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Invité Lily.A

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Invité Lily.A
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Invité Lily.A
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Bonjour à tous,

Je reviens ce soir, sur un sujet concernant mes aventures !

J'hésitais à poster un tel sujet, mais finalement on m'a convaincu..
Je demanderais simplement aux personnes qui ne sont pas intéressées par ma vie ou mes aventures, de ne pas lire le contenu, de ne pas participer surtout si c'est pour critiquer. Merci !

Alors voilà :
Je suis donc revenu vivre chez mes parents officiellement mi Septembre: j'ai rendu les clé de mon appartement fin Octobre, pour le temps de la réflexion d'une part, et le préavis d'autre part.
Je n'ai pas supporté de vivre seule, c'était un véritable enfer ! J'ai fait ma rentrée à la Fac, puis je n'ai plus réussis à y aller, tellement j'allais mal !

J'allais déjà plus mal depuis les vacances d'Avril, et je pensais que m'installer seule (comme me le disait les psychiatres et psychologue) allait me faire du bien. Cela a été un échec total. Je n'étais pas prête je pense. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs !
Je pense que je dois me sentir mieux d'abord, trouver un apaisement dans ma dépression puis m'installer seule.. Chaque chose en son temps !

Du coup, cet événement m'a fait sombré dans une dépression hyper profonde.. Des crises de paniques à s'évanouir, à ne plus voir aucun espoir et n’espérer que la mort !
J'ai eu ça pendant 3 mois exactement.
Toutefois, fin Septembre, j'ai voulu tenter une clinique psychiatrique : l'horreur ! J'y suis restée 1 jour et 1 nuit.
On m'avait prescrit un régulateur d'humeur que j'ai continué à ma sortie (je crois l'avoir déjà dit)
Or, j'ai fait une grave réaction allergique 10 jours après : j'ai fait une toxidermie grave. J'ai été hospitalisée en urgences ! Je me sentais très mal, courbature, maux de tête, nausée, et boutons de la tête au pied. C'était un empoisonnement !
Les médecins m'ont dit une fois sortie, que j'ai eu beaucoup de chance, car mon bilan sanguin était très mauvais, et que j'aurais du finir en réanimation, et ça pouvait entrainer la mort !

Bref, ce fut en quelque sorte un électrochoc. J'ai donc revu à ma sortie une amie de la fac, et nous avons fait quelques sorties, je me suis fait des copines !
J'ai passé de bonnes fêtes de fin d'année, mais le répits était de courte durée.

En Janvier, j'ai enfin trouvé un nouveau psychiatre, et comme il s'occupe également d'une clinique psychiatrique (que je connais très bien en tant que visiteuse), alors j'ai accepté un court séjour pour pouvoir modifier mon traitement et surveiller les éventuels effets secondaire.
Alors là, je n'ai tenu que quelques heures. J'ai pas insisté, je me sentais extrêmement mal, alors j'ai compris que les clinique psy n'étaient pas pour moi.

Avec l'accord du psychiatre, nous avons fait la modification du traitement à la maison. J'ai donc à présent un nouvel antidépresseur que je prends le midi, plus mon antidépresseur habituel le soir. Donc 2 antidépresseur pour le moment ! Je continue en parallèle les autres médicaments.
Ce fut un début de traitement assez difficile niveau effets secondaires. Je pense à présent m'être habituée à la molécule !

N'ayant plus eu de crises de panique bizarre comme je les appelle (celles que je ne connaissait pas avant le mois d'Aout dernier), je pensais m'en être débarrasser.
Or, je ne sais pour quelle raison, j'ai refait une crise un soir à la sortie de mon rendez vous chez le psychiatre ! J'ai passé une soirée horrible, et ma sœur à du venir me voir à 23h et rester tard avec mes parents et moi. Je voulais mourir !

J'ai toujours des crises d'angoisses, et des crises de paniques.. Mais ces crises de paniques là sont rares et heureusement. Je les appelles donc les crises de panique bizarres, vous saurez ce que je veux dire maintenant. Après ce soir là, je n'en ai pas refais, je touche du bois !
Je pense que c'est ce que ressente les personnes qui passe à l'acte et se suicide ! C'est comme si le cerveaux ne suivait plus, et nous dit stop ! Enfin, c'est juste horrible.. Je n'ai même pas eu ça lors du décès de mon frère. Et pourtant, j'ai eu des moments extrêmement difficiles en 10 ans.

Je sors un peu la tête de l'eau, je ne crie pas victoire car à l'intérieur je suis brisée.. Mais je me fixe des objectifs.
J'ai repris les cours de chant la semaine dernière ! Un premier pas.

J'essaie de sortir plusieurs fois par semaine. Cette semaine, je suis sortie mardi pour fêter la saint valentin entre copines, vendredi soir pour une sortie avec ma soeur, et aujourd'hui pour faire une balade à la campagne avec mon chien, faire des courses, et un petit Mc Do en famille le soir.
Une victoire quand même :)

J'ai réussis la semaine dernière à aller à des rendez vous, notamment avec une conseillère d'orientation à la fac, j'ai réglé des papiers etc.

Peu à peu, j'avance ! Doucement, certes mais je vois du changement.

Je n'ai pas encore repris la Fac, mais logiquement je reprends lundi ! Je ne pense pas valider mon année, car j'aurais beaucoup de retard à rattraper, mais ma santé compte avant tout.
Et j'envisage même une réorientation à la rentrée de Septembre dans une autre filière. Je l'envisage seulement, j'attends d'approfondir mes recherches !
Je souhaite tout de même retourner en cours, car les études sont très importantes pour moi, et cela me permettra de retrouver un rythme, même si je n'y vais pas tous les jours, ce n'est pas grave. J'y vais doucement !

