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Femmes tondues


azed1967

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Membre, 56ans Posté(e)
azed1967 Membre 4 597 messages
Forumeur expérimenté‚ 56ans‚
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Femmes tondues

 

Les femmes tondues sont les femmes qui ont subi, à l'issue ou lors d'un conflit majeur, diverses humiliations, dont la tonte de leur chevelure, de la part de compatriotes indignés de leur comportement, allant de la proximité professionnelle à la collaboration ouverte, en passant par des relations sexuelles volontaires avec les soldats ennemis. Les tontes de femmes ont lieu entre les années 1920 et la fin de la Seconde Guerre mondiale.

 

Précédents

Le châtiment de tonte de la chevelure d'une femme est ancien et présent dans plusieurs cultures : on en trouve des exemples dans la Bible1, en Germanie antique, chez les Wisigoths, dans un capitulaire carolingien de 8052 et il était déjà utilisé au Moyen Âge contre les femmes adultères3. Les brus du roi Philippe Le Bel, convaincues d'adultère ont été tondues.

Par l’ordonnance contre les Roms du 11 juillet 1682, Colbert condamne, en-dehors de tout délit, les hommes aux galères à perpétuité et les femmes à être tondues. Le reproche qui leur est fait est de servir de troupes facilement levées aux nobles qui se révoltent contre l’autorité royale. Les femmes qui reprennent leur vie de bohème sont fouettées et bannies4.

Bien qu'il ait différentes significations selon le contexte d'application, ce châtiment a une connotation sexuelle marquée, et vise à faire honte à la coupable ainsi punie5. Symboliquement, outre l'humiliation, la violence faite aux femmes au niveau du pouvoir séducteur de leur chevelure correspondrait à une réappropriation de leur personne par la communauté nationale, en leur infligeant une marque publique en même temps qu'une forme de purification. La tonte est ressentie comme d'autant plus punitive à une époque où le paraître prend plus d'importance6 ; symboliquement, elle frappe également là par où la tondue a fauté, par son pouvoir de séduction7. Enfin, la tonte est un châtiment visible plusieurs mois.

« Quand on arrivait dans ces pays-là, ils réglaient leurs comptes, de vieilles querelles du temps des Allemands. Ils coupaient les cheveux des bonnes femmes », raconte Ephraïm Grenadou à propos de la fin du premier conflit mondial8.

Premières tontes de femmes en Europe au XXe siècle : des Allemandes pendant la République de Weimar

Les premiers cas de femmes tondues en public sont relevés dans l'Allemagne de Weimar, au début des années 1920. Une portion du territoire allemand est occupé par les armées française et belge, et des relations se nouent entre ces soldats et des Allemandes. Parmi celles-ci, plusieurs sont tondues, en punition. Ces tontes se poursuivent jusqu'aux années 19309.

Les tontes fascistes

Cette pratique est reprise (ou réinventée) par les phalangistes espagnols dès le début de la guerre civile en Espagne (1936-1939). Il existait au XVIIe siècle une pratique similaire, consistant à raser les femmes entrant en prison (considérées, quel que soit le motif de leur condamnation, comme des filles perdues), leur signifiant ainsi une rupture avec leur passé et le début d'une nouvelle vie10.

Dès le début du soulèvement, au Maroc espagnol, des femmes républicaines ou proches de Républicains (épouses, mères, sœurs, filles) sont tondues. Cet acte de terreur volontaire et réfléchi est perpétré dans toute l'Espagne conquise, afin de maintenir l'arrière calme10. C'est un acte exclusivement commis par les nationalistes, de manière rituelle et stable durant toute la guerre, comme une purification11.

La tonte concerne toutes les femmes qui se rattachent au camp républicain : on compte ainsi facilement des dizaines de femmes tondues dans un village, le plus souvent des célibataires. Le rituel est pensé et similaire dans tous les cas : on va chercher les femmes du camp républicain chez elles, on les tond sur la place publique, en public, en leur laissant parfois quelques mèches qui servent à accrocher des rubans ; une pancarte passée autour du cou indique Rojo (rouge, au masculin). On les mène en cortège dans les rues, plus ou moins dénudées. Les phalangistes leur font boire de l'huile de ricin, puissant purgatif, afin de « purifier leurs entrailles »10. La tonte du crâne s'accompagne parfois de la tonte de la toison pubienne, équivalente selon la psychanalyse. La tonte, torture morale, est parfois accompagnée, ou précède des tortures physiques10.

