Les jeunes, ces citoyens de seconde zone

Le quinquennat qui s’achève entendait donner la priorité à la jeunesse. Qu’en est-il ? L’analyse comparative des politiques de l’éducation et de l’emploi à destination des jeunes en Europe conduit Tom Chevalier à un constat sombre : encore aujourd’hui les jeunes français se voient refuser une pleine citoyenneté socioéconomique...

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Pas tous les jeunes, il y en a qui bossent, qui ont un avenir, question d'effort...

.... Hum .... Un peu longuet et pas facile à digérer ...

J' ai lu ça vite fait en diagonale ....

Finalement on apprend que les choses sont ce qu' elles ont toujours été ...

Que la jeunesse est une magnifique moment de la vie .... mais pas facile .... Et pourtant tellement moins difficile qu' il a pu l' être à certaines périodes de notre histoire (pas si anciennes que ça) ...

"Au royaume des jeunes émasculés, les gérontocrates qui bandent mou sont rois"...

il y a 14 minutes, BadKarma a dit :

"Au royaume des jeunes émasculés, les gérontocrates qui bandent mou sont rois"...

Bandent mou , bandent mou !!! ..... Cause pour toi le jeunot ....

A seize ans dans les premiers boulots, en bas de l'échelle...On trimait dur à l'époque!

il y a une heure, Maurice Clampin a dit :

Et pourtant tellement moins difficile qu' il a pu l' être à certaines périodes de notre histoire (pas si anciennes que ça) ...

Il y a 2 heures, l'abbe resina a dit :

Pas tous les jeunes, il y en a qui bossent, qui ont un avenir, question d'effort...

Pas que "question d'efforts". Il y en a plein qui étudient longtemps en espérant avoir un boulot à la hauteur de leurs études et qui ne trouvent pas d'embauche. Il y a quelques dizaines d'années comme le dit "fx" pour être instit, il suffisait d'avoir le bac et c'était largement suffisant, après un passage à l'école normale, pour apprendre à des p'tits loupiots que 2 + 2 ça fait 4. Aujourd'hui il faut un bac ++++ C'est sous employer un diplôme. Le bac ne veut plus rien dire, il est arrivé, peu s'en faut au niveau du certif de ma jeunesse. Au moins, ceux qui l'avaient savaient écrire et calculer correctement. Ce n'est pas toujours le cas avec nos bacheliers 

à l’instant, Zigbu a dit :

Pas que "question d'efforts". Il y en a plein qui étudient longtemps en espérant avoir un boulot à la hauteur de leurs études et qui ne trouvent pas d'embauche. Il y a quelques dizaines d'années comme le dit "fx" pour être instit, il suffisait d'avoir le bac et c'était largement suffisant, après un passage à l'école normale, pour apprendre à des p'tits loupiots que 2 + 2 ça fait 4. Aujourd'hui il faut un bac ++++ C'est sous employer un diplôme. Le bac ne veut plus rien dire, il est arrivé, peu s'en faut au niveau du certif de ma jeunesse. Au moins, ceux qui l'avaient savaient écrire et calculer correctement. Ce n'est pas toujours le cas avec nos bacheliers 

Oh comme je suis tout de même d'accord avec ça...Sauf que, certains parents poussent parfois pour faire genre aux yeux de la famille, leurs enfants à des issues incertaines...Tout le monde ne peut être avocat où notaire, ( la première année de droit, voie de garage, mais comme ça fait chic...) par contre, ébéniste, menuisier, peintre, plombier, ça n'est pas un déshonneur et il y a de belles carrières dans ces métiers. L'orientation est aussi le rôle des parents et surtout pas des soi disant " orientateurs professionnels " je l'ai vécu, des tests psy mes choses, des taches d'encre, tout ça pour dire à mes parents que j'étais un nul ( ils savaient déjà les pauvres..) et que je n'arriverais à rien....Bravo, j'ai fait une magnifique carrière avec juste un seul diplome, mon permis de conduire. Allez les jeunes, bougez vous le cul.