Or, je suis censé reprendre la danse la semaine prochaine aussi.. Après des mois et des mois d'arrêt, j'espère y retourner sérieusement !
Puis, j'envisage également de reprendre des cours de piano en Mars.. Je me laisse du temps, mais je pense que reprendre le piano, qui a été ma première passion et qui m'a permis durant l'adolescence de m'épanouir, me fera le plus grand bien.
Et après toutes les difficultés que j'ai traversé, ce qui compte maintenant c'est mon bien être ! C'est légitime je pense.

Ma famille m'entoure beaucoup : mes parents, et ma sœur je veux dire ! Sans eux, je n'aurais pas supporté tout ça.
Avoir des amies me fait beaucoup de bien aussi.. J'ai l'impression de commencer à vivre après des années de trou noir !
Je suis toujours en dépression, ça n'a pas changé.. Mais le fait d'être entourée aide beaucoup, et je ne connaissais pas vraiment tout ça (les vraies copines je veux dire)

J'essaie donc de reprendre une vie normale. Même si j'aimerai ne plus prendre de médicaments, car c'est fort possible qu'ils me maintiennent dans un état dépressif, mais comment en être sûre ? Donc par peur de me sentir plus mal encore, je ne tente pas de sevrage.
Pourtant la question se pose : continuer les médicaments, ou commencer un sevrage progressif avec l'aide du psychiatre. Je ne sais pas trop, mais dans l'attente, je continue le traitement !

Je préfère prendre des médicaments toute ma vie et avoir une vie normale, que ne pas en prendre et me sentir mal ! Maintenant, reste à savoir si je ne me sentirais pas mieux sans tout ces médicaments.. ça, on ne sait pas !

Voilà, je pense vous avoir à peu près tout dit !
Je m'accroche, encore et encore...

Désolée pour ce si long sujet, et merci à ceux qui vont le lire !!
Merci :)

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Invité pako
Invités, Posté(e)
Invité pako
Invité pako Invités 0 message
Posté(e)

Bon courage pour la suite .

 

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Invité Lily.A
Invités, Posté(e)
Invité Lily.A
Invité Lily.A Invités 0 message
Posté(e)
à l’instant, pako a dit :

Bon courage pour la suite .

 

Merci beaucoup Pako !! C'est très gentil :)

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Membre, Rapaz lindo, 34ans Posté(e)
Timo-I Membre 27 971 messages
34ans‚ Rapaz lindo,
Posté(e)

Bonsoir,

Pour les crises de panique, la seule façon de lutter contre ces crises, c'est de savoir ce qui les provoque.

Après il faut que tu saches aussi les contrôler, te retenir au maximum pour ne pas te retrouver dans un sale état. Oui je sais, c'est difficile, en sachant qu'en principe on arrive pas vraiment à se maîtriser dans ces moments là et qu'on ne contrôle plus rien. Mais il faut quand même essayer de reprendre le dessus. Dans ta tête, tu dois pouvoir te dire "doucement, calmes toi, relax".

Si tu te sens bien quand tu es entourée de tes amies ou de ta famille, tant mieux. Tu devrais donc continuer à être en contact avec ceux que tu aimes.

Moi perso, mes crises de panique, j'en ai même en compagnie de ma famille.

Bref, sinon tu as raison, tu devrais arrêter avec les médicaments et même avec les hôpitaux psychiatriques. C'est fait pour les fous ça. Et tu ne dois pas te considérer comme une folle. 

Il faut arrêter aussi de se trouver des anomalies. Essaies de voir le futur, de prévoir des choses positives, de mettre en place des projets. Penses aussi au travail. Renseignes toi sur les formations. Les grandes études ne sont pas indispensables non plus.

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Invité Lily.A
Invités, Posté(e)
Invité Lily.A
Invité Lily.A Invités 0 message
Posté(e)
il y a 11 minutes, Timo-I a dit :

Bonsoir,

Pour les crises de panique, la seule façon de lutter contre ces crises, c'est de savoir ce qui les provoque.

Après il faut que tu saches aussi les contrôler, te retenir au maximum pour ne pas te retrouver dans un sale état. Oui je sais, c'est difficile, en sachant qu'en principe on arrive pas vraiment à se maîtriser dans ces moments là et qu'on ne contrôle plus rien. Mais il faut quand même essayer de reprendre le dessus. Dans ta tête, tu dois pouvoir te dire "doucement, calmes toi, relax".

Si tu te sens bien quand tu es entourée de tes amies ou de ta famille, tant mieux. Tu devrais donc continuer à être en contact avec ceux que tu aimes.

Moi perso, mes crises de panique, j'en ai même en compagnie de ma famille.

Bref, sinon tu as raison, tu devrais arrêter avec les médicaments et même avec les hôpitaux psychiatriques. C'est fait pour les fous ça. Et tu ne dois pas te considérer comme une folle. 

Il faut arrêter aussi de se trouver des anomalies. Essaies de voir le futur, de prévoir des choses positives, de mettre en place des projets. Penses aussi au travail. Renseignes toi sur les formations. Les grandes études ne sont pas indispensables non plus.

Oui, c'est ce que je fait lors des crises de paniques. D'habitude, je les gère comme je le fais depuis des années, mais quand surviennent ces crises particulière, c'est très compliqué ! Seuls les anxiolytique calme un peu.
Disons que l'entourage me rassure dans le sens où ma famille m’empêchera de me suicider ! Mais, souvent je prie le soir pour m'endormir et ne plus me réveiller.

Pour les médicaments, sincèrement je ne sais pas. C'est un sujet assez délicat, mais ce que je sais c'est que les médecins n’auraient jamais du m'en prescrire à l'adolescence. Ils m'ont bousillé ! Car une fois dedans, c'est très dur de s'en séparer surtout après 10 ans de traitement. Mais effectivement, je songe à un éventuel arrêt, en douceur bien sûr !

