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"Fais-moi une place"


zera

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Membre, Biscotte, 38ans Posté(e)
zera Membre 6 818 messages
38ans‚ Biscotte,
Posté(e)

Fais-moi une place

 

Sartre l’a bien dit et en peu de mots. L’enfer c’est les autres. Mais l’enfer c’est aussi que l’on ne peut pas vivre sans les autres. C’est là, toute l’absurdité de notre existence. J’ai besoin de l’autre pour ne pas souffrir et c’est à cause de l’autre que je souffre.

C’est l’éternelle dualité de la vie. On croit souvent avoir raison, mais la vérité est partielle. Ici je vois du vide; là tu vois du plein; c’est parce que tu n’es pas là où je suis. La tendance est à la méfiance. Et pourtant, tout le monde veut la flamme, mais personne ne veut risquer de se brûler. Avec raison sans doute, parce que le feu, au risque d’évoquer le pléonasme, ça brûle et ça fait mal.

Mais je pense que ce qu’on tente de se cacher, c’est le besoin qu’on ressent de se faire aimer. L’envie brûlante de dire à l’autre: fais-moi une place. Une petite place de rien du tout. Une petite place dans un recoin de ton cœur. Une petite place dans ta bulle, comme chantait Julien Clerc.

 

 
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Invité Kahori
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Invité Kahori
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Posté(e)

 

 

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Invité Marpletree
Invités, Posté(e)
Invité Marpletree
Invité Marpletree Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 8 heures, zera a dit :

Fais-moi une place

 

Sartre l’a bien dit et en peu de mots. L’enfer c’est les autres. Mais l’enfer c’est aussi que l’on ne peut pas vivre sans les autres. C’est là, toute l’absurdité de notre existence. J’ai besoin de l’autre pour ne pas souffrir et c’est à cause de l’autre que je souffre.

C’est l’éternelle dualité de la vie. On croit souvent avoir raison, mais la vérité est partielle. Ici je vois du vide; là tu vois du plein; c’est parce que tu n’es pas là où je suis. La tendance est à la méfiance. Et pourtant, tout le monde veut la flamme, mais personne ne veut risquer de se brûler. Avec raison sans doute, parce que le feu, au risque d’évoquer le pléonasme, ça brûle et ça fait mal.

Mais je pense que ce qu’on tente de se cacher, c’est le besoin qu’on ressent de se faire aimer. L’envie brûlante de dire à l’autre: fais-moi une place. Une petite place de rien du tout. Une petite place dans un recoin de ton cœur. Une petite place dans ta bulle, comme 

Je sais pas si on essait de se le cacher. Mais c'est un puissant moteur.

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Membre, 63ans Posté(e)
S.A.S Membre 3 368 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Sans amour la vie ne vaut pas la peine d'être vécu .

L'amour c'est le sel qui donne le gout à la vie ... et ceux qui prétendent le contraire n'ont jamais ressentis c'est délicieuse et douloureuse sensation de sentir son cœur bondir à la vue de l'être aimé ( ou désiré )  .

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour,

 

déjà l'article cité est blindé de contradictions, mais bon...

Nous vivons des temps étranges : pressé(é)s d'un côté de ne pas se faire aimer à tout prix (apprendre à dire non, par exemple) et pressé(e)s de l'autre d'être aimable avec tout le monde et de rester ouvert et disponible. Il y a un milieu entre ces extrêmes que nous sommes nombreux à pratiquer, des personnes vers qui nous allons plus facilement, d'autres vers qui nous sommes plus réticents.

Tout dépend des personnalités mais aussi de l'humeur du moment, du jour, de l'état de sa vie. 

Dans le bus comme ailleurs, voire même (plus compliqué, souvent) dans un ascenseur, il y a des regards aimables, des sourires échangés, parfois quelques mots et puis il y en a qui regardent obstinément leurs chaussures...en terrasse certains ont le regard soit disant perdu au loin, ou le nez dans un magazine, très concentrés sur leur café et puis ceux qui observent qui échangent avec des inconnu(e)s avec  ou sans suite, avec ou sans intention autre que de communiquer.
Les comportements ne sont pas aussi stéréotypés que le veut l'article, ni aussi immuables , ni aussi constants.

