Faut-il se priver de tout plaisir pour rester en bonne santé ?

Ne pas boire, ne pas fumer, mettre des bouchons d’oreille dans les concerts : les injonctions à mener une vie saine se multiplient. Au point de devenir contre-productives.

La première goutte d’alcool comporte des risques pour la santé et il ne faut pas en boire plus de dix verres par semaine, ont affirmé conjointement Santé publique France et l’Institut national du cancer, le 4 mai. Moins de sucre, moins de charcuterie et plus de légumes dans notre alimentation, avait recommandé un peu avant l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

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Faut savoir aussi se faire plaisir pour être en bonne santé, heureusement qu'on peut tout faire avec modération... Car la santé n'est pas que physique, elle est aussi psychique et mentale...

il y a 4 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Faut savoir aussi se faire plaisir pour être en bonne santé, heureusement qu'on peut tout faire avec modération... Car la santé n'est pas que physique, elle est aussi psychique et mentale...

Oui... il y a interaction entre physique et mental.

Tout est question d'équilibre... point trop n'en faut !

Après, certaines personnes ayant une vie saine, n'ayant ni fumé, bu ou commis d'excès de bouffe ou de junk food se chopent une sale maladie.

Les gènes peut-être... Bref l'injustice de la vie. 

Je crois au contraire, que pour être en bonne santé, il faut savoir savourer les plaisirs...

J'adore aller dans de festivals ou des concerts néo-trad. Très souvent, le volume sonore est trop fort, j'ai donc toujours des bouchons d'oreilles, pour pouvoir la savourer quand même.

Je ne supporte pas du tout les mélanges d'alcool, étant migraineuse : Les repas de fêtes se font donc au champagne, et je sais vraiment déguster ces bulles joyeuses !

Je me mets doucement à la permaculture et à la cuisine des adventices sauvages. C'est un vrai régal, qui associe le plaisir des papilles, à ceux de la ballade, de l'expérimentation, de la fierté de se nourrir de sa production...

Je mange de moins en moins de viande, mais je peux aussi, de temps à autre partager le plaisir d'un resto ou d'un bbq.

Pour moi c'est un plaisir sincère d'avoir une bonne hygiène de vie, un comportement prudent et une alimentation diététique, que ça contribue à ma survie ou pas. Les limitations et interdits ne représentent pas des frustrations à mes yeux quand ils sont réellement positifs et justifiés, même s'ils sont nombreux. La frustration serait plutôt d'être obligée de les transgresser, le cas échéant.

"C'est la crainte de mourir, non pas le désir de vivre, qui tient le fol attaché au corps.

Nous troublons la vie par le soin de la mort, et la mort par le soin de la vie.

La mort tue bien sans le secours de la maladie et tu meurs non parce que tu es malade mais parce que tu es vivant."

Montaigne

Ce sera en adoptant la position d' un consistant équilibre que nous sera dévoilé le sens de la voie du juste milieu qui consistera tout le cours de son existence à s' économiser au mieux afin de brûler les deux bouts de l' éphémère chandelle tout en plénière constance...

Je n'ai pas lu l'article ( sorry, Hope) mais j'en ai ras le bol de toutes ces injonctions pour rester en bonne santé !

Ça me rappelle une blague : " docteur, comment vivre plus longtemps ? "....s'en suivent toutes les consignes pas..., pas..., pas... et  pas.. et aussi pas... ni pas...... "ha! et je vivrais plus longtemps ?" .."non, mais le temps vous paraîtra bien plus long".

On devrait plutôt dire qu'il ne faut surtout pas mettre n'importe quoi dans sa bouche.

il y a 36 minutes, Mak Marceau a dit :

On devrait plutôt dire qu'il ne faut surtout pas mettre n'importe quoi dans sa bouche.

Ouaip 

bonjour

il faut admettre qu'en naissant , on prend le risque de mourir . seulement , on ne choisis pas de naître donc , nous ne somme pas responsable de notre mort puisque l'ont à pas décidé de naître .

nos parents seraient responsable de notre mort car ils nous ont fait naître sans savoir si nous serions d'accord de vivre .tout en sachant qu'en nous donnant la vie , ils nous donne aussi la mort qui , ils le savaient , est inexorable !

pour connaitre notre avis , ils devaient nous faire naître et , si nous n'étions pas d'accord de vivre , ils fallait que nous attendions notre mort pour être en accord avec notre avis .

histoire de fou ? non , histoire de causer pour ne rien dire LOL .

