Aller au contenu

Les emplois créés par la fin de l'ISF coûteront… 4 fois plus cher que les contrats aidés


Invité fx.

Messages recommandés

Membre, 57ans Posté(e)
Francelibre Membre 8 773 messages
Forumeur accro‚ 57ans‚
Posté(e)
à l’instant, Scrongneugneu a dit :

Ah bon ! Quelles sont les prestations sociales qui baissent ? A part les allocations familiales ( encore en débat, rien de décidé ) pour les plus aisés, moi, vois pas bien. 

Le pire des bons à rien, délinquant, drogué, sans logis, SDF et j'en passe, sont tous aidés dans notre pays, même les clandestins...

"bons à rien" ou "gens de rien".... Le respect, c'est mutuel.... Le mépris aussi....

Les "bons à rien" ne justifient pas le fait que nos chers politichiens puissent vivre en parasite de la société grâce à l'argent qu'ils ont taxés.... Le plus grand scandale politico-financier qui soit, c'est le train de vie pharaonique de nos chers politichiens, en commençant par le train de vie du président-roi.... 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 63
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
  Aider « les premiers de cordée ». Selon Macron, ce sont les riches, les chefs d'entreprise qui tirent l'économie du pays, alors ce sont eux qui doivent bénéficier des largesses de l'État
 
ÉCONOMIES RÉALISÉES GRÂCE AU REMPLACEMENT DE L'ISF PAR L'IFI : 400 millions, c'est ce que B. Le Maire veut «rendre» aux 1000 premiers imposés de l'ISF. C'est aussi... le montant retiré aux 6,5 millions de bénéficiaires de l'APL.
Le budget 2018 est taillé pour les grosses fortunes puisque, prétend le président, ceux qui les possèdent sont les moteurs de l'économie. Les Français devront payer 5 milliards pour aider les riches à mieux spéculer ! Et voilà comment, avec Macron, c'est Noël en octobre pour les nantis.
 
(...) 

Les avoirs des plus riches, constitués à 71% de placements, ne seront plus taxés qu'à 30% de leur montant.

La logique est double : plus vous placez votre argent dans la spéculation financière, moins vous payez, et plus vous êtes riche, moins vous êtes proportionnellement taxé. Car, en réalité, les placements financiers représentent 71 % de la fortune des 1 % les plus riches et même 90 % au-dessus de 10 millions de patrimoine (soit environ les 150 plus gros contribuables) et donc, désormais, hors ISF et protégés par le bouclier à 30 % du PFU !
Dix ans après la crise financière, encourager la spéculation... il fallait oser. Il faut ajouter que ces ultra-riches sont déjà imposés sur le revenu à seulement 21 %, contre 30 % pour les revenus au-dessus de 27 000 euros pour le commun des contribuables (...)https://www.humanite.fr/impots-les-cadeaux-de-macron-aux-100-premiers-de-cordee-644535
 
:hum:

 

 
Le 29/10/2017 à 09:42, Scrongneugneu a dit :

Dixit BERCY, sur les 340 000 qui paient l'ISF en 2016, 78% sont des retraités et 2% seulement ont moins de 40 ans. Pour MACRON, ne serait-il pas plus judicieux qu'ils restent et dépensent en France au lieu d'aller au PORTUGAL, au MAROC, ou sur une île paradisiaque. Là est le vrai pari. Mais quand on a la haine de la réussite sociale, dès lors qu'on est incapable de créer quoi que ce soit et de parasiter la société, au lieu de se rendre utile pour elle, ferait mieux de se poser la question de : " à quoi je sers ? ".

Concrètement, d'après l'Observatoire des inégalités, un porteur de portefeuille d'actions de 400 000 euros réalisera une économie de 96 000 euros sur son impôt sur le revenu !

Mieux, le nouveau système permettra d'exonérer les riches de l'augmentation de la CSG de 1,7 % qui touchera tous les autres contribuables, puisque les « prélèvements sociaux », actuellement à 15,5 %, sont compris dans les 30 % du PFU !

Au final, les plus riches vont donc bénéficier de 5 milliards d'argent public supplémentaires et peuvent être assurés d'une chose : Macron veille sur leurs intérêts.

:hum:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)
Le 29/10/2017 à 09:42, Scrongneugneu a dit :

Dixit BERCY, sur les 340 000 qui paient l'ISF en 2016, 78% sont des retraités et 2% seulement ont moins de 40 ans. Pour MACRON, ne serait-il pas plus judicieux qu'ils restent et dépensent en France au lieu d'aller au PORTUGAL, au MAROC, ou sur une île paradisiaque. Là est le vrai pari. Mais quand on a la haine de la réussite sociale, dès lors qu'on est incapable de créer quoi que ce soit et de parasiter la société, au lieu de se rendre utile pour elle, ferait mieux de se poser la question de : " à quoi je sers ? ".

Je n'y comprends plus rien. Pourquoi  ces exilés fiscaux continuent-ils de payer l'ISF en France ? Soit, où qu'ils soient ils payent l'ISF donc aucune perte pour l'Etat, soit Bercy nous enfume et c'est beaucoup plus grave, puisque des crédules comme vous avalent ce genre de propos.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)

3 milliards d’ISF en moins pour 9 millions d’investissement en plus : « efficace »

S’il faut prendre les choses par le bout le plus scandaleux, c’est sans doute à la défiscalisation ISF du capital-actions qu’il faut s’intéresser en premier — alias « le capital qui manque à nos entreprises ». Car voilà l’affaire : Griveaux pourra bien défiscaliser jusqu’au bout du bout, ça ne fera pas plus d’une cacahuète d’investissement supplémentaire. Pour une raison en fait extrêmement simple, dont le seul mystère résiduel consiste à savoir si les macronomistes passent réellement totalement à travers ou bien, si conscients de tout, elle est juste l’objet de leur part d’un immense éclat de rire. La raison simplissime, c’est qu’il n’y a investissement supplémentaire qu’à proportion des émissions nouvelles d’actions. Or celles-ci sont dans les tréfonds : 12,5 milliards d’euros en 2014, 10 en 2015 (3), à comparer avec un volume brut d’investissement de 262 milliards d’euros pour les entreprises non-financières — dont les nouvelles actions auront donc financé un énorme 3,8 %, ceci dit pour donner une idée de l’indispensable « efficacité » de la Bourse.

En tout cas, l’écrasante majorité des actions qui composent les portefeuilles financiers, et vont donc désormais échapper à toute fiscalisation, sont des actions acquises sur les marchés secondaires, qui sont en quelque sorte les « marchés de l’occasion » des actions, où l’on se revend des actions déjà émises, qui ont donc déjà produit leur effet de financement de l’investissement — car cet effet, elles ne le produisent qu’une fois : à l’émission, c’est-à-dire au moment où cette toute première vente s’effectue contre monnaie récupérée par l’entreprise émettrice. Or c’est un tout autre sport qui se joue sur les marchés secondaires : celui de l’achat-revente spéculatif, entre investisseurs financiers exclusivement. Un jeu que les entreprises émettrices, qui en sont totalement absentes, ne font que regarder à distance sans qu’il les concerne en rien (en tout cas du point de vue de leur capacité d’investir) et, bien sûr, sans en voir la couleur.

