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l'intelligence émotionnelle une base nécessaire pour aborder la philosophie ?...

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Invité Orbes claire

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Invité Orbes claire
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L'intelligence émotionnelle est-elle une base  nécessaire pour aborder la philosophie, la comprendre,  et pratiquer l'art de bien vivre  avec les autres ?

Cette intelligence semble être en lien étroit avec le développement d’autres capacités :

 - La confiance en soi qui amène une auto perception lucide

- L'empathie qui permet de comprendre ce qui se vit dans la peau de l’autre

-   L'assertivité qui permet de s’exprimer sans passivité ni agressivité

-  La congruence qui révèle son être-soi authentique  

-  L'auto motivation qui révèle une autonomie intellectuelle

 

L’Intelligence Emotionnelle est décrite comme une capacité transversale qui affecte, positivement ou négativement, les autres capacités.... et qui pourrait être la clé du bonheur.

Qu'en pensez-vous ?

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Invité Yokkie
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Invité Yokkie
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il y a 12 minutes, Orbes claire a dit :

L'intelligence émotionnelle est-elle une base  nécessaire pour aborder la philosophie, la comprendre,  et pratiquer l'art de bien vivre  avec les autres ?

L'aptitude à gérer nos émotions me semble une donnée fondamentale dans notre savoir-être et donc le bien vivre ensemble. 

Grâce aux autres capacités intrinsèques développées, nous sommes en mesure de suivre un raisonnement clair.

il y a 13 minutes, Orbes claire a dit :

L’Intelligence Emotionnelle est décrite comme une capacité transversale qui affecte, positivement ou négativement, les autres capacités.... et qui pourrait être la clé du bonheur.

Qu'en pensez-vous ?

C'est quelque part, un chemin vers la sérénité... 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 727 messages
If you don't want, you Kant...,
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Bonsoir Claire : )

 

Il y a 2 heures, Orbes claire a dit :

L'intelligence émotionnelle est-elle une base  nécessaire pour aborder la philosophie, la comprendre,  et pratiquer l'art de bien vivre  avec les autres ?

 

C'est une voie d'accès possible, comme il en existe d'autres je pense, et bien vivre avec les autres ne me parait pas être dépendant de la pratique philosophique, certaines personnes ont un " don " inné pour ça, si j'ose dire.

La philosophie étant protéiforme, on peut donc s'y intéresser par cet aspect particulier, et la comprendre sous cette lumière, mais j'ai bien peur que cela reste qu'une facette d'un ensemble plus vaste, de toute manière bien trop grand pour qu'un seul esprit puisse se l'approprier entièrement, comme on peut escalader une montagne par une voie particulière, sans épuiser tout le champ des possibles, mais ce sera toujours infiniment mieux que de ne rien faire du tout !

 

Citation

Cette intelligence semble être en lien étroit avec le développement d’autres capacités :

 - La confiance en soi qui amène une auto perception lucide

- L'empathie qui permet de comprendre ce qui se vit dans la peau de l’autre

-   L'assertivité qui permet de s’exprimer sans passivité ni agressivité

-  La congruence qui révèle son être-soi authentique  

-  L'auto motivation qui révèle une autonomie intellectuelle

 

Peut-être bien, mais surtout et avant tout, de reconnaitre et gérer ses propres états intérieurs émotionnels, et accessoirement par ricoché ceux des autres ou plus vraisemblablement les comprendre, si j'ai bien moi-même compris ce dont il s'agit. ( je donnerai des liens anciens en fin de message ). Qu'en penses-tu ?

On pourrait presque parler d'adaptation dans un milieu qui s'est extrêmement (r)affiné au fil du temps, ou l'étau social a produit une telle pression que certains ont développé des facultés pour s'y adapter plus aisément que d'autres, par le contrôle de leurs émotions et donc leurs propres réactions, indispensable dans une telle densité d'échanges et de liens dans nos sociétés post-modernes en effervescence permanente.

 

J'ai appris un nouveau terme pour désigner une " pratique " dont j'use du mieux que je peux, l'assertivité, merci. 

 

Citation

 

L’Intelligence Emotionnelle est décrite comme une capacité transversale qui affecte, positivement ou négativement, les autres capacités.... et qui pourrait être la clé du bonheur.