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il y a 12 minutes, l'abbe resina a dit :

Oh comme je suis tout de même d'accord avec ça...Sauf que, certains parents poussent parfois pour faire genre aux yeux de la famille, leurs enfants à des issues incertaines...Tout le monde ne peut être avocat où notaire, ( la première année de droit, voie de garage, mais comme ça fait chic...) par contre, ébéniste, menuisier, peintre, plombier, ça n'est pas un déshonneur et il y a de belles carrières dans ces métiers. L'orientation est aussi le rôle des parents et surtout pas des soi disant " orientateurs professionnels " je l'ai vécu, des tests psy mes choses, des taches d'encre, tout ça pour dire à mes parents que j'étais un nul ( ils savaient déjà les pauvres..) et que je n'arriverais à rien....Bravo, j'ai fait une magnifique carrière avec juste un seul diplome, mon permis de conduire. Allez les jeunes, bougez vous le cul.

Ce n'est pas moi qui vai te contredire : J'ai été 30 ans en Lycée professionnel. J'ai souvent croisé d'anciens élèves qui avaient fait carrière et dont le salaire était nettement supérieur au mien. ça me faisait chaud au cœur, au moins je n'avais bossé pour rien.

Aujourd'hui, il vaut mieux avoir une petite entreprise que bosser dans une grosse, même bardé de diplômes. Quand ils font le nettoyage, on a vite fait de se retrouver à la rue diplômes ou pas.

il y a 12 minutes, fx. a dit :

Louis_Chauvel : En France, il y a deux façons de définir le baby-boom : d'un côté, par baby-boomer on entend les soixante-huitards, grossièrement ceux nés entre 1944 et 1952-1953 grand maximum. De l'autre, les générations nombreuses en France, ça va de 1944 à 1971. Evidemment, quand on parle de baby-boomers dans le débat public, c'est avant tout des soixante-huitards qu'on parle. Bien évidemment, dans toute cette classe d'âge, il y a des femmes, des hommes, des enfants de bourgeois, des enfants de prolétaires, des Alsaciens, des Parisiens, tout ça est extrêmement diversifié.
 

...

 

En 1968, on pouvait être instituteur à 19 ans, avec un baccalauréat. On pouvait se faire tout seul sans parents derrière soi. Il y avait de vraies marges d'ouverture pour se réaliser soi-même par le travail salarié. Il y avait de vraies capacités de progression. Aujourd'hui, dans le monde académique, plus encore dans les médias, le show-biz, la presse, l'édition, on assiste à une multiplication des "fils de-fille de", parce qu'il est de plus en plus difficile de se faire tout seul soi-même. C'est vrai que l'accumulation patrimoniale est une ressource grandissante. L'ennui, c'est qu'elle est extrêmement inégalitaire. Les enfants nés à Bully-les-Mines ou à Lens n'ont rien à espérer du patrimoine des parents. Ceux qui sont nés dans le 7^e arrondissement à Paris, et pas exclusivement, ont de plus en plus d'espérances d'héritage. Le problème, c'est qu'on hérite de plus en plus à l'orée de la retraite, quand les enfants sont grands.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/chat/2006/10/16/enfants-de-baby-boomers-generation-sacrifiee_823785_3224.html#btmzv3S5gZ2Qe6KE.99

.... Comme beaucoup de sociologues , il enfonce pas mal de portes ouvertes ce Louis Chauvel .

1 - Oui , c' était un temps ou les bacheliers avaient une réelle instruction .

2 - A condition d' être un travailleurs acharné et d' être "gonflé" .

3 - Ça c' est faux ... (sauf dans les banques et assurances) ... Sinon il fallait changer (souvent) d' employeur pour progresser.

4 - Ç' est vrai , mais c' est pas nouveau . J' ai connu un temps ou seul les enfants des employés de chez Dassault pouvaient travailler chez Dassault (ou presque) ... Et il y en avait plein d' autres .

