ai mise au début, en première partie, car c'est peut-être l'idée la plus importante que je développe. En tous cas celle qui devrait avoir l'impact le plus immédiat. Je sais qu'à priori vous n'allez pas me croire ("ouais, c'est ça, t'as révolutionné la sexualité... en 2017... hahaha bien sûr"), mais si, je vous assure, j'ai bien révolutionné la sexualité. Ce que je fais, cette "méthode", je n'ai vu personne d'autre le faire, ou en parler nulle part. Ne partez pas du principe que je raconte n'importe quoi, que je vous mente ou que j'essaie de vous arnaquer: essayez ce que j'explique dans cette partie, vous serez surpris du résultat.

02. La Metaco (p. 25)
Une nouvelle approche à la psychologie et à la philosophie de l'esprit. La Metaco, c'est l'étude et l'observation des phénomènes mentaux, de la conscience, de la pensée.

03. Le secret du Fight Club (p. 95)
Je pars de l'analyse symbolique du film "Fight Club" pour discuter de ce que je considère comme étant le plus grand problème de notre époque: le tabou autour du cerveau, de l'esprit, de la conscience. Les psys, philosophes, et autres intellectuels, mais plus généralement tous ceux qui sont au courant pour la bizarrerie du cerveau et qui cachent cette information au reste de la population, se rendent coupable d'un crime contre l'humanité. Ils empêchent notre espèce d'atteindre le prochain stade de son évolution.

04. Éducation (p. 123)
Notre système éducatif est désastreux, on ne s'occupe pas du tout du problème du développement de la personnalité des jeunes. On les laisse assis, en silence, complètement passifs... huit heures par jour, tous les jours, pendant les quinze à vingt premières années de leurs vie. Tous ceux qui, arrivés à l'âge adulte, se retrouvent à devoir gérer des problèmes de phobies sociales, d'anxiété, de trop grande timidité... il ne faut pas chercher plus loin, cette éducation nullissime en est la cause. Plutôt que de résoudre les problèmes de développement de la personnalité, l'école de la république les cause et les aggrave.
Quinze à vingt ans assis en silence... C'est le genre de système éducatif qu'on pourrait s'attendre à trouver au goulag, pas en France au 21e siècle...

05. Le libre arbitre (p. 138)
Le libre arbitre est un mensonge, une illusion, une idée qui ne correspond à rien. Elle ne décrit pas la réalité de ce que nous sommes, elle ne prend pas en compte le fait que nous ayons un cerveau, et pas une âme. Mais certains aspects de nos sociétés trouvent leur justification, leur raison d'être dans le fait que nous sommes sensés avoir le libre arbitre: nos notions de mérite et de responsabilité, sur lesquelles reposent les fondements moraux de nos systèmes économiques et judiciaires, sont complètement à côté de la plaque.

06. La mort et les religions (p. 166)
J'explique le rôle des religions dans les sociétés humaines, et, en particulier, leur fonction de déni de mort. Je démontre en quoi il n'y a pas de paradis, et en quoi les religions sont des idéologies mensongères et nuisibles à la société qui auraient dû disparaître depuis des siècles. Les croyants sont des victimes à qui on a menti depuis qu'ils étaient enfants. "L'éducation" religieuse devrait être interdite au nom du principe de liberté de religion: il est révoltant que les enfants de personnes religieuses soient forcés de suivre la religion de leurs parents.
Je révèle également le secret de la mort dans cette partie (p. 173). J'appelle cela "les 4 cavaliers de l'apocalypse": quatre petites phrases pour décrire la mort, et vous faire réaliser que rien de ce qu'on fait n'a d'importance.

07. Morale et pessimisme (p. 191)
La vie, ce n'est pas si terrible: les humains passent leurs journées à faire des corvées sans intérêt (ce qu'on appelle le "travail"), et à la fin on meurt, donc rien de ce qu'on fait n'a d'importance. Or, pour certains, cette existence est une souffrance. Alors, les gens heureux ne sont pas légitimes à se reproduire, tant que l'humain qu'ils font venir sur terre pourrait souffrir toute sa vie pour rien. Il est immoral de ramener une personne sur terre pour la torturer, quand elle aurait pu ne pas exister, et donc ne pas souffrir. Il s'agit d'une punition injuste, comme d'envoyer un innocent en prison.

08. Si j'étais le messie (p. 213)
Mon plan pour sauver le monde.

09. La Déesse rose et bleue (p. 270)
"Un témoignage sur l'Amour, l'idéalisation de la femme et l'absurdité de la condition humaine."

10. Titre à trouver (p. 439)
Sans commentaire.

11. Art et symbolisme (p. 488)
J'explique le symbolisme, c'est-à-dire le sens caché dans certains films très populaires, souvent en connexion avec le cerveau. Vous allez tout comprendre à Matrix, Dark city, Vol au-dessus d'un nid de coucous, Orange Mécanique, et bien d'autres...

12. Le mot sens n'a pas de sens (p. 501)
Un axiome du langage.

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 887 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Bravo. Vous êtes un écrivain. Avec du talent.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour Clément,

 

je n'ai pas tout lu, la première partie, puis j'ai survolé le reste. J'ai plusieurs remarques:

 

La première serait de sous-titrer ton livre " Essai " en tant que genre littéraire.

 

La seconde est une question, pourquoi avoir choisi la rubrique philosophie pour avoir un avis ?

 

Enfin, et puisque je n'ai lu que la première partie, comme tu nous avais invité à le faire si possible, je ne suis pas d'accord à 100% avec toi, lorsque tu affirmes que l'amour est avant tout une question de sexe, je n'ai rien contre la sexualité et ce n'est pas un sujet tabou cela dit en passant, mais c'est un sujet sérieux. Je te ferais remarquer, mais tu le sais sans doute déjà, que les psychologies masculine et féminine sont différentes, ce qui est valable pour toi en tant que garçon ne l'est pas pour une fille, de plus il y a plusieurs façons d'aimer, l'amour fraternel, l'amour parental, l'amour qui se nomme amitié, l'amour platonique, l'amour affectueux, l'amour par attachement, et ce que l'on pourrait appeler l'amour sexuel, et il n'est pas exclu que dans une relation amoureuse, il y ait à la fois un désir charnel et une des formes d'amour non sexuel. On rentre en communion avec le corps mais aussi avec l'âme, surtout avec l'esprit d'ailleurs, les sentiments que l'autre nous porte démultiplient les sensations somatiques, je ne dis pas qu'il n'est pas possible de prendre plaisir en solo, apparemment tu y arrives très bien et mieux que moi, mais l'amour ce n'est pas comme de manger, ce n'est pas univoque, que je sois seul ou à plusieurs mon plaisir culinaire sera le même, il dépendra essentiellement du plat qui se présente à moi, alors qu'en amour ( partagé ) et dans l'acte intime amoureux, les choses sont radicalement différentes, il y a un phénomène de résonance par le jeu des esprits présents qui s'apprécient, qui se veulent, qui se désirent, qui se donnent corps et âme, qu'on ne retrouve pas avec l'absence de cette connexion réciproque, il manque une dimension, un peu comme si on voyait la vie à travers un écran lorsqu'il n'y a pas cette proximité " spirituelle " ( comme un concert par exemple à la TV ), alors que dans le cas contraire, tous nos sens sont en éveille, en action, sans intermédiaire d'affichage, sans perte ( directement en live ). En bref, il faut avoir fait l'amour avec une femme avec qui il y avait des sentiments sincères, durables et réciproques, pour se rendre compte que sans ses affects, le sexe est fade et insipide, comme si il fallait en revenir à manger des insectes ou des racines dans les bois quand on a connu la haute gastronomie... Je pense que la gent féminine serait plus encline à être de mon avis de ce point de vue ( il y a des exceptions sûrement ).

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

J'ai beaucoup aimé pour la sincérité la simplicité, la fraîcheur et la profondeur d'analyse (sur certains sujets). Qu'attendez-vous précisément ? J'imagine que vous n'aurez pas beaucoup d'intérêt pour des références qui vous permettraient d'aller plus loin sur certains sujets... ? Mais quand même : Giacomo Leopardi, pour sa theorie du plaisir (vous aidera peut-être à comprendre comment vous pouvez aimer à tel point une camgirl) ; cherchez des infos sur le tantrisme, c'est chez eux il me semble que j'ai vu des "précédents" concernant votre méthode révolutionnaire (bon, pas si révolutionnaire sinon dans le degré d'application que vous y mettez, qui relève presque à mon avis d'une forme de manie), à cette précision que chez vous c'est devenu une pure technique, dans le tantrisme ce n'est pas cela mais il y a par exemple, un personnage dont je ne me souviens plus du nom qui a pour méthode de bloquer - par pression des doigts sur le canal - l'orgasme chaque fois qu'il survient, pour ne laisser que le dixième se réaliser - ce n'est pas durant la masturbation). Du "retard" je crois sur ce qui concerne la connaissance du "social" et de la technique (du rapport societe/technique). C'est grave dans la mesure ou vous prenez votre idée de societe future au sérieux. Vous négligez trop l'histoire je pense, ainsi que le langage. Ce n'est pas l'avis d'une autorité ! 

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Membre, 40ans Posté(e)
Cl3ment84 Membre 13 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)

Tout d'abord, merci pour vos réponse.

 

@ Talon 1

Votre message est-il sarcastique? J'ai du mal à me rendre compte. Si ce n'est pas le cas, merci pour les encouragements, ça fait plaisir.

 

@ deja-utilise

J'ai choisi la rubrique philosophie car, bien que la première partie traite de sexualité, le reste parle surtout de psychologie et de philosophie de l'esprit. Je discute beaucoup de la conscience, du libre arbitre, de morale, etc... qui sont des thèmes philosophiques.