Qu'en pensez-vous ?

 

Ce n'est pas une capacité transversale, c'est La qualité pour être le mieux du monde armé à affronter la vie et sa complexité, bien mieux que le célèbre QI.

En revanche, dire qu'elle conduit plus volontiers au bonheur, n'est pas aussi limpide pour moi, en effet quand on se connait bien, ses propres réactions et ce qui les déclenche, on reconnait aussi nos failles, nos travers, ce qui ne sera jamais surmontable, etc... induisant une sorte de détresse, ou d'incomplétude irréductible, ou alors il ne faut regarder que la " réussite " extérieure pour émettre une telle idée péremptoire ( ça ne t'est pas adressé, hein ! ) de bonheur, si la satisfaction d'une vie peut être donnée, il me parait plus hasardeux de se prononcer sur le bonheur, à moins de définir le bonheur comme je le fais de manière restrictive, en disant que ça reflète une absence de trouble !

 

Penses-tu être pourvue/porteuse d'intelligence émotionnelle ?

 

Comme promis les liens:

http://fr.wikipedia....3%A9motionnelle

http://www.journaldu...tionnel/1.shtml

http://le-manager-ur...de-la-reussite/

http://www.ufapec.be...e-emotionnelle/

http://www.atlantico...rps-359949.html

 

" L'intelligence émotionnelle est un concept nouveau ; son influence peut être importante voire supérieure à celle du QI dans le cours d'une vie. L'intelligence théorique n'est pas directement liée à la vie émotionnelle et un QI élevé ne met pas à l'abri des passions et des pulsions. Nombre de méfaits impulsifs et d'actes irrationnels commis par des êtres intelligents l'attestent.

L'intelligence théorique ne prépare pas l'individu à affronter les épreuves de l'existence et à saisir les opportunités qui se présentent. Bien qu'un QI élevé ne garantisse ni prospérité, ni prestige, ni bonheur, nos écoles et notre culture en font pourtant leur panacée et ignorent l'importance de

l'intelligence émotionnelle. L'aptitude émotionnelle est une méta-capacité qui détermine avec quel bonheur nous exploitons notre potentiel y compris notre intellect. Des habitudes de pensées qui stimulent notre propre productivité permettent de mener une vie plus satisfaisante et efficace. En revanche, les conflits intérieurs sabotent les facultés de concentration et la pensée claire. "

 

Bonne lecture, cordialement, D-U

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 19 heures, Orbes claire a dit :

L'intelligence émotionnelle est-elle une base  nécessaire pour aborder la philosophie, la comprendre,  et pratiquer l'art de bien vivre  avec les autres ?

Cette intelligence semble être en lien étroit avec le développement d’autres capacités :

 - La confiance en soi qui amène une auto perception lucide

- L'empathie qui permet de comprendre ce qui se vit dans la peau de l’autre

-   L'assertivité qui permet de s’exprimer sans passivité ni agressivité

-  La congruence qui révèle son être-soi authentique  

-  L'auto motivation qui révèle une autonomie intellectuelle

 

L’Intelligence Emotionnelle est décrite comme une capacité transversale qui affecte, positivement ou négativement, les autres capacités.... et qui pourrait être la clé du bonheur.

Qu'en pensez-vous ?

Bonjour Claire,

Je pense avoir tiqué sur le même aspect que déjà-utilisé, dans le sens où une perception lucide sur soi même amène malheureusement de gros problèmes de confiance, car percevoir trop ouvertement ses manquements, ses failles, ses difficultés, amène aussi à la cruauté envers soi-même (nous sommes notre pire juge).

Sinon il ne faut aucun doute à mes yeux que l'intelligence émotionnelle joue un grand rôle ne serait-ce que dans l'épanouissement personnel, même si personnellement je pense en être moyennement (voir peu) doté, les rapports avec les autres étant généralement à mes yeux plutôt source de prise de tête que de joie ou d'enrichissement. Ne serait-ce que la question de ménager les sensibilités est une prise de tête immense.