En ce qui concerne le travail, pour le moment c'est impossible ! C'est une phobie..
De plus, être absente à la Fac c'est possible avec mes dispenses d'assiduité et mon tuteur prise de note. Or, dans un emploi, le patron ne va pas accepter que je vienne bosser que 2 fois par semaine.
Malheureusement, si je travaillais c'est ce qu'il se passerait ! De toute façon, je suis reconnue adulte handicapée, et j'ai fait mon renouvellement. Les médecins d'ailleurs, ne me conseillent pas de travailler pour l'instant ! Et je ne préfère pas non plus.

Moi ce qui compte vraiment, c'est les études ! Oui, j'ai 27 ans, mais après 10 ans de trou noir, c'est comme si j'en avais 20 ou 22 ans.. Donc ce qui compte c'est vraiment les études, réaliser mon projet !
Même si je dois commencer à travailler à 32 ans, tant pis.

Modifié par Lily.A
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Membre, Pépé fada , râleur , et clairvoyant ., 78ans Posté(e)
Maurice Clampin Membre 10 954 messages
78ans‚ Pépé fada , râleur , et clairvoyant .,
Posté(e)
il y a 43 minutes, Lily.A a dit :

Bonjour à tous,

Je reviens ce soir, sur un sujet concernant mes aventures !

J'hésitais à poster un tel sujet, mais finalement on m'a convaincu..
Je demanderais simplement aux personnes qui ne sont pas intéressées par ma vie ou mes aventures, de ne pas lire le contenu, de ne pas participer surtout si c'est pour critiquer. Merci !

Alors voilà :
Je suis donc revenu vivre chez mes parents officiellement mi Septembre: j'ai rendu les clé de mon appartement fin Octobre, pour le temps de la réflexion d'une part, et le préavis d'autre part.
Je n'ai pas supporté de vivre seule, c'était un véritable enfer ! J'ai fait ma rentrée à la Fac, puis je n'ai plus réussis à y aller, tellement j'allais mal !

J'allais déjà plus mal depuis les vacances d'Avril, et je pensais que m'installer seule (comme me le disait les psychiatres et psychologue) allait me faire du bien. Cela a été un échec total. Je n'étais pas prête je pense. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs !
Je pense que je dois me sentir mieux d'abord, trouver un apaisement dans ma dépression puis m'installer seule.. Chaque chose en son temps !

Du coup, cet événement m'a fait sombré dans une dépression hyper profonde.. Des crises de paniques à s'évanouir, à ne plus voir aucun espoir et n’espérer que la mort !
J'ai eu ça pendant 3 mois exactement.
Toutefois, fin Septembre, j'ai voulu tenter une clinique psychiatrique : l'horreur ! J'y suis restée 1 jour et 1 nuit.
On m'avait prescrit un régulateur d'humeur que j'ai continué à ma sortie (je crois l'avoir déjà dit)
Or, j'ai fait une grave réaction allergique 10 jours après : j'ai fait une toxidermie grave. J'ai été hospitalisée en urgences ! Je me sentais très mal, courbature, maux de tête, nausée, et boutons de la tête au pied. C'était un empoisonnement !
Les médecins m'ont dit une fois sortie, que j'ai eu beaucoup de chance, car mon bilan sanguin était très mauvais, et que j'aurais du finir en réanimation, et ça pouvait entrainer la mort !

Bref, ce fut en quelque sorte un électrochoc. J'ai donc revu à ma sortie une amie de la fac, et nous avons fait quelques sorties, je me suis fait des copines !
J'ai passé de bonnes fêtes de fin d'année, mais le répits était de courte durée.

En Janvier, j'ai enfin trouvé un nouveau psychiatre, et comme il s'occupe également d'une clinique psychiatrique (que je connais très bien en tant que visiteuse), alors j'ai accepté un court séjour pour pouvoir modifier mon traitement et surveiller les éventuels effets secondaire.
Alors là, je n'ai tenu que quelques heures. J'ai pas insisté, je me sentais extrêmement mal, alors j'ai compris que les clinique psy n'étaient pas pour moi.

Avec l'accord du psychiatre, nous avons fait la modification du traitement à la maison. J'ai donc à présent un nouvel antidépresseur que je prends le midi, plus mon antidépresseur habituel le soir. Donc 2 antidépresseur pour le moment ! Je continue en parallèle les autres médicaments.
Ce fut un début de traitement assez difficile niveau effets secondaires. Je pense à présent m'être habituée à la molécule !

N'ayant plus eu de crises de panique bizarre comme je les appelle (celles que je ne connaissait pas avant le mois d'Aout dernier), je pensais m'en être débarrasser.
Or, je ne sais pour quelle raison, j'ai refait une crise un soir à la sortie de mon rendez vous chez le psychiatre ! J'ai passé une soirée horrible, et ma sœur à du venir me voir à 23h et rester tard avec mes parents et moi. Je voulais mourir !

J'ai toujours des crises d'angoisses, et des crises de paniques.. Mais ces crises de paniques là sont rares et heureusement. Je les appelles donc les crises de panique bizarres, vous saurez ce que je veux dire maintenant. Après ce soir là, je n'en ai pas refais, je touche du bois !
Je pense que c'est ce que ressente les personnes qui passe à l'acte et se suicide ! C'est comme si le cerveaux ne suivait plus, et nous dit stop ! Enfin, c'est juste horrible.. Je n'ai même pas eu ça lors du décès de mon frère. Et pourtant, j'ai eu des moments extrêmement difficiles en 10 ans.

Je sors un peu la tête de l'eau, je ne crie pas victoire car à l'intérieur je suis brisée.. Mais je me fixe des objectifs.
J'ai repris les cours de chant la semaine dernière ! Un premier pas.

J'essaie de sortir plusieurs fois par semaine. Cette semaine, je suis sortie mardi pour fêter la saint valentin entre copines, vendredi soir pour une sortie avec ma soeur, et aujourd'hui pour faire une balade à la campagne avec mon chien, faire des courses, et un petit Mc Do en famille le soir.
Une victoire quand même :)

J'ai réussis la semaine dernière à aller à des rendez vous, notamment avec une conseillère d'orientation à la fac, j'ai réglé des papiers etc.