Les reproches faits à ces femmes, souvent engagées politiquement, leur dénient toute conscience politique autonome. D'une part, il leur est reproché d'avoir engendré des Républicains, d'avoir laissé le « virus » marxiste s'insinuer à travers elle dans leur progéniture, de n'avoir pas tenu leur rôle traditionnel d'éducatrice selon les normes catholiques. À cet égard, le reproche le plus fréquent est celui d'avoir donné une éducation « marxiste, athée et pornographe»11. Leur sexualité est jugée extrêmement négativement et largement fantasmée : assimilées à des prostituées, on les accuse d'infidélité, de pornographie, de bestialité. Une étude psychiatrique du Dr Vallejo-Naveja, nationaliste, confirme ces a priori : les Républicaines, souvent jugées débiles, ne s'engagent aux côtés des Républicains que pour assouvir leurs instincts sexuels latents10.

Ces femmes, qui étaient sortis de l'enfermement traditionnel au foyer, ainsi assimilées à des hérétiques et des filles publiques (promenade dans la rue, insultes, description qui en est faite), constituaient une menace pour l'ordre machiste. Dépourvues de leur chevelure, elles perdent leur pouvoir de séduction, et retournent à l'ordre masculin. Il semble d'ailleurs que les phalangistes aient été plus assurés de la soumission obtenue par la tonte que de celle obtenue par le viol10.

La tonte est vue comme une opération de purification (dans la Bible, elle est assimilée à un deuil et rend une païenne digne d'épouser un chrétien), qui permet une renaissance. Le corps des tondues, qui a porté la pourriture marxiste (selon la terminologie phalangiste), devient ainsi porteur du projet de régénération phalangiste de la société10. La relève est ensuite prise par la Section féminine de la Phalange, qui entreprend de rééduquer les femmes11.

À la fin de la guerre, quelques tontes masculines ont eu lieu. Après la guerre, les tondues ont été assignées à résidence, avec visite obligatoire et régulière au commissariat, où on les retondait régulièrement, ce qui les désignait comme les éléments indésirables au sein de la société fasciste espagnole. Mais les solidarités républicaines subsistèrent après la fin de la guerre, et poussèrent les franquistes à déporter les tondues des Asturies dans des bastions conservateurs. Durant toute l'époque franquiste, les voleuses et les prostituées ont également été tondues10.

Le fait a marqué Ernest Hemingway ; son roman Pour qui sonne le glas commence de cette façon : « Elle a un beau visage, pensa Robert Jordan. Elle serait si belle si on ne l'avait pas tondue »12. »

L'ordonnance nazie du 30 janvier 1940 qui interdit les relations sexuelles entre femmes aryennes et non-aryens prévoit la tonte comme moyen de répression. Par une circulaire du 13 octobre 1941, Martin Bormann a interdit ce genre de punition publique. Craignant sa mauvaise influence dans les pays alliés ou amis qui envoyaient des travailleurs en Allemagne, on voulait éviter toute impression de mise au pilori de compatriotes qui se comportaient mal avec les étrangers. Il n’était plus permis de les calomnier dans la presse, de tondre leurs cheveux, de les mettre au pilori ou de les mener dans les rues13.

Les tondues de la Libération

Les tondues les plus connues sont celles des pays d'Europe occidentale, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dès avant la période de la Libération et jusqu'à la fin de la guerre.

Les femmes accusées de « collaboration horizontale » avec l'occupant allemand sont tondues14. Accusées à tort ou à raison d'avoir fraternisé avec l'ennemi (ce fait n'existe pas dans le code pénal français), elles sont tondues en public dans des cérémonies expiatoires que l'on retrouve à l'identique en France, en Belgique, en Italie15, en Norvège1, et, dans une moindre mesure, aux Pays-Bas, au Danemark16,9. Que les relations entre ces femmes et les Allemands soient de nature sexuelle ou pas, la tonte sert souvent d'exutoire pour une population asservie durant quatre ans.