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
Posté(e)
il y a 17 minutes, S.A.S a dit :

Sans amour la vie ne vaut pas la peine d'être vécu .

L'amour c'est le sel qui donne le gout à la vie ... et ceux qui prétendent le contraire n'ont jamais ressentis c'est délicieuse et douloureuse sensation de sentir son cœur bondir à la vue de l'être aimé ( ou désiré )  .

Ha, tu restreins le sujet à la relation amoureuse. Bon, j'avais pensé plus "large"...

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Invité Marpletree
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Invité Marpletree
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Posté(e)
il y a 22 minutes, Petit pois a dit :

puis ceux qui observent qui échangent avec des inconnu(e)s avec  ou sans suite, avec ou sans intention autre que de communiquer.

Les comportements ne sont pas aussi stéréotypés que le veut l'article, ni aussi immuables , ni aussi constants.

J'avoue que j'ai le souvenir de belles discussions, très humaines, spontanées, détachées de tout "enjeux" relationnels car avec des personnes que j'ai rencontré qu'une seule fois  (en vacances par ecemple). 

Il y a effectivement des moments où l'on a envie d'aller vers les autres. Et a d'autres, besoin de se recentrer.

 

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 9 heures, zera a dit :

Fais-moi une place

 

Sartre l’a bien dit et en peu de mots. L’enfer c’est les autres. Mais l’enfer c’est aussi que l’on ne peut pas vivre sans les autres. C’est là, toute l’absurdité de notre existence. J’ai besoin de l’autre pour ne pas souffrir et c’est à cause de l’autre que je souffre.

C’est l’éternelle dualité de la vie. On croit souvent avoir raison, mais la vérité est partielle. Ici je vois du vide; là tu vois du plein; c’est parce que tu n’es pas là où je suis. La tendance est à la méfiance. Et pourtant, tout le monde veut la flamme, mais personne ne veut risquer de se brûler. Avec raison sans doute, parce que le feu, au risque d’évoquer le pléonasme, ça brûle et ça fait mal.

Mais je pense que ce qu’on tente de se cacher, c’est le besoin qu’on ressent de se faire aimer. L’envie brûlante de dire à l’autre: fais-moi une place. Une petite place de rien du tout. Une petite place dans un recoin de ton cœur. Une petite place dans ta bulle, comme chantait Julien Clerc.

 

 
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...
 

C'est beau Zera !  C'est beau parce que ça sonne vrai.

Mais déception parce que c'est un article cité et que ça ne vient pas directement de toi.

On peut apprécier la poésie sans avoir forcément l'ame poétique.

 

Une femme qui me parlerait comme ça avec son coeur, il m'en faudrait pas beaucoup plus pour que je tombe amoureux.

 

 

 

 

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 615 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Bonjour Zera,

Certaines phrases simplistes, certains slogans, voudraient tout envelopper, tout expliquer, tout interpréter, tout comprendre, tout définir de l’existence en quelques mots.

« L’enfer c’est les autres » s’inscrit dans cette démarche naïve intellectuelle, qui consiste à croire que nous ne serions constitué que par le fruit de nos pensées.

Or la pensée seule est de l’ordre du virtuel, alors que notre corps biologique est de l’ordre du réel.

Notre évolution biologique, s’inscrit sur un segment de temps limité, celui de la durée de notre vie, soumise aux contraintes et à nos pulsions biologiques, à la contrainte historique des bourrasques collectives de notre époque. Le virtuel aimerai s’affranchir ou dominer le réel, alors que c’est justement la puissante impulsion du réel qui est la source et l’origine de nos pensées.

Que la vie serait ennuyeuse si nous pouvions la cerner en quelques mots, vous ne croyez pas?.