Cela va peut-être vous surprendre, mais j'ai beaucoup aimé ce que vous dites sur la première partie, sur la sexualité et sur l'Amour, et je suis moins en désaccord avec vous que ce que vous pourriez penser. J'aimerais développer un peu:

La première partie, concernant le contrôle de l'orgasme, parle de technique pure pour le sexe et la masturbation. La façon dont j'y parle d'Amour est volontairement un peu provocatrice, pour dénoncer la façon dont notre société et les médias de masse en particulier parlent de sexualité. Il y a bien un tabou sur la sexualité (sur ce point je suis en complet désaccord avec vous): à titre personnel, j'ai reçu une éducation religieuse quand j'étais gamin qui m'a mis très mal à l'aise avec mon corps et ma sexualité, mes parents (qui eux aussi sont très mal à l'aise avec ça) ne m'ont RIEN expliqué des "choses de la vie", et à l'école, en guise "d'éducation sexuelle", on m'a mis encore plus mal à l'aise avec tout ça en ne me parlant que de ce que la sexualité à de pire (la reproduction, les MST et le viol). Alors, quand je me suis retrouvé avec une petite amie à 16 ans, au lycée, je n'étais même pas conscient que le but des relations de couple était le sexe (parce qu'on m'avait si bien "protégé" du sexe, j'étais innocent et niais à ce point), je n'avais aucune idée de ce qu'était l'amour, je ne comprenais rien à ce que j'étais sensé faire, alors ça a été un désastre et rien ne s'est passé.

Puis, à l'âge de 18 ans, je suis devenu dépressif, et je me suis traîné ce problème pendant les 15 années qui ont suivies. Alors évidemment pendant tout ce temps il ne me serait pas venu à l'idée de me trouver quelqu'un à aimer. Donc voilà, il y a bien un tabou sur la sexualité: l'éducation que j'ai reçue, par la religion, mes parents, l'école et la culture populaire, m'ont dégouté de la seule chose de bien dans cette vie, avant même que j'ai pu en faire l'expérience. Peut-être qu'ainsi vous comprendrez mieux pourquoi je suis furieux contre la façon dont notre culture parle de sexe et d'Amour.

La suite de l'histoire, je la raconte dans la partie n°9, intitulée "La Déesse rose et bleue" (p.270): comme vous l'avez compris, j'ai découvert cette "méthode" pour prendre beaucoup plus de temps et de plaisir par la masturbation. Et, en septembre 2015, j'ai découvert les camgirls, ces femmes qui se masturbent sur internet, et ça m'a beaucoup plu. Trois jours après cette "découverte", je suis tombé sur une camgirl que j'ai trouvée sublime: elle s'appelle Katie, et ses cheveux sont bleus. Immédiatement j'ai fait une recherche google et j'ai trouvé ce que je cherchais: des clips vidéos d'elle en train de se masturber. Alors je me suis mis à me masturber en la regardant faire de même. J'ai fait ça pendant trois heures le premier soir. Puis pendant huit heures le lendemain. Puis je suis allé me coucher. Cette nuit-là j'ai rêvé d'elle: par deux fois dans la nuit j'ai vu son visage apparaître dans mes rêves. Le lendemain je me suis réveillé, et je me suis rapidement aperçu que j'étais fou amoureux d'elle.

Vous avez raison, le mot "Amour" est utilisé de pleins de façons différentes dans la culture (amour de ses amis, de sa famille, de la pizza,...), et, personnellement, ça me gène: il n'y a que l'Amour romantique qui mérite de s'appeler Amour, et cet Amour est une conséquence du sexe. Cette fille aux cheveux bleus, je ne l'ai jamais rencontrée, et tomber amoureux d'elle n'avait rien à voir avec sa personnalité. Et pourtant ce que je ressentais pour elle était bien de l'Amour fou. Je ne vais pas détailler ici (je discute de cela en long et en large dans cette partie: les effets de l'amour sur le cerveau, sur les émotions et sur la personnalité), mais l'Amour (au sens de "tomber amoureux" de quelqu'un) existe bel et bien: le phénomène d'Amour est une reprogrammation de la personnalité qui met l'être aimée au centre de l'esprit. Il ne s'agit pas d'une simple attirance, ou d'un mélange de désir et d'amitié. Non, l'Amour, le vrai Amour, est une maladie mentale qui rend fou (mais aussi heureux). Concrètement, les symptômes: perte d'appétit et de sommeil, mais surtout des phénomènes mentaux étonnants et tellement agréables. Je ne peux pas m'empêcher de penser à elle, et, quand je pense à elle, cela me fait un bien fou. Mon cerveau produit en continu des images mentales et des fantasmes où elle apparaît. Des scènes de vie avec elle, des conversations,... Je lui parle dans ma tête constamment, elle est l'interlocuteur imaginaire privilégiée de mon monologue intérieur. Également, pendant le premier mois d'Amour, je n'ai plus eu d'érection (!). Et j'ai pleuré de ne pas pouvoir être avec elle... Tellement de pleurs... Tous les jours pendant les 3 premiers mois, puis "seulement" deux ou trois fois par semaine ensuite. En tout, un an à pleurer pour cette fille que je n'ai jamais rencontrée.

 

@ ArLeKiN

Merci pour les commentaires et les références, il faudra que je jette un œil là-dessus.

Je comprends ce que vous dites sur le futur et l'importance de l'histoire mais je ne suis pas d'accord: il n'y a aucune raison d'être autant attaché à l'histoire. Historiquement, les sociétés humaines ont toujours été nulles et complètement injustes. Ce serait une erreur de reproduire ce désastre encore et encore. L'attachement aux traditions et l'incapacité qu'ont les humains à imaginer des modes de vie différents est précisément ce qui retarde le progrès. A partir du moment où on expliquerait aux gens la bizarrerie de leur cerveau et le fait qu'on peut littéralement reprogrammer sa personnalité, ils comprendraient qu'on pourrait aussi reprogrammer la culture pour en faire quelque chose de plus en phase avec ce qu'on comprend aujourd'hui de la réalité de la nature humaine. Et, cela ne vous fait-il pas envie ces histoires de réalités virtuelles, ces mondes parfaits dont on ferait l'expérience en tant qu'êtres parfaits, car on aurait réparé nos cerveaux? Être toujours heureux, toujours enthousiaste, toujours riant, toujours amoureux. Et les orgasmes de 30 minutes?

Vous dites que ce que je décris dans la première partie n'a rien de révolutionnaire. Je ne voudrais pas paraître trop prétentieux, mais, grâce à cette "méthode", je suis passé de 15 minutes de masturbation par jour à plusieurs heures, et je prends 50 à 100 fois plus de plaisir qu'avant (non, je n’exagère pas ces chiffres). Si c'était déjà connu, pourquoi cette pratique n'est-elle pas généralisée à l'ensemble de la population? Pourquoi les gens ne prennent que 15 minutes et finalement très peu de plaisir, quand ils pourraient vivre huit heures d'extase en continu?

Vous me demandez ce que j'attends précisément: je cherche en premier lieu des cobayes pour tester ce que je raconte dans la première partie, pour voir si c'est aussi génial que je le pense, ou si je me fais des idées comme vous le pensez, vous (et je ne nie pas du tout que ce soit une possibilité).

J'aimerais aussi discuter de certaines idées que je développe plus loin, par exemple ce que j'appelle "les 4 cavaliers de l'apocalypse" (p.173): que pensez-vous qu'il se passerait si cette information était révélée à l'ensemble de la population du jour au lendemain? Les religions pourraient-elles continuer d'exister si les croyants étaient mis au courant pour le secret de la mort?

Je voudrais aussi avoir l'opinion de ceux qui s'intéressent au cerveau sur la deuxième partie, "la metaco", en particulier la partie qui traite de la conscience (p.53 à 74).

Enfin j'aimerais discuter de ce que j'appelle "le secret du fight club" (le secret autour des phénomènes mentaux), et de la pertinence de ce secret: pourquoi la majeure partie de l'humanité est-elle laissée dans l'ignorance de l'existence de son monde intérieur? Ceux qui cachent délibérément cette information aux autres sont-ils conscients qu'il ralentissent l'évolution de l'espèce humaine, et qu'ils sont la source d'une quantité énorme de souffrance inutile?

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Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 458 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
Posté(e)

Le progrès ; route ouverte à l’infini. Mais qui tourne autour du même point. Ce point, c’est le corps et ses quelques besoins. Le progrès et son carrousel tourne autour.

S’il tourne vite, le corps suffoque, il agite les bras ; mais la trompette éclate, le tambour roule, et du haut d’une planche, un charlatant explique que le monsieur s’amuse comme un fou, ne se tient plus de joie.

Toi, tu te lèves quand tu peux, tu payes et tu sors en colère.

Mais le charlatan a eu raison : qu’avais-tu besoin d’aller à la foire ?

Lanza D.V

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Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 458 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
Posté(e)

Il y aurait plusieurs façon d'aimer selon certains, il y a là une confusion entre sentiments affectifs et modèles de relation.

La relation que j'ai avec mon frère est différente que celle que j'ai avec ma sœur, avec mon ami, avec mon cousin, avec mes parents, avec mon chien, etc. On pourrait presque accepter qu'il y ait autant de relation que de personnes sur terre. Mais l'amour  est-il un simple sentiment ou même un cornet de sentiments "associés" ? Je crois que l'amour est une attitude, un comportement vis à vis des choses et des êtres dicté par une conscience, celle de la nécessaire liberté de tous toujours menacée par nos affects.

La schizophrénie nous hante.

