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Suicide : courage ou lâcheté?


Le narrateur

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Membre, 35ans Posté(e)
Am3thyste Membre 112 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

pour y etre passer il y pas longtemp,je ne juge pas c'est vraiment pas simple a vivre et on a pas tous des tas d'amies qui peuvent nous soutenir,c'est comme ci on etais aspiré dans un trous noir,on se sent vide,incomplet,perdue...

courage? lacheter? je dirais plutot souffrance car on ne sais plus vraiment quoi faire pour qu'elle cesse!

 

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Membre, 31ans Posté(e)
SuprM Membre 7 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)

Le suicide répond à un questionnement plus complexe que "courage" ou "lâcheté". Il rassemble ces deux concepts plus qu'il ne les sépare. 

Il est à la fois "courage" selon le contexte de l'action de se donner la mort délibérément. Prenons par exemple, la greffe de cœur, comme on le sait, cet organe est nécessaire à la vie. Les donneurs acceptant de transférer leur cœur afin qu'une personne puisse vivre plus longtemps et un acte courageux. De ce fait, on peut considérer le "suicide courageux" comme sacrifice à l'image de certains philosophes grec l'ayant pratiqué.

D'autre part, il est "lâche" lorsque la volonté première est de se débarrasser d'une vie sans en donner une autre, à ce moment là, il est acte égoïste car ce suicide répond à l'incompatibilité de l'idéal qu'on se fait de la vie et que l'on ne voit pas d'issue autre que la mort. Dans ce cas là, la question qu'on se pose est "Qu'est-ce que la vie ?"

En d'autre terme, il y a différents types de suicide qui est propre à l'homme car il a conscience de la mort. Un être sans conscience ne peut se tuer volontairement. 

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Membre, 58ans Posté(e)
fleur75 Membre 301 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

Jamais je n'aurai le courage de le faire.

COURAGE !

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Nouveau, 43ans Posté(e)
Ethanol Nouveau 4 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

De l'un ou de l'autre, je dirais qu'il n'y a ni courage intempestif (on peut se tuer par résignation, comme un diktat assumé), ni lâcheté caractérisée (il y a un saut dans l'inconnu et le fait d'abandonner ses semblables par calcul, comme un Stoïque, ne déresponsabilise pas du geste).

La question est de savoir si cela 'fait sens', dans une histoire personnelle, qui peut être perçue comme égocentrique (certes), mais aussi comme isolée. Ou compromise.

Je pose la question suivante : de quoi sommes-nous véritablement maîtres en nos destinées ? Elles sont en grande partie commandées par des phénomènes et des autorités qui les canalisent, les rendent dociles (je pense à l'école, l'Etat, etc). Tout ceci est intégré très jeune. Diderot disait : "l'homme veut, mais n'est pas libre de vouloir". C'est très vrai.

De quoi décide-t-on vraiment ? Pas de notre naissance, en tous cas... Alors pourquoi pas de notre mort ? C'est tout sauf une incitation. C'est une question rhétorique : de quoi décide-t-on ?

Donc face au duo courage - lâcheté, je dirais que le suicide, en tant qu'acte d'anéantissement, peut et doit échapper à toute qualification par trop terrestre. Il est d'un autre ordre. Il subtilise à la vie un de ses représentants et en même temps il se dérobe au jugement. Du moins catégorique.

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Membre, Devezh mat, 130ans Posté(e)
soisig Membre 29 641 messages
130ans‚ Devezh mat,
Posté(e)
Le 14/07/2017 à 15:08, Le narrateur a dit :

Suicide , acte de courage ou de lâcheté? Accepter la mort et ses conséquences, dire au revoir à la vie sans avoir assez vécu par désespoir ou par souffrance est il lâche ? Doit on se battre toute sa vie ou mourir pour partir en paix ? Est il courageux de rester ou est il lâche d'avoir peur de mourir? 

Une personne qui se suicide n'est pas dans un état psychique normal. Mon sentiment est qu'on ne peut qualifier son acte, juste le déplorer. :(

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Nouveau, 43ans Posté(e)
Ethanol Nouveau 4 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Si les faits sont tels qu'ils impliquent souffrance, déchéance, tristesse, et une dose d'irréversible au nom de quel précepte faudrait-il endurer ? C'est certainement très beau, très chevaleresque mais la souffrance au point de non-retour, de non-résilience possible fait affronter un abîme : un mort vécue.

Alors oui, peut être que la vraie liberté est à chercher du côté de ce qui n'est pas induit en raison aussi surprenant que cela puisse paraître et qui pousserait à dire "oui, vivons quand même". Dans tous les cas, il ne s'agit pas d'un balancier où un argument l'emporterait sur l'autre plateau soupesé donnant du même coup la solution au problème...

Je rejoins l'idée qui consiste à dire qu'il y a une abolition du discernement. Sans 'cause clairement opposable' le suicide peut être immotivé ET non jugé, du moins par nous. Cela pose la question du juge de tout cela... Qui juge, qui pour déterminer notre degré de culpabilité et en regard, notre liberté de choix ? 

 

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