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Toute vérité est-elle bonne à dire ?


Mite_Railleuse

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 569 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

J'ai écouté une émission de radio sur ce thème et j'ai trouvé ça très instructif. J'étais déjà partisane de la plus grande prudence, quant à la pertinence, ou pas, de toujours dire la vérité et j'ai été confortée dans cette optique. Entre autre, des réelles motivations de la dire, cette vérité.

Pour se dédouaner de quelque chose que l'on trouve trop lourd à porter, sans réellement penser aux conséquences ? 

Est-ce pour le "bien" de l'autre ou pour le sien ?

 

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Membre, 34ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 000 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
Posté(e)

La vérité (en admettant qu'elle existe) est toujours bonne à dire, en revanche, elle n'est pas toujours bonne à entendre.

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 569 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
à l’instant, Virtuose_en_carnage a dit :

La vérité (en admettant qu'elle existe) est toujours bonne à dire, en revanche, elle n'est pas toujours bonne à entendre.

Pourquoi est-elle "toujours bonne à dire" ?

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Membre, 34ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 000 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
Posté(e)

Car taire ce qui est vrai revient à mentir par omission. Comment avancer si on ne parle qu'avec des demis-vérités? Je peux retourner la question : en quoi la vérité ne serait-elle pas bonne à dire? La réponse serait probablement : les gens se fâchent,  ça peut blesser, etc etc... Le problème n'est pas vraiment l'élocution de la vérité, mais surtout la façon dont autrui a de l'entendre.

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Je_dis_toujours_la_verite_pas_toute_parc

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 569 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 6 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Car taire ce qui est vrai revient à mentir par omission. Comment avancer si on ne parle qu'avec des demis-vérités? Je peux retourner la question : en quoi la vérité ne serait-elle pas bonne à dire? La réponse serait probablement : les gens se fâchent,  ça peut blesser, etc etc... Le problème n'est pas vraiment l'élocution de la vérité, mais surtout la façon dont autrui a de l'entendre.

Mais pourquoi vouloir à tout prix asséner des vérités ? Dans quel but ? Qui a décidé que c'était "bien" ?

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 463 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

à mon avis , toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire . pourquoi ? certaines vérités peuvent provoquer des drames et aussi , elles peuvent faire beaucoup de mal .

et puis , il y à la façon de dire les choses et surtout les vérités dans certains cas ou circonstances .

un proverbe dit : la façon de donner vaux mieux que ce que l'on donne .

on pourrais dire aussi que : la façon de dire une vérité vaux mieux que l'honnêteté d'être franc .

bonne journée

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 45ans Posté(e)
titenath Animatrice 42 862 messages
45ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
Posté(e)
il y a 21 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Car taire ce qui est vrai revient à mentir par omission. Comment avancer si on ne parle qu'avec des demis-vérités? Je peux retourner la question : en quoi la vérité ne serait-elle pas bonne à dire? La réponse serait probablement : les gens se fâchent,  ça peut blesser, etc etc... Le problème n'est pas vraiment l'élocution de la vérité, mais surtout la façon dont autrui a de l'entendre.

Je ne suis pas du tout d'accord. Pour moi toute vérité n'est pas bonne à dire. Pas parce qu'elle n'est pas bonne à entendre, mais parce qu'il n'y a pas toujours de motivation réelle à la dire.

Par ex, j'ai une amie depuis presque 25 ans, son mari il est juste pas possible. Il est mal élevé, il la prend pour sa boniche, il ne sait pas se tenir, bref elle n'a rien à faire avec lui. Je pourrais lui dire ce que j'en pense vraiment, mais ça apporterait quoi ? Si elle, elle est heureuse (et tant qu'il ne la maltraite pas bien entendu), qui suis-je pour ainsi m'immiscer dans sa vie privée ? Même si c'est vrai, même si tous les gens que je connais qui l'ont rencontré sont unanimes sur le personnage, je n'ai pas à lui dire. Elle me connait suffisamment pour savoir ce que j'en pense, mais je n'ai pas à lui dire.