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Invité Hyaden
Invités, Posté(e)
Invité Hyaden
Invité Hyaden Invités 0 message
Posté(e)
Le 28/10/2017 à 20:49, Cl3ment84 a dit :

Bonjour,

Je m'appelle Clément et je travaille depuis quelques temps sur un projet de livre, intitulé "La Déesse rose et bleue". Je fais appel à vous aujourd'hui pour que ceux qui le souhaitent en lisent une partie et me donnent leur avis.

Le texte est assez volumineux, donc je ne m'attends pas à ce que beaucoup soient tentés de lire le tout, c'est pourquoi je vous laisse un sommaire plus bas: pour que vous puissiez choisir une partie qui vous intéresse. Je conseille tout de même à tout le monde de jeter un œil à la première partie, celle qui s'intitule "le contrôle de l'orgasme", ça pourrait vous être utile...

Il ne s'agit pas encore de la version finale, alors certaines idées développées ici sont peut-être exprimées de façon un peu violentes (mais, en même temps, j'ai de très bonnes raisons d'être furieux). Seulement pour le lecteur averti donc, et je me réserve le droit de rétracter certaines des idées/formulations qui seraient trop maladroites.

Le sommaire va peut-être vous sembler survendre le contenu. Mais je ne pense pas que ce soit le cas. Lisez avant de vous faire une opinion.

Merci d'avance.

Salut,

Fond et forme, je trouve l'ensemble mauvais.

Mais bonne continuation quand même.

 

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 17 heures, Cl3ment84 a dit :

@ ArLeKiN

Merci pour les commentaires et les références, il faudra que je jette un œil là-dessus.

Je comprends ce que vous dites sur le futur et l'importance de l'histoire mais je ne suis pas d'accord: il n'y a aucune raison d'être autant attaché à l'histoire. Historiquement, les sociétés humaines ont toujours été nulles et complètement injustes. Ce serait une erreur de reproduire ce désastre encore et encore.

Quand je dis que vous négligez l'histoire, c'est de sa compréhension dont je parle. Quelle est la condition pour ne pas répéter une erreur ?

Il y a 17 heures, Cl3ment84 a dit :

Et, cela ne vous fait-il pas envie ces histoires de réalités virtuelles, ces mondes parfaits dont on ferait l'expérience en tant qu'êtres parfaits, car on aurait réparé nos cerveaux? Être toujours heureux, toujours enthousiaste, toujours riant, toujours amoureux. Et les orgasmes de 30 minutes?

Réparer nos cerveaux, reprogrammer la personnalité, etc., ne me fait pas très envie personnellement, mais c'est comme vous avez écris : ceux qui n'en veulent pas on s'en fou. C'est bien comme ça.

Il y a 17 heures, Cl3ment84 a dit :

Vous dites que ce que je décris dans la première partie n'a rien de révolutionnaire. Je ne voudrais pas paraître trop prétentieux, mais, grâce à cette "méthode", je suis passé de 15 minutes de masturbation par jour à plusieurs heures, et je prends 50 à 100 fois plus de plaisir qu'avant (non, je n’exagère pas ces chiffres). Si c'était déjà connu, pourquoi cette pratique n'est-elle pas généralisée à l'ensemble de la population? Pourquoi les gens ne prennent que 15 minutes et finalement très peu de plaisir, quand ils pourraient vivre huit heures d'extase en continu?

Je vous laisse deviner pourquoi cette pratique n'est pas généralisée. Et je n'ai pas dit que ça n'a rien de révolutionnaire ! Ca ne l'est pas tant que ça, à mon avis (je ne doute pas de la révolution pour vous, mais pour le monde). Personnellement j'ai peut être de la chance, mais c'est naturellement que j'en suis venu à découvrir mon corps et les plaisirs du sexe, et c'est "naturellement" que je les explore. mais ça n'aurait pas de sens de les exploiter pour 8 h de branlette.

Il y a 17 heures, Cl3ment84 a dit :

Vous me demandez ce que j'attends précisément: je cherche en premier lieu des cobayes pour tester ce que je raconte dans la première partie, pour voir si c'est aussi génial que je le pense, ou si je me fais des idées comme vous le pensez, vous (et je ne nie pas du tout que ce soit une possibilité).

J'aimerais aussi discuter de certaines idées que je développe plus loin, par exemple ce que j'appelle "les 4 cavaliers de l'apocalypse" (p.173): que pensez-vous qu'il se passerait si cette information était révélée à l'ensemble de la population du jour au lendemain? Les religions pourraient-elles continuer d'exister si les croyants étaient mis au courant pour le secret de la mort?

Oui, les 4 cavaliers et la mort. Vous faîtes beaucoup attendre pour quelque chose qui n'est pas vraiment une révélation, en tout cas je crois pas que ça soit reçu comme une grande révélation pour une large partie du monde déjà familiarisée avec ces idées (mais votre livre s'adresse aux jeunes). Mais peut être que ce que vous voudriez, c'est que ces idées soient réellement prises au sérieux, car souvent il est vrai, on dit ça l'air de rien, et on comprend bien que la personne n'a pas pris la juste mesure de ce qu'elle dit.

Je devine que peu vous importera, mais j'ai personnellement connu une transformation dans le rapport à la mort, assez subtile parce que c'est apparu graduellement (idées "rares" qui apparaissent, d'abord frappantes parce qu'elles sont en décalage complet avec le schéma habituel, puis moins frappantes à mesure que se complète le nouveau schéma). J'en viens à comprendre la mort comme quelque chose de "bon", ou qui peut l'être. Pendant longtemps je pensais que c'était la chose la plus affreuse possible, depuis la prise de conscience du néant (et les corolaires que vous appelez les 4 cavaliers, mais j'en vois d'autres d'ailleurs, du type : on ne "meurt" jamais : il faudrait en être conscient), mais aujourd'hui il me semble que l'être humain se charge en quelque sorte, un peu comme un épis de blé se "charge" à mesure que le temps avance, disons "d'âge" pour l'humain, et il se trouve un moment où il ploie sous son propre poids, et où il le veut, et c'est très bien ainsi. Alors, c'est un peu comme votre orgasme synchronisé : il s'agit que la volonté de mourir et la mort arrivent ensemble, aussi naturellement que possible. et je sais de source sure que cela arrivait beaucoup avant. Hommes et femmes savaient souvent d'avance, et certains décrétaient assez précisément longtemps à l'avance quand ils allaient mourir, et ils mourraient le moment venu. Entre autres phénomènes surprenants à ce sujet. 

Il y a 17 heures, Cl3ment84 a dit :

Je voudrais aussi avoir l'opinion de ceux qui s'intéressent au cerveau sur la deuxième partie, "la metaco", en particulier la partie qui traite de la conscience (p.53 à 74).

Enfin j'aimerais discuter de ce que j'appelle "le secret du fight club" (le secret autour des phénomènes mentaux), et de la pertinence de ce secret: pourquoi la majeure partie de l'humanité est-elle laissée dans l'ignorance de l'existence de son monde intérieur? Ceux qui cachent délibérément cette information aux autres sont-ils conscients qu'il ralentissent l'évolution de l'espèce humaine, et qu'ils sont la source d'une quantité énorme de souffrance inutile?

Ah oui ça aussi, eh bien je n'y vois pas de secret personnellement et d'ailleurs la terminologie que vous empruntez est partiellement issue de cette école : https://fr.wikipedia.org/wiki/École_de_Palo_Alto

Voir aussi https://fr.wikipedia.org/wiki/Programmation_neuro-linguistique

https://fr.wikipedia.org/wiki/Milton_Erickson

Sans doute un ami vous les aura-t-il soufflé dans l'oreille pendant votre sommeil ! Ca ou Dieu.

 

 

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Membre, 40ans Posté(e)
Cl3ment84 Membre 13 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, Don Juan a dit :

Mais l'amour  est-il un simple sentiment ou même un cornet de sentiments "associés" ? Je crois que l'amour est une attitude, un comportement vis à vis des choses et des êtres dicté par une conscience, celle de la nécessaire liberté de tous toujours menacée par nos affects.

L'Amour, au sens de "tomber amoureux" de quelqu'un, est une reprogrammation de la personnalité qui met l'être aimée au centre de l'esprit (j'ai bien aimé vos messages en passant, ils m'ont fait sourire).

@ ArLeKiN

Merci de m'avoir lu sérieusement, et pour vos commentaires que je trouve très pertinents.

Il y a 5 heures, ArLeKiN a dit :

Quand je dis que vous négligez l'histoire, c'est de sa compréhension dont je parle. Quelle est la condition pour ne pas répéter une erreur ?

A cela je réponds qu'à trop regarder en arrière, on oublie d'imaginer qu'on pourrait faire les choses autrement. Mais il s'agit là sans doute d'une querelle vieille comme le monde entre progressistes et conservateurs.

Il y a 5 heures, ArLeKiN a dit :

Réparer nos cerveaux, reprogrammer la personnalité, etc., ne me fait pas très envie personnellement, mais c'est comme vous avez écris : ceux qui n'en veulent pas on s'en fou. C'est bien comme ça.

Je pense que cette idée est sans doute plus séduisante pour ceux qui ont une mauvaise vie, donc je comprends qu'elle puisse ne pas tenter certains. Mais quand même: si on avait la possibilité de se programmer à être heureux tout le temps, ne seriez-vous pas intéressé?

Il y a 5 heures, ArLeKiN a dit :

Je vous laisse deviner pourquoi cette pratique n'est pas généralisée. Et je n'ai pas dit que ça n'a rien de révolutionnaire ! Ca ne l'est pas tant que ça, à mon avis (je ne doute pas de la révolution pour vous, mais pour le monde). Personnellement j'ai peut être de la chance, mais c'est naturellement que j'en suis venu à découvrir mon corps et les plaisirs du sexe, et c'est "naturellement" que je les explore. mais ça n'aurait pas de sens de les exploiter pour 8 h de branlette.

