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Le combat

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querida13

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 735 messages
If you don't want, you Kant...,
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Il y a 22 heures, querida13 a dit :

Mais pour Rester en équilibre ne doit on pas lutter contre le vent contraire... Ou ce qui fait pencher la balance vers la droite ou vers la gauche, n'est ce pas exercer alternativement une force en toute conscience  sur l'un ou l'autre des plateaux?

Il semble qu'il y ait une difficulté sur l'emploi soit du vocable combat soit sur celui de lutte, car avoir une résistance ou une opposition sur un objet physique ne renvoie pas à l'idée de se battre contre ou avec quelque chose ou quelqu'un, c'est simplement une direction que prend tel phénomène physique ou naturel, et qui nous agrée ou pas ni change rien !

Toute force n'est pas à combattre ou le combat contre une autre, cela peut être l'expression des lois de la nature à ce moment là, en ce lieu.

 

Maintenant, pourquoi on dit lutter contre le vent, tout simplement parce qu'il y a une volonté, une intention qui en a décidé autrement, que de le suivre, nous avons donc une action psychique décidée qui souhaite aller contre un mouvement qui contrarie ses projets, et met donc en oeuvre des ressources corporelles pour y parvenir. Dit autrement, pour qu'il y ait lutte ou combat, il faut au préalable une raison à cet engagement, un élément moteur au passage à l'acte. Deux électrons qui s'opposent, ne font pas preuve de combativité, c'est une projection antropocentrique, les électrons ne veulent rien, n'ont rien décidé, n'ont rien mesuré avant d'agir, ils réagissent tout bonnement à leur nature et il n'y a pas d'autre issue possible, leurs propriétés étant fixées d'avance, ils ne font qu'y répondre " mécaniquement ", " par la force des choses ". 

Ce qui signifie que lorsque l'on parle des fléaux d'une balance, on dit volontiers qu'ils s'opposent, que le mouvement de l'un est antagoniste de l'autre, mais c'est purement mécanique, par réaction due aux lois de la physique, en réalité le plateau de gauche ne déclare pas la guerre à celui de droite - et réciproquement - ne cherche pas à résister, il ne fait que suivre un mouvement, et il n'y a rien d'autre à rechercher, aucune raison, aucune volonté, aucune intention, uniquement le principe d'action et de réaction !

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 735 messages
If you don't want, you Kant...,
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Il y a 22 heures, querida13 a dit :

Et tu ne te souviens donc plus combien, enfant , ce fut un combat d'acquérir la marche ?(comme, en son temps, le vélo, le patin à roulettes ou à glace,ou le ski?)

Un apprentissage qui n'est pas facile, n'équivaut pas à lutter ou à combattre, car il n'y a pas d'autre but que l'accomplissement de l'action, tout ce qui est pénible n'a pas vocation à faire de nous des guerriers en puissance, la pousse des dents ou leur chute n'est pas plus un combat, c'est juste un stade évolutif biologique à passer, qui n'a pas de raison particulière, c'est ainsi, cela aurait pu être autrement comme pour d'autres animaux.

 

Apprendre une nouvelle langue est d'autant plus pénible que l'on est âgé, on peut y voir une lutte de prime abord, envers soi-même qui plus est, mais c'est juste se donner les moyens d'obtenir de nouvelles possibilités, et cette acquisition n'est pas gratuite, elle a un coût, plus important sur le tard, car le remodelage de nos connexions cérébrales est moins flexible que dans notre plus tendre jeunesse, quand notre réseau était encore relativement vierge.

Combattre ou lutter, signifierait que nous sommes contre et que nous nous y opposons vigoureusement, or, c'est exactement l'inverse qui se produit, nous ne luttons pas pour apprendre à marcher, à faire du patin ou du ski, mais nous y sommes poussés par l'envie, le désir, la curiosité, le mimétisme, le besoin, etc... Une pulsion qui veut se dépasser, aller de l'avant, comme la vie dépasse le désordre, le chaos, l'anarchie, le hasard stochastique, elle organise, elle va au-delà du comportement de ses propres constituants livrés à eux-mêmes...

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combat.PNG

 

C'est assez évident, non ?
Toutes situations peut-être interprétées comme étant "contre des obstacles divers".
Ainsi, n'importe qui peut interpréter n'importe quelles situations comme une lutte, donc comme un combat #Synonyme
Mais il n'existe pas de réponse générique, car cela dépend des interprétations de chacun.
 

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Invité Petit pois
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Invité Petit pois
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il y a 19 minutes, deja-utilise a dit :

Un apprentissage qui n'est pas facile, n'équivaut pas à lutter ou à combattre, car il n'y a pas d'autre but que l'accomplissement de l'action, tout ce qui est pénible n'a pas vocation à faire de nous des guerriers en puissance, la pousse des dents ou leur chute n'est pas plus un combat, c'est juste un stade évolutif biologique à passer, qui n'a pas de raison particulière, c'est ainsi, cela aurait pu être autrement comme pour d'autres animaux.