On peut maintenant indiquer quelques ordres de grandeur pour fixer les idées. Si en 2015, donc, les émissions d’actions se sont élevées à 10 milliards d’euros, la capitalisation de la place de Paris, c’est-à-dire la masse des actions qui tournoient dans les mouvements d’achat-revente sur les marchés secondaires est de 3 300 milliards d’euros (4). Prenons le parti du calcul de coin de table en faisant l’hypothèse que les portefeuilles de titres des assujettis à l’ISF reflètent ces proportions : il s’en déduit que ces messieurs-dames ne contribuent à l’émission de nouvelles actions qu’à hauteur de 0,3 % de leur fortune financière. Mettons les choses dans l’ordre inverse : toute mesure de défiscalisation ISF des portefeuilles actions représente à 99,7 % de la pure aubaine, sans aucun effet sur l’investissement, aberrante disproportion qui dérive immédiatement de l’absurdité consistant à défiscaliser les stocks au nom des flux. On chiffre à 3 milliards le coût pour les finances publiques de cette défiscalisation. Voilà donc qui nous fait 9 millions d’investissement supplémentaire (5). 9 millions d’effet pour 3 milliards de dépense fiscale : heureusement que Griveaux et Macron Mag célèbrent l’efficacité, sinon on aurait eu comme un doute. 9 millions d’investissement efficaces mais quand même, par conséquent, 2,991 milliards d’euros foutus en l’air pour des prunes… Enfin : foutus en l’air, c’est vite dit. Foutus en poche plutôt. Il est vrai que ce sont des poches de nécessiteux. Pour la réduction des déficits, on verra donc plutôt du côté des APL et de la CSG.

https://blog.mondediplo.net/2017-10-03-Le-service-de-la-classe

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 75ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 5 877 messages
Forumeur vétéran‚ 75ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, LouiseAragon a dit :
  Aider « les premiers de cordée ». Selon Macron, ce sont les riches, les chefs d'entreprise qui tirent l'économie du pays, alors ce sont eux qui doivent bénéficier des largesses de l'État
 
ÉCONOMIES RÉALISÉES GRÂCE AU REMPLACEMENT DE L'ISF PAR L'IFI : 400 millions, c'est ce que B. Le Maire veut «rendre» aux 1000 premiers imposés de l'ISF. C'est aussi... le montant retiré aux 6,5 millions de bénéficiaires de l'APL.
Le budget 2018 est taillé pour les grosses fortunes puisque, prétend le président, ceux qui les possèdent sont les moteurs de l'économie. Les Français devront payer 5 milliards pour aider les riches à mieux spéculer ! Et voilà comment, avec Macron, c'est Noël en octobre pour les nantis.
 
(...) 

Les avoirs des plus riches, constitués à 71% de placements, ne seront plus taxés qu'à 30% de leur montant.

La logique est double : plus vous placez votre argent dans la spéculation financière, moins vous payez, et plus vous êtes riche, moins vous êtes proportionnellement taxé. Car, en réalité, les placements financiers représentent 71 % de la fortune des 1 % les plus riches et même 90 % au-dessus de 10 millions de patrimoine (soit environ les 150 plus gros contribuables) et donc, désormais, hors ISF et protégés par le bouclier à 30 % du PFU !
Dix ans après la crise financière, encourager la spéculation... il fallait oser. Il faut ajouter que ces ultra-riches sont déjà imposés sur le revenu à seulement 21 %, contre 30 % pour les revenus au-dessus de 27 000 euros pour le commun des contribuables (...)https://www.humanite.fr/impots-les-cadeaux-de-macron-aux-100-premiers-de-cordee-644535
 
:hum:

 

 

Concrètement, d'après l'Observatoire des inégalités, un porteur de portefeuille d'actions de 400 000 euros réalisera une économie de 96 000 euros sur son impôt sur le revenu !

Mieux, le nouveau système permettra d'exonérer les riches de l'augmentation de la CSG de 1,7 % qui touchera tous les autres contribuables, puisque les « prélèvements sociaux », actuellement à 15,5 %, sont compris dans les 30 % du PFU !

Au final, les plus riches vont donc bénéficier de 5 milliards d'argent public supplémentaires et peuvent être assurés d'une chose : Macron veille sur leurs intérêts.

:hum:

Quelques milliards de cadeaux aux riches selon toi, mais tu ne regardes pas les 520 milliards de prestations sociales distribuées hors retraite et sécurité sociale. La vie dans notre pays n'est pas si mal que ça, puisque seulement 25 millions d'entre nous travaillent pour que 66 millions + 8 millions d'étrangers ne meurent pas de faim.

Pose toi aussi, une bonne fois pour toute : qui est plus utile à la société ? un riche, un entrepreneur, un chercheur, un étudiant, un lycéen, un drogué, un délinquant, un handicapé sévère, un chômeur, un RSA...et dis toi bien que le plus important, c'est de vivre libre. Dépendre ou attendre de l'autre ou vouloir ce que possède l'autre, car c'est bien se ça qu'il s'agit dans tes propos, c'est ta jalousie qui te ronges, et tu n'est pas libre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, Scrongneugneu a dit :

Quelques milliards de cadeaux aux riches selon toi, mais tu ne regardes pas les 520 milliards de prestations sociales distribuées hors retraite et sécurité sociale. La vie dans notre pays n'est pas si mal que ça, puisque seulement 25 millions d'entre nous travaillent pour que 66 millions + 8 millions d'étrangers ne meurent pas de faim.

Pose toi aussi, une bonne fois pour toute : qui est plus utile à la société ? un riche, un entrepreneur, un chercheur, un étudiant, un lycéen, un drogué, un délinquant, un handicapé sévère, un chômeur, un RSA...et dis toi bien que le plus important, c'est de vivre libre. Dépendre ou attendre de l'autre ou vouloir ce que possède l'autre, car c'est bien se ça qu'il s'agit dans tes propos, c'est ta jalousie qui te ronges, et tu n'est pas libre.

D'abord, sois honnête et dis que les chiffres sont ceux de "l'observatoire des inégalités" pas les miens ! 

Tu poses la question de l'utilité de chaque être humain dans la société ! OK ! Tu estimes que chacun doit conserver son trésor de LIBERTE ! Tu dis que personne ne devrait dépendre d'un autre ! En effet ! Notre République est fondée sur le principe de l'égalité des droits (ce qui implique les devoirs qui vont avec) !

Nous avions, en 1945, mis en oeuvre le principe de filets de sécurité pour compenser les accidents de la vie auxquels personne n'échappe, malheureusement ! La vieillesse par exemple ! Souhaitons que dans le 5° pays le plus riche du monde, les gens puissent vieillir "librement' et sereinement ! Souhaitons que lors de graves maladies ou de graves accidents, les gens puissent aussi se soigner "librement et sereinement ! Souhaitons aussi que les enfants puissent être éduqués et formés librement et sereinement ! Et souhaitons encore que les handicapés légers ou sévères soient soutenus et puissent vivre librement et sereinement selon et malgré leurs singularités ! Tu es d'accord jusque là ? 