Parmi les 20 000 tondues en France, les vraies collaboratrices côtoient les femmes amoureuses, comme ces femmes qui refusent de quitter leur concubin ou leur mari allemand, lors des évacuations de civils, celles qui n'ont fait que leur métier (prostituées), et des femmes livrées à elles-mêmes durant le conflit et qui ont dû se mettre au service de l'occupant le plus souvent comme lingère ou femme de ménage. Selon Dominique François, ce chiffre de 20 000 tondues n'est qu'une estimation basse, notamment en tenant compte des 80 000 enfants nés de relations entre Françaises et soldats de la Wehrmacht17. D'autres auteurs attribuent 100 000 à 200 000 paternités aux troupes d'occupation en France, par exemple : Fabrice Virgili18,19 ou Jean-Paul Picaper et Ludwig Norz20.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Femmes_tondues

 

 

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 6 955 messages
Maitre des forums‚
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Merci pour ce bilan historique.

Il faut cependant observer que les tontes de femmes sont des actes de vengeance après des humiliations et non des décisions de justice.

Ces pratiques cruelles sont inacceptables mais cependant moins que pour les hommes qui ont collaboré avec l’ennemi, la fusillade, la lapidation , pendaison publique...

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, Pierrot89 a dit :

 

Ces pratiques cruelles sont inacceptables mais cependant moins que pour les hommes qui ont collaboré avec l’ennemi, la fusillade, la lapidation , pendaison publique...

Comme si on allait faire dans la dentelle, mais ces femmes sont comme les autres , des traitres à la patrie, collabo avec l'ennemi, et ça leur évitait la pendaison ou la fusillade, après tout , elles l'avaient bien cherchés , après c'était qu'une question d'oubli, on ne revient plus sur le passé:hehe:

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Invité Panem&Circenses
Invités, Posté(e)
Invité Panem&Circenses
Invité Panem&Circenses Invités 0 message
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Il y a 2 heures, PINOCCHIO a dit :

Comme si on allait faire dans la dentelle, mais ces femmes sont comme les autres , des traitres à la patrie, collabo avec l'ennemi, et ça leur évitait la pendaison ou la fusillade, après tout , elles l'avaient bien cherchés , après c'était qu'une question d'oubli, on ne revient plus sur le passé:hehe:

Nous, nous n'allons pas oublier ton commentaire ;)

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, Panem&Circenses a dit :

 

 

il y a 2 minutes, Panem&Circenses a dit :

Nous, nous n'allons pas oublier ton commentaire ;)

J'espère bien , et nous qui ??

les" associations des femmes tondues":D

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Membre, 89ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 89ans‚
Posté(e)

Je me souviens (j'avais 10 ans): J'ai vu passer, au matin du 25 aôut 1944,  dans la rue principale de Versailles, une file de femmes aux vêtements déchirés, malmenées par des individus qui les emmenaient vers la mairie...
J'ai demandé à ma grande sœur qui m'accompagnait: Mais qu'ont-elles fait ?    Elle m'a répondu simplement "Elles sont allées avec des allemands."   Je n'ai compris que plus tard !
 

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

S'exhiber en public ! Fallait pas être très fine ! Il y a eu des histoires d'amour qui ont fini par des mariages après la Guerre.

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Invité Panem&Circenses
Invités, Posté(e)
Invité Panem&Circenses
Invité Panem&Circenses Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 1 heure, PINOCCHIO a dit :

 

J'espère bien , et nous qui ??

les" associations des femmes tondues":D

Nous, ceux qui trouvent indigne de glorifier ou de justifier ces actes de vengeances (tontes et exécutions sommaires) après toutes ces années.

Mais je prêche dans le désert.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 620 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
il y a 43 minutes, Panem&Circenses a dit :

Nous, ceux qui trouvent indigne de glorifier ou de justifier ces actes de vengeances (tontes et exécutions sommaires) après toutes ces années.

Entre la tonte des cheveux et une exécution sommaire, ne pas faire de différence entre le poil et le plomb, c’est déjà un problème de compréhension et de jugement ?

Couper des cheveux, c’est de l’ordre du symbolique, fusiller , abattre ou exécuter c’est le lot de tous les belligérants dans les conflits armés du monde…

Qui sommes nous pour juger des comportements collectifs, correspondant à une période que nous n’avons pas vécue en tant qu’adulte pour la plupart d’entre nous ?