 

Apprendre une nouvelle langue est d'autant plus pénible que l'on est âgé, on peut y voir une lutte de prime abord, envers soi-même qui plus est, mais c'est juste se donner les moyens d'obtenir de nouvelles possibilités, et cette acquisition n'est pas gratuite, elle a un coût, plus important sur le tard, car le remodelage de nos connexions cérébrales est moins flexible que dans notre plus tendre jeunesse, quand notre réseau était encore relativement vierge.

Combattre ou lutter, signifierait que nous sommes contre et que nous nous y opposons vigoureusement, or, c'est exactement l'inverse qui se produit, nous ne luttons pas pour apprendre à marcher, à faire du patin ou du ski, mais nous y sommes poussés par l'envie, le désir, la curiosité, le mimétisme, le besoin, etc... Une pulsion qui veut se dépasser, aller de l'avant, comme la vie dépasse le désordre, le chaos, l'anarchie, le hasard stochastique, elle organise, elle va au-delà du comportement de ses propres constituants livrés à eux-mêmes...

Je nuancerais par "lutter, combattre pour..." que nous y soyons poussés par l'envie, la curiosité, le mimétisme le besoin etc...nous devons nous battre pour y parvenir.

Quand bien même la cause et l'objectif seraient positifs, et le sont dans ces cas, les moyens d'y parvenir demande de combattre de multiples facteurs ( environnement, âge, finances...).

Ce que je voudrais exprimer c'est que "combat" "lutte" n'ont pas forcément une connotation négative, agressive, peut-être juste une production d'efforts....."les choses ne vont pas de soi" , il faut les y amener, et pour ce ,se battre d'une façon ou d'une autre .

Par exemple, se relever d'un traumatisme demande un combat contre soi-même, cependant ce combat est nécessaire pour établir un nouvel équilibre de vie ( la sienne et celle des autres, parfois).

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 735 messages
If you don't want, you Kant...,
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Il y a 10 heures, Petit pois a dit :

Il me semble que dans la seule définition du mot, le combat est implicite, évident : " homéostasie:

# Processus de régulation par lequel l'organisme maintient les différentes constantes du milieu intérieur (ensemble des liquides de l'organisme) entre les limites des valeurs normales.

# Caractéristique d'un écosystème qui résiste aux changements (perturbations) et conserve un état d'équilibre. "

# Voilà le mot est lâché, maintenir l'équilibre, et non lutter ou combattre pour l'équilibre, il n'y a rien à anéantir ou à amoindrir mais uniquement de tenir un certain état, ce serait comme confondre l'attaque et la défense !

# Le terme usité peut prêter à confusion, mais une résistance aux changements est une propension, une capacité, une caractéristique qui permet de définir ce qu'est un système à l'équilibre, qui ne varie pas ou peu autour d'un état moyen, cela ne veut pas dire que le système est engagé dans une bataille avec un adversaire, mais que sa constitution lui permet en réaction de garder une constance malgré les dérangement ou autres perturbations venant contrarier cette stabilité, si on prend un autre exemple non biologique pour mieux le saisir, en reprenant l'ustensile comme le bol, si l'on y place une noix, on dira également que la forme du bol permet de résister aux perturbations du fruit qui se trouve, celui-ci reste quasiment coller au fond du récipient malgré les mouvements que l'on pourrait faire pendant son transport, cette configuration offre donc une résistance au changement/aux perturbations, c'est donc un moyen imagé pour expliquer un phénomène, il y a là aussi, ni raison, ni intention, ni volonté à résister, on le constate par expérience, comme la barre de fer résiste à mes efforts pour la tordre, mais ce barreau ne désire rien, c'est simplement sa constitution qui le rend ainsi, en revanche lorsque je vois une barre de chocolat derrière la vitrine du pâtissier, je dois réellement résister à la tentation, j'y dépense de l'énergie en quelque sorte par choix.    

 

Il y a 10 heures, Petit pois a dit :

Adaptons l'homéostasie à "vivre"....Tant de combats à mener pour simplement arriver à vivre dans les conditions qui s'approcheraient au plus près d'un point de confort : travail, amours, relationnel....etc

 

Les combats dont il est question, se trouvent avant tout dans notre tête, car nous avons une conception préfabriquée de ce que devrait être notre vie, par rapport au référentiel que nous côtoyons depuis notre enfance, mais vivre c'est aussi se dégrader, souffrir, n'avoir pas de chance, être malade, seul, mourir prématurément, il n'y a pas de critères/mode d'emploi écrits dans le marbre de ce qu'est la vie ou comment la consommer, la seule chose qui fasse l'unanimité, c'est que vivre c'est être condamné à mourir...