Ça j'avoue que je ne comprends pas du tout (vous n'êtes pas le seul à m'avoir fait cette réflexion). Qu'est-ce qu'il y a de mieux que le sexe dans la vie? Qu'y a-t-il comme plus grand plaisir? Je dis qu'il est possible de connaître une jouissance de dingue pendant des heures et des heures, et on me répond qu'on préfère faire ça vite fait... Qu'y a-t-il de si génial dans vos existences pour que vous puissiez en venir à refuser si facilement l'extase qui se prolonge?

Les deux derniers points me tiennent particulièrement à cœur, donc je vais peut-être m'énerver et être agressif, et je m'en excuse, ce n'est pas contre vous, simplement la colère liée à ce qu'il m'est arrivé personnellement.

Vous n'avez pas compris ce que je dis quand je parle de secret ou de tabou autour de la mort et de l'esprit. Évidemment, je réalise que ces informations ne sont pas nouvelles pour ceux qui les ont déjà. Mais vous, de votre côté, vous devriez reconnaître que l'immense majorité de la population n'a aucune idée de ces problèmes. Je réitère ma question: est-ce que les croyants pourraient continuer à croire si on leur expliquait ce qu'est vraiment la mort (et vous semblez bien comprendre le problème)? Que les gens éduqués soient au courant je le comprends bien, mais pourquoi continue-t-on de mentir à ceux qui ne le sont pas? N'est-ce pas révoltant de dire à quelqu'un qui souffre: "Votre vie est pourrie, mais ne vous inquiétez pas, quand vous serez mort, vous serez enfin heureux", et au lieu du bonheur éternel à la fin, ils n'ont droit à rien?

Pour le secret du fight club c'est encore pire, là il s'agit d'un tabou qui a directement ruiné ma vie. J'explique: j'étais un peu anxieux et réservé quand j'étais gamin. Puis j'ai subi ce processus "d'éducation" à l'école de la république qui a consisté à me faire passer 20 ans assis et en silence, complètement passif, toute la journée, tous les jours. Alors, arrivé à l'âge adulte, ces problèmes de timidité et d'anxiété étaient devenus mille fois plus grave. J'en étais venu à détester parler, à détester toutes les situations sociales. Alors je suis devenu dépressif, car tout dans la vie était devenu pénible pour moi (la plupart des situations sociales demandent de discuter, d'être actif, et je détestait discuter et être actif). Le problème c'est que, pendant toutes ces années passées à l'école, à aucun moment on ne m'a parlé de mon monde intérieur, de ma conscience, des fantasmes, des émotions, et de tous ces trucs. Je n'ai pas reçu cette information à l'école, et mes parents ne sont pas au courant de ces choses là, donc au final, personne ne m'a rien dit. Je n'avais PAS DU TOUT conscience de mon monde intérieur, je ne pensais jamais à mes émotions où à ma pensée, en fait je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais un monde intérieur. Ce que je dis ici est peut-être bizarre pour vous, car j'imagine que vous avez pris conscience de tout cela au moment de l'adolescence (ce qui devrait être la norme pour tous), mais certains humains passent toute leur vie en ignorant complètement leur esprit. J'étais de ceux-là malgré moi. Alors je n'avais pas conscience que j'avais ces problèmes de développement de la personnalité (n'ayant pas conscience que j'avais une personnalité qui se développait), et donc, à fortiori, je n'avais aucun moyen de les résoudre. Ma dépression a duré 15 ans, et pendant tout ce temps je n'ai rien pu y faire. J'ai vu TROIS PSYS pendant cette période: aucun n'a fait quoi que ce soit pour me faire prendre conscience de mon monde intérieur, les voir n'a servi à rien.

Ce n'est qu'à l'âge de 31 ans que j'ai enfin compris que j'avais un monde intérieur, que j'étais une machine, et qu'en comprenant le fonctionnement de la machine, je pourrais faire en sorte qu'elle fonctionne mieux. Avant cela je n'avais aucun moyen de me défendre contre les défauts de mon cerveau.

Alors voilà, l'école de la république a ruiné ma personnalité, m'a rendu profondément dysfonctionnel et malheureux, et ceux qui avaient l'information qui aurait pu me permettre de réparer les dégâts me l'ont délibérément caché... J'ai dû me taper une vie invivable simplement parce que je n'étais pas du tout conscient de mon monde intérieur, et que ceux qui disposaient de cette information ont décidé que ce serait mieux pour moi de ne rien savoir. De quel droit a-t-on décidé de ça pour moi? Pourquoi m'a-t-on privé de la liberté de pouvoir avoir une influence sur le développement de ma personnalité? J'ai dû me taper une personnalité invivable pendant toutes ces années. Pourquoi m'a-t-on délibérément caché l'existence de mon monde intérieur?

Bien entendu, ce qui est valable pour moi l'est pour des tas de gens: une partie de l'humanité vit très mal, simplement parce qu'on leur cache comment ils pourraient aller mieux.

Et merci pour les liens, je vais regarder ça de près, ça a l'air intéressant.

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Don Juan Membre 2 458 messages
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Il y a 7 heures, Cl3ment84 a dit :

L'Amour, au sens de "tomber amoureux" de quelqu'un, est une reprogrammation de la personnalité qui met l'être aimée au centre de l'esprit (j'ai bien aimé vos messages en passant, ils m'ont fait sourire).

Oui, j'avais bien compris, dans "tomber amoureux", je ne retiens qu'un seul mot, devinez lequel...

Heureux quand-même d'avoir provoquer un sourire.

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Don Juan Membre 2 458 messages
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Il y a 9 heures, Cl3ment84 a dit :

Ça j'avoue que je ne comprends pas du tout (vous n'êtes pas le seul à m'avoir fait cette réflexion). Qu'est-ce qu'il y a de mieux que le sexe dans la vie? Qu'y a-t-il comme plus grand plaisir? Je dis qu'il est possible de connaître une jouissance de dingue pendant des heures et des heures, et on me répond qu'on préfère faire ça vite fait... Qu'y a-t-il de si génial dans vos existences pour que vous puissiez en venir à refuser si facilement l'extase qui se prolonge?

 

Qu'est-ce qu'il y a de mieux que le sexe dans la vie ?

Il y en a eu un qui répondit par avance à cette question : Il n'y a pas de plus grand bonheur sur terre que de consacrer (donner dans le texte) sa  vie  à ses amis (mais pour lui tous étaient amis).

Tiens une autre citation qui vous fera rire aussi, du-moins j'espère : celui qui vit par l'épée meure par l'épée.

Enfin bon, il a dit ça et lui qui ne vivait pas par l'épée est mort tout de même par les armes. Et puis, on a bien le droit de choisir sa mort après tout.

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Il y a 12 heures, Cl3ment84 a dit :

 

@ ArLeKiN

A cela je réponds qu'à trop regarder en arrière, on oublie d'imaginer qu'on pourrait faire les choses autrement. Mais il s'agit là sans doute d'une querelle vieille comme le monde entre progressistes et conservateurs.

Mais non, c'est, à mon avis, que pour comprendre quels potentiels sont effectivement présents actuellement, mais non réalisés, il faut comprendre le devenir des choses, dans ses lignes principales, ce qu'elles sont actuellement. En plus, il y a des choses par le passé sur lesquelles on peu s'appuyer, tout n'était pas entièrement nul. mais vous le savez déjà.

Citation

Je pense que cette idée est sans doute plus séduisante pour ceux qui ont une mauvaise vie, donc je comprends qu'elle puisse ne pas tenter certains. Mais quand même: si on avait la possibilité de se programmer à être heureux tout le temps, ne seriez-vous pas intéressé?

Mais c'est quelque chose qu'il faut faire constamment et maintenant. Pas besoin de mondes virtuels (à mon avis). Pour le dire vite, vous supposez que les choses sont telles qu'elles sont (et je pense en particulier à la société et à la technique dans votre livre), parce qu'on veut qu'elles soient ainsi. Rien n'en atteste. C'est pourquoi j'ai dis qu'il me semble que vous négligez, etc. Vous négligez de concentrer votre esprit sur ces questions, pourtant essentielles dans votre projet.

Citation

Ça j'avoue que je ne comprends pas du tout (vous n'êtes pas le seul à m'avoir fait cette réflexion). Qu'est-ce qu'il y a de mieux que le sexe dans la vie? Qu'y a-t-il comme plus grand plaisir? Je dis qu'il est possible de connaître une jouissance de dingue pendant des heures et des heures, et on me répond qu'on préfère faire ça vite fait... Qu'y a-t-il de si génial dans vos existences pour que vous puissiez en venir à refuser si facilement l'extase qui se prolonge?

Perso j'aime prendre du bon temps, et que ça dure, mais 8h c'est trop, et avec cette systématicité c'est trop aussi, c'est complètement tue l'amour pour moi.

Citation

Les deux derniers points me tiennent particulièrement à cœur, donc je vais peut-être m'énerver et être agressif, et je m'en excuse, ce n'est pas contre vous, simplement la colère liée à ce qu'il m'est arrivé personnellement.