Peu à peu, j'avance ! Doucement, certes mais je vois du changement.

Je n'ai pas encore repris la Fac, mais logiquement je reprends lundi ! Je ne pense pas valider mon année, car j'aurais beaucoup de retard à rattraper, mais ma santé compte avant tout.
Et j'envisage même une réorientation à la rentrée de Septembre dans une autre filière. Je l'envisage seulement, j'attends d'approfondir mes recherches !
Je souhaite tout de même retourner en cours, car les études sont très importantes pour moi, et cela me permettra de retrouver un rythme, même si je n'y vais pas tous les jours, ce n'est pas grave. J'y vais doucement !

Or, je suis censé reprendre la danse la semaine prochaine aussi.. Après des mois et des mois d'arrêt, j'espère y retourner sérieusement !
Puis, j'envisage également de reprendre des cours de piano en Mars.. Je me laisse du temps, mais je pense que reprendre le piano, qui a été ma première passion et qui m'a permis durant l'adolescence de m'épanouir, me fera le plus grand bien.
Et après toutes les difficultés que j'ai traversé, ce qui compte maintenant c'est mon bien être ! C'est légitime je pense.

Ma famille m'entoure beaucoup : mes parents, et ma sœur je veux dire ! Sans eux, je n'aurais pas supporté tout ça.
Avoir des amies me fait beaucoup de bien aussi.. J'ai l'impression de commencer à vivre après des années de trou noir !
Je suis toujours en dépression, ça n'a pas changé.. Mais le fait d'être entourée aide beaucoup, et je ne connaissais pas vraiment tout ça (les vraies copines je veux dire)

J'essaie donc de reprendre une vie normale. Même si j'aimerai ne plus prendre de médicaments, car c'est fort possible qu'ils me maintiennent dans un état dépressif, mais comment en être sûre ? Donc par peur de me sentir plus mal encore, je ne tente pas de sevrage.
Pourtant la question se pose : continuer les médicaments, ou commencer un sevrage progressif avec l'aide du psychiatre. Je ne sais pas trop, mais dans l'attente, je continue le traitement !

Je préfère prendre des médicaments toute ma vie et avoir une vie normale, que ne pas en prendre et me sentir mal ! Maintenant, reste à savoir si je ne me sentirais pas mieux sans tout ces médicaments.. ça, on ne sait pas !

Voilà, je pense vous avoir à peu près tout dit !
Je m'accroche, encore et encore...

Désolée pour ce si long sujet, et merci à ceux qui vont le lire !!
Merci :)

:pap:.... Que dire Lily  , après t' avoir lu . Sinon que l' on a envie de te serrer doucement dans les bras pour te rassurer .

Tu es surement la seule à savoir ce qui est bon pour toi avec l' aide de tes médecins . C' est en toi , tout au fond de toi que tu trouveras la force pour sortir de tes ténèbres et tu en sortiras , j' en suis sur .

Il suffit de lire comme tu es lucide sur ton mal de vivre pour savoir que tu le surmonteras .

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Invité Lily.A
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Invité Lily.A Invités 0 message
Posté(e)
à l’instant, Maurice Clampin a dit :

:pap:.... Que dire Lily  , après t' avoir lu . Sinon que l' on a envie de te serrer doucement dans les bras pour te rassurer .

Tu es surement la seule à savoir ce qui est bon pour toi avec l' aide de tes médecins . C' est en toi , tout au fond de toi que tu trouveras la force pour sortir de tes ténèbres et tu en sortiras , j' en suis sur .

Il suffit de lire comme tu es lucide sur ton mal de vivre pour savoir que tu le surmonteras .

Merci infiniment ! Ça me touche énormément ce que vous dites, sincèrement.

La dépression est une maladie mentale très handicapante, ainsi que le reste de mes troubles ! Mais je mène un réel combat de chaque jour, et je le mènerais jusqu'au bout.

Merci vraiment encore !

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Membre, Pépé fada , râleur , et clairvoyant ., 78ans Posté(e)
Maurice Clampin Membre 10 954 messages
78ans‚ Pépé fada , râleur , et clairvoyant .,
Posté(e)
il y a 4 minutes, Lily.A a dit :

Merci infiniment ! Ça me touche énormément ce que vous dites, sincèrement.

La dépression est une maladie mentale très handicapante, ainsi que le reste de mes troubles ! Mais je mène un réel combat de chaque jour, et je le mènerais jusqu'au bout.

Merci vraiment encore !

:pap:     Je t' embrasse .

 

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Invité Lily.A
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Invité Lily.A Invités 0 message
Posté(e)
il y a 4 minutes, Maurice Clampin a dit :

:pap:     Je t' embrasse .

 

Merci beaucoup ! Je vous embrasse aussi :)

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Invité pako
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Invité pako
Invité pako Invités 0 message
Posté(e)
il y a 39 minutes, Timo-I a dit :

Bonsoir,

Pour les crises de panique, la seule façon de lutter contre ces crises, c'est de savoir ce qui les provoque.

Après il faut que tu saches aussi les contrôler, te retenir au maximum pour ne pas te retrouver dans un sale état. Oui je sais, c'est difficile, en sachant qu'en principe on arrive pas vraiment à se maîtriser dans ces moments là et qu'on ne contrôle plus rien. Mais il faut quand même essayer de reprendre le dessus. Dans ta tête, tu dois pouvoir te dire "doucement, calmes toi, relax".

Si tu te sens bien quand tu es entourée de tes amies ou de ta famille, tant mieux. Tu devrais donc continuer à être en contact avec ceux que tu aimes.

Moi perso, mes crises de panique, j'en ai même en compagnie de ma famille.

Bref, sinon tu as raison, tu devrais arrêter avec les médicaments et même avec les hôpitaux psychiatriques. C'est fait pour les fous ça. Et tu ne dois pas te considérer comme une folle. 