Quant à savoir si c'est une base nécessaire à la compréhension de la philosophie je dirai que tout dépend de ce que tu considères sous l'expression "comprendre" une philosophie. Car on peut la comprendre sous un aspect purement rationnel, froid et intellectuel. De la même façon qu'on peut considérer qu'il faut vire pleinement une philosophie au quotidien pour la comprendre, et on se rapproche alors de l'art de vivre. Apprendre par coeur et intégrer la logique du sage ne fait pas de nous un sage pour autant.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 20 heures, Orbes claire a dit :

L'intelligence émotionnelle est-elle une base  nécessaire pour aborder la philosophie, la comprendre,  et pratiquer l'art de bien vivre  avec les autres ?

Cette intelligence semble être en lien étroit avec le développement d’autres capacités :

 - La confiance en soi qui amène une auto perception lucide

- L'empathie qui permet de comprendre ce qui se vit dans la peau de l’autre

-   L'assertivité qui permet de s’exprimer sans passivité ni agressivité

-  La congruence qui révèle son être-soi authentique  

-  L'auto motivation qui révèle une autonomie intellectuelle

 

L’Intelligence Emotionnelle est décrite comme une capacité transversale qui affecte, positivement ou négativement, les autres capacités.... et qui pourrait être la clé du bonheur.

Qu'en pensez-vous ?

Tout dépend du philosophe que l'on aborde.

Pour les philosophes a systèmes ce n'est pas utile.

 

Et comme d'autres l'ont dit, avoir une grande intelligence émotionnelle n'aide pas forcément a avoir une grande confiance en soi.

Meme comprendre les autres ça n'aide pas forcément, il faut encore trouver sa place, trouver sa voie.

La lucidité peut amener au pessimisme et au découragement, c'est souvent le cas.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
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je reprendrais ce topic avec un esprit critique, et pour conclure ce que je pense de l'émotion...

L'intelligence émotionnelle est-elle une base nécessaire pour aborder la philosophie, la comprendre,  et pratiquer l'art de bien vivre  avec les autres ?

dans cette phrase qui est une question, il y a un passage qui induit déjà une réponse positive, c'est le passage "une base nécessaire"car ces deux mots unis forme une suspicion forte pour dire que d'une part l'intelligence émotionnelle existe, mais en plus qu'elle est une nécessité...et pas pour rien, mais pour aborder la philosophie, la comprendre et pratiquer "l'art de bien vivre avec les autres", c'est la vision épicurienne de pensée philosophique...

c'est à partir de cela que je dirais que pour moi l'intelligence et l'émotion sont distinctes, et que si une personne est émue en pensant ou pense émotivement c'est qu'elle est confrontée à un sujet qui suscite l'émotion, ou que son état psychique est passagèrement dans un état émotif, mais aucunement que l'intelligence émotionnelle existe... 

l'assertion de pose cette première question est un parti prit que je respect, mais qui est faux et provient de la confusion entre l'acte intellectuel et les retombées psychologique de cet acte dans le vécu psychique de la personne qui pense...cette confusion est source évidement des autres questions qui suivent...pas la peine de continuer à explicité...

Cette intelligence semble être en lien étroit avec le développement d’autres capacités :

 - La confiance en soi qui amène une auto perception lucide

- L'empathie qui permet de comprendre ce qui se vit dans la peau de l’autre

-   L'assertivité qui permet de s’exprimer sans passivité ni agressivité

-  La congruence qui révèle son être-soi authentique  

-  L'auto motivation qui révèle une autonomie intellectuelle

 

L’Intelligence Emotionnelle est décrite comme une capacité transversale qui affecte, positivement ou négativement, les autres capacités.... et qui pourrait être la clé du bonheur.