Vous n'avez pas compris ce que je dis quand je parle de secret ou de tabou autour de la mort et de l'esprit. Évidemment, je réalise que ces informations ne sont pas nouvelles pour ceux qui les ont déjà. Mais vous, de votre côté, vous devriez reconnaître que l'immense majorité de la population n'a aucune idée de ces problèmes. Je réitère ma question: est-ce que les croyants pourraient continuer à croire si on leur expliquait ce qu'est vraiment la mort (et vous semblez bien comprendre le problème)? Que les gens éduqués soient au courant je le comprends bien, mais pourquoi continue-t-on de mentir à ceux qui ne le sont pas? N'est-ce pas révoltant de dire à quelqu'un qui souffre: "Votre vie est pourrie, mais ne vous inquiétez pas, quand vous serez mort, vous serez enfin heureux", et au lieu du bonheur éternel à la fin, ils n'ont droit à rien?

Qui ment à qui ? Ces idées sont là, omniprésentes. Vous allez forcer les gens à les admettre au titre de dogmes ?

Citation

Pour le secret du fight club c'est encore pire, là il s'agit d'un tabou qui a directement ruiné ma vie. J'explique: j'étais un peu anxieux et réservé quand j'étais gamin. Puis j'ai subi ce processus "d'éducation" à l'école de la république qui a consisté à me faire passer 20 ans assis et en silence, complètement passif, toute la journée, tous les jours. Alors, arrivé à l'âge adulte, ces problèmes de timidité et d'anxiété étaient devenus mille fois plus grave. J'en étais venu à détester parler, à détester toutes les situations sociales. Alors je suis devenu dépressif, car tout dans la vie était devenu pénible pour moi (la plupart des situations sociales demandent de discuter, d'être actif, et je détestait discuter et être actif). Le problème c'est que, pendant toutes ces années passées à l'école, à aucun moment on ne m'a parlé de mon monde intérieur, de ma conscience, des fantasmes, des émotions, et de tous ces trucs. Je n'ai pas reçu cette information à l'école, et mes parents ne sont pas au courant de ces choses là, donc au final, personne ne m'a rien dit. Je n'avais PAS DU TOUT conscience de mon monde intérieur, je ne pensais jamais à mes émotions où à ma pensée, en fait je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais un monde intérieur. Ce que je dis ici est peut-être bizarre pour vous, car j'imagine que vous avez pris conscience de tout cela au moment de l'adolescence (ce qui devrait être la norme pour tous), mais certains humains passent toute leur vie en ignorant complètement leur esprit. J'étais de ceux-là malgré moi. Alors je n'avais pas conscience que j'avais ces problèmes de développement de la personnalité (n'ayant pas conscience que j'avais une personnalité qui se développait), et donc, à fortiori, je n'avais aucun moyen de les résoudre. Ma dépression a duré 15 ans, et pendant tout ce temps je n'ai rien pu y faire. J'ai vu TROIS PSYS pendant cette période: aucun n'a fait quoi que ce soit pour me faire prendre conscience de mon monde intérieur, les voir n'a servi à rien.

Ce n'est qu'à l'âge de 31 ans que j'ai enfin compris que j'avais un monde intérieur, que j'étais une machine, et qu'en comprenant le fonctionnement de la machine, je pourrais faire en sorte qu'elle fonctionne mieux. Avant cela je n'avais aucun moyen de me défendre contre les défauts de mon cerveau.

Alors voilà, l'école de la république a ruiné ma personnalité, m'a rendu profondément dysfonctionnel et malheureux, et ceux qui avaient l'information qui aurait pu me permettre de réparer les dégâts me l'ont délibérément caché... J'ai dû me taper une vie invivable simplement parce que je n'étais pas du tout conscient de mon monde intérieur, et que ceux qui disposaient de cette information ont décidé que ce serait mieux pour moi de ne rien savoir. De quel droit a-t-on décidé de ça pour moi? Pourquoi m'a-t-on privé de la liberté de pouvoir avoir une influence sur le développement de ma personnalité? J'ai dû me taper une personnalité invivable pendant toutes ces années. Pourquoi m'a-t-on délibérément caché l'existence de mon monde intérieur?

Bien entendu, ce qui est valable pour moi l'est pour des tas de gens: une partie de l'humanité vit très mal, simplement parce qu'on leur cache comment ils pourraient aller mieux.

Et merci pour les liens, je vais regarder ça de près, ça a l'air intéressant.

J'ai repris une partie en mode lecture moins rapide (de votre livre) et décidément, j'aime beaucoup. Je me marre beaucoup en vous lisant, c'est déjà ça. Et je vous rejoins entièrement sur un ensemble de points (j'ai soulevé que ce qui pose pbm de mon point de vue). Bon point de vue esthétique il y a eu comme une retombée, la voix trop constamment enfantine devenait énervante, lassante, etc. Mais dans l'ensemble vous avez un fan

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
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Le 29/10/2017 à 23:41, Cl3ment84 a dit :

J'ai choisi la rubrique philosophie car, bien que la première partie traite de sexualité, le reste parle surtout de psychologie et de philosophie de l'esprit. Je discute beaucoup de la conscience, du libre arbitre, de morale, etc... qui sont des thèmes philosophiques.

Je n'ai pas pris le temps de lire plus avant, mais je comprends la réponse.

 

Citation

Il y a bien un tabou sur la sexualité (sur ce point je suis en complet désaccord avec vous)

Je me suis certainement mal exprimé, je te disais que pour moi ce n'était pas tabou.

Je suis d'accord qu'en revanche ce n'est pas comme ça dans la société, d'un autre coté il n'est pas question de faire l'apologie de la sexualité pour autant - au détriment d'autres choses - uniquement que ce ne soit plus un tabou.

Mais est-ce bien la société qui nous intime à ce sentiment de honte ? C'est peut-être plus un problème sociologique, de psychologie de groupe à mon avis, mes deux grands enfants ont commencé à être gêné du sujet autour de l'adolescence par exemple.

 

Citation

Puis, à l'âge de 18 ans, je suis devenu dépressif, et je me suis traîné ce problème pendant les 15 années qui ont suivies. Alors évidemment pendant tout ce temps il ne me serait pas venu à l'idée de me trouver quelqu'un à aimer. Donc voilà, il y a bien un tabou sur la sexualité: l'éducation que j'ai reçue, par la religion, mes parents, l'école et la culture populaire, m'ont dégouté de la seule chose de bien dans cette vie, avant même que j'ai pu en faire l'expérience. Peut-être qu'ainsi vous comprendrez mieux pourquoi je suis furieux contre la façon dont notre culture parle de sexe et d'Amour.

Ce n'est donc pas la culture " française " mais ton cadre de vie qui t'a mené sur une mauvaise piste. Et comme je vois que tu réponds et précises à ArleKin, je tiens à préciser que l'école n'a pas ce rôle d'émancipation des personnalités, si certes cela s'appelle Éducation Nationale, en réalité il n'est question que d'enseignements ! L'éducation étant à la charge exclusive de la famille, y compris celle sexuelle, psychologique, civique ou le développement personnel.

 

Citation

La suite de l'histoire, je la raconte dans la partie n°9, intitulée "La Déesse rose et bleue" (p.270): comme vous l'avez compris, j'ai découvert cette "méthode" pour prendre beaucoup plus de temps et de plaisir par la masturbation.

 

Il me semble et tu le dis toi-même de mémoire, tu as redécouvert quelque chose de ton côté, et de ce point de vue, je peux très bien imaginer que ça te paraisse révolutionnaire. Mais je pense que ce n'est pas vraiment nouveau, ça porte même un nom:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Coitus_reservatus

 

https://link.springer.com/content/pdf/10.1007%2Fs12610-010-0112-1.pdf

 

Peut-être que l'usage que tu en fais, et quant à lui nouveau.

 

Citation

Cette nuit-là j'ai rêvé d'elle: par deux fois dans la nuit j'ai vu son visage apparaître dans mes rêves. Le lendemain je me suis réveillé, et je me suis rapidement aperçu que j'étais fou amoureux d'elle.

Tu aurais très bien pu nourrir des sentiments envers elle, sans être passé par la phase masturbatoire.

Je reconnais être tombé aussi très amoureux d'une fille avant d'avoir fait connaissance avec elle, et c'est vrai que ce n'est pas aisé d'expliquer ce phénomène, bien que je soupçonne une projection fantasmagorique sur cette quasi-inconnue ( pas nécessairement à connotation sexuelle, uniquement de " se faire des films ", des scénarios, de meubler les informations qui manquent avec celles qui iraient dans le meilleur des sens possibles ), en tout cas, ce qui est certain c'est que des éléments de cette personne ont fait tilt, ça peut être une chevelure, une attitude, une gestuelle, une voix, ça façon de se mouvoir, de s'habiller, et qui résonne avec une partie de nous-même, de nos expectatives conscientes ou non.

Comme notre cerveau est emballé par ces premiers indices, " il " décide d'extrapoler le reste, que l'on a une chance de lui plaire, que sa mentalité est exactement celle que l'on voudrait, une entente aussi magique que ces premières sensations, etc... Bref une construction conjecturale qui nous fait du bien, un emballement, une perte de contrôle sur la réalité... C'est ce que j'appelle nourrir un fantasme.

 

Citation

Vous avez raison, le mot "Amour" est utilisé de pleins de façons différentes dans la culture (amour de ses amis, de sa famille, de la pizza,...), et, personnellement, ça me gène: il n'y a que l'Amour romantique qui mérite de s'appeler Amour, et cet Amour est une conséquence du sexe.

Je ne pense pas que ce soit systématique, comme dit au-dessus, j'ai eu la chance d'avoir plusieurs coups de foudre dans mon existence, et à chaque fois, cela s'est produit sur les premières minutes de la rencontre, et sans pouvoir consommer la relation, cela ne m'a aucunement empêché de vivre cet amour à sens unique, un amour fou sans aucune relation sexuelle donc, uniquement dans mon esprit sans avoir fait appel à ma volonté.