bonne soirée

Ouai bon c'est pas du tout mon truc à moi,  ce genre de restriction à la flan, ça n'a jamais été mon trip. Déjà enfant c'était vivre à fond le plus intensément possible et qu'importe si je fait pas de vieux os aucun regret. A l'adolescence c'était oui bon la vie c'est comme un cierge on a une petite lumière plus on y fait attention plus on vit vieux, c'est ça et un courant d'air qui passe , bon d'autre allument le cierge par les deux bout, c'est plus sympa, mais ça me convient pas. Je monte au grenier récupère le sabre de cavalerie du grand père, je découpe mon cierge en petite rondelles, j'allume chaque rondelle par les deux bout, ça me fait un feu du feu de Dieu, ça dure pas longtemps mais qu'est-ce que c'est intense. Pour moi j'ai toujours vécu ainsi. Sinon je m'ennuie mais ferme. La vie qu'importe sa durée, mais elle doit être vécue à fond et n'avoir aucun regret. Par ce que vivre centenaire sans jamais avoir rien vécu, mais subit, c'est pas mon trip, mais alors vraiment pas.

Tu as peut-être raison. Chacun choisit sa façon de vivre.

Je la vis quand même prudemment (je n'ai pas une santé parfaite) en m'autorisant de temps en temps de petits plaisirs comme boire mon whisky chaque soir après une journée bien remplie, huîtres et champagne le dimanche, etc. Et mon sport quotidien. Tous mes amis de mon âge qui se moquaient de ma prudence ont décidé de bien profiter de la vie à la retraite : bouffe, télé, repos permanent, etc.

Ils sont tous morts : avc, cancer, maladie cardiaque.

Entre ascétisme et excès, il doit toujours exister la voie épicurienne du juste milieu:Profiter oui, mais point trop n'en faut.Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger.Car on creuse parfois sa tombe avec ses dents!

Sinon ,j'ai mis en place quelques règles de base:

-Pas de nourriture momifiée, déshydratée.

-Pas de nourriture fermentée ou brûlée.

-Pas de boissons à base de fruits ou de grains ou de tubercules pourris.

-Pas de drogues ou de tabac.

Restent les fruits, les céréales, les fromages frais, l'air frais (non enfumé de préférence), l'eau,les jus de fruits, la viande,les oeufs, les poissons,les coquillages, les oléagineux,les féculents, les tubercules, les légumes,les matières grasses animales et végétales, le sucre mais point trop n'en faut,les épices,les tisanes,les surgelés et les conserves en dépannage et, avec tout cela il y a de quoi composer de bien savoureux menus!

Crois-moi Dan, on n'a pas l'impression de se priver si on se passe de cochonneries!

Ni de pratiquer cette religion qu'on appelle orthorexie!

C'est ce que je fais. J'ai de la chance, je ne suis pas boulimique. Je mange très lentement en savourant chaque bouchée. Quand je vois le reste de ma famille qui bouffe à toute vitesse et des assiettes bien remplies, je suis étonné qu'ils ne soient pas plus souvent malades.

Il y a des ennemis bien connus (comme les drogues, le tabac, l'alcool), et puis il y a des ennemis plus insidieux, comme le sucre ou les matières grasses. Quand je vois toutes ces pubs à la télé pour les bonbons "Haribo" (entre autres cochonneries), je suis dégoûté. Pour citer un autre exemple, une mousse au chocolat récemment sortie est délicieuse... mais contient 20 grammes de sucre par pot. Voilà comment on devient obèse et diabétique.

Je vis sans me préoccuper de tous ces trucs. Je me fais plaisir, mais je ne suis pas une excessive. Enfin je l'eu été, je le suis moins, parce que l'excès pouvait me rendre moins bien que ce que ça m'apportait. 

Je suis encore jeune, mais pour l'instant je suis en général bien moins malade que toutes les personnes que je fréquente et qui font super attention à tout. Je le paierai peut être plus tard, mais la vie m'a fait comprendre que nous sommes les pions d'une loterie, et que tout peut s'arrêter du jour au lendemain, peu importe notre âge et peu importe nos excès ou notre prudence. 

En bref, toutes ces restrictions me font chier. 

Ne pas fumer, ne pas se droguer, boire avec modération ce ne sont pas des restrictions, ce sont des mesures de bon sens. Après, si on aime bien manger, il arrive un moment où ça finit par avoir des conséquences sur la santé. Mais je suis bien d'accord, il ne faut pas que ça tourne à l'obsession.

 je profite des plaisirs de la vie en restant raisonnable, quel ennui d'être en bonne santé en sa privant de tout

A mon avis le plaisir est forcément favorable à la santé, sinon il ne s'agit pas d'un véritable plaisir ou pas uniquement, plutôt d'un leurre ou d'un mal pour un bien par exemple. Je crois que la nature est bien faite.