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 876 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Enchantant a dit :

Couper des cheveux, c’est de l’ordre du symbolique,

C'était beaucoup plus que ça. Une mise au ban publique, qui rejaillissait sur toute la famille. Avec humiliations, brimades, violences au quotidien. Un assassinat social...

 

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Panem&Circenses a dit :

Nous, ceux qui trouvent indigne de glorifier ou de justifier ces actes de vengeances (tontes et exécutions sommaires) après toutes ces années.

Mais je prêche dans le désert.

Je glorifie pas , c'était leurs destins et elles savaient très bien comment cela allait finir, la déchéance pour elles et leurs proches avec , on ne refait pas l'histoire , la collaboration sur toute  ses formes avaient des risques , autant des deux côtés , je pense aux résistants qui eux finissaient au bout du fusil, c'était leurs choix aux  deux, avec des risques à la clé tôt ou tard:rolle:

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Invité Panem&Circenses
Invités, Posté(e)
Invité Panem&Circenses
Invité Panem&Circenses Invités 0 message
Posté(e)
il y a 17 minutes, PINOCCHIO a dit :

Je glorifie pas , c'était leurs destins et elles savaient très bien comment cela allait finir, la déchéance pour elles et leurs proches avec , on ne refait pas l'histoire , la collaboration sur toute  ses formes avaient des risques , autant des deux côtés , je pense aux résistants qui eux finissaient au bout du fusil, c'était leurs choix aux  deux, avec des risques à la clé tôt ou tard:rolle:

Mon grand-père est mort pour la France dans les FFI. Ma mère avait deux ans.

J'espère qu'il n'est pas mort pour rien, qu'il est mort pour ne pas qu'on oublie les heures sombres de l'Histoire, mais sans haine ni esprit de vengeance, pour qu'on en tire des leçons. Mais l'actualité me ramène trop souvent à la triste réalité de l'humanité...

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Membre, 89ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 89ans‚
Posté(e)

elles savaient très bien comment cela allait finir

pas sûr...

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)
il y a 7 minutes, Rasibus a dit :

elles savaient très bien comment cela allait finir

pas sûr...

Si, quand même parce que à la débâcle des Allemands, quelle est celles qui n'avaient pas des comptes à rendre, après avoir fricoté avec eux, elles étaient déjà bien repérées  donc , difficile de passer à travers les mailles du filet:o°

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Membre, 45ans Posté(e)
Maxence22 Membre 8 792 messages
Forumeur accro‚ 45ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Panem&Circenses a dit :

J'espère qu'il n'est pas mort pour rien, qu'il est mort pour ne pas qu'on oublie les heures sombres de l'Histoire, mais sans haine ni esprit de vengeance, pour qu'on en tire des leçons. Mais l'actualité me ramène trop souvent à la triste réalité de l'humanité...

Facile à dire quand on n'a pas vécu à cette époque et ce moment de l'Histoire.

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Invité Panem&Circenses
Invités, Posté(e)
Invité Panem&Circenses
Invité Panem&Circenses Invités 0 message
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Il y a 2 heures, Maxence22 a dit :

Facile à dire quand on n'a pas vécu à cette époque et ce moment de l'Histoire.

Parce que tu l'as vécu, toi ?

Je ne me suis sûrement pas bien exprimé car je ne parlais pas de l'émotion de l'époque mais des réactions de nos contemporains. Comment aujourd'hui peut-on encore avoir des sentiments de haine ou de vengeance envers ces femmes tondues ?

 

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Membre, 45ans Posté(e)
Maxence22 Membre 8 792 messages
Forumeur accro‚ 45ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Panem&Circenses a dit :

Parce que tu l'as vécu, toi ?

Non. C'est pour ça que je ne me permettrais pas de juger.

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Membre, 62ans Posté(e)
PapesseJeanne Membre 2 167 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

Être sincèrement amoureuse, et se faire tondre... :hum:

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Membre, 89ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 89ans‚
Posté(e)

A la réflexion, je crois que les femmes que j'ai vues étaient "simplement" des putes...

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Membre, 56ans Posté(e)
Antichrist Membre 1 640 messages
Forumeur balbutiant‚ 56ans‚
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les cheveux...ça repousse.

boule à zero...mais vivante

 

dans votre "bilan historique" des tondus de 40-45...nous avons aussi oublié  les femmes deportés...

elles aussi tondus...nu...pour entrer dans les camps de concentration...et les chambes à gaz.

 

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