Qu'en pensez-vous ?

je que j'en pense, c'est qu'à partir de cette réduction de l'intelligence au vécu émotionnel, cela ouvre la conscience à toutes les pathologies mentales, qu'il serait instructif de poser sur chacune des "capacités" que l'auteure à listée, je ne le ferais pas, mais je mets juste en garde sur ce que serait le "bonheur" d'un tel usage psychologique de l'intelligence et de la volonté pour le coup aussi...

ce bonheur serait plus qu'une gestion émotionnelle de sa conscience...

bonne appétit à vous...pour ma part je n'en prendrais pas...

alors concluons, qu'est-ce que l'émotion...

aucune émotion n'existe sans une affectation de la conscience, l'émotion est un effet pas une cause, c'est pourquoi elle ne peut être adjointe ni à l'intelligence ni à la volonté qui elles sont des puissances mises en acte par une réalité, soit intérieure à la conscience, donc conceptuelle ou imaginaire ou mémorielle, soit extérieure au corps et donc sensible...

l'émotion étant transitoire et rattachée à une réalité singulière n'est en aucun cas à confondre avec le caractère émotif d'une personne, qui lui est dû à sa psychologie, donc à son vécu subjectif ou objectif...

la confusion entre ces deux réalités, l'émotion et la sensibilité émotive d'une personne voudrait déteindre sur la philosophie et nous faire prendre l'émotion pour une phase de l'acte propre de l'intelligence, cette perversion devient une habitude pour beaucoup de personnes qui cherche à asservir l'intelligence et la volonté par une lecture psychologique du sujet...

à chaque fois qu'une telle confusion se présente, j'y répondrais, car il en va de la vitalité même de l'intelligence que de garder intact et libre son acte dans notre société déjà malheureusement psychotique...

 


 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 727 messages
If you don't want, you Kant...,
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Bonjour Quasi-modo, ce n'est certes pas mon topic, mais tu me donnes envie de te répondre,

 

Il y a 15 heures, Quasi-Modo a dit :

Sinon il ne faut aucun doute à mes yeux que l'intelligence émotionnelle joue un grand rôle ne serait-ce que dans l'épanouissement personnel, même si personnellement je pense en être moyennement (voir peu) doté, les rapports avec les autres étant généralement à mes yeux plutôt source de prise de tête que de joie ou d'enrichissement. Ne serait-ce que la question de ménager les sensibilités est une prise de tête immense.

Ne se pourrait-il pas que tu possèdes plus d'intelligence émotionnelle que tu ne te l'attribues !? En effet, tu as bien cerné les problèmes de prises de têtes entre personnalités distinctes, c'est aussi un conflit que tu vis de l'intérieur par ton esprit, tu y es donc sensible. Il ne me semble pas incompatible d'être en situation d'échec en même temps que d'avoir de l'IE, pas plus que d'avoir de l'intelligence et être en difficulté pour comprendre et résoudre des problèmes abstraits posés par d'autres, car la grille de lecture peut justement dépasser le cadre qui était censé être posé, ordinaire/habituel/consensuel/normal, ce que je veux dire, c'est que cette intelligence dépasse tellement les considérations premières/envisagées, qu'elle voit des problèmes et des difficultés là où personne n'en voit ou pensait qu'il pouvait il y en avoir.

Avoir quelque chose en plus, n'est pas forcément un don, bénéfique ! C'est ce que l'on appelle la revers de la médaille...

 

Il y a 15 heures, Quasi-Modo a dit :

Quant à savoir si c'est une base nécessaire à la compréhension de la philosophie je dirai que tout dépend de ce que tu considères sous l'expression "comprendre" une philosophie. Car on peut la comprendre sous un aspect purement rationnel, froid et intellectuel. De la même façon qu'on peut considérer qu'il faut vire pleinement une philosophie au quotidien pour la comprendre, et on se rapproche alors de l'art de vivre. Apprendre par coeur et intégrer la logique du sage ne fait pas de nous un sage pour autant.

 

Oui, à défaut d'une réponse de l'auteure pour le moment, j'y avais songé aussi, et puisque c'est toi qui en parle, on peut effectivement citer, les philosophes logiciens, les philosophes des sciences, ceux de la connaissance ou éventuellement ceux de l'histoire, qui n'ont pas besoin pour ce qu'ils ont à faire d'avoir recours à l'IE, se contentant bien plutôt de l'intelligence rationnelle/théorique, froide comme tu l'écris.

 

Au même titre que l'on peut être heureux sans intelligence ( sans QI important ) et sans richesse, on peut aussi prétendre au bonheur sans philosophie, ni intelligence émotionnelle, car la chance et de rentrer à l'unisson/en harmonie/vibration, naturellement ou instinctivement, avec ce qui nous entoure sans autre expectative concourent très sérieusement à l'atteindre, je pense, ce qui est loin d'être le cas au fur et à mesure que des intermédiaires s'immiscent dans la partie, puisque compliquant la résolution de tous les critères ainsi rajoutés... 