Il faut arrêter aussi de se trouver des anomalies. Essaies de voir le futur, de prévoir des choses positives, de mettre en place des projets. Penses aussi au travail. Renseignes toi sur les formations. Les grandes études ne sont pas indispensables non plus.

Salut Timo , 

Il m'arrive souvent de te lire sur ce forum , et tu m'a l'air d'un mec sympa et sincère , mais il y a une phrase que tu a écrite dont je ne suis pas du tout d'accord . C'est quand tu dis que les hôpitaux psychiatriques sont fait pour les fous . 

Je ne dis pas que c'est la solution pour l'auteur du topic , mais j'ai connu 2 personnes qui ont étés en H.P et elles n'étaient pas folles , loin de là .

C'est juste qu'a une certaine périodes de leurs vies , elles ont vraiment perdues pied . Et juste pour la petite histoire , après avoir suivie leurs traitements , ces 2 personnes ont réussies à pouvoir revivre , revoir leurs enfants , retravailler etc ..S'il n'y avait pas eu l'H.P , je ne sais pas ce qui serait arrivé car leurs familles ne savaient plus quoi faire .

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Invité Lily.A
Invités, Posté(e)
Invité Lily.A
Invité Lily.A Invités 0 message
Posté(e)
il y a 15 minutes, pako a dit :

Salut Timo , 

Il m'arrive souvent de te lire sur ce forum , et tu m'a l'air d'un mec sympa et sincère , mais il y a une phrase que tu a écrite dont je ne suis pas du tout d'accord . C'est quand tu dis que les hôpitaux psychiatriques sont fait pour les fous . 

Je ne dis pas que c'est la solution pour l'auteur du topic , mais j'ai connu 2 personnes qui ont étés en H.P et elles n'étaient pas folles , loin de là .

C'est juste qu'a une certaine périodes de leurs vies , elles ont vraiment perdues pied . Et juste pour la petite histoire , après avoir suivie leurs traitements , ces 2 personnes ont réussies à pouvoir revivre , revoir leurs enfants , retravailler etc ..S'il n'y avait pas eu l'H.P , je ne sais pas ce qui serait arrivé car leurs familles ne savaient plus quoi faire .

C'est vrai, cela peut être une solution pour certaines pathologie. Ce n'était pas pour moi voilà tout !
Mais certaines personnes en grave dépression comme moi, s'y sont senti très bien et ont pu retrouver une vie normale.
Malheureusement, ça n'a pas été mon cas !

Les cliniques peuvent vraiment aider, mais pas à moi.

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Membre, Je n'en ai aucun, 51ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
51ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

Ben, tu pourras écrire un livre et réaliser un film qui parlerait aux gens qui vivent des choses de ce genre... 

Perte de repère, inquiétude perpétuelle, souffrances physiques, fatigue mentale et morale quasi permanente... 

Si on est en touché par ton histoire, on n'a qu'un envie c'est de te sortir de cette prison, mais comment ?

Avec toi, on peut dire que les médecins font un peu n'importe quoi... (Tu as lu l'article sur la femme qui vient pour un IVG et qui repart un mois après avec les 4 membres en moins ?)

Je suis très content de savoir que tu as fait des sorties avec des amies, c'est très très positif et ça a dû apporter à ton corps un grand bien !

Ce qui m'inquiète, c'est ton besoin d'objectifs, je n'ai pas l'impression que ce soit la marche à suivre, parce que c'est comme-ci tu te trouvais dans un trou et que tu t'attachais à une corde pour constater que finalement, cette corde n'allait pas te sortir de là en te ramenant dans le trou...

Après, l'autre problème avec tes objectifs, c'est que si les gens (comme je l'ai fait), ne soutiennent pas tes intentions, tes projets, etc.. Tu peux ressentir un jugement ou un rejet de la part de ces gens !

Nous sommes en dehors de tes problèmes, nous te voyons de l'extérieur, et selon ce que tu nous racontes, nous ne pouvons qu'imaginer les choses... 

Toi tu es dans l'histoire, en son coeur, alors forcément, dans le trou, tu ne veux qu'en sortir, mais nous, nous voyons ce qu'il y a hors de ce trou et donc, si la corde (projet) mène à quelque chose ou non !

Je te conseille de prendre tes projets un par un et de les présenter à tes parents et à ton psy et de voir ce qui, dans un premier temps est réalisable, tracer des lignes temporelles, analyser les besoins et ce que chacun de tes projets représentent en terme d'investissement financier, temporel, etc... 

Ceci afin d'éviter encore et encore et encore des échecs qui te font beaucoup de mal !

Je n'ose pas imaginer tout ce que tu as eu dans la tête après avoir obtenu l'appartement, le soutient, le déménagement, le début de cours pour finalement tout arrêter, ça doit être comme plusieurs couteau venant lentement se planter dans ton ventre... 

Alors les objectifs oui, mais sans obligation de temps, sans pression, le plus sereinement possible, d'accord ? 

 

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Membre, forumeur éclairé, 54ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
54ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

salut Lily, as tu essayé des cours de yoga par exemple? comme tu aime la danse, c'est physiquement compatible et apprendre à méditer, gérer ces énergies, ça ne peut je pense, qu'être positif pour lutter contre des angoisses, des peurs, apprendre à se détacher des choses de la vie qui souvent sont sources de peurs.

ou des séances de méditation, ce genre de choses, en plus c'est même des pratiques que tu peut travailler seul, avec des livres, des support divers, etc...

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Invité Lily.A
Invités, Posté(e)
Invité Lily.A
Invité Lily.A Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 8 heures, pep-psy a dit :

Ben, tu pourras écrire un livre et réaliser un film qui parlerait aux gens qui vivent des choses de ce genre... 

Perte de repère, inquiétude perpétuelle, souffrances physiques, fatigue mentale et morale quasi permanente... 

