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France : le plan climat du gouvernement


DroitDeRéponse

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Membre, Posté(e)
Henry Martin Membre 4 459 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, Répy a dit :

Sauf que le CO² dégagé par les moteurs d'avions est rejet là où il n'y en avait pas il y a moins de 100 ans. Ce gaz à effet de serre ralenti l'albedo naturel (réflectance aux rayonnements IR) donc notre chaleur reste sous cloche !

Hum... j'ai l'impression que c'est brassé, et que le lieu ou le CO² est diffusé importe peu.

Ça me rappelle un peu le sujet que j'avais créé sur gaz parfaits et CO² et la problématique des nappes de CO² ayant tendance à se trouver en bas... sujet où je crois me souvenir que tes contributions furent pertinentes.

Disons qu'intuitivement, je suivrais l'avis de Pierrot. Cependant ce n'est qu'un sentiment car je n'ai pas personnellement réalisé de modèle sur cette question. 

Le fait qu'on n'injectait pas en altitude avant le réchauffement anthropique ne prouve rien vu que l'injection en altitude est évidemment corrélé avec l'accroissement des effets anthropiques (progrès technologiques et emploi de l'énergie).

L'explication est simple : on n'a jamais réussi à faire d'avions mus pas des bœufs, ni avec des moteurs à vapeur. :cool:

C'est pourquoi je suis en désaccord avec la logique de l'assertion :

Citation

La montée de la quantité de CO² injectée la haut depuis 1950 et la montée de la température moyenne depuis 1950 sont sur des courbes parallèles. Certes, le parallèlisme des courbes et la causalité du CO² et du réchauffement climatique n'est pas scientifiquement prouvé. Mais alors pas n'est pas davantage prouvé le réchauffement climatique lié à la combustion des matière fossiles carbonées !

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 787 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 28 minutes, Répy a dit :

Sauf que l'atmosphère dans la zone de 7000- 12000 m  n'avait pas de CO² injecté avant l'aviation de masse et que maintenant elle en a !

Bien sûr que tous les gens qui prennent un avion pour aller en vacance ou pour avoir des fraises ou des melons du Cap à Noel vont minimiser l'impact climatique de leur vol; et pourtant l'impact est réel.

La montée de la quantité de CO² injectée la haut depuis 1950 et la montée de la température moyenne depuis 1950 sont sur des courbes parallèles. Certes, le parallèlisme des courbes et la causalité du CO² et du réchauffement climatique n'est pas scientifiquement prouvé. Mais alors pas n'est pas davantage prouvé le réchauffement climatique lié à la combustion des matière fossiles carbonées !

L'important est le % relâche peu importe l'altitude . Donc pierrot a raison ce n'est pas la priorité . 

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 444 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 19 minutes, DroitDeRéponse a dit :

L'important est le % relâche peu importe l'altitude . Donc pierrot a raison ce n'est pas la priorité . 

Je ne sui spas d'accord avec vous.

 le premier gaz à effet de serre est la vapeur d'eau. Il y en a de plus en plus (en moyenne) en descendant vers le sol

 le second gaz est le CO². Lui il est bien réparti dans toute l'atmosphère dans les conditions naturelles. Mais les activités humaines le dégagent massivement dans les villes et les zones industrielles et aussi dans la haute atmosphère avec l'aviation de masse.

Or villes et zones industrielles ont un effet de serre reconnu, vérifié, quantifié. lors pourquoi rejeter mon hypothèse du CO² d'aviation haut placé ?

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 787 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 36 minutes, Répy a dit :

Je ne sui spas d'accord avec vous.

 le premier gaz à effet de serre est la vapeur d'eau. Il y en a de plus en plus (en moyenne) en descendant vers le sol

 le second gaz est le CO². Lui il est bien réparti dans toute l'atmosphère dans les conditions naturelles. Mais les activités humaines le dégagent massivement dans les villes et les zones industrielles et aussi dans la haute atmosphère avec l'aviation de masse.

Or villes et zones industrielles ont un effet de serre reconnu, vérifié, quantifié. lors pourquoi rejeter mon hypothèse du CO² d'aviation haut placé ?

 

Je ne la rejette pas , je rejette le fait qu'elle compte plus que son pourcentage . Le CO2 bien que plus dense diffuse vers la haute atmosphère, quand on monoxyde il est mois dense . Donc de facto au final le piégeage des infra rouges lié au transport aérien a pour impact le pourcentage d'émission totale qu'il représente ni plus ni moins . Comme ce pourcentage est inférieure à pas mal d'autres émetteurs , il n'est en rien une priorité . Ca ne veut pas dire qu'il faille ne rien faire, on va tout droit à l'avion électrique avec émission correspondante au sol , est-ce que ça changera qqchose tant que l'électricité sera carbonée et non piégée , non, voire pire, nous aurons le même effet de serre ET en plus des maladies respiratoires .

il y a une heure, Henry Martin a dit :

Hum... j'ai l'impression que c'est brassé, et que le lieu ou le CO² est diffusé importe peu.