 

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Membre, 34ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 000 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
Posté(e)
il y a 25 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Mais pourquoi vouloir à tout prix asséner des vérités ? Dans quel but ? Qui a décidé que c'était "bien" ?

Pourquoi? Pour éviter de passer des heures à réfléchir à ce qu'on doit dire ou ne pas dire. Si a chaque fois qu'on doit parler, on doit réfléchir à si ce qu'on dit est juste ou pas, si c'est bien à dire ou pas, on ne parle plus jamais et on se tait. Ou alors on débite des trivialités, ce qui revient à ne rien dire.

il y a 2 minutes, titenath a dit :

Je ne suis pas du tout d'accord. Pour moi toute vérité n'est pas bonne à dire. Pas parce qu'elle n'est pas bonne à entendre, mais parce qu'il n'y a pas toujours de motivation réelle à la dire.

Par ex, j'ai une amie depuis presque 25 ans, son mari il est juste pas possible. Il est mal élevé, il la prend pour sa boniche, il ne sait pas se tenir, bref elle n'a rien à faire avec lui. Je pourrais lui dire ce que j'en pense vraiment, mais ça apporterait quoi ? Si elle, elle est heureuse (et tant qu'il ne la maltraite pas bien entendu), qui suis-je pour ainsi m'immiscer dans sa vie privée ? Même si c'est vrai, même si tous les gens que je connais qui l'ont rencontré sont unanimes sur le personnage, je n'ai pas à lui dire. Elle me connait suffisamment pour savoir ce que j'en pense, mais je n'ai pas à lui dire.

 

C'est justement comme ça qu'on aboutit à des incompréhensions "l'autre sait ce que je pense". Ben pas toujours justement, car il n'est pas dans ta tête. Renoncer à dire ce que l'on pense, je trouve ça juste lâche.

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Membre, Raven, 42ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 5 697 messages
42ans‚ Raven,
Posté(e)

Je crois bien que bien plus de choses pourraient être dit mais il devrait toujours rester des secrets pour le bien des choses.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 614 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Bonjour Mite-Railleuse,

On ne peut pas ignorer le contexte, le moment, la personne, à laquelle on s’adresse.

Toute « vérité » qui est l’expression de ce que l’on pense n’est pas nécessairement bonne à dire.

S’il s’agit du bien de ceux que l’on aiment, en général on y mets les formes.

S’il s’agit d’un travail d’équipe, il n’est pas nécessaire de se positionner en censeur envers ses collègues.

Dire ce que l’on pense, sans rechercher la provocation, c’est souhaitable le plus souvent, ce n’est pas obligatoire toujours.

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 569 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 13 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Pourquoi? Pour éviter de passer des heures à réfléchir à ce qu'on doit dire ou ne pas dire. Si a chaque fois qu'on doit parler, on doit réfléchir à si ce qu'on dit est juste ou pas, si c'est bien à dire ou pas, on ne parle plus jamais et on se tait. Ou alors on débite des trivialités, ce qui revient à ne rien dire.

Tu confonds. Dire ce que l'on pense et dire des vérités, ce n'est pas la même chose. Le premier nous appartient, le second, pas forcément. 

il y a 13 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

C'est justement comme ça qu'on aboutit à des incompréhensions "l'autre sait ce que je pense". Ben pas toujours justement, car il n'est pas dans ta tête. Renoncer à dire ce que l'on pense, je trouve ça juste lâche.

Si par exemple, je sais qu'un de mes amis trompe son ou sa conjointe... Ça va bien sûr être un cas de conscience, mais finalement, cela ne me regarde pas, ce sont leurs histoires. De quel droit dois-je intervenir ? Qui suis-je pour m'ériger en détentrice de ce qu'il faut faire, dire ou pas ?