5 - D' une part elle a toujours existé , d' autre part si il s' est créé des patrimoines cela prouve qu' il y avait des opportunités pour des gens entreprenants . Mais il y en a encore aujourd'hui , on ne les voit pas parce qu' elles sont sous notre nez . Je suis sur qu' en ce moment sont en train de se créer des fortunes que nous verrons demain . Ne nous en plaignons pas , se sont les locomotives de notre économie .

6 - Moi non plus , et en ayant pas plus qu' eux et n' ayant aucune instruction j' ai fini chef de mon entreprise .

7 - Ça , c' est vrai , mais le législateur à tout de même créé des aménagement pour pouvoir transmettre une part du patrimoine .

Bref , cela pour dire que les baby-boomer que nous sommes n' ont pas , comme tu sembles le croire , eu la vie facile . Quand j' ai commencé à travaillé à 13 ans et demi , pendant les années 50 je gagnais 18 000 francs de l' époque (avant De Gaulle) soit 27 euros par mois .

Chaque fois qu'on parle de jeunes en France ,on a droit à l'éternel refrain qui consiste à pleurnicher sur le sort du pauvre bac+5 qui ne trouve pas de travail ....

Un bac +5 a généralement 23 ans ...s'il est infoutu avec un tel bagage et un tel âge de trouver son emploi ou de s'en faire un ,il ne mérite pas son diplôme ,et à ce moment là c'est le système éducatif qui est en cause ....pas la société ...

Si un jeune sort du système éducatif sans diplômes ,il est pris en charge par le conseil général, et a de fortes chances de trouver un emploi ....

Finalement il faudrait plus que ces jeunes sans emplois soient pris en charge pour leur donner confiance en eux pour en faire des entrepreneurs ....

Les dealers de drogue ,arrivent bien a se mobiliser pour faire tourner leur business ,preuve que l'âge n'est pas un élément déterminant dans la création d'entreprise ....

il y a une heure, Zigbu a dit :

Ce n'est pas moi qui vai te contredire : J'ai été 30 ans en Lycée professionnel. J'ai souvent croisé d'anciens élèves qui avaient fait carrière et dont le salaire était nettement supérieur au mien. ça me faisait chaud au cœur, au moins je n'avais bossé pour rien.

Aujourd'hui, il vaut mieux avoir une petite entreprise que bosser dans une grosse, même bardé de diplômes. Quand ils font le nettoyage, on a vite fait de se retrouver à la rue diplômes ou pas.

Faudrait avoir de quoi ouvrir sa boîte!

il y a 48 minutes, Maurice Clampin a dit :

.... Comme beaucoup de sociologues , il enfonce pas mal de portes ouvertes ce Louis Chauvel .

1 - Oui , c' était un temps ou les bacheliers avaient une réelle instruction .

2 - A condition d' être un travailleurs acharné et d' être "gonflé" .

3 - Ça c' est faux ... (sauf dans les banques et assurances) ... Sinon il fallait changer (souvent) d' employeur pour progresser.

4 - Ç' est vrai , mais c' est pas nouveau . J' ai connu un temps ou seul les enfants des employés de chez Dassault pouvaient travailler chez Dassault (ou presque) ... Et il y en avait plein d' autres .

5 - D' une part elle a toujours existé , d' autre part si il s' est créé des patrimoines cela prouve qu' il y avait des opportunités pour des gens entreprenants . Mais il y en a encore aujourd'hui , on ne les voit pas parce qu' elles sont sous notre nez . Je suis sur qu' en ce moment sont en train de se créer des fortunes que nous verrons demain . Ne nous en plaignons pas , se sont les locomotives de notre économie .

6 - Moi non plus , et en ayant pas plus qu' eux et n' ayant aucune instruction j' ai fini chef de mon entreprise .

7 - Ça , c' est vrai , mais le législateur à tout de même créé des aménagement pour pouvoir transmettre une part du patrimoine .

Bref , cela pour dire que les baby-boomer que nous sommes n' ont pas , comme tu sembles le croire , eu la vie facile . Quand j' ai commencé à travaillé à 13 ans et demi , pendant les années 50 je gagnais 18 000 francs de l' époque (avant De Gaulle) soit 27 euros par mois .