 

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Invité
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il y a 52 minutes, zeugma a dit :

la confusion entre ces deux réalités, l'émotion et la sensibilité émotive d'une personne voudrait déteindre sur la philosophie et nous faire prendre l'émotion pour une phase de l'acte propre de l'intelligence, cette perversion devient une habitude pour beaucoup de personnes qui cherche à asservir l'intelligence et la volonté par une lecture psychologique du sujet...

Bonjour Zeugma,

 

Mais il faut bien voir que Claire a parlé d'intelligence émotionnelle, c'est a dire, entre autre, de la capacité a analyser la part ou la contribution émotionnelle  ou affective  qu'il pourrait y avoir dans une pensée philosophique.

Chez certains philosophes, quand on arrive a saisir leur coté affectif, la partie intellectuelle devient tout de suite plus claire.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 727 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 15 heures, swam a dit :

Et comme d'autres l'ont dit, avoir une grande intelligence émotionnelle n'aide pas forcément a avoir une grande confiance en soi.

 

Il ne me semble pas que ce soit systématiquement un problème de confiance en soi, mais de savoir d'avance que c'est peine perdue, comme lorsque l'on connait déjà la fin du film, le dénouement, il n'y a pas grande chose à espérer et donc conséquemment de lutte à engager, sans oublier que de " se battre " n'est jamais innocent/anodin non plus sur sa propre situation émotionnelle, ce qui veut dire que même si l'on entrevoyait une once d'espoir, le simple fait d'imaginer une bataille suscite des controverses internes insolubles ou conflictuelles.

 

Citation

Meme comprendre les autres ça n'aide pas forcément, il faut encore trouver sa place, trouver sa voie.

Oui, se comprendre soi et " sentir " les autres, n'est pas gagné pour autant, faut-il encore qu'il y ait une possibilité de se positionner, en phase avec toutes ces considérations en tête, sans rien trahir, car si concession il doit il y avoir, sur quoi rogner et comment, conduisent à nouveau à des troubles émotifs, comme une sorte de régression à l'infini, sans fin donc !

Les fois où toutes les planètes sont alignées est somme toute assez rare, quand on est particulièrement sensible, la froide raison seule ne s'encombrant pas avec ce genre de tracasseries, elle tranche dans le vif, impassible ! 

 

 

Citation

La lucidité peut amener au pessimisme et au découragement, c'est souvent le cas.

La lucidité amène à abandonner toute tentative de changer ce qui ne peut pas l'être, puisque dans tous les cas de figures, quand les choses ne se présentent pas sous leur meilleur auspice, cela va engendrer des perturbations sans fin ou de nous enjoindre à faire des choix insatisfaisants, sources de malêtre ou d'inconfort.

Ce sont donc des conséquences indirectes qui se présentent comme du pessimisme ou du découragement, puisqu'il est peu fréquent qu'il y ait des alternatives satisfaisantes/convenables, ou enthousiasmantes d'emblée, ni même après réflexion.

Je dirai donc que ça conduit non pas au malheur, mais que ça entrave d'accéder au bonheur, nous plongeant dans une situation intermédiaire de neutralité affective... ressemblant de loin à du pessimisme ou de broyer du noir, ou encore d'abattement, alors même que nous attendons l'étincelle qui saura déjouer tous les obstacles et embraser notre être tout entier ! 

 

 

 

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

c'est dans la recherche d'union et d'unification entre nos points de contacts avec le réel, que notre présence au monde s'ouvre au bonheur...

mais ne pas prendre la recherche pour unique but de la vie, préserve de dériver avec les conditionnements naturel et artificiel qui nous maintiennent en vie...

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il y a 3 minutes, deja-utilise a dit :

La lucidité amène à abandonner toute tentative de changer ce qui ne peut pas l'être

Voila !   La lucidité fige tout.

Et c'est dommage parce que les choses sont rendues possibles par le lacher-prise.

Pour ça que la sagesse populaire a retenu qu'il faut sans doute avoir un petit grain de folie pour gouter au bonheur.

