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Quand avez-vous changé d'avis pour la dernière fois?


Invité Quasi-Modo

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Posté(e)

Quand avez-vous changé d'avis sur une question philosophique pour la dernière fois?

Sur quel sujet avez-vous changé d'avis, et pourquoi avez-vous changé d'avis?

Est-ce de votre propre chef, suite à une lecture, suite à la découverte d'un argument, etc... ?

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Membre, 56ans Posté(e)
Bounty067 Membre 1 570 messages
Forumeur forcené ‚ 56ans‚
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Bonjour, vaste sujet !

Ca me rappelle une blague, une fable :

c'est l'histoire d'un gusse qui veut améliorer son existence, ses comportements, et pour cela il décide de s'appuyer sur des dictons populaires, espérant y trouver des vérités et des pistes de progrès.

Et notamment il est très intéressé par "seuls les imbéciles ne changent pas d'avis". Et il va appliquer cela à lui-même, espérant ainsi ne pas passer pour un imbécile. Malheureusement, il a compris de travers ! Et dès le début, il décide de changer d'avis, persuadé que c'est la bonne voie pour ne plus jamais risquer de passer pour un imbécile. Mais ce n'est pas ainsi que ça marche dans la vraie vie, on le sait.

Il décide donc de changer d'avis, et décrète dans sa petite tête que "seuls les imbéciles changent d'avis". Et, depuis, fidèle à ses convictions qui l'ont plombé dès le départ, il ne change plus d'avis...

 

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Invité Aldegonde
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Invité Aldegonde
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il y a 43 minutes, Quasi-Modo a dit :

Quand avez-vous changé d'avis sur une question philosophique pour la dernière fois?

Sur quel sujet avez-vous changé d'avis, et pourquoi avez-vous changé d'avis?

Est-ce de votre propre chef, suite à une lecture, suite à la découverte d'un argument, etc... ?

Ah, pour une fois que je vais pouvoir poster dans la section « Philosophie », je saute sur cette occasion car à mon avis aucune autre ne me sera donnée :D

Je tiens tout de même à préciser que la suite de mon propos sera tout ce qui est de plus sérieux ;)

Comme tout le monde, j'ai découvert la philosophie au lycée. Etant dans une filière scientifique qui me passionnait, je dois avouer que la philo, je l'ai plus « subie » que je ne m'y suis intéressée à l'époque. Preuve en est le 4/20 que j'ai eu au bac , indéniable compassion de mon correcteur qui m'a en quelque sorte « indemnisée » ainsi du temps passé aux trois copies dont j'avais accouchée dans la souffrance au terme des quatre heures de l'épreuve - sachant que j'avais réalisé, quelques heures après être sortie de la salle que je n'avais finalement pas du tout, mais alors du tout du tout compris la question qui m'était posée.

Quelques années plus tard, délivrée de cette obligation scolaire de DEVOIR aborder la philosophie, j'ai voulu m'y replonger. En vain. La philosophie fait appel à des notions tellement abstraites que je n'arrive pas à vraiment saisir le sens de ce que je peux lire.

Le sujet philosophique qui s'est donc imposé à moi depuis lors est : Toute personne a-t-elle les capacités (intellectuelles ou autres) requises pour comprendre le cheminement de la pensée philosophique ?

Moi je ne pense par en être capable. Peut-être à cause d'un a priori qui me bloque. Peut-être à cause d'un chromosome manquant (thèse avancée par ma fille qui fait des études supérieures littéraires, arguant que mon cas est désespéré :snif:).

 

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Invité Spontzy
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Invité Spontzy
Invité Spontzy Invités 0 message
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Bonjour. 

C'est certain que changer d'avis (et se l'admettre) n'est pas courant. Je parle pour moi. 

Envoyé plus , avoir un avis sur les sujets philosophiques n'est pas si simple. Souvent, une part de relativisme nous fait simplement placer un curseur entre deux positions tranchées.

Donc au final, çà ne m'est pas arrivé souvent. Je dirais que j'étais très proche de l'école de Copenhague sur la mécanique quantique et que je le suis moins. Ce changement s'est opéré dans les 3/4 dernières années. Suite à des lectures. 