Il suffit de regarder d'autres espèces animales exister, pour se rendre compte, que chacune d'elle s'y prend à sa manière, en fonction des ses propres contraintes environnementales, de son patrimoine héréditaire, et que ces notions d'amour, de travail ou de relations sociales prennent d'autres colorations ou n'existent tout bonnement pas ailleurs ! 

 

Il y a 10 heures, Petit pois a dit :

La recherche du meilleur pour soi et pour les autres, la "course au bonheur" se fait rarement sans lutte, sauf peut-être pour quelques chanceux/chanceuses.

 

C'est peut-être aussi, ce pourquoi il nous est inaccessible, car il n'est pas impossible que nous le détruisions par le simple fait de forcer à le posséder, comme on ne peut pas contraindre une personne à nous aimer véritablement !

Il ( le bonheur ) est sans doute concomitant à un état d'esprit, qu'il nous faut découvrir, et non le provoquer sans discernement ou d'insister aveuglément, comme le gros bêta qui tape avec son marteau sur son truc dès qu'il ne marche pas, alors que ce qui se trame lui échappe complètement.

 

 

Il y a 10 heures, Petit pois a dit :

on peut considérer que la vie est un combat perdu d'avance contre la mort...ça  f-0-165.gif?w=550

Individuellement sûrement, mais collectivement, c'est quand même une histoire qui prends racine il y a plus de 3 milliards d'années... Et nos enfants emportent une part de nous-même avec eux, nous survivons d'une certaine manière, tant par nos gènes que par ce qu'ils ont intégré de nous dans leur éducation, dans leur souvenir !

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 735 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 10 heures, Petit pois a dit :
Il y a 10 heures, hdbecon a dit :

Ce qui m'interpelle dans le raisonnement de @querida13 , ce sont les implications philosophiques. Je veux bien admettre que l'essence de la vie soit le combat. Mais dans ce cas, le bonheur, le bien-être, la paix, sont-ils alors paradoxalement des signes de décadence, de dégénérescence vitales..? Au niveau des sociétés, la paix est-elle alors un symptôme de décadence..? Ce sont ces questions qui se posent...

Ha  ! Etrange cheminement que le tien...je ne peux répondre à la place de Querida mais je n'ai pas ressenti cette notion dans son discours.

Pour moi,  le bonheur, le bien-être, la paix sont ou peuvent être en effet des causes de combat, de combattre, de lutter pour les obtenir et les maintenir....je n'y vois aucune décadence mais bien au contraire un aspect positif (et il n'y en a pas tant que ça) , une aspiration positive de l'humanité, des civilisations, une réelle (bonne) cause pour laquelle se battre pour tous, pour chacun et pour soi-même (sans arme si possible, mais au niveau des nations, c'est moins évident ..) mais, reconnaissons une utopie, une très belle utopie mais une utopie, du moins en référence à l'Histoire.

 

 

Je ne pense pas que Hdbecon disait que c'était les propos de Querida, mais que cela en était l'implication, la conséquence !

Si l'on voit un combat partout en toute chose, et que c'est la manifestation première et légitime de la vie, alors la paix, l'harmonie, la quiétude, le bien-être ou le bonheur sont des manifestations contraires à l'essence de la vie, telle qu'envisagée par l'auteure, puisque aux antipodes de cette notion de lutte ou de combativité, ce qui nous donne une vision aporétique. 

L'évitement ou la fuite ne sont pas des démarches agressives, et pourtant elle peuvent conduire à ce bien-être, à cette paix au moins intérieure, voire au bonheur tant soit peu que l'on rencontre d'autres individus sur la même longueur d'onde, tout n'est pas affaire de lutte ou de combat, encore une fois, on travaille pour vivre mais on ne vit pas pour travailler, on peut faire la guerre pour la paix, mais la paix n'impose pas de faire la guerre, i.e. on peut faire la paix sans faire la guerre !

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
Posté(e)

Bah voilà, tout est dit , ( presque) entièrement en accord avec déjà-utilisé.

Cependant :

il y a 28 minutes, deja-utilise a dit :

L'évitement ou la fuite ne sont pas des démarches agressives

Certes non, quoique....elles peuvent paraître agressives à la personne que tu évites, fuis. Bon, pas à l'événement, l'environnement autre qu'humain ou que sais-je...