 

 

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zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, swam a dit :

Mais il faut bien voir que Claire a parlé d'intelligence émotionnelle, c'est a dire, entre autre, de la capacité a analyser la part ou la contribution émotionnelle  ou affective  qu'il pourrait y avoir dans une pensée philosophique.

Chez certains philosophes, quand on arrive a saisir leur coté affectif, la partie intellectuelle devient tout de suite plus claire.

non Swam elle a dit  : L'intelligence émotionnelle est-elle une base  nécessaire pour aborder la philosophie, la comprendre,  et pratiquer l'art de bien vivre  avec les autres ?

c'est tout autre chose comme projet, puisque que son prédicat est qu'il existe une intelligence émotionnelle et pas que l'intelligence analyse l'émotionnel de telle philosophie...il faut faire gaffe à chaque mot, cher collègue...:hehe:

 

 

 

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il y a 1 minute, zeugma a dit :

non Swam elle a dit  : L'intelligence émotionnelle est-elle une base  nécessaire pour aborder la philosophie, la comprendre,  et pratiquer l'art de bien vivre  avec les autres ?

c'est tout autre chose comme projet, puisque que son prédicat est qu'il existe une intelligence émotionnelle et pas que l'intelligence analyse l'émotionnel de telle philosophie...il faut faire gaffe à chaque mot, cher collègue...:hehe:

 

 

 

Tu sais sans doute que l'on distingue aujourd'hui le QI et le QE, je pense que c'est a ça que Claire faisait référence.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 727 messages
If you don't want, you Kant...,
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il y a 3 minutes, swam a dit :

Pour ça que la sagesse populaire a retenu qu'il faut sans doute avoir un petit grain de folie pour gouter au bonheur.

Possiblement, ou de naïveté ou d'insouciance ! Comme lorsque l'on est ado, et que l'on pense encore que tout est possible, que l'on se croit des Dieux en puissance, ah, quelle belle époque... révolue ! À moins que quelque chose nous y fasse replonger ou régresser, comme une alchimie inattendue salvatrice.

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
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j'aurais préféré un sujet mit bien au claire sur le mouvement de la psychologie comportementaliste actuel, cela aurait été plus direct, car de fait c'est le sous entendu de son post...

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il y a 1 minute, deja-utilise a dit :

Possiblement, ou de naïveté ou d'insouciance ! Comme lorsque l'on est ado, et que l'on pense encore que tout est possible, que l'on se croit des Dieux en puissance, ah, quelle belle époque... révolue ! À moins que quelque chose nous y fasse replonger ou régresser, comme une alchimie inattendue salvatrice.

Oui garder un petit coté enfant c'est sans doute utile.

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 1 minute, swam a dit :

Tu sais sans doute que l'on distingue aujourd'hui le QI et le QE, je pense que c'est a ça que Claire faisait référence.

tu vois nos posts se sont croisés mais vont dans le même sens...disons les choses telles qu'elles sont et ne les enrobons pas dans ce qu'elles ne sont pas...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 727 messages
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Bonjour Yokkie,

 

Le 17/02/2017 à 21:51, Yokkie a dit :

L'aptitude à gérer nos émotions me semble une donnée fondamentale dans notre savoir-être et donc le bien vivre ensemble. 

Grâce aux autres capacités intrinsèques développées, nous sommes en mesure de suivre un raisonnement clair.

 

Je comprends, cela se tient logiquement, et d'ailleurs tu parles toi-même de raisonnement, sauf que les émotions n'ont rien de rationnel ni dans l'émergence, ni dans leur usage, ni même dans leur gestion !