Les 6 millions de chômeurs ont droit à l'emploi ! Tu es d'accord aussi ? Les paysans ont le droit de vivre librement de leur travail sans courir le risque de s'empoisonner (ou de produire des nourritures impropres à la santé de tous) C'est ça la LIBERTE, non ? 

Les ouvriers dont les usines se délocalisent sont-ils libres de travailler ? 

Tu estimes que les RICHES ont des DROITS ! Oui, c'est vrai et ont-ils le DROIT d'échapper à l'impôt ? Ne doivent-ils pas contribuer à la hauteur de leurs moyens ? Vivraient-ils moins libres s'ils payaient des impôts ? 

1700 euros * 20 = 34 000 euros ! Est-ce qu'une échelle de salaires de 1 à 20 cela reste équitable ? Est-ce que celà te suffit comme "LIBERTE" ? Est-ce insuffisant ? 

Pourrais-tu me dire si tu estimes qu'on peut "librement" spéculer sur le prix des céréales et créer la pénurie puis un crime contre l'humanité ? ( plus d'un milliard sur la planète qui meurt de faim quand la planète produit pour 12 milliard de personnes) Es-ce pour toi une LIBERTE UTILE ?

En ce qui concerne ce que tu nommes MA JALOUSIE et MA SERVITUDE, est-tu bien sûr qu'il s'agisse de jalousie ? Pourquoi y vois-tu de la JALOUSIE quand moi je parle de RAISON et d'HUMANISME ? Moi, je parle de SOLIDARITE, d'EGALITE, de FRATERNITE, de JUSTICE SOCIALE, et surtout de PAIX lorsque toi tu m'accuses de JALOUSIE ! 

Et pourquoi préfères-tu t'imaginer que je suis une " PAUVRE FILLE" parce que je parle au nom d'une société de JUSTICE SOCIALE ? 

Tu te trompes, je ne suis pas pauvre, ni bête et j'ai un métier qui me plait  ... j'ai bénéficié et j'ai une jolie vie professionnelle, familiale, amicale, amoureuse, culturelle, associative...  je suis juste soucieuse que d'autres après moi puissent avoir les mêmes avantages sociaux ,culturels et environnementaux ... 

Ne me dis pas que c'est un monde que tu ignores et qui t'échappe ... 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)
Le 28/10/2017 à 18:54, fx. a dit :

Le ministère de l'Economie a indiqué au président PS de la commission des Finances du Sénat qu'il espérait "à long terme" la création de 50.000 emplois grâce à la suppression de l'ISF et à la "flat tax" voulues par Emmanuel Macron à destination des ultrariches.

c'est faux ,ou au moins ce que tu rapportes et partiel ....

"Ces deux mesures évaluées conjointement conduiraient à long terme à une augmentation du PIB de 0,5 point et à la création de 50.000 emplois”, souligne Bercy dans sa note "

 

0,5 points de pib c'est quand même 5 milliards c'est à dire la valeur du cadeau ,les 50.000 emplois créés seront donc du bonus ....

Citation

Sachant que le bouclier fiscal coûtera 4,5 milliards d'euros la première année (2018) puis 5,1 milliards par an

c'est encore de la désinformation grossière ....ceci dit cette mesure même si elle fonctionne comme prévu  aura un impact négatif sur l'image de marque du gouvernement Macron ,à moins qu'il trouve un moyen de taxer différemment les plus riches ...pourquoi ne pas lui faire confiance  ,d'ailleurs il y a un projet de réintégration des produits de luxe et et des liquidité dans l'assiette de l'IFI ,ce qui augmenterait les recettes de 2 milliards  ...

La réintégration des liquidités et de ces biens improductifs dans l'assiette de l'IFI rapporterait, selon Bercy, 2 milliards d'euros et permettrait ainsi de tripler le rendement de l'IFI, estimé à 850 millions d'euros par an. Et cette réintégration permettrait également de "couvrir le coût du PFU", souligne Vincent Elbé. Surtout, ces 2 milliards d'euros représentent un montant de très loin supérieur au produit des surtaxes sur les biens de luxe adoptées par l'Assemblée nationale, qui ont été estimés à 50 millions d'euros environ.

La commission étudiera à compter du 15 novembre la première partie du projet de loi de Finances pour 2018. La date limite de dépôt des amendements a été fixée au 22 novembre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)
il y a 14 minutes, stvi a dit :

c'est faux ,ou au moins ce que tu rapportes et partiel ....

"Ces deux mesures évaluées conjointement conduiraient à long terme à une augmentation du PIB de 0,5 point et à la création de 50.000 emplois”, souligne Bercy dans sa note "

 

0,5 points de pib c'est quand même 5 milliards c'est à dire la valeur du cadeau ,les 50.000 emplois créés seront donc du bonus ....

.

.

Et si l'ISF était investi directement dans la recherche ? quel serait à long terme l'impact sur le PIB et la création d'emplois ?

A mon avis le résultat serait plus probant que cet hypothétique " déversement " sur l'économie.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 43 minutes, stvi a dit :

c'est faux ,ou au moins ce que tu rapportes et partiel ....

"Ces deux mesures évaluées conjointement conduiraient à long terme à une augmentation du PIB de 0,5 point et à la création de 50.000 emplois”, souligne Bercy dans sa note "

 

0,5 points de pib c'est quand même 5 milliards c'est à dire la valeur du cadeau ,les 50.000 emplois créés seront donc du bonus ....

c'est encore de la désinformation grossière ....ceci dit cette mesure même si elle fonctionne comme prévu  aura un impact négatif sur l'image de marque du gouvernement Macron ,à moins qu'il trouve un moyen de taxer différemment les plus riches ...pourquoi ne pas lui faire confiance  ,d'ailleurs il y a un projet de réintégration des produits de luxe et et des liquidité dans l'assiette de l'IFI ,ce qui augmenterait les recettes de 2 milliards  ...

La réintégration des liquidités et de ces biens improductifs dans l'assiette de l'IFI rapporterait, selon Bercy, 2 milliards d'euros et permettrait ainsi de tripler le rendement de l'IFI, estimé à 850 millions d'euros par an. Et cette réintégration permettrait également de "couvrir le coût du PFU", souligne Vincent Elbé. Surtout, ces 2 milliards d'euros représentent un montant de très loin supérieur au produit des surtaxes sur les biens de luxe adoptées par l'Assemblée nationale, qui ont été estimés à 50 millions d'euros environ.

La commission étudiera à compter du 15 novembre la première partie du projet de loi de Finances pour 2018. La date limite de dépôt des amendements a été fixée au 22 novembre.

Flat tax : les 1 % des plus riches capteront près de la moitié des gains

Vincent Éblé, président de la commission des Finances du Sénat, estime que la réforme de la fiscalité du capital aura des effets "très limités" sur la croissance et l'emploi.

Le bénéfice lié à la mise en place du PFU apparaît aussi « extrêmement concentré », a-t-il dit. Près de la moitié du gain total, soit 44 %, est capté par le 1 % des ménages dont le revenu est le plus élevé. En revanche, selon Vincent Éblé, l'impact du remplacement de l'ISF par un impôt sur la fortune immobilière (IFI) n'a pas pu être chiffré par le gouvernement, ce dernier relevant que « le patrimoine immobilier des redevables n'est pas connu avec précision ».