Elles peuvent aussi être combat, contre soi-même, si l'on choisit de les adopter au lieu de les affronter et que le choix s'est posé, puis imposé après une lutte intellectuelle/mentale, sans compter les dispositions à prendre , parfois, pour parvenir à cette fuite, cet évitement.

je crois l'avoir exprimé, peut-être maladroitement dans un précédent post, mais pour moi, combat n'est pas synonyme d'agression/agressivité exprimée. Le combat peut-être positif et pacifique, et pas dans le sens de "préparer la guerre pour avoir la paix"....combattre pour obtenir la paix que nous souhaitons dans notre vie ( et à chacun ses valeurs, sa paix) ne nécessite pas toujours de violence envers l'autre mais, souvent, envers soi et même si on l'appelle de tous ses voeux.

J'ai l'impression que là est la clef de ce débat : le combat est partout dans notre vie, mais , pour moi, il n'a pas (systématiquement) signification de violence en actes et/ou paroles mais de violence envers soi-même, et que nous en soyons l'initiateur pour notre plénitude ou pour notre "moins mal-être" n'y change rien.

 

 

....faire un choix ne nécessite t'il pas un combat contre l'une des options envisagées ?

Et la vie n'est -elle pas , au mieux, une succession de choix à faire ?

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 110 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Mais des choix qui contrarient notre nature initiale puisqu'il faudra faire des efforts, dépenser une part de  notre énergie vitale pour devenir autre et autrement...Jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ne plus devenir plus rien  du tout puisque notre coeur ne finira par ne plus pouvoir fournir l'effort d'aller au delà et cédera... à son dernier battement...

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 8 heures, querida13 a dit :

Mais des choix qui contrarient notre nature initiale puisqu'il faudra faire des efforts, dépenser une part de  notre énergie vitale pour devenir autre et autrement..

Nous pouvons avoir aussi à faire des choix qui ne contrarient pas notre nature initiale, tout de même. Des choix de préférences tout simplement, tout choix n'engage pas aussi profondément ta nature initiale. L'on peut même faire des choix pour satisfaire cette "nature", pour revenir au plus près d'elle.

Il y a 8 heures, querida13 a dit :

Jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ne plus devenir plus rien  du tout puisque notre coeur ne finira par ne plus pouvoir fournir l'effort d'aller au delà et cédera... à son dernier battement...

Ton lapsus me rassure ( tout lapsus étant un acte manqué réussi de l'inconscient) : la double négation donne le sens contraire de ce que tu souhaitais dire et donc quand je lis : " jusqu'à ne plus devenir plus rien  du tout" , je comprends : "jusqu'à devenir quelque chose/quelqu'un , en tout pas ne plus être rien du tout " . Je plaisante mais pas tant que ça parce que cette double négation est plus rassurante que le message voulu.

Je sais bien qu'il y a des vies plus lourdes en combats et en combats perdus, mais à moins d'en tomber définitivement dans un état dépressif, il existe autour de chacun des instants, aussi minimes soient-ils, des flash seulement parfois qui laissent pantois de beauté, de bonté, de merveilleux. Ce que j'appelle (mais j'en ai déjà parlé sur un autre topic) "des instants de grâce" où toute pensée négative est annihilée, où tout combat cesse, dans la contemplation d'un paysage, un coucher de soleil, un rire d'enfant, un sourire échangé dans la rue, un regard, une main qui se pose....que sais-je encore, la grâce d'être soudain empli(e) de toute la beauté du monde et de l'humanité et uniquement de leur beauté, dans l'oubli total de ce qu'ils ont de laid. Ce ne peut-être qu'un instant, un moment, une journée, une période suivant l'état de notre vie , mais ils sont des goulées d'air pur qui justifient tous nos combats et nous motivent à les continuer (ou à les éviter) . Ces instants s'accueillent dans la simplicité, l'humilité les plus absolues, sans être simplet(te) ou simpliste pour autant . 

Des instants qu'il faut savoir saisir.

Pour être en capacité de les saisir et d'en profiter, il faut que le mental ( le psychisme) ne soient pas englués au point de ne plus rien voir que lui-même,fermé, verrouillé à tout autre perception. Ce sont de plus ou moins brèves expériences de lâcher-prise total qui amènent à plus de lâcher-prise global et surtout à l'obligation de lâcher-prise de sa douleur, de sa lassitude à combattre sans cesse. Et ce peut être aussi un combat que de sortir de sa gangue de douleur qui rend étanche à toute perception positive.

 

 

.

Modifié par Petit pois
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Invité Marpletree
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Invité Marpletree
Invité Marpletree Invités 0 message
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il y a 30 minutes, Petit pois a dit :

Nous pouvons avoir aussi à faire des choix qui ne contrarient pas notre nature initiale, tout de même. Des choix de préférences tout simplement, tout choix n'engage pas aussi profondément ta nature initiale. L'on peut même faire des choix pour satisfaire cette "nature", pour revenir au plus près d'elle.