A+

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Membre, Ite missa est..., 76ans Posté(e)
l'abbe resina Membre 7 730 messages
76ans‚ Ite missa est...,
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il y a 37 minutes, Aldegonde a dit :

Ah, pour une fois que je vais pouvoir poster dans la section « Philosophie », je saute sur cette occasion car à mon avis aucune autre ne me sera donnée :D

Je tiens tout de même à préciser que la suite de mon propos sera tout ce qui est de plus sérieux ;)

Comme tout le monde, j'ai découvert la philosophie au lycée. Etant dans une filière scientifique qui me passionnait, je dois avouer que la philo, je l'ai plus « subie » que je ne m'y suis intéressée à l'époque. Preuve en est le 4/20 que j'ai eu au bac , indéniable compassion de mon correcteur qui m'a en quelque sorte « indemnisée » ainsi du temps passé aux trois copies dont j'avais accouchée dans la souffrance au terme des quatre heures de l'épreuve - sachant que j'avais réalisé, quelques heures après être sortie de la salle que je n'avais finalement pas du tout, mais alors du tout du tout compris la question qui m'était posée.

Quelques années plus tard, délivrée de cette obligation scolaire de DEVOIR aborder la philosophie, j'ai voulu m'y replonger. En vain. La philosophie fait appel à des notions tellement abstraites que je n'arrive pas à vraiment saisir le sens de ce que je peux lire.

Le sujet philosophique qui s'est donc imposé à moi depuis lors est : Toute personne a-t-elle les capacités (intellectuelles ou autres) requises pour comprendre le cheminement de la pensée philosophique ?

Moi je ne pense par en être capable. Peut-être à cause d'un a priori qui me bloque. Peut-être à cause d'un chromosome manquant (thèse avancée par ma fille qui fait des études supérieures littéraires, arguant que mon cas est désespéré :snif:).

 

Cherche pas trop va, c'est ta fille qui n'a pas le niveau..:smile2: Le pragmatisme n'est pas donné à tout le monde.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Personne pour nous faire une confidence sur ce sujet? :D

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Membre, 41ans Posté(e)
Erneste Membre 980 messages
Forumeur activiste‚ 41ans‚
Posté(e)

Charité bien ordonnée.... etc.  N'est-ce pas ? :)

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 29 minutes, Erneste a dit :

Charité bien ordonnée.... etc.  N'est-ce pas ? :)

Il y a longtemps de cela, j'ai décidé de ne plus changer d'avis, ce qui était un changement d'avis conséquent :D

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 862 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Changer d'avis ?

On peut dire ça...

Ici sur ce forum ! J'étais persuadé que notre premier formatage (de l'esprit) venait d'un complexe d'infériorité. Il paraîtrait en effet logique qu'un tout jeune bébé se sente absolument impuissant puisqu'il n'est même pas autonome et incapable de survivre de lui-même.Je pensais que par la suite, il convenait soit de faire la part des choses soit de ne pas la faire. Autrement dit que certains continuent à vouloir se prouver qu'ils ne sont pas inférieurs, et ça donne les assoiffés de pouvoir (comme les politiques par exemple). Et puis quelqu'un sur ce forum (il pourra se reconnaître, mais j'ai un peu oublié qui c'est !) m'a parlé de la "toute puissance psychique" qui est première. Et c'est maintenant ce que je crois vrai. Les complexes d'infériorité de peuvent advenir que suite à l'effondrement de cette illusion ou impression de toute puissance psychique première.

Le tout petit enfant, le bébé avant de comprendre quoi que ce soit au monde qui l'entoure, et d'y découvrir des Autres, est seul dans son monde, dans le monde, et donc nécessairement tout puissant.

Cela m'a permis de comprendre  le premier chant de Mireille (de Frédéric Mistral que j'avais par ailleurs tout décortiqué). Un premier chant où le héros, Vincent est mis en scène et où il réussit tout, avant que dans les autres 11 chants tout tourne à la catastrophe absolue, jusqu'à la fin où ce héros, disparu d'ailleurs au milieu du poème, le poète s'identifiant alors à Mireille, réapparaît à la mort de celle-ci. L'auteur se ré-identifiant à lui...

Cette "toute puissance psychique" n'avait donc pas échappé au poète provençal, qui 70 ans avant Freud avait pratiquement tout pressenti de la psychanalyse. Puisqu'il en faisait son point de départ. Et c'est parce que cette toute puissance est vouée à l'échec que le poème prend sa raison d'être. Tout parcours psychologique chez tout un chacun y prenant sa source.

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