Toutefois, le président de la commission des Finances du Sénat a rappelé que Bruno Le Maire a indiqué, le 20 octobre devant l'Assemblée nationale, que les 100 premiers contribuables à l'ISF paient chacun en moyenne 1,26 million d'euros par an au titre de cet impôt. «  Nous savons que les plus hauts patrimoines sont constitués à environ 85 % d'actifs financiers et nous pouvons faire l'hypothèse que le gain lié à la transformation de l'ISF en IFI s'élève pour ces contribuables à environ un million d'euros par an chacun. Pour les 100 premiers contribuables à l'ISF, le gain total lié aux deux réformes peut donc être estimé à 1,5 million d'euros par an, soit un montant supérieur à l'ISF qu'ils acquittaient », a dit Vincent Éblé.

...

http://www.lepoint.fr/economie/flat-tax-les-1-des-plus-riches-capteront-pres-de-la-moitie-des-gains-27-10-2017-2167892_28.php

Il y a 18 heures, fx. a dit :

3 milliards d’ISF en moins pour 9 millions d’investissement en plus : « efficace »

S’il faut prendre les choses par le bout le plus scandaleux, c’est sans doute à la défiscalisation ISF du capital-actions qu’il faut s’intéresser en premier — alias « le capital qui manque à nos entreprises ». Car voilà l’affaire : Griveaux pourra bien défiscaliser jusqu’au bout du bout, ça ne fera pas plus d’une cacahuète d’investissement supplémentaire. Pour une raison en fait extrêmement simple, dont le seul mystère résiduel consiste à savoir si les macronomistes passent réellement totalement à travers ou bien, si conscients de tout, elle est juste l’objet de leur part d’un immense éclat de rire. La raison simplissime, c’est qu’il n’y a investissement supplémentaire qu’à proportion des émissions nouvelles d’actions. Or celles-ci sont dans les tréfonds : 12,5 milliards d’euros en 2014, 10 en 2015 (3), à comparer avec un volume brut d’investissement de 262 milliards d’euros pour les entreprises non-financières — dont les nouvelles actions auront donc financé un énorme 3,8 %, ceci dit pour donner une idée de l’indispensable « efficacité » de la Bourse.

En tout cas, l’écrasante majorité des actions qui composent les portefeuilles financiers, et vont donc désormais échapper à toute fiscalisation, sont des actions acquises sur les marchés secondaires, qui sont en quelque sorte les « marchés de l’occasion » des actions, où l’on se revend des actions déjà émises, qui ont donc déjà produit leur effet de financement de l’investissement — car cet effet, elles ne le produisent qu’une fois : à l’émission, c’est-à-dire au moment où cette toute première vente s’effectue contre monnaie récupérée par l’entreprise émettrice. Or c’est un tout autre sport qui se joue sur les marchés secondaires : celui de l’achat-revente spéculatif, entre investisseurs financiers exclusivement. Un jeu que les entreprises émettrices, qui en sont totalement absentes, ne font que regarder à distance sans qu’il les concerne en rien (en tout cas du point de vue de leur capacité d’investir) et, bien sûr, sans en voir la couleur.

On peut maintenant indiquer quelques ordres de grandeur pour fixer les idées. Si en 2015, donc, les émissions d’actions se sont élevées à 10 milliards d’euros, la capitalisation de la place de Paris, c’est-à-dire la masse des actions qui tournoient dans les mouvements d’achat-revente sur les marchés secondaires est de 3 300 milliards d’euros (4). Prenons le parti du calcul de coin de table en faisant l’hypothèse que les portefeuilles de titres des assujettis à l’ISF reflètent ces proportions : il s’en déduit que ces messieurs-dames ne contribuent à l’émission de nouvelles actions qu’à hauteur de 0,3 % de leur fortune financière. Mettons les choses dans l’ordre inverse : toute mesure de défiscalisation ISF des portefeuilles actions représente à 99,7 % de la pure aubaine, sans aucun effet sur l’investissement, aberrante disproportion qui dérive immédiatement de l’absurdité consistant à défiscaliser les stocks au nom des flux. On chiffre à 3 milliards le coût pour les finances publiques de cette défiscalisation. Voilà donc qui nous fait 9 millions d’investissement supplémentaire (5). 9 millions d’effet pour 3 milliards de dépense fiscale : heureusement que Griveaux et Macron Mag célèbrent l’efficacité, sinon on aurait eu comme un doute. 9 millions d’investissement efficaces mais quand même, par conséquent, 2,991 milliards d’euros foutus en l’air pour des prunes… Enfin : foutus en l’air, c’est vite dit. Foutus en poche plutôt. Il est vrai que ce sont des poches de nécessiteux. Pour la réduction des déficits, on verra donc plutôt du côté des APL et de la CSG.

https://blog.mondediplo.net/2017-10-03-Le-service-de-la-classe

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)

@stvi quand on parle de désinformation grossière pour les autres on cite les sources dont on a honte parce qu'elles confirment la tendance générale du topic. Merci

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Le nouvel ISF va-t-il être censuré par le Conseil constitutionnel ?

Rupture d'égalité devant l'impôt ?

Le souci de la réforme est qu'elle opère de facto une distinction entre les personnes qui possèdent du patrimoine financier ou immobilier. Ce qui se heurte au principe d'égalité devant l'impôt, inscrit dans la déclaration des droits de l'Homme et de 1789 qui constitue le préambule de la Constitution de 1958. Un principe qui a donc valeur constitutionnelle.

"En exonérant le patrimoine mobilier, on crée une rupture d'égalité devant l'imposition de la fortune puisque votre assujettissement à l'impôt dépend de fait de la nature de votre patrimoine", explique Pierre-François Racine, avocat chez LPA-CGR et ancien rapporteur public en contentieux fiscal et président de la section des finances du Conseil d'État. Ce grand spécialiste du droit fiscal s'était posé la question de l'inconstitutionnalité de l'IFI dès la mi-septembre dans une tribune qu'il avait publié dans l'Opinion.

Qu'il y ait rupture d'égalité devant l'impôt n'est toutefois pas suffisant pour que le Conseil constitutionnel censure une mesure. Il faut pour cela que cette rupture soit également "caractérisée".

Un rapport avec l'objet de la loi

"Il est admis depuis longtemps par le Conseil constitutionnel que la loi peut traiter différemment des situations différentes ou même prévoir des entorses à l’égalité, pourvu que la différence de traitement qui en résulte soit en rapport direct avec l'objet de la loi qui l'établit. Encore faut-il que la loi réponde à un ou à des motifs d’intérêt général et qu’elle retienne des critères objectifs et rationnels en fonction des buts recherchés", explique Pierre-François Racine.

L'expert juge que si l'objet de la loi est d'orienter l'épargne vers l'investissement, ce motif d'intérêt général est atteint. Le problème est que cela "est bien moins évident, s'agissant de la fortune déjà investie dans de tels outils (patrimoine mobilier, entreprises, NDLR), qui constituent aujourd’hui la majeure partie de l’assiette de l’ISF.  "Il est donc douteux que l’exonération de tous les investissements et placements mobiliers, sans aucune distinction ni aucune condition, soit en rapport direct avec l’objet recherché et constitue un critère rationnel et proportionné en fonction de ce même objet", ajoute Pierre-François Racine. Pour l'avocat, la réforme comporte ainsi "un risque élevé de rupture caractérisée". Une position partagée par l'avocat fiscaliste Patrick Michaud qui voit "une différence de traitement entre les investisseurs".