Ça me rappelle un peu le sujet que j'avais créé sur gaz parfaits et CO² et la problématique des nappes de CO² ayant tendance à se trouver en bas... sujet où je crois me souvenir que tes contributions furent pertinentes.

Disons qu'intuitivement, je suivrais l'avis de Pierrot. Cependant ce n'est qu'un sentiment car je n'ai pas personnellement réalisé de modèle sur cette question. 

Le fait qu'on n'injectait pas en altitude avant le réchauffement anthropique ne prouve rien vu que l'injection en altitude est évidemment corrélé avec l'accroissement des effets anthropiques (progrès technologiques et emploi de l'énergie).

L'explication est simple : on n'a jamais réussi à faire d'avions mus pas des bœufs, ni avec des moteurs à vapeur. :cool:

C'est pourquoi je suis en désaccord avec la logique de l'assertion :

 

Il diffuse dans la haute atmosphère au final , donc à la limite autant le diffuser loin de nos poumons ;)

 

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 6 920 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Bonjour,

je réitère que les rayonnements infra rouge émis par la Terre du fait de sa température, traversent les basses, moyennes et hautes couches de l’atmosphère. Le fait qu'il existe un gradient de la concentration en CO2 n'influe en rien, l'important est la quantité de CO2 (et des autres gaz à effet de serre : H2O, CH4, N2O, SF6, O3, CFC, HFC ...) lors du "trajet" du rayonnement.

Vous pouvons réalisez une simulation de cette hypothèse dans une petite enceinte avec des quantités variables de CO2, des gradients variables de CO2 et observer l'impact sur l'absorption d'un rayonnement infra rouge sélectionné.

N.B.

La vapeur d'eau émise par la combustion du kérosène des milliers d'avions est infime par rapport à celle émise par évaporation des océans.

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Membre, Posté(e)
williams Membre 3 393 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

Pour que d'ici 2040 ne soit plus vendues des voitures électriques et donc que le nombre de voitures électriques grimpent bien, il faudrait produire bien plus d'électricité. Mais le fait que N Hulot annonce qu’il faudra fermer jusqu’à 17 des 58 réacteurs nucléaires en activité d'ici 2025 comment voulez-vous produire plus d'électricité avec moins de source. Et 100.000 emplois serraient menacés. 

Fermer les 17 réacteurs les plus vieux équivaut également à se priver de 15 GW de puissance, soit l'équivalent de la totalité des puissances éoliennes et solaires actuellement installées en France.  La disparition de 17 réacteurs correspond à la production de 1 400 installations hydroélectriques, de près de 6 600 éoliennes terrestres ou encore de 800 000 m² de panneaux photovoltaïques. Comment voulez-vous construire tout ceci en seulement 8 ans !

Puis quand on voit que depuis qu'on vend des voitures électriques le nombre de borne n'a pas tellement évolué. Les ventes de voitures électriques progressent lentement, mais qu'ils peuvent être notamment freinées par la question de la disponibilité des bornes de recharge et voir par leur prix qui ne baisse pas alors que le pouvoir d'achat des français baisse alors que tout devient plus chère cela va-t-il faire que seul les plus riches pourront bouger d'ici là.

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 444 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 36 minutes, williams a dit :

Pour que d'ici 2040 ne soit plus vendues des voitures électriques et donc que le nombre de voitures électriques grimpent bien, il faudrait produire bien plus d'électricité. Mais le fait que N Hulot annonce qu’il faudra fermer jusqu’à 17 des 58 réacteurs nucléaires en activité d'ici 2025 comment voulez-vous produire plus d'électricité avec moins de source. Et 100.000 emplois serraient menacés. 

Fermer les 17 réacteurs les plus vieux équivaut également à se priver de 15 GW de puissance, soit l'équivalent de la totalité des puissances éoliennes et solaires actuellement installées en France.  La disparition de 17 réacteurs correspond à la production de 1 400 installations hydroélectriques, de près de 6 600 éoliennes terrestres ou encore de 800 000 m² de panneaux photovoltaïques. Comment voulez-vous construire tout ceci en seulement 8 ans !