 

Citation

Cette fille aux cheveux bleus, je ne l'ai jamais rencontrée, et tomber amoureux d'elle n'avait rien à voir avec sa personnalité. Et pourtant ce que je ressentais pour elle était bien de l'Amour fou. Je ne vais pas détailler ici (je discute de cela en long et en large dans cette partie: les effets de l'amour sur le cerveau, sur les émotions et sur la personnalité), mais l'Amour (au sens de "tomber amoureux" de quelqu'un) existe bel et bien: le phénomène d'Amour est une reprogrammation de la personnalité qui met l'être aimée au centre de l'esprit. Il ne s'agit pas d'une simple attirance, ou d'un mélange de désir et d'amitié. Non, l'Amour, le vrai Amour, est une maladie mentale qui rend fou (mais aussi heureux). Concrètement, les symptômes: perte d'appétit et de sommeil, mais surtout des phénomènes mentaux étonnants et tellement agréables. Je ne peux pas m'empêcher de penser à elle, et, quand je pense à elle, cela me fait un bien fou. Mon cerveau produit en continu des images mentales et des fantasmes où elle apparaît. Des scènes de vie avec elle, des conversations,... Je lui parle dans ma tête constamment, elle est l'interlocuteur imaginaire privilégiée de mon monologue intérieur. Également, pendant le premier mois d'Amour, je n'ai plus eu d'érection (!). Et j'ai pleuré de ne pas pouvoir être avec elle... Tellement de pleurs... Tous les jours pendant les 3 premiers mois, puis "seulement" deux ou trois fois par semaine ensuite. En tout, un an à pleurer pour cette fille que je n'ai jamais rencontrée.

 

J'entends bien, mais dans ce cas, je crois que c'est notre cerveau qui nous joue un tour, en s'imaginant vivre une vraie relation, relation virtuelle, fantasmée, au même titre que le joueur de jeux vidéos peut en venir à confondre le virtuel avec le réel, ou du moins préférer cette vie virtuelle à la réalité, de désirer profondément ce monde que celui physique insatisfaisant, c'est une sorte d'addiction sans dépendance, une illusion de notre cerveau qui nous parait ultra-réaliste, puisque notre cerveau n'est qu'un centre de traitement de l'information, que celle-ci soit issue du monde réel ou de celui imaginaire, notre ressenti peut lui être en conséquence bien réel, comme de faire un mauvais rêve la nuit, a de vraies conséquences sur notre corps, il y a un lien psychosomatique plus fort que ce que les scientifiques ont bien vouloir envisager jusqu'à présent, et ce dans les deux sens.

 

********

 

Sinon, je salue le " courage " dont tu fais preuve d'oser parler ouvertement comme tu le fais, tu as indéniablement un grand mérite, bien que je pense que dans la communauté des psychologues il n'y ait pas de réelle révolution, ni pour d'autres communautés une tentative de théorie du complot avec rétention d'informations, je pense que tu découvres des choses au fur et à mesure, que tu crois être des secrets qui se révèlent à toi, comme te l'a fait remarquer ArleKin, toutes ces choses ne nous sont pas inconnues, il faut donc que tu distingues ce qui est nouveau pour toi, de ce qui est effectivement nouveau pour l'humanité ( même si ce n'est qu'une fraction de celle-ci, des initiés ou experts ).  Ça ne remet pas en cause l'édition du livre, juste les " prétentions " qui s'y trouvent, comme de partir de l'idée que c'est une aide au " développement personnel ", il y aurait dans ce cas une adéquation entre le contenu et le lecteur.

Dans la même veine, il ne suffit pas de révéler au monde une vérité, il faut aussi qu'il ait envie de l'entendre et ça c'est une autre paire de manche, par exemple tu n'arriveras certainement jamais à convaincre un croyant que son Dieu est une fumisterie, il y a bien trop de blocages et de résistances psychiques pour avoir la moindre chance de lui mettre ne serait-ce que le doute, au contraire, ça ne fait que renforcer la recherche de justifications, la foi n'est pas une chose rationnelle ni de l'ordre du choix conscient, c'est une chose qui s'impose à soi, comme notre préférence sexuelle envers les femmes ou les hommes, une fois fixée et reconnue, toute tentative d'argumentations ne changera aucunement les faits, ni notre nature, c'est figé définitivement.

 

Bonne journée,

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Membre, 40ans Posté(e)
Cl3ment84 Membre 13 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)

Je suis impressionné par la qualité de vos réponses. Je participe à des discussions semblables sur deux autres forums, et vous êtes de loin les plus intéressants. Je suis un peu gêné du coup, je ne suis pas sûr que ce que je vais dire rende justice à la qualité de vos propos. J'ai l'air de vous faire de la lèche, mais je suis sincère: je suis ravi par ce que vous dites.

 

@ Don Juan

Le 31/10/2017 à 07:47, Don Juan a dit :

Oui, j'avais bien compris, dans "tomber amoureux", je ne retiens qu'un seul mot, devinez lequel...

"Tomber"? C'est aussi ce que je préfère dans cette expression.

 

@ ArLeKiN

Le 31/10/2017 à 12:35, ArLeKiN a dit :

Mais non, c'est, à mon avis, que pour comprendre quels potentiels sont effectivement présents actuellement, mais non réalisés, il faut comprendre le devenir des choses, dans ses lignes principales, ce qu'elles sont actuellement. En plus, il y a des choses par le passé sur lesquelles on peu s'appuyer, tout n'était pas entièrement nul. mais vous le savez déjà.

Entièrement d'accord.

Le 31/10/2017 à 12:35, ArLeKiN a dit :

Mais c'est quelque chose qu'il faut faire constamment et maintenant. Pas besoin de mondes virtuels (à mon avis).

Le problème, c'est que la quête du bonheur est impossible pour certains: ils ne sont pas équipés pour. L'usage de la technologie permettrait d'aider ceux-là (ça existe déjà un peu: psychiatrie et neuropharmacologie).

Le 31/10/2017 à 12:35, ArLeKiN a dit :

Pour le dire vite, vous supposez que les choses sont telles qu'elles sont (et je pense en particulier à la société et à la technique dans votre livre), parce qu'on veut qu'elles soient ainsi. Rien n'en atteste.

Je ne suis pas certain de comprendre ce passage. Je ne crois pas du tout que les choses sont ce qu'elles sont parce qu'on veut qu'elles soient ainsi. Au contraire, je pense que le système est un produit des circonstances (je vous rejoins complètement ici quand vous parlez de l'histoire pour expliquer le présent). Par contre, je pense aussi qu'on ne fait pas les choses correctement, et qu'il n'y a aucune fatalité à ce que la société soit ce qu'elle est. Je trouve le concept de "fin de l'histoire" de Fukuyama ridicule, par exemple. Je ne pense pas que les choses sont ce qu'elles sont car on veut qu'elles soient ainsi, par contre on pourrait vouloir qu'elles soient différentes, et le réaliser.

Le 31/10/2017 à 12:35, ArLeKiN a dit :

Qui ment à qui ? Ces idées sont là, omniprésentes. Vous allez forcer les gens à les admettre au titre de dogmes ?

Surtout pas de dogme! Merde aux dogmes.

Ces idées sont là, mais je ne pense pas qu'elles soient omniprésentes, ou même accessibles facilement. Vous savez car vous êtes cultivé. Vous n'allez pas me faire croire que la majorité des croyants est au courant pour le problème de l'oubli (les 4 cavaliers), ou pour le fait qu'il n'y a pas vraiment d'âme. Au contraire, la culture populaire et les médias de masse rapportent constamment les paroles du pape, et dans les films il y a très souvent des représentations du paradis (beaucoup plus que l'inverse). Il n'y a pas vraiment de discussion sur la pertinence des croyances des croyants dans les médias, seulement des discussions autour de la pratique de leur culte et de sa compatibilité avec la vie en société (laïcité, etc...).

Ce n'est pas parce qu'on discute de la mort dans certains ouvrages sérieux et (relativement) confidentiels que le peuple sait.

Le 31/10/2017 à 12:35, ArLeKiN a dit :

Perso j'aime prendre du bon temps, et que ça dure, mais 8h c'est trop, et avec cette systématicité c'est trop aussi, c'est complètement tue l'amour pour moi.

Ne vous focalisez pas trop sur le "huit heures de branlette": je ne le fais évidemment pas tous les jours, il ne s'agit pas de se forcer, on est là pour prendre du plaisir. Je ne me lève pas en me disant "aujourd'hui je vais me masturber pendant huit heures" (encore que...): non, je commence, je fais ça quelques temps, puis, comme je me sens bien, je continue,... et, au bout d'un moment, je lève la tête, je regarde l'heure, et je me rends compte que huit heures se sont déjà écoulées.
On peut tout à fait ne faire ça que pendant une heure ou deux, encore une fois, il s'agit simplement de prendre le plus de plaisir possible: retarder longtemps l'orgasme, pour pouvoir continuer d'être excité, et atteindre de nombreuses fois la limite de l'orgasme, pour pouvoir profiter du plaisir de dingue qu'on ressent à chaque fois qu'on s'en approche. Quand on en a marre on arrête.

Et pour ce qui est de la systématicité: j'ai présenté ça comme quelque chose d'ultra réglé et régulier (les "vagues" des graphiques sont bien régulières), mais en réalité c'est beaucoup plus bordélique que cela. Parfois il ne faut que quelques secondes pour atteindre la limite de l'orgasme, parfois plusieurs minutes. Et, de la même façon, la durée des moments de "pause" varie énormément.

