Je suis un salaud

Bonjour,

Hier après-midi, j'avais rendez-vous , à mon bureau, avec le chef de cabinet afin d'avoir des conseils: après presque 10 ans à l'accueil, je désire changer de service mais il n'y a pas de possibilités pour le moment. Seulement, j'ai également parlé de la nouvelle qui ne fait pas grand chose; or, ce matin, le chef est allé lui répéter ce que j'avais dit, ça a fichu un bordel monstre; j'ai essayé de la convaincre que je n'avais pas dit les choses comme elle pensait, que j'avais dû mal m'exprimer mais ma collègue qui travaille avec moi pensais exactement la même chose que moi. Quand j'ai vu la situation, j'ai quitté mon poste; après, la nouvelle m'a envoyé un message pour me dire qu'elle ne m'en voulait pas et que je revienne. Cela m'a fait plaisir, je suis donc revenu. Mais je suis un salaud. Je ne suis pas digne de confiance. Je devrais peut-être disparaître.

Non, vous êtes juste un maladroit....

Inutile de t'auto-flageller dans la mesure où tu es pardonné... par contre, essaie d'en tirer une leçon positive comme par exemple, éviter de parler des autres en mal et plus spécifiquement auprès d'un supérieur, d'autant que les conséquences tant pour eux que pour toi peuvent être lourdes. 

et vous avez eu de la chance, quitté mon poste, démissionné ?

Oui, vous êtes un salaud, dans le sens hypocrite. Dire ce que vous pensez d'un employé, en bien ou en mal, à un collègue ou un supérieur ne me choque pas. Mais il faut assumer derrière. A savoir, si votre collègue ne fait pas son métier correctement, ne lui dites pas que votre supérieur vous a mal compris. Dites plutôt qu'en effet, elle ne fait pas grand chose selon vous (et un autre collègue apparemment), expliquez-lui les choses comme vous les voyez.

Car, selon moi, ce que vous venez de faire (et pardonnez-moi l'expression pas très charmante), c'est être "faux-cul". Et perso, j'ai horreur de ces personnes.

Quand on dit/fait des paroles/actes, il nous faut par la suite les assumer et non faire l'autruche.

Oui Mélanie, vous avez raison

J'ai , parmi mes défauts, celui de ne pas oser dire les choses en face; lorsque je le fais, je fais des efforts et j'utilise l'humour, sinon je n'ose rien dire, ce qui fait qu'au bureau je me suis souvent fait avoir. En effet, les gens voient que je n'ose pas refuser alors ils en profitent.

Non, vous n'êtes pas un salaud, juste un médisant et croyez-moi l'espèce est plus répandue que ce que vous ne le croyez, même parmi ceux qui vous jugent.Seulement après la honte que vous a fait vivre votre supérieur,on vous a grillé.(ce dont vous avez honte).

Et le supérieur qui vous a dénoncé et a dit son fait à la jeune employée  en semblant rapporter un ragot.Comme ça il a fait d'une pierre deux coups et a remis les pendule à l'heure avec deux personnes difficiles:une paresseuse et un délateur en semblant jouer le beau rôle.. Le roi des manipulateurs, en somme!

Il y a 3 heures, Mélanie a dit :

Oui, vous êtes un salaud, dans le sens hypocrite. Dire ce que vous pensez d'un employé, en bien ou en mal, à un collègue ou un supérieur ne me choque pas. Mais il faut assumer derrière. A savoir, si votre collègue ne fait pas son métier correctement, ne lui dites pas que votre supérieur vous a mal compris. Dites plutôt qu'en effet, elle ne fait pas grand chose selon vous (et un autre collègue apparemment), expliquez-lui les choses comme vous les voyez.

Car, selon moi, ce que vous venez de faire (et pardonnez-moi l'expression pas très charmante), c'est être "faux-cul". Et perso, j'ai horreur de ces personnes.

 

Quand on dit/fait des paroles/actes, il nous faut par la suite les assumer et non faire l'autruche.

Un hypocrite n'est pas un salaud, c'est un hypocrite. Et nous le sommes tous, plus ou moins, sinon la vie en société serait invivable.