Si on est en touché par ton histoire, on n'a qu'un envie c'est de te sortir de cette prison, mais comment ?

Avec toi, on peut dire que les médecins font un peu n'importe quoi... (Tu as lu l'article sur la femme qui vient pour un IVG et qui repart un mois après avec les 4 membres en moins ?)

Je suis très content de savoir que tu as fait des sorties avec des amies, c'est très très positif et ça a dû apporter à ton corps un grand bien !

Ce qui m'inquiète, c'est ton besoin d'objectifs, je n'ai pas l'impression que ce soit la marche à suivre, parce que c'est comme-ci tu te trouvais dans un trou et que tu t'attachais à une corde pour constater que finalement, cette corde n'allait pas te sortir de là en te ramenant dans le trou...

Après, l'autre problème avec tes objectifs, c'est que si les gens (comme je l'ai fait), ne soutiennent pas tes intentions, tes projets, etc.. Tu peux ressentir un jugement ou un rejet de la part de ces gens !

Nous sommes en dehors de tes problèmes, nous te voyons de l'extérieur, et selon ce que tu nous racontes, nous ne pouvons qu'imaginer les choses... 

Toi tu es dans l'histoire, en son coeur, alors forcément, dans le trou, tu ne veux qu'en sortir, mais nous, nous voyons ce qu'il y a hors de ce trou et donc, si la corde (projet) mène à quelque chose ou non !

Je te conseille de prendre tes projets un par un et de les présenter à tes parents et à ton psy et de voir ce qui, dans un premier temps est réalisable, tracer des lignes temporelles, analyser les besoins et ce que chacun de tes projets représentent en terme d'investissement financier, temporel, etc... 

Ceci afin d'éviter encore et encore et encore des échecs qui te font beaucoup de mal !

Je n'ose pas imaginer tout ce que tu as eu dans la tête après avoir obtenu l'appartement, le soutient, le déménagement, le début de cours pour finalement tout arrêter, ça doit être comme plusieurs couteau venant lentement se planter dans ton ventre... 

Alors les objectifs oui, mais sans obligation de temps, sans pression, le plus sereinement possible, d'accord ? 

 

Pour le livre, oui c'est en projet ! Pas pour tout de suite bien sûr, mais je compte en écrire un un jour.

En ce qui concerne les objectifs, c'est ce qui me permets de tenir le coup à vrai dire !
C'est pour quoi j'y vais doucement, certes, mais je garde toujours des objectifs qui sont également des rêves.

Ma famille et mon psy sont d'accord avec ça !
Le psy d'ailleurs me conseille vraiment de me fixer des objectifs pour ne pas m'enfermer dans une dépression à laquelle je ne pourrais plus sortir.

Donc, là où je veux vraiment travailler c'est sur mes activités : Chant, Danse et piano ! C'est mon principal objectif..
Puis bien sûr, ressortir plus régulièrement.
La fac, ça va être un exercice aussi pour retrouver une vie normale, pour justement retrouvée un rythme de vie plus sain, mais je ne compte pas me mettre de pression, même si je dois recommencer mon année. Je serai déçue, si je ratais mon année, mais avec le retard que j'ai accumulé ce serait assez logique mais au moins j'aurais gagné sur pas mal de point, notamment retrouver ce fameux rythme !

Si je retrouve un rythme, je pourrais au moins reprendre enfin avec sérieux la Fac en Septembre, et me consacrer à fond à mes études puisque j'arriverais à sortir régulièrement. D'où l'importance des objectifs dès à présent !

Il y a 7 heures, Lugy Lug a dit :

salut Lily, as tu essayé des cours de yoga par exemple? comme tu aime la danse, c'est physiquement compatible et apprendre à méditer, gérer ces énergies, ça ne peut je pense, qu'être positif pour lutter contre des angoisses, des peurs, apprendre à se détacher des choses de la vie qui souvent sont sources de peurs.

ou des séances de méditation, ce genre de choses, en plus c'est même des pratiques que tu peut travailler seul, avec des livres, des support divers, etc...

Je n'ai jamais essayé le yoga !
A vrai dire, ça ne m'a jamais vraiment intéressée. De plus, il me faudrait beaucoup de temps pour assumer tout ce que je veux assumer.
Par contre, j'ai commencé à voir un psychothérapeute, et nous allons commencer des séances d'hypnose.
Je pense que cela pourrait vraiment m'aider !

Je n'ai pas pensé aux livres ou à d'autres supports pour la méditation. Merci en tout cas pour l'idée !

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pep-psy Membre 23 493 messages
51ans‚ Je n'en ai aucun,
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il y a 17 minutes, Lily.A a dit :

Pour le livre, oui c'est en projet ! Pas pour tout de suite bien sûr, mais je compte en écrire un un jour.

En ce qui concerne les objectifs, c'est ce qui me permets de tenir le coup à vrai dire !
C'est pour quoi j'y vais doucement, certes, mais je garde toujours des objectifs qui sont également des rêves.

Ma famille et mon psy sont d'accord avec ça !
Le psy d'ailleurs me conseille vraiment de me fixer des objectifs pour ne pas m'enfermer dans une dépression à laquelle je ne pourrais plus sortir.

Donc, là où je veux vraiment travailler c'est sur mes activités : Chant, Danse et piano ! C'est mon principal objectif..
Puis bien sûr, ressortir plus régulièrement.
La fac, ça va être un exercice aussi pour retrouver une vie normale, pour justement retrouvée un rythme de vie plus sain, mais je ne compte pas me mettre de pression, même si je dois recommencer mon année. Je serai déçue, si je ratais mon année, mais avec le retard que j'ai accumulé ce serait assez logique mais au moins j'aurais gagné sur pas mal de point, notamment retrouver ce fameux rythme !

Si je retrouve un rythme, je pourrais au moins reprendre enfin avec sérieux la Fac en Septembre, et me consacrer à fond à mes études puisque j'arriverais à sortir régulièrement. D'où l'importance des objectifs dès à présent !