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
Posté(e)
il y a 26 minutes, Enchantant a dit :

Bonjour Zera,

Certaines phrases simplistes, certains slogans, voudraient tout envelopper, tout expliquer, tout interpréter, tout comprendre, tout définir de l’existence en quelques mots.

« L’enfer c’est les autres » s’inscrit dans cette démarche naïve intellectuelle, qui consiste à croire que nous ne serions constitué que par le fruit de nos pensées.

Or la pensée seule est de l’ordre du virtuel, alors que notre corps biologique est de l’ordre du réel.

Notre évolution biologique, s’inscrit sur un segment de temps limité, celui de la durée de notre vie, soumise aux contraintes et à nos pulsions biologiques, à la contrainte historique des bourrasques collectives de notre époque. Le virtuel aimerai s’affranchir ou dominer le réel,

Que la vie serait ennuyeuse si nous pouvions la cerner en quelques mots, vous ne croyez pas?.

Si, je le crois aussi mais elle ne peut l'être et le seul regret de/à la vivre c'est..la mort !:sleep:

 

 

 

 

il y a 26 minutes, Enchantant a dit :

.../......Le virtuel aimerai s’affranchir ou dominer le réel, alors que c’est justement la puissante impulsion du réel qui est la source et l’origine de nos pensées..../...

 

je pense que c'est plus (+) une inter-action, un ensemble de feed-back entre réel et pensées, pensées et réalité. Nos pensées pouvant déformer à loisir la réalité pour devenir "notre" réalité et cette réalité, le plus souvent déformée modifie nos pensées.... f-0-073.gif?w=550

@Enchantant  ....j'ai complété mon post pendant que tu as "liké", je préfère te le préciser par honnêteté :) 

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Invité Marpletree
Invités, Posté(e)
Invité Marpletree
Invité Marpletree Invités 0 message
Posté(e)
il y a 13 minutes, Petit pois a dit :

 

 

je pense que c'est plus (+) une inter-action, un ensemble de feed-back entre réel et pensées, pensées et réalité. Nos pensées pouvant déformer à loisir la réalité pour devenir "notre" réalité et cette réalité, le plus souvent déformée modifie nos pensées.... f-0-073.gif?w=550

Ce qui peut singulièrement compliquer nos rapports aux autres !

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Invité Yokkie
Invités, Posté(e)
Invité Yokkie
Invité Yokkie Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 10 heures, zera a dit :

C’est là, toute l’absurdité de notre existence. J’ai besoin de l’autre pour ne pas souffrir et c’est à cause de l’autre que je souffre.

 

Il y a 10 heures, zera a dit :

Mais je pense que ce qu’on tente de se cacher, c’est le besoin qu’on ressent de se faire aimer. L’envie brûlante de dire à l’autre: fais-moi une place. Une petite place de rien du tout.

A mon sens, l'amour ne devrait pas s'exprimer par la souffrance, sinon il n'est pas...

Par ailleurs, le risque d'aller vers un autre en vaut la chandelle même si parfois on peut s'y brûler les ailes. C'est cette flamme qui nous anime, être dans l'amour, aimer et être aimé... 

Cependant, je pense que c'est à nous, déjà, de lui faire une place en l'accueillant par notre ouverture.

La suite est une question d'équilibre, d'harmonie.

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
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Posté(e)
il y a 7 minutes, Yokkie a dit :

 

A mon sens, l'amour ne devrait pas s'exprimer par la souffrance, sinon il n'est pas...

Par ailleurs, le risque d'aller vers un autre en vaut la chandelle même si parfois on peut s'y brûler les ailes. C'est cette flamme qui nous anime, être dans l'amour, aimer et être aimé... 

Cependant, je pense que c'est à nous, déjà, de lui faire une place en l'accueillant par notre ouverture.

La suite est une question d'équilibre, d'harmonie.

La souffrance de l’absence, de la rupture, du non partage ( qui n'empêche pas d'aimer), de l'impossibilité..tant de souffrances possibles, mais je ne dis pas, pas du tout, que le jeu n'en vaut pas la chandelle ( façon de parler :mouai:). Et ces peurs sont tout aussi valables en amitié(s) .