Vers une censure partielle ?

Selon un spécialiste qui a participé à l'analyse de l'article du projet de loi instaurant l'IFI, le fait d'avoir créé un nouvel impôt plutôt que d'avoir gardé l'ISF pour en exonérer le patrimoine mobilier, est censé permettre à la réforme d'éviter la censure du conseil constitutionnel. "Le risque de censure n'est pas nul. Mais s’il y a des censures ce ne sera pas sur l'architecture générale de l'impôt mais plutôt sur des points de détails", considère-t-il.

Le Conseil constitutionnel prendrait en effet un risque politique fort en choisissant de censurer la réforme phare du projet de loi de Finances et pourrait donc remettre en cause certaines éléments ou même exprimer simplement des réserves. Comme pour chaque loi de Finances la réponse sera donné fin décembre, après que les Sages aient été saisies par des membres de l'opposition.

Contacté, Bercy n'avait pu répondre à nos sollicitations au moment de la parution de l'article.

http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/le-nouvel-isf-va-t-il-etre-censure-par-le-conseil-constitutionnel-1287698.html

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)

Quand Macron qualifiait la suppression de l’ISF de «lubie du Medef»

 

Plusieurs anciens conseillers ministériels s’étonnent du brutal changement de cap d’Emmanuel Macron en matière de politique fiscale.

  • Quand Macron qualifiait la suppression de l’ISF de «lubie du Medef»

«Le principal problème posé [par l’ISF] est la définition du meilleur équilibre entre la solidarité nécessaire et la pertinence économique», disait Michel Rocard à l’Assemblée au moment du rétablissement de l’impôt sur la fortune en 1988.

La nouvelle suppression de l’impôt sur la fortune votée par les députés de la majorité vendredi coûtera environ 4 milliards à l’Etat, une somme insupportable lorsque l’on sait qu’elle sera compensée en partie par une hausse d’impôts qui touchent tous les contribuables et notamment les plus modestes, comme la CSG.

Ajoutons à cela la mise en place du prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital, et c’est la progressivité du système français d’imposition qui est mise à mal, alors qu’avec ces mesures, un ménage gagnant moins de 27 000 euros par an payera proportionnellement plus d’impôt sur le revenu qu’un milliardaire vendant ses actions.

Outre le caractère choquant de ces mesures, quand notre pays compte près de 9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté, c’est l’efficacité économique de la suppression de l’ISF qui est fortement remise en question.

D’abord parce que la propension à consommer des revenus les plus faibles est plus élevée, c’est-à-dire qu’un euro alloué à un ménage modeste contribue plus à la relance de l’économie qu’un euro alloué à un ménage aisé, comme l’a montré Keynes avec sa théorie de la propension marginale à consommer.

Du point de vue de l'investissement (potentiel investissement supplémentaire des plus aisés dans l'économie), aucun effet positif n'est à attendre non plus. Encore récemment, une publication du FMI montre qu’une hausse du revenu des 20% les plus riches est associée à un déclin de la croissance du PIB à moyen terme (1). Une récente étude de Natixis démontre de la même manière que la prospérité des plus riches (mesurée par la partie du revenu prise par le 1% d’individus au revenu le plus élevé) dans les pays de l’OCDE est associée uniquement à une pauvreté accrue et à des inégalités plus fortes de revenu (2), sans aucune amélioration de la situation générale de l’économie (emploi, chômage, pauvreté, inégalités, croissance, progrès technique).

Passons sur cet aspect, pour nous intéresser à l’idée selon laquelle la suppression de l’ISF entraînerait un rapatriement des capitaux, donc une hausse de l’assiette et des rentrées fiscales. Selon le président français, la suppression de l’ISF devrait conduire à une hausse de l’investissement productif en France. Or, premièrement, seuls 0,2% des assujettis à l’ISF quitteraient le territoire français chaque année, et il est très compliqué de prouver que ce départ est lié en particulier à cet impôt. Rien ne garantit donc qu’ils reviennent investir en France avec sa suppression. En Suède, souvent citée en exemple par l’exécutif, l’impôt sur la fortune a été supprimé en 2007. Les effets de cette suppression sur l’économie sont très difficiles à évaluer selon les économistes qui ont abordé cette question. Certains retours ont certes été observés, mais à une période où la Suède a multiplié les accords fiscaux bilatéraux et renforcé l’échange automatique d’informations au sujet des contribuables plaçant leurs capitaux à l’étranger, ce qui pourrait être la raison première de leur retour.

On relève en outre un signal contraire envoyé dans le projet de budget 2018 : la majorité a relevé de 150 000 à 250 000 euros l’exonération partielle de plus-values immobilières des Français résidant dans un autre pays de l’Union européenne s’ils vendent un bien immobilier en France dans les cinq années suivant leur expatriation, semblant renforcer l’incitation à l’exil fiscal.

Ensuite, absolument rien ne garantit que les sommes économisées par les assujettis à l’ISF seront réinvesties dans les entreprises françaises. Les deux tiers des chefs d’entreprise dans le cadre de «La grande consultation» menée par Opinion Way pour CCI France-la Tribune-Europe 1 interrogés jugent que ce dispositif n’aura aucun impact positif, ni sur leur activité ni sur l’économie française. A l’heure où le prix Nobel d’économie vient d’être attribué à Richard Thaler, défenseur de la théorie du nudge plaidant pour une orientation par la puissance publique des décisions des individus afin de les rendre plus conformes à l’intérêt collectif, la politique fiscale du gouvernement semble anachronique.

En Suède, on observe en tout cas une hausse de l’indice de Gini, qui mesure l’inégalité de revenus dans un pays, à partir de la date de suppression de l’impôt sur la fortune. Selon les données de la Banque mondiale, elle demeure toutefois moins élevée dans ce dernier pays qu’en France, malgré une amélioration de la situation française ces dernières années, notamment grâce à une politique fiscale plus redistributive. Plus que la question de savoir dans combien de pays cet impôt est prélevé (un impôt similaire existe notamment en Espagne ou aux Pays-Bas), c’est bien le niveau d’inégalités dans le pays qui devrait guider la décision des gouvernements, sauf à accepter définitivement le renoncement du politique dans un contexte de libre circulation des capitaux. Entre la suppression de l’ISF et la baisse progressive du taux d’imposition sur les sociétés sur cinq ans pour atteindre 25% en 2022, le Président prend le contre-pied de la lutte pour l’harmonisation fiscale au niveau européen - qu’il appelle pourtant de ses vœux dans ses discours sur l’avenir de l’Union - seule à même de mettre fin à une concurrence fiscale qui menace la capacité de financement du service public dans l’UE.

Enfin, c’est au contraire un effet négatif qui est fortement à craindre concernant le financement des petites entreprises et le financement de l’innovation. L’ISF était un excellent moyen pour flécher l’épargne française vers les petites entreprises, en particulier les plus innovantes, qui peinent encore, pour beaucoup, à trouver des financements du fait du risque inhérent à leur activité.