Ils sont d'accord, je dirais plutôt "Ils me laissent faire" !

Combien de projet as-tu eu, combien as-tu concrétisés et combien se sont arrêtés ou n'ont pu se poursuivre ?

Je ne sais pas, mais de mon point de vue, des projets apportent beaucoup d'enthousiasme, mais les échecs doivent être comme des plaies dans ta chaire !

Même pour les gens qui ne sont pas dépressifs, un projet demande une préparation, une anticipation, une évaluation des besoins, etc... 

Essaie, pour tester, de choisir un projet et d'en discuter avec tes parents puis avec ton psy, en leur demandant:

- Vous en pensez quoi ?

- Est-ce une bonne idée pour moi ?

- Que me faudrait-il pour y arriver

- Comme puis-je m'assurer d'y arriver

Et tu pourras voir comment ils réagiront ! 

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Il y a 3 heures, pep-psy a dit :

Ils sont d'accord, je dirais plutôt "Ils me laissent faire" !

Combien de projet as-tu eu, combien as-tu concrétisés et combien se sont arrêtés ou n'ont pu se poursuivre ?

Je ne sais pas, mais de mon point de vue, des projets apportent beaucoup d'enthousiasme, mais les échecs doivent être comme des plaies dans ta chaire !

Même pour les gens qui ne sont pas dépressifs, un projet demande une préparation, une anticipation, une évaluation des besoins, etc... 

Essaie, pour tester, de choisir un projet et d'en discuter avec tes parents puis avec ton psy, en leur demandant:

- Vous en pensez quoi ?

- Est-ce une bonne idée pour moi ?

- Que me faudrait-il pour y arriver

- Comme puis-je m'assurer d'y arriver

Et tu pourras voir comment ils réagiront ! 

Non, non, ils approuvent mes choix et mes objectifs.
Nous pensons tous que c'est nécessaire pour avancer !

J'ai eu beaucoup d'objectifs dans ma vie, que j'ai réussis à atteindre.. Il y a eu la musique et le piano, la danse que j'ai pratiqué pendant 2 ans, mon premier Gala de Danse, mon bac que j'ai obtenu du premier coup et sans aller aux rattrapages, mon code et mon permis, etc

Malheureusement, après l'obtention de mon bac mon état s'est aggravé donc effectivement je n'ai pas pu réaliser tous mes objectifs.

Mais subir des échecs bien que cela soit très difficile, ne doit pas m’empêcher de continuer à vouloir avoir des objectifs !

Je parle très très souvent avec mes parents et ma soeur, et je leur pose toutes ces questions. Parfois, ils approuvent, parfois non. Nous avons des échanges, mais je décide toujours pour moi même !
J'écoute leurs conseils et leurs avis et je vois ensuite.

Le psychiatre aussi m'a dit de me fixer des objectifs, raisonnable certes, mais m'en fixer absolument.

Et c'est ce que je fais.. Il n'y en a pas énormément en fait si on remarque bien !
J'ai plusieurs mois pour y parvenir.

Maintenant, je ne sais pas si ça va fonctionner et si je vais m'en sortir.. Parfois je vais si mal, que je me dis qu'il n'est plus nécessaire de me battre. Comme quoi, l'espoir fait vivre !

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pep-psy Membre 23 493 messages
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il y a 6 minutes, Lily.A a dit :

Non, non, ils approuvent mes choix et mes objectifs.
Nous pensons tous que c'est nécessaire pour avancer !

J'ai eu beaucoup d'objectifs dans ma vie, que j'ai réussis à atteindre.. Il y a eu la musique et le piano, la danse que j'ai pratiqué pendant 2 ans, mon premier Gala de Danse, mon bac que j'ai obtenu du premier coup et sans aller aux rattrapages, mon code et mon permis, etc

Malheureusement, après l'obtention de mon bac mon état s'est aggravé donc effectivement je n'ai pas pu réaliser tous mes objectifs.

Mais subir des échecs bien que cela soit très difficile, ne doit pas m’empêcher de continuer à vouloir avoir des objectifs !

Je parle très très souvent avec mes parents et ma soeur, et je leur pose toutes ces questions. Parfois, ils approuvent, parfois non. Nous avons des échanges, mais je décide toujours pour moi même !
J'écoute leurs conseils et leurs avis et je vois ensuite.

Le psychiatre aussi m'a dit de me fixer des objectifs, raisonnable certes, mais m'en fixer absolument.

Et c'est ce que je fais.. Il n'y en a pas énormément en fait si on remarque bien !
J'ai plusieurs mois pour y parvenir.

Maintenant, je ne sais pas si ça va fonctionner et si je vais m'en sortir.. Parfois je vais si mal, que je me dis qu'il n'est plus nécessaire de me battre. Comme quoi, l'espoir fait vivre !

Mais la direction que tu prends et ta façon de penser ont toujours été surprenantes pour moi, tu m'épates... Et tu épates tellement que les gens ici, en arrivent à ne pas croire que tu sois réellement malade !

Par tes qualités rédactionnels et ton talent pour décrire les choses, tu pourrais même aider la science à mieux comprendre la dépression !

Arrives-tu à expliquer pourquoi est-ce spécialement après l'obtention de ton bac que ton état s'est aggravé ? 

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il y a 1 minute, pep-psy a dit :

Mais la direction que tu prends et ta façon de penser ont toujours été surprenantes pour moi, tu m'épates... Et tu épates tellement que les gens ici, en arrivent à ne pas croire que tu sois réellement malade !

Par tes qualités rédactionnels et ton talent pour décrire les choses, tu pourrais même aider la science à mieux comprendre la dépression !

Arrives-tu à expliquer pourquoi est-ce spécialement après l'obtention de ton bac que ton état s'est aggravé ? 

Merci beaucoup, ça me touche particulièrement ce que tu me dis Pep Psy !