 

Par ailleurs c'est étrange ( pour moi) que beaucoup d'intervenants prennent cet article comme traitant exclusivement de l'amour-amoureux et pas de l'Amour, du contact humain en général :hum:...question de perception et d'attentes , peut-être ?

 

 

.

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Invité Marpletree
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Invité Marpletree
Invité Marpletree Invités 0 message
Posté(e)
il y a 9 minutes, Petit pois a dit :

 

Par ailleurs c'est étrange ( pour moi) que beaucoup d'intervenants prennent cet article comme traitant exclusivement de l'amour-amoureux et pas de l'Amour, du contact humain en général :hum:...question de perception et d'attentes , peut-être ?

 

L'article à tout de même une connotation amour-amoureux. Mais on peut faire l'extrapolation à mon sens.

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Invité Petit pois
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Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
Posté(e)
il y a 3 minutes, Marpletree a dit :

L'article à tout de même une connotation amour-amoureux. Mais on peut faire l'extrapolation à mon sens.

Une partie ( la première, oui) mais : 

"Regardez les enfants. Ils ont une résilience et une facilité à approcher l’autre. C’est parce qu’à cinq ans, ils n’ont pas encore tout à fait conscience des murs que l’on bâtit. Ces barrières qui sont le résultat de nos blessures. De nos expériences douloureuses, ces barrières qui veulent protéger, mais qui ne font que séparer. Ils s’en rendront compte bien assez rapidement. Trop rapidement, sans doute.

C’est un peu le mal du siècle, la peur de l’autre. C’est un mal qui saute aux yeux, quoique sournois. Dans l’autobus, dans le métro, à l’université et au bureau, le contact humain est limité à la nécessité la plus totale. Tout est aseptisé, figé à l’eau de Javel.

Je crois que collectivement et individuellement, on devrait aspirer à l’ouverture. Laisser l’hiver se charger du froid qui nous sépare et défier notre réticence. Embrasser le contact avec l’autre, s’en nourrir, s’en servir pour grandir. Prendre le temps de faire de la place à l’autre. Se donner le droit de demander à l’autre de nous faire une place.

Il faut retrouver notre âme d’enfant et recommencer à avoir confiance. Faire comme le premier jour d’école en rentrant à la maternelle, en grimpant dans l’autobus, quand on est arrivé pour s’asseoir sur un gros banc vert en cuir et demander au petit gars à côté: est-ce que tu peux me faire une petite place?"


 

 

Cela m'a donné une idée plus générale de la confiance et de l'amour à accorder aux autres....mais c'est peut-être moi qui suis dans cette interprétation, cette projection, cette pensée.

;)

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Invité Yokkie
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Invité Yokkie
Invité Yokkie Invités 0 message
Posté(e)
il y a 21 minutes, Petit pois a dit :

La souffrance de l’absence, de la rupture, du non partage ( qui n'empêche pas d'aimer), de l'impossibilité..tant de souffrances possibles, mais je ne dis pas, pas du tout, que le jeu n'en vaut pas la chandelle ( façon de parler :mouai:)

Regardez les enfants. Ils ont une résilience et une facilité à approcher l’autre. C’est parce qu’à cinq ans, ils n’ont pas encore tout à fait conscience des murs que l’on bâtit. Ces barrières qui sont le résultat de nos blessures. De nos expériences douloureuses, ces barrières qui veulent protéger, mais qui ne font que séparer. Ils s’en rendront compte bien assez rapidement. Trop rapidement, sans doute.

Pour accorder à nouveau sa confiance et avancer vers les autres... il faut tout un cheminement.

Grâce à cette faculté qu'est la résilience, la peur de l'autre s'efface pour lui tendre la main.

il y a 21 minutes, Petit pois a dit :

Par ailleurs c'est étrange ( pour moi) que beaucoup d'intervenants prennent cet article comme traitant exclusivement de l'amour-amoureux et pas de l'Amour, du contact humain en général :hum:...question de perception et d'attentes , peut-être ?