Ton lapsus me rassure ( tout lapsus étant un acte manqué réussi de l'inconscient) : la double négation donne le sens contraire de ce que tu souhaitais dire et donc quand je lis : " jusqu'à ne plus devenir plus rien  du tout" , je comprends : "jusqu'à devenir quelque chose/quelqu'un , en tout pas ne plus être rien du tout " . Je plaisante mais pas tant que ça parce que cette double négation est plus rassurante que le message voulu.

Je sais bien qu'il y a des vies plus lourdes en combats et en combats perdus, mais à moins d'en tomber définitivement dans un état dépressif, il existe autour de chacun des instants, aussi minimes soient-ils, des flash seulement parfois qui laissent pantois de beauté, de bonté, de merveilleux. Ce que j'appelle (mais j'en ai déjà parlé sur un autre topic) "des instants de grâce" où toute pensée négative est annihilée, où tout combat cesse, dans la contemplation d'un paysage, un coucher de soleil, un rire d'enfant, un sourire échangé dans la rue, un regard, une main qui se pose....que sais-je encore, la grâce d'être soudain empli(e) de toute la beauté du monde et de l'humanité et uniquement de leur beauté, dans l'oubli total de ce qu'ils ont de laid. Ce ne peut-être qu'un instant, un moment, une journée, une période suivant l'état de notre vie , mais ils sont des goulées d'air pur qui justifient tous nos combats et nous motivent à les continuer (ou à les éviter) . Ces instants s'accueillent dans la simplicité, l'humilité les plus absolues, sans être simplet(te) ou simpliste pour autant .

Des instants qu'il faut savoir saisir.

Pour être en capacité de les saisir et d'en profiter, il faut que le mental ( le psychisme) ne soient pas englués au point de ne plus rien voir que lui-même,fermé, verrouillé à tout autre perception. Et ce peut être aussi un combat que de sortir de sa gangue de douleur qui rend étanche à toute perception positive.

 

 

.

Je n'aurai pas été capable de formuler ma pensée de manière aussi claire que toi, mais je te suis tout à fait dans ta réflexion.

Même si le terme "combat" reste, appliqué à moi, une notion trop abstraite ou trop violente. J'ai toujours eu plus l'impression, dans les moments de lutte, soit de "résister à", soit de "m'obliger à ".... et en écrivant ces mots que me rend compte qu'il pourrait bien s'agit d'un "combat" pour etre moi-même :p

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Membre, Je n'en ai aucun, 51ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
51ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)
Le 10.05.2017 à 09:48, querida13 a dit :

Nous sommes issus de deux cellules microscopiques;l'une celle dont nous sommes issus le spermatozoïde , s'est battu pour rester en vie et pouvoir transmettre son capital génétique contre des millions d'autres cellules.Il a vaincu.Plus généralement nous avons eu besoin chaque jour de notre vie de lutter pour survivre.

Aujourd'hui, j'ai envie que l'on discute de ce sujet:

Le combat est-il l'essence de la vie?

Le spermatozoïde a-t-il d'autres objectifs que celui de rester envie et de porter la vie ?

L'être humain n'a pas objectif spécifique, il pense, il vit, il s'adapte, il s'en va, il se supprime même parfois !

La vie nous habite ou pas, point de combat pour continuer à vivre, si la vie le décide.

Avons-nous une influence sur cette vie qui nous habite, hormis celle de nous l'ôter physiquement ?

Nous vivons dans une société qui nous protège, qui prend soin de nous, nous ne sommes pas dans la nature voué à nous-même !

Donc, le combat n'est pas l'essence de la vie, en tout cas pas lorsqu'on "pense" !

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Membre, 59ans Posté(e)
eriu Membre 8 701 messages
Maitre des forums‚ 59ans‚
Posté(e)
Le 10/05/2017 à 20:03, querida13 a dit :

Combattre les autres, pour les idées, pour son espace, pour sa liberté, pour le respect de ses droits, pour son environnement, pour sa survie....combattre jusqu'à ce que gise au sol notre peau. 

Struggle for life.

Bonjour 

C'est peut être l'objectif des combats qui fait que l'on a l'impression de combattre pour finir au sol ...Le spermatozoïde se bat pour créer la vie ....et donc revoir notre copie ,et le sens , dans le sens de la vie ...:o)

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
Posté(e)
il y a 14 minutes, Marpletree a dit :

Je n'aurai pas été capable de formuler ma pensée de manière aussi claire que toi, mais je te suis tout à fait dans ta réflexion.

Même si le terme "combat" reste, appliqué à moi, une notion trop abstraite ou trop violente. J'ai toujours eu plus l'impression, dans les moments de lutte, soit de "résister à", soit de "m'obliger à ".... et en écrivant ces mots que me rend compte qu'il pourrait bien s'agit d'un "combat" pour etre moi-même :p

coucou ma douce !