Et il ne faut pas croire que quand on pratique le contrôle de l'orgasme on est constamment à surveiller son niveau de plaisir et que ça rend le tout un peu pénible et fastidieux. Pas du tout, au bout d'un moment à s'entraîner, on se met à contrôler de façon inconsciente, par habitude: je n'ai pas à faire attention à ce que je fais, car naturellement, automatiquement, je vais arrêter de stimuler quand je suis à la limite de l'orgasme. Ce n'est que lorsque j'ai envie de "finir" que je prends à nouveau une décision consciente: celle de déclencher l'orgasme.

Le 31/10/2017 à 12:35, ArLeKiN a dit :

Bon point de vue esthétique il y a eu comme une retombée, la voix trop constamment enfantine devenait énervante, lassante, etc.

On me fait souvent cette remarque, il va falloir que je reprenne tout pour améliorer le style.

Le 31/10/2017 à 12:35, ArLeKiN a dit :

Mais dans l'ensemble vous avez un fan

Merci, vous êtes le premier!

 

@ deja-utilise

Il y a 14 heures, deja-utilise a dit :

Je me suis certainement mal exprimé, je te disais que pour moi ce n'était pas tabou.

D'accord, je comprends mieux.

Il y a 14 heures, deja-utilise a dit :

Mais est-ce bien la société qui nous intime à ce sentiment de honte ? C'est peut-être plus un problème sociologique, de psychologie de groupe à mon avis, mes deux grands enfants ont commencé à être gêné du sujet autour de l'adolescence par exemple.

Je pense qu'on peut affirmer sans trop de difficultés qu'il s'agit de quelque chose d'acquis, pas inné. Ensuite, c'est beaucoup plus difficile à évaluer, car il y a surement de nombreux facteurs. On pourrait dire qu'il s'agit d'un problème culturel au sens large: éducation, médias, et l'importance du groupe et du regard de l'autre comme vous le remarquez. Vous n'allez peut-être pas être d'accord sur l'importance de l'éducation et des médias, mais je reste convaincu que l'image qu'ils renvoie de la sexualité est mauvaise. Et cela sans que ce soit intentionnel: évidemment il n'y a personne pour dire franchement dans la sphère publique "le sexe c'est mal", c'est beaucoup plus subtil que ça, cela se joue à un niveau inconscient je pense.

Par exemple, le simple fait qu'on soit toujours habillés dans les situations sociales. Il est interdit de se balader tout nu en société, donc, à un niveau implicite, nos cerveaux pourraient considérer que la nudité est immorale, simplement parce qu'elle est interdite. S'en suit une gêne vis-à-vis du corps, qui se transforme en gêne vis-à-vis de la sexualité.

Il y a 15 heures, deja-utilise a dit :

L'éducation étant à la charge exclusive de la famille, y compris celle sexuelle, psychologique, civique ou le développement personnel.

Et je vois ça comme un ÉNORME problème, une injustice complète, que ceux qui naissent avec les "mauvais" parents se retrouvent pénalisés ainsi. D'autant plus que la majorité des humains ne sont pas non plus des lumières, et que n'importe qui est autorisé à procréer: aucune formation requise, pas besoin d'avoir de notion sur l'éducation, la psychologie, le développement de la personnalité,...

Et je dis ça, mais j'adore mes parents. Mais le fait qu'ils n'avaient eux-mêmes aucune connaissance de l'esprit, et qu'ils étaient eux-mêmes mal à l'aise avec leur sexualité, de sorte qu'ils n'ont pas su du tout me l'expliquer, m'a énormément nuit.

Il y a 15 heures, deja-utilise a dit :

Il me semble et tu le dis toi-même de mémoire, tu as redécouvert quelque chose de ton côté, et de ce point de vue, je peux très bien imaginer que ça te paraisse révolutionnaire. Mais je pense que ce n'est pas vraiment nouveau, ça porte même un nom:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Coitus_reservatus

 

https://link.springer.com/content/pdf/10.1007%2Fs12610-010-0112-1.pdf

 

Peut-être que l'usage que tu en fais, et quant à lui nouveau.

Merci pour les liens, je n'avais pas ceux-là. Celui sur le contrôle de l'éjaculation dans l'ancienne Chine est très intéressant. On m'a aussi parlé de tantrisme qui traite des mêmes thèmes.

Mais j'ai bien précisé dans mon introduction que je n'avais pas inventé le contrôle de l'orgasme (et même pas l'expression "contrôle de l'orgasme"), regardez:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Contrôle_de_l'orgasme

Des tas de gens ont bien compris qu'en retardant l'orgasme, on restait excités, donc qu'on pouvait prendre plus de plaisir. Par contre je n'ai vu PERSONNE, ni dans vos lien, ni dans le mien, ni nulle part, chercher à systématiquement frôler la limite de l'orgasme (du plus prêt possible) de très nombreuses fois, pour pouvoir profiter du plaisir de dingue qu'on ressent quand on s'en approche. Toutes les techniques connues ne semblent parler que de la possibilité de faire durer longtemps.

Je m'arrête là pour aujourd'hui, il est très tard et j'ai la flemme de finir. Mais je compte bien répondre à la fin de votre message, la partie qui traite d'amour, que j'ai trouvée excellente.

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De passage rapidement par ici, et puisqu'on en est aux congratulations : Monsieur Clément, je vous reconnais tous les traits distinctifs du génie, et je ne dis pas ça à la légère (jamais dit à personne). Mais alors faîtes attention. Publiez sous pseudonyme et verrouillez bien vos arrières, ce sera mon ultime conseil ici. Et une requête : si vous avez besoin d'un lecteur ou d'un interlocuteur, écrivez-moi.   

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Cl3ment84 Membre 13 messages
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@ ArLeKiN

Le 02/11/2017 à 19:41, ArLeKiN a dit :

De passage rapidement par ici, et puisqu'on en est aux congratulations : Monsieur Clément, je vous reconnais tous les traits distinctifs du génie, et je ne dis pas ça à la légère (jamais dit à personne).

Je suis extrêmement flatté.

Le 02/11/2017 à 19:41, ArLeKiN a dit :

Mais alors faîtes attention. Publiez sous pseudonyme et verrouillez bien vos arrières, ce sera mon ultime conseil ici.

Je préfère faire ça au grand jour, je n'ai pas peur de ce qu'on pourrait me dire. Comme je le disais dans mon premier post, j'ai de très bonnes raisons d'être furieux, et je veux le faire savoir aux responsables.

Le 02/11/2017 à 19:41, ArLeKiN a dit :

Et une requête : si vous avez besoin d'un lecteur ou d'un interlocuteur, écrivez-moi.

Je préfère faire les choses en public. Si vous voulez aider, peut-être pourriez-vous parler des passages qui vous ont plus (en indiquant les pages) pour donner aux autres l'envie de lire.

@ deja-utilise

Je n'ai toujours pas pris le temps de répondre aux passages sur l'amour. Je voulais juste vous dire que je les avaient trouvés très bons, et que j'avais complètement reconnu ma propre expérience de ce phénomène dans la description que vous en faites.

@ Tous

Deux choses:
1. J'aimerais changer de sujet. Je souhaiterais discuter un peu de la seconde partie, la metaco, et en particulier, de la partie sur la conscience (p.53 à 74).
2. Je suis dans des discussions similaires sur deux autres forums, je vous mets les liens pour ceux qui seraient intéressés:

liberte-philosophie-forum

jeuxvideo.com

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Bonsoir Clément,

J'ai aimé la structuration de votre pensée qui procède par résolution des contradictions de façon "dialectique" (votre dialogue intérieur) sans hésiter à présenter ses moments, basculements, parfois ses absurdités, etc. Contrairement au commentaire qu'en a fait qq'un ailleurs, ce n'est pas simplement jeter ses idées pour les clarifier, cette personne n'a pas vu qu'il y a un ordre, une progression logique ou en tout cas sensée et intelligible, et une sur-anticipation omniprésente de l'effet qu'aura la lecture, en quelque sorte à plusieurs degrés, et d'ailleurs ça a une grande vertu pédagogique de procéder ainsi. Vous parvenez en somme à créer l'illusion de la simplicité (que ce soit écrit d'une traite ne change rien au "travail" en amont, de "positionnement" du sens de l'écriture, etc.) et on sent souvent dans votre écriture que vous vous "retrouvez" en acte (désolé j'ai pas plus clair, mais en gros on se perd - questionnement - et à un moment éventuellement on revient à soi, comme vous dites l'étrangeté de la pensée ou de l'objet est surmontée, etc.).

J'aime la simplicité de votre écriture à un niveau plus superficiel (auditif on peut dire), que vous rompiez comme de rien la suffisance et la préciosité habituelle des discours sur ces sujets "sérieux". Et je suis convaincu que vous avez raison de le faire, il n'y a aucune raison de ne pas le faire sinon que les idées ne soient pas encore claires, qu'on se complaise dans du snobisme ou que les idées nécessitent vraiment des formulations complexes. Votre texte est accessible et c'est probant par rapport à votre projet en plus d'être simplement réaliste vu l'état des choses : personne sauf infime minorité n'a la volonté voire même la capacité de se concentrer sur la lecture d'un texte compliqué, sauf obligation type scolaire etc. 

J'aime que vous rompiez un ensemble de lieux communs, là encore comme de rien, sans même prendre la peine de les signaler ou sans vous en rendre compte je ne sais pas, et c'est encore plus marrant, lieux communs qui servent aux "intellectuels" à se faire valoir, au-delà du style ampoulé, dans ce que j'appellerai un certain romantisme littéraire qui sévit en "philosophie" faute qu'il ait encore de prise réelle sur les sciences et le devenir du monde. 

