Une morale sans éthique, ou inversement, est elle possible?

Une éthique sans morale ne serait ce pas ceci: " la fin justifie les moyens" ?

Autrement dit, je sais ce qui est bien et tous les moyens sont bon pour arriver a cette fin.

Une morale sans éthique ne serait ce pas ceci: "Je suis incapable de savoir ce qui est bien ou ce qui est mal mais je fais confiance a ceux qui le savent, aussi je respecte leur règles et leurs lois "  ?

la réponse contre 50€

Pour moi, éthique et morale c'est du kif ! C'est mon côté balourd gréco-romain...

il y a 1 minute, chupa-chupi a dit :

la réponse contre 50€

A mon avis la réponse vaudrait plus que cela, et il faudrait faire la preuve que tu la détiennes ( et la c'est pas gagné)

Et en fait je ne cherche nullement une réponse venant d'un tiers, j'ai seulement la curiosité de me demander si cette question produit un écho dans d'autres esprits.

il y a une heure, swam a dit :

Une éthique sans morale ne serait ce pas ceci: " la fin justifie les moyens" ?

Autrement dit, je sais ce qui est bien et tous les moyens sont bon pour arriver a cette fin.

 

Une morale sans éthique ne serait ce pas ceci: "Je suis incapable de savoir ce qui est bien ou ce qui est mal mais je fais confiance a ceux qui le savent, aussi je respecte leur règles et leurs lois "  ?

Sur quelle définition de l'éthique et de la morale faudrait-il se baser pour te répondre ?

à l’instant, Don Juan a dit :

Sur quelle définition de l'éthique et de la morale faudrait-il se baser pour te répondre ?

Sur la tienne.

C'est toujours intéressant de connaitre la différence que les gens font entre la morale et l'éthique, s'ils en font une.

Pour moi l'éthique est plus personnelle, une sorte de code de conduite qui nous est propre (l'expression être droit dans ses bottes).

La morale est collective et dépend plus de la société dans lequel l'on vit. 

L'éthique sera donc un ensemble de règles qui définit les formes et limites d'un comportement, ce qui est considéré comme acceptable ou non.

La morale sera un ensemble de règles qui définit le bien et le mal, ou le bon et le mauvais, ce qui est considéré comme acceptable ou non.

Alors si la morale dit ce qui est bon on pas,  je ne suis pas censé suivre exclusivement tout ce qui sera considéré comme bon et je ne suis pas censé suivre exclusivement ce qui sera considéré comme mauvais, je peux donc choisir pour établir les règles de mon éthique comme je choisi le menu sur la carte, un peu de ceci, un peu de cela.

Une éthique ne peut donc pas se dessiner sans morale, c'est à dire sans choix sur la carte des bien et des mal. Pas d'éthique sans morale.

Si j'agis en suivant des règles précises selon des critères définis par une morale j'ai donc une éthique, donc il n'y a pas de morale sans éthique.

il y a 1 minute, Don Juan a dit :

Une éthique ne peut donc pas se dessiner sans morale, c'est à dire sans choix sur la carte des bien et des mal. Pas d'éthique sans morale.

Si j'agis en suivant des règles précises selon des critères définis par une morale j'ai donc une éthique, donc il n'y a pas de morale sans éthique.

Dans une société en pleine mutation, où le "Bien et le mal" sont redéfinis, que devient l'éthique ?

il y a 3 minutes, Colybris a dit :

Dans une société en pleine mutation, où le "Bien et le mal" sont redéfinis, que devient l'éthique ?

L'éthique est une affaire individuelle avant tout, ne comptez pas trop sur les éthiques collectives, elles se font aussi vite qu'elles se défont.

On ne partage ses raisons d'agir avec personne aussi bien qu'avec soi-même.

Citez-moi une société en pleine mutation.

à l’instant, Don Juan a dit :

L'éthique est une affaire individuelle avant tout, ne comptez pas trop sur les éthiques collectives, elles se font aussi vite qu'elles se défont.

On ne partage ses raisons d'agir avec personne aussi bien qu'avec soi-même.

Citez-moi une société en pleine mutation.

Oui l'éthique est personnelle.

Déjà notre société, entre ce que vivaient nos grands parents ne serait ce que sur la conception de la "famille" et à l'heure actuelle, les curseurs de la "morale" ont bougé.

à l’instant, Colybris a dit :

Oui l'éthique est personnelle.

Déjà notre société, entre ce que vivaient nos grands parents ne serait ce que sur la conception de la "famille" et à l'heure actuelle, les curseurs de la "morale" ont bougé.