Bien sûr que le mot "combat" a une notion trop violente, ne serait-ce que dans l'inconscient collectif c'est un réflexe sémantique que je partage avec toi.

Dans le cadre de ce topic en particulier, je pense qu'il est à prendre aux sens élargis que tu cites. Il n'est pas question d'armes, de coups physiquement donnés ou reçus. Il me semble que nous nous plaçons plus au niveau du mental. Mais "combat" dans le sens stratégies, décisions parfois douloureuses à prendre et qui contreviennent à nos envies, besoins, pulsions, idéaux, mise en place de moyens de défense psychologique, de persuasion ou d'opposition à des idées, des individus, des événements, des inclinaisons personnelles ...( liste non exhaustive et propre à chacun) . Violence à ce que nous souhaiterions réellement avoir, réellement être. "Combat" aussi, comme il a été dit pour obtenir plus d'adéquation avec soi-même, plus de bien-être ou pour maintenir cette adéquation au plus près (au moins loin...)....

En fait combat, dans ce cadre (et en occultant même la notion, la connotation dramatique possible), pourrait être remplacé par : "mise en oeuvre plus ou moins contraignante de pensées, d'actions, d'évitements , de résistances, demandant un certain effort d'abord mental puis d'action pour sa réalisation". Un peu ce qui a été évoqué précédemment : l'association, l’appropriation de "homéostasie" aux comportements humains face à la vie.

 

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 110 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Il y a 8 heures, Petit pois a dit :

Nous pouvons avoir aussi à faire des choix qui ne contrarient pas notre nature initiale, tout de même. Des choix de préférences tout simplement, tout choix n'engage pas aussi profondément ta nature initiale. L'on peut même faire des choix pour satisfaire cette "nature", pour revenir au plus près d'elle.

Ton lapsus me rassure ( tout lapsus étant un acte manqué réussi de l'inconscient) : la double négation donne le sens contraire de ce que tu souhaitais dire et donc quand je lis : " jusqu'à ne plus devenir plus rien  du tout" , je comprends : "jusqu'à devenir quelque chose/quelqu'un , en tout pas ne plus être rien du tout " . Je plaisante mais pas tant que ça parce que cette double négation est plus rassurante que le message voulu.

Je sais bien qu'il y a des vies plus lourdes en combats et en combats perdus, mais à moins d'en tomber définitivement dans un état dépressif, il existe autour de chacun des instants, aussi minimes soient-ils, des flash seulement parfois qui laissent pantois de beauté, de bonté, de merveilleux. Ce que j'appelle (mais j'en ai déjà parlé sur un autre topic) "des instants de grâce" où toute pensée négative est annihilée, où tout combat cesse, dans la contemplation d'un paysage, un coucher de soleil, un rire d'enfant, un sourire échangé dans la rue, un regard, une main qui se pose....que sais-je encore, la grâce d'être soudain empli(e) de toute la beauté du monde et de l'humanité et uniquement de leur beauté, dans l'oubli total de ce qu'ils ont de laid. Ce ne peut-être qu'un instant, un moment, une journée, une période suivant l'état de notre vie , mais ils sont des goulées d'air pur qui justifient tous nos combats et nous motivent à les continuer (ou à les éviter) . Ces instants s'accueillent dans la simplicité, l'humilité les plus absolues, sans être simplet(te) ou simpliste pour autant . 

Des instants qu'il faut savoir saisir.

Pour être en capacité de les saisir et d'en profiter, il faut que le mental ( le psychisme) ne soient pas englués au point de ne plus rien voir que lui-même,fermé, verrouillé à tout autre perception. Ce sont de plus ou moins brèves expériences de lâcher-prise total qui amènent à plus de lâcher-prise global et surtout à l'obligation de lâcher-prise de sa douleur, de sa lassitude à combattre sans cesse. Et ce peut être aussi un combat que de sortir de sa gangue de douleur qui rend étanche à toute perception positive.

 

 

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L'éveil des bouddhistes, en somme, obtenu au cour d'une méditation destinée à faire zazen.

Modifié par querida13
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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
Posté(e)
il y a 14 minutes, querida13 a dit :

L'éveil des bouddhistes, en somme, obtenu au cour d'une méditation destinée à faire zazen.

Si tu le dis f-0-165.gif?w=550 ! Je ne suis ni bouddhiste ni autre chose, je suis athée  agnostique mais attentive aux beautés, ressentis, sentiments compensateurs .

je n'ai besoin d'aucune méditation, concentration, religion,  pour être happée par "l'univers" dans ce qu'il a de beau.