Puis quand on voit que depuis qu'on vend des voitures électriques le nombre de borne n'a pas tellement évolué. Les ventes de voitures électriques progressent lentement, mais qu'ils peuvent être notamment freinées par la question de la disponibilité des bornes de recharge et voir par leur prix qui ne baisse pas alors que le pouvoir d'achat des français baisse alors que tout devient plus chère cela va-t-il faire que seul les plus riches pourront bouger d'ici là.

Oui mais en politique on peut tout se permettre c'est d'ailleurs à cela que l'on reconnaît les politiques !

Pour passer de 78% de nucléaire à 50% il ne faut pas fermer des centrales ( c'est un argument à la con) mais développer encore et encore d'autres sources : éolien, photovoltaïque et l'hydrolien et développer l'isolation des logements. ça permet de :

- diversifier les sources (sage précaution d'économiste)

- créer des emplois

- faire face à l'augmentation de la demande d'électricité des transports

Mais voilà les politiques n'écoutent pas les économistes ils préfèrent les estrades électorales en s'adressant à des gens chauffés à blanc par le lobby écolo.

En outre parmi ces 17 réacteurs , 12 ont encore une durée de vie potentielle de plus de 30 ans !

 Si on suit Hulot, la France après avoir été exportatrice d'électricité va en manquer.

Au pays des Curie, Ampère, Langevin, Kastler c'est le comble de la connerie politique organisée

 

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Membre, 43ans Posté(e)
Julien Duhec Membre 11 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Peu de gens se rendent compte que le secteur de l'élevage, comme l'indique la FAO est responsable de près de 18% des émissions  de gaz à effet de serre.

Pourtant l'élevage est le grand absent des négociations, peut être la pression des lobbies de l'agro-alimentaire et de l'industrie de la viande y est-elle pour quelque chose !

"Un nouveau rapport de campagne

Notre nouveau rapport, La production animale : le chaînon manquant dans les négociations sur le changement climatique, est basé sur des études de spécialistes. Il fait apparaître que d’ici 2050, sans changements majeurs concernant la consommation de viande et de produits laitiers, les seules émissions liées à l’agriculture épuiseront en totalité le budget carbone de 2°C. Celui-ci a été identifié par la communauté internationale comme le plafond au-delà duquel il ne sera plus possible d’éviter des changements catastrophiques du climat 4.

En présence d’informations aussi inquiétantes, on pourrait espérer un plan d’action international visant à promouvoir d’autres sources de protéines qui soient durables. pourtant, malgré les conclusions d’un grand nombre d’études scientifiques et la reconnaissance croissante de la grave menace environnementale et sanitaire que représente l’industrie de l’élevage, les gouvernements ont jusqu’à présent très peu agi.

 

Dans le monde entier, les aides dédiées au secteur agricole sont même conçues de telle sorte qu’elles favorisent la production de bétail en facilitant l’accès des consommateurs à de la viande et à des produits laitiers en niant leur coût véritable pour l’environnement et la santé humaine. En France, par exemple, une loi oblige à inclure de la viande ou du poisson, ainsi que des produits laitiers, dans tous les menus des cantines scolaires."

 

 

Noe le magazine de One Voice Special Climat n° 79 Aout 2015

 

https://www.viande.info/politique-mondiale-freinage-productions-animales

 

 

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  • 1 mois après...
Membre, Posté(e)
williams Membre 3 393 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

Comme tout le monde pouvait s'en douter voilà que l'Etat va durcir le malus écologique. Alors qu'ils ne se bougent pas pour tout faire avancer.

A force c'est à ce demander si les plus modestes pourront avoir une voiture d'ici quelques décennies :sleep:

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  • 1 mois après...
Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 787 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

http://www.lefigaro.fr/conso/2017/09/25/20010-20170925ARTFIG00317-energies-renouvables-hulot-annonce-une-baisse-des-prix-du-raccordement.php

 

L'État va prendre en charge les coûts de raccordement des installations de production de biogaz à hauteur de 40%, et jusqu'à 40% pour l'électricité renouvelable, afin d'en faciliter le déploiement sur le territoire, a annoncé lundi Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire.

«Afin de permettre un déploiement des énergies renouvelables plus équilibré sur le territoire, y compris dans les zones rurales éloignées des réseaux de distribution, les coûts de raccordement aux réseaux des installations de production d'électricité renouvelable ou de biogaz injecté dans le réseau de gaz seront considérablement réduits», a déclaré Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué. Le ministre, qui veut prendre à la charge de l'État 40% des coûts de raccordement des installations de production de biogaz, ajoute que ces coûts étaient jusqu'ici entièrement à la charge des producteurs, ce qui pouvait poser problème en zone rurale lorsque la source méthanisable était trop éloignée du réseau.