Effectivement, on peut le décliner à tous les niveaux des rapports humains... pour ma part, j'ai largement été influencée par la chanson de Julien Clerc, j'avoue... :fille:

Pfff... Ne suis qu'une midinette ! 

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Invité Marpletree
Invités, Posté(e)
Invité Marpletree
Invité Marpletree Invités 0 message
Posté(e)
il y a 4 minutes, Petit pois a dit :

Une partie ( la première, oui) mais : 

"Regardez les enfants. Ils ont une résilience et une facilité à approcher l’autre. C’est parce qu’à cinq ans, ils n’ont pas encore tout à fait conscience des murs que l’on bâtit. Ces barrières qui sont le résultat de nos blessures. De nos expériences douloureuses, ces barrières qui veulent protéger, mais qui ne font que séparer. Ils s’en rendront compte bien assez rapidement. Trop rapidement, sans doute.

C’est un peu le mal du siècle, la peur de l’autre. C’est un mal qui saute aux yeux, quoique sournois. Dans l’autobus, dans le métro, à l’université et au bureau, le contact humain est limité à la nécessité la plus totale. Tout est aseptisé, figé à l’eau de Javel.

Je crois que collectivement et individuellement, on devrait aspirer à l’ouverture. Laisser l’hiver se charger du froid qui nous sépare et défier notre réticence. Embrasser le contact avec l’autre, s’en nourrir, s’en servir pour grandir. Prendre le temps de faire de la place à l’autre. Se donner le droit de demander à l’autre de nous faire une place.

Il faut retrouver notre âme d’enfant et recommencer à avoir confiance. Faire comme le premier jour d’école en rentrant à la maternelle, en grimpant dans l’autobus, quand on est arrivé pour s’asseoir sur un gros banc vert en cuir et demander au petit gars à côté: est-ce que tu peux me faire une petite place?"


 

 

Cela m'a donné une idée plus générale de la confiance et de l'amour à accorder aux autres....mais c'est peut-être moi qui suis dans cette interprétation, cette projection, cette pensée.

;)

Mea culpa, d'habitude je prends le temps de lire l'article en entier. Pour le coup je te rejoins.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 471 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

"L'enfer c'est les autres" car le manque de symbiose commune et équitablement favorable à chacun est une souffrance. Si on aime quelqu'un il est naturel de vouloir qu'il nous aime aussi car ça conduit à vouloir que l'effet qu'on lui fait, aussi infime puisse t-il être, soit positif. Et aussi parce qu'on aime l'amour qu'il peut nous apporter à sa façon.

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Membre, Posté(e)
Curiosity Membre 257 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, S.A.S a dit :

Sans amour la vie ne vaut pas la peine d'être vécu .

Ah… bon.

Alors je m’en vais, en emportant ma solitude dans l’espoir de rencontrer un au-delà qui ne soit pas aussi rigide. Moi qui ai eu l’audace de croire aux promesses de la vie en inventant quelques instants de bonheur. Je me suis fourvoyée dans le mensonge en reniant ce qui était déjà établi,  mais comme je ne laisse dernière moi que les traces d’une ébauche à peine réfléchie, je peux partir sans regrets.

 

 

Désolée, je n’ai pas la fibre poétique de Swam….:D

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
il y a 19 minutes, Curiosity a dit :

Ah… bon.

Alors je m’en vais, en emportant ma solitude dans l’espoir de rencontrer un au-delà qui ne soit pas aussi rigide. Moi qui ai eu l’audace de croire aux promesses de la vie en inventant quelques instants de bonheur. Je me suis fourvoyée dans le mensonge en reniant ce qui était déjà établi,  mais comme je ne laisse dernière moi que les traces d’une ébauche à peine réfléchie, je peux partir sans regrets.

 

 

Désolée, je n’ai pas la fibre poétique de Swam….:D

Ta fibre vaut bien la mienne.

Mais ce que tu as écrit est énigmatique, pas vraiment sur d'avoir compris.

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