Et pourtant, la vie m'a "offert" tout ce qu'il y peut avoir comme laideur et souffrance.

Modifié par Petit pois
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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 110 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Le 13/5/2017 à 07:54, pep-psy a dit :

Le spermatozoïde a-t-il d'autres objectifs que celui de rester envie et de porter la vie ?

L'être humain n'a pas objectif spécifique, il pense, il vit, il s'adapte, il s'en va, il se supprime même parfois !

La vie nous habite ou pas, point de combat pour continuer à vivre, si la vie le décide.

Avons-nous une influence sur cette vie qui nous habite, hormis celle de nous l'ôter physiquement ?

Nous vivons dans une société qui nous protège, qui prend soin de nous, nous ne sommes pas dans la nature voué à nous-même !

Donc, le combat n'est pas l'essence de la vie, en tout cas pas lorsqu'on "pense" !

Mais chaque strate de cette société mène des combats cependant bien réels:

-dans les écoles combat contre l'ignorance et l'illettrisme.

-combat dans les hôpitaux contre la maladie et la mort.

-Combat contre le désordre, la saleté, la pollution  des équipes de nettoyage.

-Combat contre les contrevenants aux règles sociales.

-Combat contre la faim (des agriculteurs, aux distributeurs, jusqu'aux moindres revendeurs de nourriture, restaurateurs, épiciers , boulangers, poissonniers etc...)

et chacun chaue jour y laisse beaucoup d'énergie.

Tant de héros d u quotidien, en somme!

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Membre, Je n'en ai aucun, 51ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
51ans‚ Je n'en ai aucun,
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Ou, peut-être, cherche-t-on à donner de la valeur à des actes tout à fait normaux que tout humain devrait être capable de réaliser sans qu'on ait besoin de l'encenser !

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
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il y a 19 minutes, pep-psy a dit :

Ou, peut-être, cherche-t-on à donner de la valeur à des actes tout à fait normaux que tout humain devrait être capable de réaliser sans qu'on ait besoin de l'encenser !

M*! j'suis obligée d'être en accord, là !  f-0-159.gif?w=550...si c'est une réponse au post précédent (de Querida)

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Membre, Je n'en ai aucun, 51ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
51ans‚ Je n'en ai aucun,
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il y a une heure, Petit pois a dit :

M*! j'suis obligée d'être en accord, là !  f-0-159.gif?w=550...si c'est une réponse au post précédent (de Querida)

T'inqiuètes pas, nous trouverons assez de désaccords pour te rassurer ...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 735 messages
If you don't want, you Kant...,
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Le 12/05/2017 à 21:34, Petit pois a dit :

Certes non, quoique....elles peuvent paraître agressives à la personne que tu évites, fuis. Bon, pas à l'événement, l'environnement autre qu'humain ou que sais-je...

L'évitement ou l'indifférence vis à vis d'une personne en particulier, peuvent effectivement être mal perçus, mais ce n'est pas le " geste " qui est agressif, mais la réaction de colère qu'ils déclenchent éventuellement chez l'autre. Toutefois, je ne réduisais pas mon propos à une personne susceptible effectivement :p

 

Le 12/05/2017 à 21:34, Petit pois a dit :

Elles peuvent aussi être combat, contre soi-même, si l'on choisit de les adopter au lieu de les affronter et que le choix s'est posé, puis imposé après une lutte intellectuelle/mentale, sans compter les dispositions à prendre , parfois, pour parvenir à cette fuite, cet évitement.

C'est semble-t-il, plus un problème de vocabulaire, on ne peut pas véritablement se battre contre soi-même ( comme se mettre Ko, ou se foutre une rouste ) , on peut être indécis, dans une période de troubles, ambivalent, en conflit intérieur entre différentes instances psychiques, dans une position inconfortable, inharmonieuse, désagréable, pas plus que mon triceps se bat contre mon biceps.

http://www.cnrtl.fr/etymologie/combattre

https://fr.wiktionary.org/wiki/combattre

Si l'on fuit, c'est que le calcul estimatif, nous intime de le faire, car notre instinct nous dicte que les conséquences seront moins nocives que d'insister, non qu'elles seraient nulles, c'est un choix économique ou stratégique si on veut, pour nous préserver, éviter une plus grande perte/peine.

 

Le 12/05/2017 à 21:34, Petit pois a dit :

je crois l'avoir exprimé, peut-être maladroitement dans un précédent post, mais pour moi, combat n'est pas synonyme d'agression/agressivité exprimée. Le combat peut-être positif et pacifique, et pas dans le sens de "préparer la guerre pour avoir la paix"....combattre pour obtenir la paix que nous souhaitons dans notre vie ( et à chacun ses valeurs, sa paix) ne nécessite pas toujours de violence envers l'autre mais, souvent, envers soi et même si on l'appelle de tous ses voeux.