Un dispositif comme «l’ISF PME», qui modulait l’ISF en cas d’investissement dans ces entreprises, a ainsi permis d’orienter vers celles-ci 516 millions d’épargne (données de l’Afic). Cette incitation fiscale tombe naturellement avec la fin de l’ISF, ce qui aura pour conséquence de privilégier les investissements classiques dans les OPCVM ou les PME rentables. Pour France Angels, la fédération nationale des business angels, l’investissement dans les entreprises innovantes pourrait être divisé par deux (3).

Emmanuel Macron, ministre de l’Economie en 2015, avait lui-même proposé un système appelé «compte entrepreneur investisseur» qui faisait de la modulation de l’ISF l’outil principal d’orientation de l’investissement dans l’innovation. Il semblait à l’époque également un fervent partisan de l’envoi de signaux positifs sur l’innovation à l’étranger, comme la mise en valeur de l’écosystème French Tech portée par la secrétaire d’Etat au Numérique et à l’Innovation. En la matière, les résultats sont là : selon CB Insights, les montants levés dans le secteur de la tech au premier semestre 2017 égalent ceux de l’ensemble de l’année 2016. Ce n’est pas en supprimant un impôt socialement juste, une «lubie» du Medef, comme le disait lui-même Emmanuel Macron en 2014, que la France sera davantage attractive, mais bien en donnant une nouvelle dimension à ce travail de structuration et de valorisation de nos entrepreneurs.

Emmanuel Macron, président, aurait-il négligé l’efficacité économique au profit des cadeaux fiscaux aux plus riches ?

(1) Causes and Consequences of Income Inequality : A Global Perspective, juin 2015.

(2) Flash Economie du 17 octobre 2017, «Quand les gros maigrissent, les maigres meurent», Natixis.

(3) «Les spécialistes de l’investissement s’inquiètent de la fin de l’ISF-PME», Les Echos du 18 septembre

Signataires : Grégoire Odou, professionnel dans le secteur de l’innovation, ancien conseiller au ministère de l’Eco; Laurent Cervoni, professionnel dans le secteur du numérique, ancien conseiller auprès du Premier ministre; Christophe Fouilleres, premier fédéral d’Ille-et-Vilaine du PS; Willy Bourgeois, Conseiller régional de Bourgogne Franche Comté délégué à l’Economie numérique; Clovis Cassan, Conseiller municipal, Les ulis (91);  Louis Simon, doctorant en sciences politiques, militant dans le 20e arrondissement de Paris; Marie-Christine Lemouel, secrétaire de section PS dans le Morbihan; Amroze Adjuward, Conseiller municipal de Vélizy-Villacoublay (78) - Membre du CN du PS;  Aurelien Bernicchia, Conseiller national du Parti socialiste;  William Massari-Elman, directeur adjoint de l’Observatoire du livre et de l’écrit et militant socialiste; Florian Abadie, agrégé d'économie; Lilia Salmi, membre du Conseil national du PS.

http://www.liberation.fr/debats/2017/10/24/quand-macron-qualifiait-la-suppression-de-l-isf-de-lubie-du-medef_1605364

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 084 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)
il y a 27 minutes, fx. a dit :

Quand Macron qualifiait la suppression de l’ISF de «lubie du Medef»

 

Plusieurs anciens conseillers ministériels s’étonnent du brutal changement de cap d’Emmanuel Macron en matière de politique fiscale.

  •  
    Quand Macron qualifiait la suppression de l’ISF de «lubie du Medef»

«Le principal problème posé [par l’ISF] est la définition du meilleur équilibre entre la solidarité nécessaire et la pertinence économique», disait Michel Rocard à l’Assemblée au moment du rétablissement de l’impôt sur la fortune en 1988.

La nouvelle suppression de l’impôt sur la fortune votée par les députés de la majorité vendredi coûtera environ 4 milliards à l’Etat, une somme insupportable lorsque l’on sait qu’elle sera compensée en partie par une hausse d’impôts qui touchent tous les contribuables et notamment les plus modestes, comme la CSG.

Ajoutons à cela la mise en place du prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital, et c’est la progressivité du système français d’imposition qui est mise à mal, alors qu’avec ces mesures, un ménage gagnant moins de 27 000 euros par an payera proportionnellement plus d’impôt sur le revenu qu’un milliardaire vendant ses actions.

Outre le caractère choquant de ces mesures, quand notre pays compte près de 9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté, c’est l’efficacité économique de la suppression de l’ISF qui est fortement remise en question.

D’abord parce que la propension à consommer des revenus les plus faibles est plus élevée, c’est-à-dire qu’un euro alloué à un ménage modeste contribue plus à la relance de l’économie qu’un euro alloué à un ménage aisé, comme l’a montré Keynes avec sa théorie de la propension marginale à consommer.

Du point de vue de l'investissement (potentiel investissement supplémentaire des plus aisés dans l'économie), aucun effet positif n'est à attendre non plus. Encore récemment, une publication du FMI montre qu’une hausse du revenu des 20% les plus riches est associée à un déclin de la croissance du PIB à moyen terme (1). Une récente étude de Natixis démontre de la même manière que la prospérité des plus riches (mesurée par la partie du revenu prise par le 1% d’individus au revenu le plus élevé) dans les pays de l’OCDE est associée uniquement à une pauvreté accrue et à des inégalités plus fortes de revenu (2), sans aucune amélioration de la situation générale de l’économie (emploi, chômage, pauvreté, inégalités, croissance, progrès technique).

Passons sur cet aspect, pour nous intéresser à l’idée selon laquelle la suppression de l’ISF entraînerait un rapatriement des capitaux, donc une hausse de l’assiette et des rentrées fiscales. Selon le président français, la suppression de l’ISF devrait conduire à une hausse de l’investissement productif en France. Or, premièrement, seuls 0,2% des assujettis à l’ISF quitteraient le territoire français chaque année, et il est très compliqué de prouver que ce départ est lié en particulier à cet impôt. Rien ne garantit donc qu’ils reviennent investir en France avec sa suppression. En Suède, souvent citée en exemple par l’exécutif, l’impôt sur la fortune a été supprimé en 2007. Les effets de cette suppression sur l’économie sont très difficiles à évaluer selon les économistes qui ont abordé cette question. Certains retours ont certes été observés, mais à une période où la Suède a multiplié les accords fiscaux bilatéraux et renforcé l’échange automatique d’informations au sujet des contribuables plaçant leurs capitaux à l’étranger, ce qui pourrait être la raison première de leur retour.

On relève en outre un signal contraire envoyé dans le projet de budget 2018 : la majorité a relevé de 150 000 à 250 000 euros l’exonération partielle de plus-values immobilières des Français résidant dans un autre pays de l’Union européenne s’ils vendent un bien immobilier en France dans les cinq années suivant leur expatriation, semblant renforcer l’incitation à l’exil fiscal.