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Invité Aldegonde
Invités, Posté(e)
Invité Aldegonde
Invité Aldegonde Invités 0 message
Posté(e)

@DroitDeRéponse: Help ! Siouplé j'ai besoin d'un coup de main pour comprendre quelque chose.

Je cite l'article: " Le ministre, qui veut prendre à la charge de l'État 40% des coûts de raccordement des installations de production de biogaz, ajoute que ces coûts étaient jusqu'ici entièrement à la charge des producteurs "

Or on a la LOI n° 2017-227 du 24 février 2017 ratifiant les ordonnances n° 2016-1019 du 27 juillet 2016 relative à l'autoconsommation d'électricité et n° 2016-1059 du 3 août 2016 relative à la production d'électricité à partir d'énergies renouvelables et visant à adapter certaines dispositions relatives aux réseaux d'électricité et de gaz et aux énergies renouvelables  parue au Journal officiel le 25 février 2017. Source

(Le projet de loi avait été déposé en octobre 2016 par Ségolène Royal (ici)

Dans cette loi, l'article 19 précise: « Pour les tarifs d'utilisation des réseaux publics de distribution de gaz naturel qui ne sont pas concédés en application de l'article L. 432-6 et qui ont pour société gestionnaire une société mentionnée à l'article L. 111-61, ces coûts comprennent également une partie des coûts de raccordement à ces réseaux des installations de production de biogaz. Le niveau de prise en charge ne peut excéder 40 % du coût du raccordement. Il est arrêté par l'autorité administrative, après avis de la Commission de régulation de l'énergie. »

Je m'interrogeais donc sur le sens de la phrase soulignée. Et je lis dans cet article en date du 19 octobre 2016: " L'article 3 du projet de loi rétablit le bénéfice de la réfaction tarifaire pour le raccordement des installations de production d'EnR. Pour cela, il prévoit qu'un part des coûts de raccordement de ces installations peut-être prise en charge par le tarif d'utilisation des réseaux publics de transport et de distribution (Turpe). Le niveau de prise en charge, qui ne pourra excéder 50%, sera fixé par arrêté ministériel après avis de la Commission de régulation de l'énergie (Cre). "

La TURPE étant: Les tarifs d’utilisation des réseaux publics d’électricité ou TURPE ont été créés en 2000 pour rémunérer le Réseau de Transport d’Électricité (RTE), Enedis (anciennement ERDF) et les entreprises locales de distribution. Il vise à compenser les charges d’exploitation, de développement et d’entretien. (Wiki)

Donc moi ce que je comprends, c'est que le projet de loi prévoyait une prise en charge maximale de 50%, et que finalement la CRE l'a fixé à 40%. Cette somme étant donc prise en charge par la TURPE.

Du coup ce que je ne pige pas, c'est l'annonce de Nicolas Hulot. Y a-t-il eu une modification de je-ne-sais-pas-quoi décidée depuis la publication de la loi au JO ou Hulot se contente-t-il de reprendre à son compte une décision déjà actée ? La TURPE, quand elle finance quelque chose, ce n'est pas avec les sous de l'Etat ? Il y a un truc qui m'échappe là et j'ai beau chercher je ne trouve pas de réponse à ma question. :mef2:

 

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 787 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a une heure, Aldegonde a dit :

@DroitDeRéponsePour cela, il prévoit qu'un part des coûts de raccordement de ces installations peut-être prise en charge par le tarif d'utilisation des réseaux publics de transport et de distribution (Turpe).

 

 

https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/nicolas-hulot-reduit-couts-raccordement-des-energies-renouvelables

 

Pour l’électricité, jusqu’à présent, seuls les consommateurs et les gestionnaires de réseaux bénéficiaient d’une réduction sur le prix du raccordement aux réseaux électriques, appelée « réfaction tarifaire ». Cette réduction est prise en charge par le tarif d’utilisation des réseaux électriques.

Le dispositif pour favoriser la transition énergétique et le déploiement des énergies renouvelables s’enrichit. En effet, dans un contexte d’augmentation des coûts de raccordement au cours des dernières années, il sera désormais possible pour les petites et moyennes installations d’énergies renouvelables de bénéficier également d’une réduction du prix du raccordement allant jusqu’à 40 %.

 

La réduction du prix du raccordement s’applique à tous les petits et moyens producteurs d’énergie renouvelables.

Le niveau de réfaction diminue avec l’augmentation de la puissance de l’installation, pour favoriser le foisonnement nécessaire à la transition énergétique ainsi que le développement de l’autoconsommation par le déploiement de petites et moyennes installations de production d’énergies renouvelables.