Sans vouloir être un empêcheur de tourner en rond, si je comprends parfaitement l'idée défendue, c'est en revanche la terminologie employée qui me dérange, lutter ou se battre, n'a pas de connotation positive, il y a toujours un prix à payer, c'est comme les promotions, on ne gagne jamais d'argent à en dépenser, c'est juste une moins grande perte, mais jamais un gain net ! De même, si l'on se bat, on y perd quelque chose, et donc globalement ce ne peut pas être positif, ou alors localement, à l'endroit où porte notre regard seulement.

La violence dont tu parles envers soi, je l'entends comme un conflit, un déséquilibre interne, psychique, et à cause du mal-être qu'il engendre, nous cherchons à le résorber, car nous notre " nous " n'est plus harmonieux, il oscille sans pouvoir se positionner, prendre parti, ou dit autrement se polariser, comme l'humain aime tant le faire habituellement, ceci expliquant sans aucun doute cela, une vision dichotomique où l'on choisi un pôle, un camp, un côté, et lorsque ce choix tranché ne se fait pas, il y a malaise, inconfort, désagréments, engendrant frustration, colère et emportement ou instabilité intérieure comme extérieure...

Il n'est pas nécessaire de se faire violence, sachant que la plupart du temps, notre raison n'est pas de taille contre les adversaires qu'elle pense identifier comme tel, après la fuite ou l'évitement, vient aussi l'acceptation, ou la résignation, le désordre peut déjà venir du fait de croire que c'est notre part conscience qui choisit, qui oriente, qui manage notre personne, alors que c'est tout ce qui se passe derrière le décor, en background, notre " moi " n'est que la face visible, la surface de l'eau, l'arbre qui cache la forêt !

 

Le 12/05/2017 à 21:34, Petit pois a dit :

J'ai l'impression que là est la clef de ce débat : le combat est partout dans notre vie, mais , pour moi, il n'a pas (systématiquement) signification de violence en actes et/ou paroles mais de violence envers soi-même, et que nous en soyons l'initiateur pour notre plénitude ou pour notre "moins mal-être" n'y change rien.

J'entends bien tes propos, et je ne suis pas contre l'idée derrière, mais pour ma part, ce n'est pas de l'ordre du combat, ce à quoi tu fais allusion, se battre implique combat et donc une forme de violence, mais il y d'autres façon de traiter un problème justement que de recourir à une lutte ou de se battre, les actions que nous menons en nous-même ou vers le monde, ne sont pas des combats positifs, ce sont d'autres choses, la prise de conscience qui peut se produire en psychologie ou en psychanalyse est une voie possible, une meilleur connaissance de soi ou des autres peut amener à réviser sa position ou sa vision, ce qui corrélativement conduire à retrouver un équilibre, parfois un simple point de vue, ou un angle d'attaque différent en viennent à bout ou évite un passage à l'acte, physique ou psychique, économise une dépense d'énergie inutile et qui laisserait sans cela des traces émotionnelles qui ne sont pas non plus sans conséquences ultérieurement, rien n'est gratuit, y compris ce qui se passe dans nos têtes.

Tout comme par analogie, on peut lutter contre le courant et tenter de remonter la rivière, et donc s'épuiser, ou se laisser porter par lui et se diriger vers la berge obliquement. De même, face au vent ou à un séisme, mieux vaut éviter les structures qui tentent de résister, en opposant une force plus grande, ou d'être le plus rigide et dur possible, mieux vaut la flexibilité, tel le roseau qui fléchit mais ne rompt pas !

 

Le 12/05/2017 à 21:34, Petit pois a dit :

....faire un choix ne nécessite t'il pas un combat contre l'une des options envisagées ?

Et la vie n'est -elle pas , au mieux, une succession de choix à faire ?

Ce peut être un conflit intérieur que de choisir, mais ça ne signifie pas pour autant que cela corresponde à un combat, l'inconfort ou le désagrément induit, n'est pas du même ressort que de faire front à ce que l'on estime être soit une agression, soit non tolérable/acceptable sans réagir.

Parfois, il n'y a pas de bon choix à faire, ni présentement, ni plus tard, le plus important c'est d'être le moins perturbé possible il me semble, d'encaisser/subir un moindre mal pour en éviter un que l'on estime bien pire, y compris dans ces conséquences anticipées, même pour quelqu'un d'autre.

 

Comme le rappelait Dompteur de mots, je crois sur un autre fil, on peut aussi faire en sorte de vivre ce que l'on est, et donc de ne pas faire de choix qui nous trahissent, en quelque sorte, toutefois si l'on peut véritablement parler de choix, lorsque l'on répond à, ou suit, sa propre nature...

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