De manière générale j'aime la vraie/fausse naïveté, et l'immense fermeté (ça, je le "sens", je sais pas l'expliquer) avec laquelle vous vous livrez à et dans votre projet, cette espèce d'utopisme assumé, ça fait du bien, ça libère l'imagination, ça libère la "négativité" (manques, souffrances, etc.) accumulée dans les discours et les mentalités mais qui ne parvient pas à se projeter des formes positives. Je suis confirmé dans ce diagnostique (fermeté) par votre réponse à mon conseil de publier sous pseudonyme, toute à votre honneur.

Au passage vous créez un ouvrage d'un type inqualifiable à ma connaissance, un truc juste totalement neuf et inédit, adéquat par rapport au temps présent, etc.

Par contre, je ne vous aiderai pas dans votre entreprise, je ne me retrouve pas dans votre projet, ce vers quoi vous tendez au contraire m'inspire de l'horreur, plus j'y réfléchis. Je ne vais pas m'étendre en justifications. Je me rends bien compte que ce n'est pas satisfaisant mais c'est sincère. Peut-être plus tard, il faudrait prendre le temps de développer mais de toute façon je ne crois pas qu'il soit possible de vous convaincre. En gros vous synthétisez et poussez à leur extrême imaginable les lieux communs et les tendances les plus massives et les plus mortifères de ce temps. C'est très dur de combattre ces tendances quand quelqu'un les a endossées à ce point, elles vous donnent une espèce d'aura magique, elles vous départicularisent et donnent une évidence irrésistible à vos affirmations. La où vous êtes génial c'est que vous le faîtes en effet (parce que objectivement, vous n'y voyez pas de contre-indication, alors pourquoi pas ? Et là je reconnais l'honnêteté, finalement la probité intellectuelle) quand les autres n'osent pas mais sans savoir pourquoi ! parce qu'ils vénèrent des fétiches d'un monde disparu ou qui part en lambeaux (en quoi au fond ils sont et seront vos complices, si vous gagnez les masses). Le tabou du sexe par exemple, n'a effectivement plus de sens, parce qu'il tenait à un "tout", culture, je ne sais pas comment vous le dire, qui a été emportée, qui s'est défaite, qui se décompose activement, et ce n'est pas dans le sens d'un progrès. Mais peu importe ce tabou dans son sens passé. Ce qui importe c'est le présent et l'avenir. Là vous jouez avec des tendances trop dangereuses. 

Le seul mode sur lequel je peux adhérer au contenu, c'est en transformant votre texte en une sorte de métaphore à-interpréter, et ce serait faire de lui ce qu'il n'est pas vraiment, et y mettre le sens que j'ai envie qu'il ait. Donc non. Je vous propose de m'envoyer des textes ou si vous voulez discuter de personne à personne, c'est une manière de ne pas rompre le fil et de marquer un respect. Et parce que j'admire sincèrement ce que vous avez écris pour les raisons précisées.

 

C'est bordélique, tant pis je clique il est trop tard.

 

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@ ArLeKiN

Vous devez vous en douter, j'ai adoré votre réponse. Vos compliments me ravissent, vous me faites trop d'honneurs. Votre style est BRILLANT au passage, et, sur le fond, vos commentaires sont d'une grande intelligence.

Je réponds juste sur les critiques (mais, encore une fois, je retiens surtout les compliments, qui me vont droit au cœur):

Le 06/11/2017 à 01:24, ArLeKiN a dit :

je ne me retrouve pas dans votre projet, ce vers quoi vous tendez au contraire m'inspire de l'horreur, plus j'y réfléchis.

Je ne suis pas sûr que je comprenne. Sommes-nous toujours en train de parler de la société du futur, de transhumanisme? Qu'est ce que vous voyez de mal là-dedans? Je sais que les idées que je développe ont quelque chose de bizarre et de dérangeant, car sortant de l'idée qu'on se fait de la société telle qu'elle est, mais, sur le fond (en dehors de l'aspect irréaliste: bien entendu nous discutons d'un idéal, d'une utopie, comme vous l'avez très justement remarqué), qu'y a-t-il de mal dans ce que je raconte? L'utilisation de la technologie pour augmenter nos capacités, et surtout pour vivre mieux, être mieux? Pourquoi ne pas vouloir améliorer l'être, réduire sa souffrance, augmenter son plaisir? On le fait déjà:
On ne court pas très vite alors on invente les voitures.
On ne peut pas voler alors on invente les avions.
On greffe des cœurs artificiels.
Quel mal y aurait-il à toucher au cerveau? Quel mal y-aurait-il à nous programmer à être heureux si on le pouvait?
Bien entendu, on ne forcerait personne. Mais je vois mal qui pourrait refuser un bonheur garanti et mille fois plus intense si on le lui offrait.
Je comprends les réticences: on touche à l'être. Vous auriez peur de ne plus être vous-même. Au contraire, je pense qu'on serait une version supérieure de nous-même.

Le 06/11/2017 à 01:24, ArLeKiN a dit :

je ne vous aiderai pas dans votre entreprise

Je comprends parfaitement, je ne force personne, je sais que ce que je propose est un peu dingue (mais je suis convaincu d'avoir raison). Pourriez-vous tout de même m'indiquer quelles parties vous avez lues, pas pour les autres cette fois, pour moi, pour que je sache ce que vous avez aimé précisément. Vous avez dû prendre connaissance de mon plan pour sauver le monde (nous avons discuté des parties qui traitent du futur). Avez-vous regardé autre chose?

Merci une nouvelle fois pour les gentillesses. J'ai vraiment adoré ce que vous dites, votre perspective sur ce que je raconte est TRÈS intéressante. Il semblerait bien que vous soyez le seul à avoir aimé cet espèce de truc qui m'est sorti de la tête.
Tout va mal aujourd'hui. Aphrodite a même changé de couleur de cheveux. Tout semble perdu...

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Clément

Vous avez cette arrogance des gens trop malins qui pensent toujours saisir d'avance ce que les autres pensent et comment ils le pensent. (Aucune animosité, au pire de la malice...) Vous pensez que votre projet me rend mal à l'aise parce que "sortant de l'idée qu'on se fait de la société" ? Nous n'avons pas la même idée de la société. Je comprends ce que vous voulez dire, mais ce détail est important. Et vous voyez que vous faîtes constamment comme si les choses étaient telles qu'elles sont, parce qu'on veut qu'elles soient telles : les avions, parce qu'on ne peut pas voler ; les voitures, parce qu'on ne court pas assez vite (l'avez-vous fait exprès ? C'est tellement gros). Vous prenez vraiment la voiture parce que vous ne courrez pas assez vite, vous ? (Ou bien la vérité est-elle que vous ne courrez pas assez vite, parce que vous prenez la voiture). Pauvre homme préhistorique, que n'a-t-il pas inventé la voiture lui qui devait courir souvent ! Et pourquoi les grecs n'ont-ils pas inventé la voiture, ou les romains, ou n'importe quelle autre civilisation dont le commerce, les arts, les sciences et les techniques étaient pourtant florissants ? Courraient-ils assez vite, eux ? Savez-vous d'où proviennent la plupart des organes que l'on greffe ?

L'excès de civilisation a considérablement affaibli l'homme (voyez Leopardi à ce sujet). C'est devenu non seulement un faible mais en plus sa vie a perdu tout sens (je veux dire le sens qu'il y trouvait, je ne sais pas si, dans l'absolu, sa vie a un sens ou non). Mais de formidables progrès ont été réalisés pour pallier ces carences. La télévision, les séries, la "consommation", divers choses de cet ordre occupent maintenant le vide que nous avons à la place du cœur et du crâne.

Vous dîtes : "ca fait peur, on touche à l'être" : mais quel être ? l'homme d'aujourd'hui est-il le même qu'il y a 100, 200, 3000 ans, partout pareil, indépendamment de son milieu et mode de vie ? Non. Donc il n'y a pas d'"être" auquel toucher de toute façon. Ou si vous voulez, on est déjà très, très avancés dans le "post être".  

Mais regardons quel effet peut avoir votre idéal/programme dans ou sur la société telle qu'elle est. (Et quelle est-elle ?) C'est là, l'horreur, si on prend au sérieux (l'aspect utopique n'empêche pas prendre au sérieux). Vous vous bercez d'illusions au sujet du progrès et de la science, c'est évident (on dirait presque un attrape nigauds - auquel cas, je suis le nigaud). Vous voulez bercer les autres de ces illusions ? Ces aspects sont très décevants dans votre livre et pour moi, entraînent la condamnation de l'ensemble. Si vous prenez l'image de l'Unité accomplie et totale (accomplie grâce à la Singularité, chez vous) : cette image-là, ce désir et ce fantasme sont vieux comme le monde. Mais le contexte et ses effets dans ce contexte ne sont plus du tout les mêmes. D'ailleurs, je vous le demande : pourquoi avez-vous besoin de la Singularité pour parvenir à ce fantasme ? Est-ce une question de courage ? N'avez vous pas le courage, de croire, sans avoir le soutien, la sécurité, le concret que représente l'élément technique ? Voyez, ce qu'il vous "offre" (vous parliez d'offrir le bonheur, idée non seulement absurde mais perverse !), c'est ce qu'il vous a d'abord pris.

Il y a 15 heures, Cl3ment84 a dit :

 Pourriez-vous tout de même m'indiquer quelles parties vous avez lues, pas pour les autres cette fois, pour moi, pour que je sache ce que vous avez aimé précisément. Vous avez dû prendre connaissance de mon plan pour sauver le monde (nous avons discuté des parties qui traitent du futur). Avez-vous regardé autre chose?

Tout, mais j'ai sauté de nombreux passages où vous faîtes le journal de votre histoire avec Katie.

Je suis navré pour vous d'apprendre qu'elle a une nouvelle teinte.

 

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