Ensuite, absolument rien ne garantit que les sommes économisées par les assujettis à l’ISF seront réinvesties dans les entreprises françaises. Les deux tiers des chefs d’entreprise dans le cadre de «La grande consultation» menée par Opinion Way pour CCI France-la Tribune-Europe 1 interrogés jugent que ce dispositif n’aura aucun impact positif, ni sur leur activité ni sur l’économie française. A l’heure où le prix Nobel d’économie vient d’être attribué à Richard Thaler, défenseur de la théorie du nudge plaidant pour une orientation par la puissance publique des décisions des individus afin de les rendre plus conformes à l’intérêt collectif, la politique fiscale du gouvernement semble anachronique.

En Suède, on observe en tout cas une hausse de l’indice de Gini, qui mesure l’inégalité de revenus dans un pays, à partir de la date de suppression de l’impôt sur la fortune. Selon les données de la Banque mondiale, elle demeure toutefois moins élevée dans ce dernier pays qu’en France, malgré une amélioration de la situation française ces dernières années, notamment grâce à une politique fiscale plus redistributive. Plus que la question de savoir dans combien de pays cet impôt est prélevé (un impôt similaire existe notamment en Espagne ou aux Pays-Bas), c’est bien le niveau d’inégalités dans le pays qui devrait guider la décision des gouvernements, sauf à accepter définitivement le renoncement du politique dans un contexte de libre circulation des capitaux. Entre la suppression de l’ISF et la baisse progressive du taux d’imposition sur les sociétés sur cinq ans pour atteindre 25% en 2022, le Président prend le contre-pied de la lutte pour l’harmonisation fiscale au niveau européen - qu’il appelle pourtant de ses vœux dans ses discours sur l’avenir de l’Union - seule à même de mettre fin à une concurrence fiscale qui menace la capacité de financement du service public dans l’UE.

Enfin, c’est au contraire un effet négatif qui est fortement à craindre concernant le financement des petites entreprises et le financement de l’innovation. L’ISF était un excellent moyen pour flécher l’épargne française vers les petites entreprises, en particulier les plus innovantes, qui peinent encore, pour beaucoup, à trouver des financements du fait du risque inhérent à leur activité.

Un dispositif comme «l’ISF PME», qui modulait l’ISF en cas d’investissement dans ces entreprises, a ainsi permis d’orienter vers celles-ci 516 millions d’épargne (données de l’Afic). Cette incitation fiscale tombe naturellement avec la fin de l’ISF, ce qui aura pour conséquence de privilégier les investissements classiques dans les OPCVM ou les PME rentables. Pour France Angels, la fédération nationale des business angels, l’investissement dans les entreprises innovantes pourrait être divisé par deux (3).

Emmanuel Macron, ministre de l’Economie en 2015, avait lui-même proposé un système appelé «compte entrepreneur investisseur» qui faisait de la modulation de l’ISF l’outil principal d’orientation de l’investissement dans l’innovation. Il semblait à l’époque également un fervent partisan de l’envoi de signaux positifs sur l’innovation à l’étranger, comme la mise en valeur de l’écosystème French Tech portée par la secrétaire d’Etat au Numérique et à l’Innovation. En la matière, les résultats sont là : selon CB Insights, les montants levés dans le secteur de la tech au premier semestre 2017 égalent ceux de l’ensemble de l’année 2016. Ce n’est pas en supprimant un impôt socialement juste, une «lubie» du Medef, comme le disait lui-même Emmanuel Macron en 2014, que la France sera davantage attractive, mais bien en donnant une nouvelle dimension à ce travail de structuration et de valorisation de nos entrepreneurs.

Emmanuel Macron, président, aurait-il négligé l’efficacité économique au profit des cadeaux fiscaux aux plus riches ?

(1) Causes and Consequences of Income Inequality : A Global Perspective, juin 2015.

(2) Flash Economie du 17 octobre 2017, «Quand les gros maigrissent, les maigres meurent», Natixis.

(3) «Les spécialistes de l’investissement s’inquiètent de la fin de l’ISF-PME», Les Echos du 18 septembre

Signataires : Grégoire Odou, professionnel dans le secteur de l’innovation, ancien conseiller au ministère de l’Eco; Laurent Cervoni, professionnel dans le secteur du numérique, ancien conseiller auprès du Premier ministre; Christophe Fouilleres, premier fédéral d’Ille-et-Vilaine du PS; Willy Bourgeois, Conseiller régional de Bourgogne Franche Comté délégué à l’Economie numérique; Clovis Cassan, Conseiller municipal, Les ulis (91);  Louis Simon, doctorant en sciences politiques, militant dans le 20e arrondissement de Paris; Marie-Christine Lemouel, secrétaire de section PS dans le Morbihan; Amroze Adjuward, Conseiller municipal de Vélizy-Villacoublay (78) - Membre du CN du PS;  Aurelien Bernicchia, Conseiller national du Parti socialiste;  William Massari-Elman, directeur adjoint de l’Observatoire du livre et de l’écrit et militant socialiste; Florian Abadie, agrégé d'économie; Lilia Salmi, membre du Conseil national du PS.

http://www.liberation.fr/debats/2017/10/24/quand-macron-qualifiait-la-suppression-de-l-isf-de-lubie-du-medef_1605364

Que des socialistes...revanchards?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, fx. a dit :

@stvi quand on parle de désinformation grossière pour les autres on cite les sources dont on a honte parce qu'elles confirment la tendance générale du topic. Merci

tu ne vas pas recommencer ,je les ai cité les sources .... ce sont les mêmes que les tiennes  c'est à dire Bercy sauf que toi tu cites le nombre d'emplois supposés créés en "oubliant" la mention de 0,5 % de point de pib que pourrait rapporter cette mesure , qui je te le rappelle représentent la bagatelle de 5 milliards ..je sais que les Français sont nuls en math mais quand même quand il s'agit de 5 milliards ils font attention ....

toi même tu ne cites pas tes sources comme quoi bercy n'aurait pas évoqué ces 0.5 points de PIB ...je suppose que tu es surpris en ayant repris la propagande des insoumis qui eux bien sûr n'en font pas mention .... oui je confirme c'est de la désinformation grossière ..... 

Quant à l’effet en termes d’emploi, ils sont très limités sur le long terme. Et ce sont ici les données de Bercy qui permettent de l’affirmer. « Ces deux mesures évaluées conjointement conduiraient à long terme à une augmentation du PIB de 0,5% point et à la création de 50.000 emplois » répond Bercy à la commission des finances. « L’effet sur l’emploi serait donc extrêmement limité » constate Vincent Eblé. De quoi alimenter la suite des débats sur le budget au Sénat, puis lors de son retour à l’Assemblée nationale.

https://www.capital.fr/economie-politique/fiscalite-voici-a-combien-seleve-lenorme-cadeau-du-gouvernement-aux-plus-riches-1252500

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 1 minute, stvi a dit :

tu ne vas pas recommencer ,je les ai cité les sources .... ce sont les mêmes que les tiennes  c'est à dire Bercy sauf que toi tu cites le nombre d'emplois supposés créés en "oubliant la mention de 0,5 % de point de pib qui je te le rappelle représentent la bagatelle de 5 milliards ..je sais que les Français sont nuls en math mais quand même quand il s'agit de 5 milliards ils font attention ....