Je serais mal à l'aise, je me sentirais sûrement coupable de ne rien divulguer, mais dois-je tout déballer pour soulager ma conscience ? Au risque de détruire, de casser ? En cela je rejoins Titenath...

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 356 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

Sur France Culture il y avait cette émission, tard le soir, qui parlait de la mort et l'invité était un médecin des soins palliatifs, un médecin accompagne les gens jusqu'au bout. Il disait qu'il y avait pleins de différentes réactions face à la mort entre ceux qui sont prêt et qui savent où ils sont et ceux qui refusent l'inéluctable : Le choix de dire la vérité dépend alors de la personne.

 

Je pense qu'il en va de même dans la vie courante...

 

Y compris pour notre propre personne: lorsque je rêve, les rêves qui arrivent jusqu'à moi sont "modifié" par une partie de mon cerveau pour rendre le rêve acceptable. Pour illustrer je vais passer une sale journée avec mes enfants et la nuit mon cerveau va rêver de les massacrer afin de résoudre ce problème, or comme ce cauchemar est trop violent mon cerveau va transformer mes enfants en cochon et mon massacre en repas... et me voilà tout bonnement à manger un sandwich au jambon en le trouvant pas bon. Si mon inconscient devait s'exprimer sans aucun filtre je me réveillerais en hurlant toutes les minutes. 

 

Puisque mon cerveau est bon avec moi qui ne suis pas capable de voir ma propre vérité sur moi même (je dois faire une démarche auprès d'une psychologue si ma vérité m'intéresse), alors je dois être bon avec les gens et estimer (parfois à tort, parfois à raison) si l'autre a vraiment envie de connaitre la vérité. 

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 569 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 1 minute, Crabe_fantome a dit :

Sur France Culture il y avait cette émission, tard le soir, qui parlait de la mort et l'invité était un médecin des soins palliatifs, un médecin accompagne les gens jusqu'au bout. Il disait qu'il y avait pleins de différentes réactions face à la mort entre ceux qui sont prêt et qui savent où ils sont et ceux qui refusent l'inéluctable : Le choix de dire la vérité dépend alors de la personne.

 

Je pense qu'il en va de même dans la vie courante...

 

Y compris pour notre propre personne: lorsque je rêve, les rêves qui arrivent jusqu'à moi sont "modifié" par une partie de mon cerveau pour rendre le rêve acceptable. Pour illustrer je vais passer une sale journée avec mes enfants et la nuit mon cerveau va rêver de les massacrer afin de résoudre ce problème, or comme ce cauchemar est trop violent mon cerveau va transformer mes enfants en cochon et mon massacre en repas... et me voilà tout bonnement à manger un sandwich au jambon en le trouvant pas bon. Si mon inconscient devait s'exprimer sans aucun filtre je me réveillerais en hurlant toutes les minutes. 

 

Puisque mon cerveau est bon avec moi qui ne suis pas capable de voir ma propre vérité sur moi même (je dois faire une démarche auprès d'une psychologue si ma vérité m'intéresse), alors je dois être bon avec les gens et estimer (parfois à tort, parfois à raison) si l'autre a vraiment envie de connaitre la vérité. 

Penser aux autres avant de penser à soi et à comment on pense que devrait être les choses. C'est vraiment ça !

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Membre, 34ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 000 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Tu confonds. Dire ce que l'on pense et dire des vérités, ce n'est pas la même chose. Le premier nous appartient, le second, pas forcément. 

Si par exemple, je sais qu'un de mes amis trompe son ou sa conjointe... Ça va bien sûr être un cas de conscience, mais finalement, cela ne me regarde pas, ce sont leurs histoires. De quel droit dois-je intervenir ? Qui suis-je pour m'ériger en détentrice de ce qu'il faut faire, dire ou pas ?

Je serais mal à l'aise, je me sentirais sûrement coupable de ne rien divulguer, mais dois-je tout déballer pour soulager ma conscience ? Au risque de détruire, de casser ? En cela je rejoins Titenath...