 

Les baby-boomers ont-ils vécu à crédit sur le dos des générations futures ?

Bernard Spitz

: Deux générations se sont en fait concertées pour réaliser ce « hold-up du siècle ». Celle de l’après-Première Guerre mondiale a profité de la forte croissance des Trente Glorieuses pour obtenir une amélioration significative des minima sociaux et notamment des retraites. Après que le choc pétrolier a cassé cette dynamique économique, les baby-boomers ont continué sur la même lancée, mais en recourant de plus en plus à la dette. Si ce déficit avait au moins servi à financer des investissements d’avenir, nous serions fondés à demander aux jeunes d’en payer le retour sur investissement. Malheureusement, cet endettement a surtout servi à financer les avantages acquis et le train de vie de l’État. Si bien que nous n’avons plus aucune marge de manœuvre pour réaliser les ajustements nécessaires à un retournement démographique prévu depuis trente ans. Les jeunes sont donc victimes d’une double peine. Non seulement ils souffrent déjà d’un enseignement supérieur clochardisé, d’un taux de chômage désastreux et d’un transfert massif de ressources en faveur de leurs parents, mais ils vont aussi devoir rembourser la dette tout en payant la retraite de leurs parents et la leur. Cette situation ne résulte toutefois pas d’un complot des baby-boomers visant à spolier la génération future, mais plutôt d’un manque de leadership et d’anticipation des problèmes.

Jean-Louis Mandinaud

: À la Libération, le système fonctionnait parfaitement bien. Certes, les salaires de départ étaient très modestes, y compris dans l’administration. Mais la retraite n’était pas une obsession, et le chômage n’existait pas. Le cercle vertueux s’est brisé quand le patronat a commencé à faire partir les plus âgés en contrepartie de substantielles primes de licenciement et d’une bonne retraite à 65 ans. Lorsque le travail a commencé à manquer et que les réserves de l’Unedic ont fondu, nous nous sommes contentés d’augmenter les cotisations pour lutter contre un chômage endémique. Nous pensions que nous pouvions continuer comme avant et que la France s’en sortirait toujours. Nous n’avons pas su adapter notre modèle social à la nouvelle donne.

Julie Coudry

: Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, notre génération n’est pas assurée de vivre mieux, voire aussi bien, que les précédentes. Même s’ils ne sont pas totalement conscients du « hold-up » en cours, les jeunes ne croient plus à la promesse d’un progrès économique et social linéaire. Cette crise de la représentation de l’avenir se double de la difficulté des politiques à offrir une vision positive du futur, dans un contexte marqué par la montée des extrêmes.

Je pense que la vie est actuellement plus difficile pour les vieux que pour les jeunes.

Il y a 9 heures, querida13 a dit :

Faudrait avoir de quoi ouvrir sa boîte!

J'en connait qui on commencé avec un petit utilitaire atelier et qui se déplaçaient suivant les besoins. Quelques années plus tard ils s'installaient "en dur". Pourquoi vouloir commencer tout de suite par une grande structure ?

Il y a 9 heures, querida13 a dit :

Faudrait avoir de quoi ouvrir sa boîte!

Ouvrir sa boite aujourd'hui, ça s'est simplifié, auto entrepreneur en est un des exemples.

il y a 2 minutes, l'abbe resina a dit :

Ouvrir sa boite aujourd'hui, ça s'est simplifié, auto entrepreneur en est un des exemples.

Et combien mettent la clé sous la porte, après avoir galéré pour quelque chose qui rapporte rien, il y a qu'à regarder autour de soi, ça saute aux yeux, être son patron un rêve que beaucoup ne réalise que sur le papier, la descente brutale du perchoir  vient après

Mes deux fils bossent ! 22 et 27 ans. Il y en a un qui est à son compte.

Priorité à la Jeunesse ? Mais il faut déjà qu'elle apprenne, la Jeunesse. Il faut lui donner du boulot et qu'elle arrête de se comporter comme des gosses de 13 ans devant leurs jeux vidéos de merde !