Quant à l’effet en termes d’emploi, ils sont très limités sur le long terme. Et ce sont ici les données de Bercy qui permettent de l’affirmer. « Ces deux mesures évaluées conjointement conduiraient à long terme à une augmentation du PIB de 0,5% point et à la création de 50.000 emplois » répond Bercy à la commission des finances. « L’effet sur l’emploi serait donc extrêmement limité » constate Vincent Eblé. De quoi alimenter la suite des débats sur le budget au Sénat, puis lors de son retour à l’Assemblée nationale.

https://www.capital.fr/economie-politique/fiscalite-voici-a-combien-seleve-lenorme-cadeau-du-gouvernement-aux-plus-riches-1252500

Non tu n'as pas cité les sources de ton article qui précisément dans sa globalité dit le contraire de ce que tu veux lui faire dire, ce qui est effectivement TA méthode de désinformation usuelle.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 17 050 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Mais je comprends pas en quoi ça avantage les gens qui ne font pas partie des 1% les plus riches : presque pas d'emplois créés, et plus d'impôts pour eux.

C'est de la merde !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)
à l’instant, fx. a dit :

Non tu n'as pas cité les sources de ton article qui précisément dans sa globalité dit le contraire de ce que tu veux lui faire dire, ce qui est effectivement TA méthode de désinformation usuelle.

tu ne sais pas lire un article dans sa globalité ? :smile2:

arrête tu te prends à ton propre piège ....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 1 minute, stvi a dit :

tu ne sais pas lire un article dans sa globalité ? :smile2:

arrête tu te prends à ton propre piège ....

Arrête d'avoir honte de tes sources et d'avoir le culot de vouloir faire la morale aux autres et ferme là un peu quand on te met ton nez dans ta merde au lieu de troller.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 17 050 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Tout le monde s'accorde à dire que ça ne va pas créer d'emplois (ou presque ),  mais ça va se traduire par plus d'impôts ou moins de services publics, c'est une bonne chose ça ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 75ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 5 877 messages
Forumeur vétéran‚ 75ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, LouiseAragon a dit :

D'abord, sois honnête et dis que les chiffres sont ceux de "l'observatoire des inégalités" pas les miens ! 

Tu poses la question de l'utilité de chaque être humain dans la société ! OK ! Tu estimes que chacun doit conserver son trésor de LIBERTE ! Tu dis que personne ne devrait dépendre d'un autre ! En effet ! Notre République est fondée sur le principe de l'égalité des droits (ce qui implique les devoirs qui vont avec) !

Nous avions, en 1945, mis en oeuvre le principe de filets de sécurité pour compenser les accidents de la vie auxquels personne n'échappe, malheureusement ! La vieillesse par exemple ! Souhaitons que dans le 5° pays le plus riche du monde, les gens puissent vieillir "librement' et sereinement ! Souhaitons que lors de graves maladies ou de graves accidents, les gens puissent aussi se soigner "librement et sereinement ! Souhaitons aussi que les enfants puissent être éduqués et formés librement et sereinement ! Et souhaitons encore que les handicapés légers ou sévères soient soutenus et puissent vivre librement et sereinement selon et malgré leurs singularités ! Tu es d'accord jusque là ? 

Les 6 millions de chômeurs ont droit à l'emploi ! Tu es d'accord aussi ? Les paysans ont le droit de vivre librement de leur travail sans courir le risque de s'empoisonner (ou de produire des nourritures impropres à la santé de tous) C'est ça la LIBERTE, non ? 

Les ouvriers dont les usines se délocalisent sont-ils libres de travailler ? 

Tu estimes que les RICHES ont des DROITS ! Oui, c'est vrai et ont-ils le DROIT d'échapper à l'impôt ? Ne doivent-ils pas contribuer à la hauteur de leurs moyens ? Vivraient-ils moins libres s'ils payaient des impôts ? 

1700 euros * 20 = 34 000 euros ! Est-ce qu'une échelle de salaires de 1 à 20 cela reste équitable ? Est-ce que celà te suffit comme "LIBERTE" ? Est-ce insuffisant ? 

Pourrais-tu me dire si tu estimes qu'on peut "librement" spéculer sur le prix des céréales et créer la pénurie puis un crime contre l'humanité ? ( plus d'un milliard sur la planète qui meurt de faim quand la planète produit pour 12 milliard de personnes) Es-ce pour toi une LIBERTE UTILE ?

En ce qui concerne ce que tu nommes MA JALOUSIE et MA SERVITUDE, est-tu bien sûr qu'il s'agisse de jalousie ? Pourquoi y vois-tu de la JALOUSIE quand moi je parle de RAISON et d'HUMANISME ? Moi, je parle de SOLIDARITE, d'EGALITE, de FRATERNITE, de JUSTICE SOCIALE, et surtout de PAIX lorsque toi tu m'accuses de JALOUSIE ! 

Et pourquoi préfères-tu t'imaginer que je suis une " PAUVRE FILLE" parce que je parle au nom d'une société de JUSTICE SOCIALE ? 

Tu te trompes, je ne suis pas pauvre, ni bête et j'ai un métier qui me plait  ... j'ai bénéficié et j'ai une jolie vie professionnelle, familiale, amicale, amoureuse, culturelle, associative...  je suis juste soucieuse que d'autres après moi puissent avoir les mêmes avantages sociaux ,culturels et environnementaux ... 

Ne me dis pas que c'est un monde que tu ignores et qui t'échappe ... 

 

J'ai dit que tu es pauvre ? Où çà ? Que tu es bête ? Où çà ? En revanche, ton insistance sur la réussite qui doit obligatoirement être partagée me laisse penser à une forme de jalousie. Mais je maintiens que réussir doit avoir sa récompense, et non laisser au moins la moitié pour les autres. En France l'échelle des impôts ( hors magouille ), fait qu'un quidam qui a bien réussit et qui gagnent 20 00 euros par mois, laissera, avec les prélèvement sociaux obligatoires, qui sont, aujourd'hui à 15,5% des revenus,  encore 70 000 euros en impôts directes, dont soit dit en passant, 55% d'entre nous en sont exemptés.

Cette personne est quand même pas mal solidaire. Que veux tu de plus ? Qu'il lui reste à peine de quoi se nourrir ? Les riches ? C'est hors catégorie, qui en aucune manière ne se mélange avec le peuple, et je m'en suis fait une raison

Quand à moi, je vais résumer mon parcours. Retraité à 43,5 années de cotisation, je suis parti de fils de pecnot à simple chef d'équipe dans une entreprise de production. J'ai fait 8 ans de bénévolat dans un comité des fêtes, à la sono, dans une ville moyenne, encore 8 ans président départemental d'une association sportive, après avoir fait 8 ans président d'un club du même sport où j'ai enseigné durant 25 ans un art martial qui m'a permis de former une cinquantaine de ceintures noires, dont certains se sont lancés, aussi dans la formation. 

Oui, j'ai fait pour les autres, mais faut pas se voiler, pour en tirer une satisfaction personnel, qui a faillit mettre en péril mon ménage. Par contre, nos enfants ont tous réussit dans la vie, car si, sur les 3, 1 seul a "épousé" mont art, les 2 autres se sont épanoui grâce au sport, mais aussi à la présence de leur mère qui les a toujours conseillé tout en les  laissant maître de leur choix.

Et v'lan, un p'tit coup de cirage de mes pompes, c'est pas mal aussi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×