Par exemple:

J'éduque ma fille chérie, je dois faire face à une situation insoluble, lorsque sa " volonté de puissance " de son ego m'oblige à rectifier ses errances ou son envie de suprématie affective à mon égard, je dois limiter cette escalade pour son propre bien paradoxalement, je ne peux pas cautionner cette exclusivité, ni le tout-laisser-faire, j'ai un devoir moral, citoyen et paternel à brider ses ardeurs, car un jour elle sera elle aussi confrontée aux autres de plein fouet, et il ne seront pas aussi magnanime et/ou aimant que moi, dit autrement, parce que je l'aime je dois aussi la faire souffrir pour son bien futur ! C'est donc un tiraillement, que mon esprit soit clair ou pas, n'y change rien ! ( nombre de personnes le savent instinctivement ou machinalement par reproduction éducative, mais lorsqu'on en a pleine conscience, c'est bien plus difficile à gérer ou à encaisser )

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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il y a une heure, deja-utilise a dit :

Ne se pourrait-il pas que tu possèdes plus d'intelligence émotionnelle que tu ne te l'attribues !? En effet, tu as bien cerné les problèmes de prises de têtes entre personnalités distinctes, c'est aussi un conflit que tu vis de l'intérieur par ton esprit, tu y es donc sensible. Il ne me semble pas incompatible d'être en situation d'échec en même temps que d'avoir de l'IE, pas plus que d'avoir de l'intelligence et être en difficulté pour comprendre et résoudre des problèmes abstraits posés par d'autres, car la grille de lecture peut justement dépasser le cadre qui était censé être posé, ordinaire/habituel/consensuel/normal, ce que je veux dire, c'est que cette intelligence dépasse tellement les considérations premières/envisagées, qu'elle voit des problèmes et des difficultés là où personne n'en voit ou pensait qu'il pouvait il y en avoir.

Avoir quelque chose en plus, n'est pas forcément un don, bénéfique ! C'est ce que l'on appelle la revers de la médaille...

Bonjour déjà-utilisé, merci beaucoup pour ton message sympa.

Je reconnais que c'est possible, et puis j'ai aussi parfois tendance à grossir inutilement le trait de mes propres défauts.

Lorsque j'ai écrit ce message j'étais submergé par la négativité :)

il y a une heure, deja-utilise a dit :

Oui, à défaut d'une réponse de l'auteure pour le moment, j'y avais songé aussi, et puisque c'est toi qui en parle, on peut effectivement citer, les philosophes logiciens, les philosophes des sciences, ceux de la connaissance ou éventuellement ceux de l'histoire, qui n'ont pas besoin pour ce qu'ils ont à faire d'avoir recours à l'IE, se contentant bien plutôt de l'intelligence rationnelle/théorique, froide comme tu l'écris.

 

Au même titre que l'on peut être heureux sans intelligence ( sans QI important ) et sans richesse, on peut aussi prétendre au bonheur sans philosophie, ni intelligence émotionnelle, car la chance et de rentrer à l'unisson/en harmonie/vibration, naturellement ou instinctivement, avec ce qui nous entoure sans autre expectative concourent très sérieusement à l'atteindre, je pense, ce qui est loin d'être le cas au fur et à mesure que des intermédiaires s'immiscent dans la partie, puisque compliquant la résolution de tous les critères ainsi rajoutés... 

Tu as totalement raison dans le sens où certaines formes de philosophie ne nécessitent que peu d'implication émotionnelle (épistémologie ou logique par exemple). A l'opposé certains courants philosophiques (comme les cyniques ou le stoïciens de la Grèce antique) partaient du principe qu'une philosophie devait surtout se vivre.

Luc Ferry prenait dans son livre l'exemple des stoïciens qui devait effectuer des exercices de vie à vocation philosophique comme se promener toute la matinée sur la place publique avec un poisson mort au bout d'une laisse ; ainsi l'apprenti stoïcien suscite les moqueries qu'il devra apprendre à ignorer.

J'ai souvenir toutefois d'une émission dans laquelle Régis Debray faisait remarquer que nombreux (majoritaires selon lui) sont les philosophes qui ont fait la théorie de ce qu'ils n'ont pas pratiqué ou pas connu personnellement eux-mêmes. Tout comme Rousseau qui a théorisé sur l'éducation mais qui a abandonné ses enfants à l'assistance publique.

Modifié par Quasi-Modo
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A intelligence intellectuelle égale mais a quotient émotionnel sans doute différent, il y a Pascal contre Descartes.

Le premier ayant dit a propos du second prétendant démontrer l'existence de Dieu:

" Descartes, inutile et incertain".

De meme, je dirais qu'essayer de comprendre Nietzche sans passer par la case affectif, c'est voué a l'échec.

 

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