Les curseurs de la morale ont bougé à presque toutes les générations depuis au moins deux millénaires, notre société n'est pas en pleine mutation, ni en demi mutation, ce ne sont pas les aspects de sa morale qui peuvent faire muter une société, ou alors nous ne donnons pas le même sens à ce mot.

il y a 5 minutes, Colybris a dit :

Pour moi l'éthique est plus personnelle, une sorte de code de conduite qui nous est propre (l'expression être droit dans ses bottes).

La morale est collective et dépend plus de la société dans lequel l'on vit. 

Ce topic est inspiré des dires d'une forumeuse qui disait: " je n'ai aucune morale".

Je lui répliquais: " si tu n'as aucune morale tu as au moins une éthique"

et elle: " tout le monde a une éthique".

Je peux dire que ça m'a travaillé un certain temps et je pense qu'elle avait raison sur l'éthique: tout le monde pensent savoir ce qui est bien, ça c'est l'éthique, qui peut se passer de morale  ( les tyrans soit disant éclairés )

La morale c'est les moyens qu'on est pret a employer, ou non, pour ce bien.

Je dirais que l'éthique relève de l'intellect ( plus ou moins défectueux) alors que la morale relève du sentiment et/ou de la conscience.

il y a 5 minutes, swam a dit :

Ce topic est inspiré des dires d'une forumeuse qui disait: " je n'ai aucune morale".

Je lui répliquais: " si tu n'as aucune morale tu as au moins une éthique"

et elle: " tout le monde a une éthique".

 

Je peux dire que ça m'a travaillé un certain temps et je pense qu'elle avait raison sur l'éthique: tout le monde pensent savoir ce qui est bien, ça c'est l'éthique, qui peut se passer de morale  ( les tyrans soit disant éclairés )

La morale c'est les moyens qu'on est pret a employer, ou non, pour ce bien.

 

Je dirais que l'éthique relève de l'intellect ( plus ou moins défectueux) alors que la morale relève du sentiment et/ou de la conscience.

 

 

M'enfin ! Qu'est-ce qui ne relève pas de l'intellect ?

Ne sommes-nous pas en train de parler ? D'échanger des points de vue, des idées, des croyances, des sentiments ?

Le mot "sentiment" est un mot "pourri", il n'y a pas deux personnes qui parlent de la même expérience en évoquant ce terme.

à l’instant, swam a dit :

Je dirais que l'éthique relève de l'intellect ( plus ou moins défectueux) alors que la morale relève du sentiment et/ou de la conscience.

La morale aurait donc quelque chose d'universelle en ce sens (releve de la conscience collective). 

il y a 9 minutes, Don Juan a dit :

M'enfin ! Qu'est-ce qui ne relève pas de l'intellect ?

Ne sommes-nous pas en train de parler ? D'échanger des points de vue, des idées, des croyances, des sentiments ?

Le mot "sentiment" est un mot "pourri", il n'y a pas deux personnes qui parlent de la même expérience en évoquant ce terme.

 

L'intellect est peu de chose en fait, seulement un outil.

Le sentiment est bien davantage, c'est un jugement sur les choses.

à l’instant, swam a dit :

L'intellect est peu de chose en fait, seulement un outil.

Le sentiment est bien davantage, c'est un jugement sur les choses.

 

Parce que vous jugez sans participation de votre intellect ?

il y a 10 minutes, Colybris a dit :

La morale aurait donc quelque chose d'universelle en ce sens (releve de la conscience collective). 

Non pas collective, individuelle.

C'est par la morale que l'on s'individualise et que l'on se sépare du collectif.

il y a 1 minute, Don Juan a dit :

Parce que vous jugez sans participation de votre intellect ?

Oui, l'intellect sert a faire la différence entre les choses, mais c'est le sentiment qui les évalue.

il y a 2 minutes, swam a dit :

Non pas collective, individuelle.

C'est par la morale que l'on s'individualise et que l'on se sépare du collectif.

Oui, l'intellect sert a faire la différence entre les choses, mais c'est le sentiment qui les évalue.

C'est bien ce que disait, chacun investit le mot comme il le peut.

Un sentiment qui évalue, pour moi, ceci n'a pas de sens.

il y a 1 minute, Don Juan a dit :

C'est bien ce que disait, chacun investit le mot comme il le peut.

Un sentiment qui évalue, pour moi, ceci n'a pas de sens.

Et pourtant est ce a l'aide de votre seule logique que vous pouvez evaluer ce qui est bon et ce qui est mauvais, ce qui est bien et ce qui est mal ?

Autant confier alors toute la morale a  l'ntelligence artificielle, un ordinateur aillant un pouvoir de calcul nettement supérieur a l'etre humain aujourd'hui.