 

======================================================

J'en déduis grâce au "également" que ça ne s'appliquait pas aux petits producteurs , et que la baisse de tarif est inversement proportionnelle à la production .Maintenant ce n'est pas mon domaine ;)

 

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Invité Aldegonde
Invités, Posté(e)
Invité Aldegonde
Invité Aldegonde Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

J'en déduis grâce au "également" que ça ne s'appliquait pas aux petits producteurs , et que la baisse de tarif est inversement proportionnelle à la production .Maintenant ce n'est pas mon domaine ;)

Je viens de m'apercevoir qu'effectivement je n'avais pas prêté attention à ce mot. Du coup oui, vous avez peut-être raison. Si vous voyez passer un article plus clair, merci de me le transmettre.

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Membre, Troll Rural, 32ans Posté(e)
doug1991 Membre 6 583 messages
32ans‚ Troll Rural,
Posté(e)

Rien sur l'agriculture pourtant très gros émetteur de carbone dans atmosphère.

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 6 920 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, doug1991 a dit :

Rien sur l'agriculture pourtant très gros émetteur de carbone dans atmosphère.

OUI,

Émissions de CO2éq dans le monde (source AIE)

total : 32,1 GT dont :

Chine 9 GT, USA :5 GT , Inde: 2, Russie :1,5, Japon : 1,2, Allemagne : 0,8, Corée : 0,6, Canada : 0,5, Arabie : 0,5 GT, France : 0,3 GT

Par habitant, c'est très différent...

La production d'énergie est un émetteur principal dans le monde mais pas en France (nucléaire + Hydraulique + éolien) :

Émissions de CO2 éq par KWH : en gramme d'éq CO2 :

- nucléaire :4 g CO2/KWH, hydraulique au fil de l'eau : 6, hydraulique retenue : 6, éolienne : 14, hydraulique pompage : 140, diesels : 870, charbon : 1029.

L'agriculture est un important émetteur de gaz à effet de serre.

il y a 2 minutes, Pierrot89 a dit :

OUI,

Émissions de CO2éq dans le monde (source AIE)

total : 32,1 GT dont :

Chine 9 GT, USA :5 GT , Inde: 2, Russie :1,5, Japon : 1,2, Allemagne : 0,8, Corée : 0,6, Canada : 0,5, Arabie : 0,5 GT, France : 0,3 GT

Par habitant, c'est très différent...

La production d'énergie est un émetteur principal dans le monde mais pas en France (nucléaire + Hydraulique + éolien) :

Émissions de CO2 éq par KWH : en gramme d'éq CO2 :

- nucléaire :4 g CO2/KWH, hydraulique au fil de l'eau : 6, hydraulique retenue : 6, éolienne : 14, hydraulique pompage : 140, diesels : 870, charbon : 1029.

L'agriculture est un important émetteur de gaz à effet de serre : 13 % du total pour la France (transport :34 %, industrie : 24 %...).

 

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 444 messages
scientifique,
Posté(e)
Le 06/07/2017 à 18:38, Zigbu a dit :

C'est vrai que j'avais oublié de citer le transport aérien qui n'est pas l'un des moindres pollueurs. Quand on pense que certains avions cargos transportent des fruits exotiques !!!!! ça me laisse baba !

l’aviation est, de tous les modes de transport, le plus émetteur de gaz à effet de serre. Par passager et par kilomètre parcouru, ce mode de transport est 3 fois plus nocif pour le climat que la voiture. Un aller-retour Londres-New York génère à peu près autant d’émissions de gaz à effet de serre qu’une personne pour se chauffer pendant un an.

emissions-co2-avion-transports.jpg

https://www.consoglobe.com/aviation-tombe-tete-2348-cg

 

Pour le transport maritime :

La pollution du transport maritime plus dangereuse que celle du transport automobile

Si des mesures ont été prises pour réduire les polluants issus du diesel utilisé par les voitures et camions, les carburants maritimes, bien plus toxiques, restent étonnamment peu réglementés. « Les carburants maritimes ont une teneur en soufre plus de 3 000 fois supérieure à celle des carburants utilisés par les voitures et les camions. Pourtant, le transport routier paie des taxes sur les carburants et le transport maritime utilise des combustibles non taxés », souligne Adrien Brunetti, coordinateur du réseau santé environnement de FNE.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/07/22/la-pollution-du-transport-maritime-plus-dangereuse-que-celle-du-transport-automobile_4694015_3244.html

les produits soufrés relâchés par les bateaux sont oxydés bien avant de venir dans nos villes.

au final ils sont dissous dans le pluies bien avant de venir sur les continents. Donc ils ont un impact quasi nul sur les zones d'habitation.

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