Je ne confonds rien. La vérité un et immuable, c'est des fadaises. Les seules vérités qui existent dépendent de nous. Dire ce que l'on pense revient à dire une vérité.

Je ne sais pas ce que vous avez à toujours vouloir mettre de la morale partout. Je peux continuer ta petite histoire fictive si tu veux; un de tes amis est trompé par sa copine, tu ne dis rien. S'en suis un temps où ils restent ensemble, ils font un enfant et c'est après que ton ami apprend qu'il est cocu. Il décide de divorcer. Le gosse est au milieu, c'est la guerre. Il est mal élevé. 20 ans plus tard, ce gosse ne s'est jamais remis de la blessure de la séparation de ses parents, il se suicide. Penseras-tu toujours que tu as bien fait de te taire? J'avoue ne pas bien comprendre cette politique suisse de la neutralité. Quelque part, cacher une information importante à quelqu'un revient à faire un choix pour lui. Le mieux est de lui donner l'information et de le laisser décider par lui même ce qui doit être fait. Bien souvent, en voulant protéger les autres, on ne fait que se protéger soi. Lâcheté, tout ça, j'en reviens au même point.

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Membre, 74ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

pour moi toute vérité est bonne à dire !!!

 ensuite tout dépends des circonstances ,il faut ,parfois ,faire dans la diplomatie !!!

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 569 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 10 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Je ne confonds rien. La vérité un et immuable, c'est des fadaises. Les seules vérités qui existent dépendent de nous. Dire ce que l'on pense revient à dire une vérité.

Dire ce que l'on pense n'est pas une vérité, c'est seulement dire ce que l'on pense. Ni plus, ni moins.

il y a 10 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Je ne sais pas ce que vous avez à toujours vouloir mettre de la morale partout. Je peux continuer ta petite histoire fictive si tu veux; un de tes amis est trompé par sa copine, tu ne dis rien. S'en suis un temps où ils restent ensemble, ils font un enfant et c'est après que ton ami apprend qu'il est cocu. Il décide de divorcer. Le gosse est au milieu, c'est la guerre. Il est mal élevé. 20 ans plus tard, ce gosse ne s'est jamais remis de la blessure de la séparation de ses parents, il se suicide. Penseras-tu toujours que tu as bien fait de te taire? J'avoue ne pas bien comprendre cette politique suisse de la neutralité. Quelque part, cacher une information importante à quelqu'un revient à faire un choix pour lui. Le mieux est de lui donner l'information et de le laisser décider par lui même ce qui doit être fait. Bien souvent, en voulant protéger les autres, on ne fait que se protéger soi. Lâcheté, tout ça, j'en reviens au même point.

C'est drôle que tu dises ça, parce que c'est exactement ce que je pense de ceux qui érigent la vérité comme quelque chose d'incontournable et indispensable. La vérité DOIT être dite ! Si ça c'est pas "moral"... Sans appréhender le contexte, ni la personnalité de celui que l'on a en face . La vérité EST, le reste n'a aucune importance.

Quant à ton scénario, c'est donc bien pour te dédouaner d'une éventuelle responsabilité que tu vas "dire la vérité" et non pas pour le bien réel de ton ami.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Effectivement, la question a se poser quand on est sur le point de dire une vérité, notamment quand il s'agit de dire ce que l'on pense de quelqu'un ou de ce qu'il fait, c'est:  " A quoi ça va-t-il servir ? " Et ce que du positif peut en ressortir...

La critique peut etre positive, mais parfois, voir souvent, c'est l'éloge qui est préférable.

Tout dépend de la maturité des personnes.

 

 

 

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 356 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Penser aux autres avant de penser à soi et à comment on pense que devrait être les choses. C'est vraiment ça !

C'est ce qui me semble le plus éthique oui, mais j'ai dû expérimenter le mensonge auprès d'un mourant pour en arriver là. C'est un vrai sacrifice qu'on fait en abandonnant son besoin de vérité au profit du confort de l'autre...

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