C'est vrai, on a souvent douté de mon état.. Même ma famille a mit longtemps à le comprendre.
C'est au quotidien qu'ils m'ont vu dépérir, l'acceptation de mon dossier de la MDPH, mon incapacité à sortir etc.. Tout cela leur a fait vraiment prendre conscience que c'était grave. Et maintenant, ils n'en doutent plus du tout ! Ils me soutiennent beaucoup.

Non, je n'en ai aucune idée !
Je n'allais déjà pas bien, puisque ça fait 10 ans que ça dure.

A l'époque, j'étais encore en phobie scolaire, mais j'ai réussi à passer mes épreuves du bac tout une semaine.
Mais j'avais déjà du mal à sortir tous les jours. Ça s'est aggravé au fil du temps.
Je pense que l'obtention du bac n'est qu'une simple coïncidence en fait !

Après, je reste persuadée que la prise de médicament (notamment l'antidépresseur) a nettement aggravé mon état.
Même si j'étais une adolescente très anxieuse, angoissée avec déjà de l'insomnie à 13 ans, et des crises de panique régulière, je pense que ça ne nécessitait pas la prise d'antidépresseur.
Mais mon médecin généraliste en avait marre de me voir comme ça, et lors du décès de mon frère me l'a prescrit.
Elle m'a dit que je reverrais la vie en rose.. Nous l'avons cru !

Elle aurait du me laisser faire mon deuil normalement, et prendre des choses plus naturels.

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Membre, Je n'en ai aucun, 51ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
51ans‚ Je n'en ai aucun,
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Peut-être, aussi, que lorsque le bac est arrivé, tu savais qu'une partie de ta vie allait s'arrêter... 

Beaucoup d'adultes regrettent des parties de leur enfance, dont l'école !

Il y a les camarades, les discussions, les profs, la découverte, etc... 

Je pense, sincèrement, que tu as la capacité d'améliorer ton état par toi-même, tu devrais prendre le temps, d'écrire ce que tu ressens, ce que tu vis, ce que tu penses, écrire de manière à pouvoir transmettre tes émotions et ton ressenti à des gens pour qu'ils arrivent à comprendre ce que tu vis !

C'est en cela que je parle de capacité, parce que ce n'est vraiment pas donné à tout le monde que de décrire les choses au point de pénétrer l'esprit des autres ... 

Je t'ai dit, aussi, il y a longtemps, que ta médication semble plus d'amputer de possibilités que de te permettre d'aller mieux !

Malheureusement, les gens, même professionnellement concernés, n'oseront pas y toucher ou alors, en y apportant de toutes petites modifications !

Ce serait, peut-être, intéressant de trouver un centre de recherches sur la dépression, de leur écrire une lettre et de leur décrire ta vie sous médicament et que tu serais prête à participer à une étude afin de bénéficier d'analyse du fonctionnement du traitement que tu as pris à une époque et que tu prends désormais... 

Je ne sais pas si c'est possible et quels moyens cela représente, mais si j'étais dans le domaine, je te proposerait un encadrement spécialisé pendant toute la période de sevrage, puis une série de test de vie normale, de sortie, etc...

Que tu sois filmée ou que toi-même tu films, à la manière du héro de AVATAR... Raconter les choses, écrire, partager... 

C'est ce que tu fais de mieux !

;)

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il y a 19 minutes, pep-psy a dit :

Peut-être, aussi, que lorsque le bac est arrivé, tu savais qu'une partie de ta vie allait s'arrêter... 

Beaucoup d'adultes regrettent des parties de leur enfance, dont l'école !

Il y a les camarades, les discussions, les profs, la découverte, etc... 

Je pense, sincèrement, que tu as la capacité d'améliorer ton état par toi-même, tu devrais prendre le temps, d'écrire ce que tu ressens, ce que tu vis, ce que tu penses, écrire de manière à pouvoir transmettre tes émotions et ton ressenti à des gens pour qu'ils arrivent à comprendre ce que tu vis !

C'est en cela que je parle de capacité, parce que ce n'est vraiment pas donné à tout le monde que de décrire les choses au point de pénétrer l'esprit des autres ... 

Je t'ai dit, aussi, il y a longtemps, que ta médication semble plus d'amputer de possibilités que de te permettre d'aller mieux !

Malheureusement, les gens, même professionnellement concernés, n'oseront pas y toucher ou alors, en y apportant de toutes petites modifications !

Ce serait, peut-être, intéressant de trouver un centre de recherches sur la dépression, de leur écrire une lettre et de leur décrire ta vie sous médicament et que tu serais prête à participer à une étude afin de bénéficier d'analyse du fonctionnement du traitement que tu as pris à une époque et que tu prends désormais... 

Je ne sais pas si c'est possible et quels moyens cela représente, mais si j'étais dans le domaine, je te proposerait un encadrement spécialisé pendant toute la période de sevrage, puis une série de test de vie normale, de sortie, etc...

Que tu sois filmée ou que toi-même tu films, à la manière du héro de AVATAR... Raconter les choses, écrire, partager... 

C'est ce que tu fais de mieux !

;)

Merci beaucoup à toi !

Tu sais, je songe sérieusement à écrire un livre.. Sur ma vie, mon combat etc

Pour le traitement, je suis totalement d'accord avec toi.
Pour le moment, le nouvel antidépresseur semble faire de l'effet, mais je reste tout de même très septique !
Un endroit tel que tu cite serait très intéressant, il faudrait que je me renseigne d'ailleurs.

Car sincèrement, si le fait d’arrêter mon traitement, très lentement bien sûr, me permettais de retrouver une vie normale, je signe tout de suite ! De toute façon, je compte en parler à mon psychiatre, car je doute vraiment de l'efficacité sur le long terme de tous ces médicaments qui touche le cerveau.

Ce que tu propose serait vraiment très bien. C'est exactement ce qu'il me faudrait en fait !

Merci en tout cas pour ton soutien :)

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